voigtlander brillant

Démarré par DarkLord, Novembre 16, 2009, 06:04:52

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seba

Des actinomètres (papiers sensibles à noircissement direct servant à mesurer l'éclairement).

seba

Des posemètres à extinction, très répandus.
Basés sur la sensibilité de l'oeil.

seba

Des posemètres à comparaison, où l'oeil compare la brillance du sujet à une brillance étalon.
Très précis.

seba

Et, même à l'époque (ils avaient déjà ce type de matériel...), des posemètres à cellule photoélectrique.
Et avec ça on faisait la même chose qu'aujourd'hui.

seba

A noter que le premier appareil photo à cellule incorporée et exposition automatique date de 1938 (mode "S").
Donc contemporain du Voigtlander Brillant.

Gér@rd

Citation de: seba le Janvier 31, 2010, 11:27:10
"A noter que le premier appareil photo à cellule incorporée et exposition automatique date de 1938 (mode "S"). Donc contemporain du Voigtlander Brillant."

Merci Seba, c'est sympa cette immersion en 1938 ! (je parle uniquement de l'aspect "photo retro" bien sûr parce que pour l'horizon à venir ça allait être beaucoup moins drôle...).

Sinon pour ce premier appareil auto (rare, j'en ai pas souvent vu dans les foires photos), il me semble que c'est celui qui était surnommé "le boomerang" par le SAV Kodak de l'époque ! (j'ai dû lire ça dans une fiche CI de P.H. Pont d'il y a quelques années...)

Gérard

titisteph

Concernant l'exposition, à l'époque, la plupart des photographes travaillaient en n et b, c'était déjà plus tolérant que la dia, et permettait des petites erreurs.
Mais la dia et le néga couleur sont vite arrivés (durant la guerre 39/45), et là, fallait être précis!

J'admire les photographes de l'époque, moi qui me plante déjà trop souvent avec cellule à main + cellule dans l'appareil!

foutografe

Effectivement le noir et blanc était plus tolérant et permettait de s'en sortir avec un pif bien exercé.

Avec un peu d'habitude, c'est bien plus facile que nous pouvons l'imaginer de nos jours.

A mes débuts d'amateur, il y a une bonne cinquantaine d'années, les cellules étaient peu répandues because finances, pour les cellules et surtout les appareils avec réglages des vitesses et des diaphragmes.

Seuls les motivés acquéraient un bon piphotométrique mais pouvaient très bien s'en sortir, avec correction automatique bien involontaire de l'effet Schwartzild, car qui en avait entendu parler ?

Cet entraînement m'a été très utile, quelques années plus tard à mes débuts en recherche pure.

Même dans les grands labos, il n'y avait pas de cellules, sur les microscopes optiques et bien plus difficile sur les microscopes électroniques à transmission (MET) où il ne fallait pas trop bracketter avec un chargeur de 18 plaques verre sous vide, sur MET OPL modèle de 1958 : recharger impliquait l'arrêt du microscope et très souvent l'impossibilité de recommencer la photo ratée.

A l'époque la créativité des amateurs était bridée par leur savoir faire photographique.

Maintenant tout un chacun peut prendre des photos bien exposées sans s'y connaître en technique photo, et exprimer sa créativité.

Alain