Bonjour;
Je viens de recevoir pour un Noël un flash Sigma (ef-610) mais ai quelques difficultés à le maitriser...
Il est équipé d'une sorte de diffuseur, ce dernier doit être utilisé lorsque le flash est orienté vers le plafond d'après la notice.
Mais le rendu est assez explosif...
En frontal, le rendu est plus sympa mais forcément, ça ébloui beaucoup les personnages en face (et ce, même avec le diffuseur, qui ne change pas vraiment la donne).
Je pense alors à un diffuseur plus performant.
Je m'était déjà renseigner auprès de mon magasin photo et celui ci ne jurer que par Gary Fong et sa lightblade...
Le prix est assez important je trouve pour un "simple bout de plastique"...
Qu'en pensez-vous?
c quoi "explosif"? normal qu'il délivre + de lumière. normalement l'éclairage est + doux puisque les murs plafond jouent le rôle de réflecteur (surface d'éclair + grande)...
Quand il est dirigé vers le plafond, en mode tout auto, le rendu est très blanc...
Donc je dirais plus agressif en rendu indirect vers le plafond qu'en frontal.
trop clair? surex?
Les deux je dirais...
trop clair, c'est surex...
vous parlez bien du petit réflecteur blanc du flash?
etrange... cela doit être un mauvais réglage vous êtes bien en i-ttl et pas en M ? d'habitude en indirect vers le plafond c'est plutôt trop sombre quand un flash est trop faiblard pour de l'indirect
Oui oui je confirme.
Je le mets en tout auto et comme/avec ceci : http://tse3.mm.bing.net/th?id=OIP.M6305a3f1f55c888e89c49831fdace988o0&pid=15.1
C'est très surex'
Je me pose la question si ce diffuseur intégré est bien utile?
en fait ce petit réflecteur sert à renvoyer un peu de lumière pour déboucher les arcades des yeux et leurs donner un peu de peps. aucun lien avec une surex. Le problème est ailleurs, certainement un mauvais réglage ou une incompatibilité. en direct l'expo du flash est toujours bonne?
Le flash est trop puissant, reduisez a -1.
Pour le gary fong, c'est un accessoire que j'ai mais je n'ai pas été convaincu du rendu. Il est dans un coin mais je ne sais plus où
Je te conseille un truc comme celui la: round soft box http://www.ebay.fr/itm/Neewer-16-034-40cm-Round-Softbox-with-Grey-Balance-Card-for-Canon-Nikon-Speedlight-/232029833629?&_trksid=p2056016.m2516.l5255 (http://www.ebay.fr/itm/Neewer-16-034-40cm-Round-Softbox-with-Grey-Balance-Card-for-Canon-Nikon-Speedlight-/232029833629?&_trksid=p2056016.m2516.l5255).
Qui donne une plus jolie lumière.
Mais il y a un apprentissage du flash, et peu de photographe savent en tirer le meilleur.
Tu peux essayer avec un carton blanc 10x15 (tenue par un élastique) ou plus à la place de la micro languette.
Citation de: Rhylaxk le Décembre 28, 2016, 18:04:32
Oui oui je confirme.
Je le mets en tout auto et comme/avec ceci : http://tse3.mm.bing.net/th?id=OIP.M6305a3f1f55c888e89c49831fdace988o0&pid=15.1
C'est très surex'
Je me pose la question si ce diffuseur intégré est bien utile?
Je vois que ton flash n'est pas totalement vertical,redresse le à fond vers le plafond puis fait un essais.
Citation de: Rhylaxk le Décembre 28, 2016, 14:58:07
Bonjour;
Je viens de recevoir pour un Noël un flash Sigma (ef-610) mais ai quelques difficultés à le maitriser...
lorsque le flash est orienté vers le plafond d'après la notice...le rendu est assez explosif...
En frontal, le rendu est plus sympa...
Citation de: jesus le Décembre 29, 2016, 09:37:00
...il y a un apprentissage du flash,
+1.
Avec ou sans diffuseur, seule la qualité de la lumière change : il ne devrait théoriquement pas y avoir de sur-ex en éclairage indirect, l'exposition devrait être correcte dans tous les cas de figure.
Comme signalé par Jésus, il faut apprendre et connaître parfaitement les modes de fonctionnement des automatismes TTL au flash. En lisant le mode d'emploi, en se renseignant sur sa marque de boîtier, en multipliant avec méthode les essais qui en numérique ne coûtent rien.
Bien à toi,
A titre indicatif, ce qui a pu se passer dans les grandes lignes et conduire à une sur-ex en éclairage indirect tandis que l'image en éclairage direct est à peu près correcte :
(http://img110.xooimage.com/files/2/a/a/faire-attention-a...indirect-513f855.jpg)
Citation de: Laure-Anh le Décembre 29, 2016, 15:56:28
+1.
Avec ou sans diffuseur, seule la qualité de la lumière change : il ne devrait théoriquement pas y avoir de sur-ex en éclairage indirect, l'exposition devrait être correcte dans tous les cas de figure.
Comme signalé par Jésus, il faut apprendre et connaître parfaitement les modes de fonctionnement des automatismes TTL au flash. En lisant le mode d'emploi, en se renseignant sur sa marque de boîtier, en multipliant avec méthode les essais qui en numérique ne coûtent rien.
Bien à toi,
Je plussoie, l'apprentissage est primordial.
Citation de: mister pola le Décembre 29, 2016, 09:12:19
Pour le gary fong, c'est un accessoire que j'ai mais je n'ai pas été convaincu du rendu. Il est dans un coin mais je ne sais plus où
Idem, j'ai (eu) un gary fong qui traine je ne sais où, et pas emballé par le rendu.
Citation de: Olivier Chauvignat le Décembre 25, 2016, 19:37:59
Sinon sur cette image, c'est avant-tout la contre plongée marquée qui pose problème.
Il est normal qu'une boite avec grille utilisée de près de surcroit, donne des ombres "rapides" et aucun dégradé.
C'est la déperdition de la lumière du flash inversement proportionnelle au carré de la distance source/sujet qui est à la base de l'affirmation d'Olivier Chauvignat ci-dessus et postée dernièrement sur le forum.
Plus une source est utilisée près du sujet, plus les ombres seront "rapides" avec peu de dégradé. A contrario, plus une source est utilisée à distance du sujet, moins les ombres seront "rapides".
(cf le schéma posté plus haut à 16:00:05) Ci-après un exercice que tu peux reproduire facilement dans ton salon avec peu de matériel
(= en l'occurrence, un bridge Fujifilm S100FS datant de 2008, une télécommande chinoise à ondes radio pour déclencher le boîtier sans bouger de ta place et un seul flash déporté et déclenché par le flash intégré du boîtier via une cellule optique). N'ayant qu'une seule source pour compléter la lumière ambiante continue engendrée par une ampoule domestique située au plafond de la pièce et voulant réaliser une photo de type high-key avec un fond blanc, je me suis placée aussi près que possible devant un mur blanc très blanc
(au max à 30 cm du mur) et ai positionné ma monosource en hauteur à environ 3m en tablant sur la déperdition de la lumière du flash inversement proportionnelle au carré de la distance.
Bonne continuation à toi,
Joli autoportrait :D
IL faut aussi (surtout) équilibrer l'exposition du fond.
C'est une gymnastique intellectuelle, avec des règles floues, des "ça dépends", et plein de cas particulier.
En gros, il faut regarder la théorie, et pratiquer énormément. Après de nombreuses années, on arrive à faire des photos au flash, sans qu'il se voit (ou pas).
+1 pour l'autoportrait :)
Oui en effet, plus j'en discute autour de moi, plus on me dit que le flash en intérieur, c'est pas évident...
Donc je vais avoir pas mal de taf et d'apprentissage...
Je reviendrais vers vous si jamais je trouve une recette miracle ;)
Et au passage, quels réglage préférer au niveau de l'ouverture et vitesse?
Il me semble que l'on est limité à 200 au niveau de cette dernière en mode auto.
(je laisse les ISO en mode auto mais ai l'habitude maintenant de régler l'ouverture et la vitesse).
Citation de: Rhylaxk le Décembre 31, 2016, 12:01:32
+1 pour l'autoportrait :)
Oui en effet, plus j'en discute autour de moi, plus on me dit que le flash en intérieur, c'est pas évident...
Donc je vais avoir pas mal de taf et d'apprentissage...
Je reviendrais vers vous si jamais je trouve une recette miracle ;)
Il n'y a pas de recette miracle. En photographie au flash, les bases sont par définition simples. Il faut procéder avec méthode et pas à pas.
Il faut pour un éclairement continu donné savoir déterminer l'exposition théoriquement correcte lié à cet éclairement.
Il faut savoir doser un flash pour aboutir à un éclairement discontinu équivalent à un éclairement continu donné. En variant indifféremment ouverture, sensibilité ISO et distance sujet/flash.
Il faut savoir doser l'exposition d'une manière donnée bien précise pour un arrière-plan donné et savoir doser l'exposition d'une manière donnée bien précise pour le sujet principal avec un seul flash.
Il faut ensuite savoir doser l'exposition d'une manière donnée bien précise pour un arrière-plan donné et savoir doser l'exposition d'une manière donnée bien précise pour le sujet priincipal avec un seul flash en lumière mixte "ambiante + flash".
Une fois cela accompli et maîtrisé, il faudra s'occuper de la qualité plus ou moins dure ou bien plus ou moins douce de l'éclairage.
Ca marche merci pour les infos ;)
Citation de: Rhylaxk le Décembre 31, 2016, 14:40:38
Ca marche merci pour les infos ;)
Je te mettrai des exemples de base demain... ;)
Bon réveillon à toi,
à toutes et à tous.
Citation de: Laure-Anh le Décembre 29, 2016, 23:16:39
C'est la déperdition de la lumière du flash inversement proportionnelle au carré de la distance source/sujet qui est à la base de l'affirmation d'Olivier Chauvignat ci-dessus et postée dernièrement sur le forum.
Plus une source est utilisée près du sujet, plus les ombres seront "rapides" avec peu de dégradé. A contrario, plus une source est utilisée à distance du sujet, moins les ombres seront "rapides". (cf le schéma posté plus haut à 16:00:05)
Ci-après un exercice que tu peux reproduire facilement dans ton salon avec peu de matériel (= en l'occurrence, un bridge Fujifilm S100FS datant de 2008, une télécommande chinoise à ondes radio pour déclencher le boîtier sans bouger de ta place et un seul flash
déporté et déclenché par le flash intégré du boîtier via une cellule optique). N'ayant qu'une seule source pour compléter la lumière ambiante continue engendrée par une ampoule domestique située au plafond de la pièce et voulant réaliser une photo de type high-key avec un fond blanc, je me suis placée aussi près que possible devant un mur blanc très blanc (au max à 30 cm du mur) et ai positionné ma monosource en hauteur à environ 3m en tablant sur la déperdition de la lumière du flash inversement proportionnelle au carré de la distance.
Bonne continuation à toi,
Je n'aime pas, pour plusieurs raisons: éclairage un peu plat, pas de profondeur, pas de relief, ombre sous le nez trop visible, trop de blanc et un peu flou. Ce n'est que mon avis. Je fais m'attirer des foudres..... Je travaille avec une boite à lumière fabrication maison (50cm de côté) et des parapluies blancs modifiés (remplacement de la toile) par ma femme. Cela permet d'avoir de beaux modelés.
Citation de: January le Décembre 31, 2016, 19:37:03
Je n'aime pas, pour plusieurs raisons: éclairage un peu plat, pas de profondeur, pas de relief, ombre sous le nez trop visible, trop de blanc et un peu flou. Ce n'est que mon avis. Je fais m'attirer des foudres..... Je travaille avec une boite à lumière fabrication maison (50cm de côté) et des parapluies blancs modifiés (remplacement de la toile) par ma femme. Cela permet d'avoir de beaux modelés.
Le résultat est tout à fait agréable, même s'il ne correspond pas à vos critères.
Il n'y a pas qu'une manière d'éclairer un visage ou d'ajuster un tirage.
Citation(cf le schéma posté plus haut à 16:00:05
Dans quelle rubrique et fil,stp ?
Citation de: mister pola le Janvier 01, 2017, 12:06:37
Dans quelle rubrique et fil,stp ?
Coucou Edouard.
Bonne année à toi et à toute ta petite famille.
L'autoportrait a été posté par erreur sur ce fil et n'a pas pu être supprimé dans le délai de 10 minutes imparti par le site. Il était en réalité destiné à waverider34 qui demandait dans une autre section comment gérer l'éclairement de l'arrière-plan en même temps que l'on éclaire correctement le sujet principal avec un seul flash, en présence de lumière mixte "ambiante continue + flash discontinue" dans le cas très particulier d'un paramétrage d'un temps de pose mini - par exemple, un temps de pose mini de 1/60è s pour éviter le flou de bougé à l'occasion de prise de vues à main levée. ( http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,264036.0.html )
La règle de base à laquelle il faut faire référence dans le cadre de cette gestion étant la déperdition de la lumière du flash inversement proportionnelle au carré de la distance objet/flash, j'avais joint le schéma suivant :
PS (at) Edouard :
Dans le cas de l'auto-portrait ci-dessus, faute d'avoir une BAL/un parapluie softé de grande taille et un flash de studio qui auraient été du matériel d'éclairage approprié pour faire du high-key en monosource, n'ayant en ma possession qu'un 550EX coiffé d'un diffuseur-maison de 21 cm de diamètre et ayant été obligée de positionner cet 550EX très à distance pour éclairer (correctement) AP et bibi avec une différence d'éclairement inférieure à -1/2 IL, il a fallu que j'exploite la faible lumière ambiante existante de la salle à manger (= d'où un temps de pose de 1/20è s pour f4,5 & 400 ISO) pour déboucher les ombres denses liées à mon set d'éclairage de fortune en pratique inapproprié à du high-key si utilisé seul et tel quel.
L'ombre au contour bien marqué du nez "type papillon" produite par le 550EX et débouchée par la lumière diffuse et douce produite par l'éclairage domestique de la salle à manger n'est pas techniquement optimale mais je l'aime bien en étant consciente du "défaut". Ce n'était pas facile de gérer la crotte de nez sans lampe-pilote et dans le cadre d'un auto-portrait mais j'avais bien sûr veillé - j'ai eu un bon maître - à me positionner par rapport à la source de façon à minimiser au max l'ombre portée à ce niveau.
Bises,
Citation de: January le Décembre 31, 2016, 19:37:03
Je n'aime pas, pour plusieurs raisons: éclairage un peu plat, pas de profondeur, pas de relief, ombre sous le nez trop visible, trop de blanc et un peu flou. Ce n'est que mon avis. Je fais m'attirer des foudres..... Je travaille avec une boite à lumière fabrication maison (50cm de côté) et des parapluies blancs modifiés (remplacement de la toile) par ma femme. Cela permet d'avoir de beaux modelés.
Merci d'être passé et d'avoir pris le temps de déposer un avis solidement argumenté.
Tu devrais poster quelques portraits avec ton set d'éclairage maison.
Cela sera profitable pour Rhylaxk qui est demandeur d'exemples et pourra ainsi constater de visu les modelés qu'il est possible de produire avec un flash muni de modeleurs divers et variés.
Pour ce qui est du flou que tu as pointé, j'ai regardé le fichier en visionnage 100%, le fait est que la finesse des détails enregistrés ne vaut pas ce que ton D700 produit au quotidien. Il est possible que j'ai bougé au cours de la prise de vue. Plus probablement, cela est à mon humble avis lié à la qualité - largement dépassée de nos jours - du mini capteur du bridge Fujifilm S100FS qui m'a servi à faire le portrait à 400 ISO, lequel S100Fs date de 2008. Mébon, cette qualité en retrait me suffit, je m'en contente amplement pour mener mon apprentissage du portrait et de l'éclairage. Bien à toi,
(http://img110.xooimage.com/files/b/1/d/dscf3374-crop-100--5144de2.jpg)
(Sous Mozilla Firefox, pour visualiser le fichier sans la compression automatique du forum, faire un clic droit puis choisir "afficher l'image".)
Citation de: Rhylaxk le Décembre 31, 2016, 14:40:38
Ca marche merci pour les infos ;)
As tu réalisé le test que j'ai préconisé plus haut?
Bonsoir, Bonne Année,
Je ne poste pas de photo perso sur les forums. Donc j'ai fait avec un personnage santon.
BAL seule 45° latéral et 45° haut, éclairage Rembrandt.
La deuxième: plus un éclairage à gauche parapluie blanc.
Les photos sont brutes de coffrage aucun post traitement.
La situation du studio.
La BAL fabrication maison (contre-plaqué)pour le flash Cobra Nikon SB 900. Il y a une lampe pilote pour le réglage.
Et le parapluie pour un SB28, ma femme à fait l'habillage en toile blanche. Flashs déclenchés par fonction sans fil Su4 de nikon.
J'ai celle-ci: BAL à 90° à droite et parapluie blanc devant à gauche (reflet dans la lentille).
Mon diffuseur-maison est pour raison de portabilité de dimension modeste avec une résistance au vent négligeable. Son diamètre de 21cm autorise l'utilisation d'une cellule optique pour déclencher - à peu de frais - tout flash cobra auquel il sera associé à distance au moyen de l'éclair du flash intégré du boîtier.
(http://img110.xooimage.com/files/5/a/d/flash-avec-diffus...-optique-5145c1c.jpg)
La qualité de la lumière produite est relativement dure pour la réalisation - sans autres accessoires additionnels - de portraits contrastés : d'hommes et/ou de jeunes modèles qui s'accommodent de cette qualité de lumière particulière.
(http://img110.xooimage.com/files/6/0/8/le-flash-cobra-mu...-marqu-s-5145c2c.jpg)
(Qualité de lumière caractéristique produite par mon diffuseur-maison quand ce modeleur est utilisé seul sans autre accessoire additionnel tel qu'un réflecteur ou une source secondaire)
Le revêtement de ce modeleur a une épaisseur telle que le NG du 550EX coiffé de ce diffuseur-maison est égal à 5,6m pour 100 ISO quand le flash est utilisé au quart de sa puissance totale, soit encore un nombre-guide égal à 8m pour 100 ISO à demie puissance. Ou bien encore un NG égal à 16m pour 200 ISO à pleine puissance.
La connaissance précise du NG de l'ensemble 550EX + diffuseur-maison en fonction de la fraction de puissance totale mise en oeuvre étant acquise à tout moment du fait de ce calibrage lors de la fabrication du diffuseur-maison, la pratique de ce set d'éclairage en mode manuel est on ne peut plus simple : l'éclairage théoriquement correct d'un sujet donné, quelle que soit sa réflectance, par la seule lumière en provenance de ce set est régi par la relation (NG en mètre) = ouverture x (distance sujet/flash en mètre).
NG 11, pas 16 ;)
Je comprends que l'on fasse du bricolage, mais quand on peut acheter des outils pour des petits prix, et qu'en plus ils sont pratiques, ne ne comprend pas...
Citation de: Jean-Claude le Janvier 01, 2017, 21:34:43
NG 11, pas 16 ;)
NG 5,6 pour 100 ISO au quart de puissance.
NG 8 pour 100 ISO à demie puissance.
NG 11 pour 100 ISO à pleine puissance.
et donc pour
200 ISO à pleine puissance ?...
Bonne Année à toi ! ;)
Citation de: jesus le Janvier 01, 2017, 22:22:07
Je comprends que l'on fasse du bricolage, mais quand on peut acheter des outils pour des petits prix, et qu'en plus ils sont pratiques, je ne comprend pas...
Je comprends que l'on fasse du bricolage pour se faire plaisir.
Ce qui est inutile dans l'exemple posté, c'est le fait que le parapluie positionné à la gauche de l'image n'était pas nécessaire : l'effet aurait été obtenu simplement sans accessoire additionnel en positionnant correctement la BAL
(laquelle BAL est de dimension appropriée par rapport au sujet qu'elle éclaire) par rapport au santon.
Citation de: jesus le Janvier 01, 2017, 22:22:07
Je comprends que l'on fasse du bricolage, mais quand on peut acheter des outils pour des petits prix, et qu'en plus ils sont pratiques, ne ne comprend pas...
Bonjour,
Ces "Bricolages" ont été réalisés début des années 80 et à cette époque une BAL coûtait un max, et de même pour un parapluie blanc. Autre temps autre époque, de nos jours les biens n'ont plus de valeur dans cette mondialisation de la surconsommation !!!
J'utilise encore aujourd'hui des objectifs AF qui vont avoir bientôt 20 ans (1998), notamment un 105 AF macro vieux de 15 ans, c'est vrai il n'est pas à stabilisation, mais pour ce genre de pratique la stabilisation ne sert à rien.
Cordialement.
Hello la cie.
Après plusieurs nouveaux essais pendant le réveillon (bonne année au passage ;) ) j'ai trouvé ce qu'il clochait...
Les ISO, laissé en mode auto, ce sont mis à 400.
Une fois mis en tout manuel, je les ais laissé à 100 et là, le résultat obtenu fût nettement meilleur...
Manque plus qu'a peaufiner tout ça!
Et au passage, j'ai trouvé un tuto DIY pour fabriquer un diffuseur à priori efficace pour moins de 10€ :
http://www.instructables.com/id/DIY-Gary-Fong-Lightsphere/
Le gars utilise du tapis antidérapant que l'on retrouve dans nos tiroirs de cuisine (chez IKEA pour - de 3€) et de la bande velcro.
Les avis sont plutôt bons :)
Citation de: Laure-Anh le Janvier 01, 2017, 23:20:01
Ce qui est inutile dans l'exemple posté, c'est le fait que le parapluie positionné à la gauche de l'image n'était pas nécessaire : l'effet aurait été obtenu simplement sans accessoire additionnel en positionnant correctement la BAL (laquelle BAL est de dimension appropriée par rapport au sujet qu'elle éclaire) par rapport au santon.
C'est vrai... mais j'ai la nostalgie de la diapo et là il fallait avoir un éclairage aux petits oignons, écart maxi 1 IL , aujourd'hui avec le numérique et en ajoutant un post traitement adéquat ce n'est plus le cas.
Oui, il faut tenir compte du faite que lors de photos faites au flash le rapport dimension flash/sujet est très important. Petit sujet/petite diffusion, grand sujet/grande diffusion. La macro photo faite au flash sans accessoire aura du modelé car le sujet est très, très petit par rapport à la dimension du flash et le flash très près du sujet.
Citation de: Rhylaxk le Janvier 02, 2017, 10:14:30
Hello la cie.
Après plusieurs nouveaux essais pendant le réveillon (bonne année au passage ;) ) j'ai trouvé ce qu'il clochait...
Les ISO, laissé en mode auto, ce sont mis à 400.
Une fois mis en tout manuel, je les ais laissé à 100 et là, le résultat obtenu fût nettement meilleur...
Manque plus qu'a peaufiner tout ça!
Malheureusement, non. :'(
Avec ou sans diffuseur, avec ou sans ISO Auto, à 400 ISO ou bien à 100 ISO, les automatismes TTL au flash sont censés te produire une image (à peu près) valablement éclairée en éclairage indirect...
Il y a un problème avec ta façon de faire : tu plantes d'une façon ou d'une autre gravement ces automatismes. Amha, en pointant très probablement le collimateur AF actif sur le fond distant, peu éclairé et plus ou moins réfléchissant, au moment du déclenchement.
Citation de: Rhylaxk le Janvier 02, 2017, 10:14:30
...Et au passage, j'ai trouvé un tuto DIY pour fabriquer un diffuseur à priori efficace pour moins de 10€ :
http://www.instructables.com/id/DIY-Gary-Fong-Lightsphere/
Le gars utilise du tapis antidérapant que l'on retrouve dans nos tiroirs de cuisine (chez IKEA pour - de 3€) et de la bande velcro.
Les avis sont plutôt bons :)
Bof, bof !
La round soft box conseillée par Jésus en page 1 - qu'il a probablement achetée et testée et dont il dit qu'elle donne une plus jolie lumière -
coûte moins de 8 €uros. (cf
réponse#9) 8)
En pratique, ce qui contribue à donner des résultats véritablement satisfaisants, c'est le déport du flash et la totale liberté de son positionnement dans l'espace par rapport au sujet et à l'arrière-plan.
Franchement, concernant les réglages des ISO, j'ai vraiment pu comparer la différence et le résultat est vraiment flagrant.
Les ISO, en mode auto, ce sont mis à chaque fois sur 400 (y compris sur mes premiers clichés du 25 décembre).
Je ne dis pas que cela sera toujours parfait, mais ça aide tout de même beaucoup.
Concernant le diffuseur, le round soft box a l'air très bien certes mais un peu encombrant à transporter...
En studio ok mais en soirée ou déplacements...
Citation de: Rhylaxk le Janvier 02, 2017, 17:57:30
Concernant le diffuseur, le round soft box a l'air très bien certes mais un peu encombrant à transporter...
En studio ok mais en soirée ou déplacements...
Tu fais erreur, c'est vraiment petit replié en trois (façon réflecteur) et cela tient dans une poche du sac ou dans la poche d'un jean's.
Pour les gros plans, c'est vraiment super efficace.
En studio, à part pour de la macro, c'est vraiment trop petit !
J'ai un faible pour le RoundFlash qui est un peu plus cher et marche pas mal en déporté.
J'ai encore d'autres outils, surtout que je viens de m'offrir un AD600 godox, et je regarde du côté des boite à lumière au-dessus du mètre, mais ce n'est plus la même catégorie.
Citation de: Rhylaxk le Janvier 02, 2017, 17:57:30
Franchement, concernant les réglages des ISO, j'ai vraiment pu comparer la différence et le résultat est vraiment flagrant.
Les ISO, en mode auto, ce sont mis à chaque fois sur 400 (y compris sur mes premiers clichés du 25 décembre).
...
Quand on passe de 400 ISO à 100 ISO ou inversement, les automatismes TTL au flash tiennent compte de la variation de la sensibilité ISO et ajustent en conséquence la puissance de flash mise en oeuvre.
Tu constates que la sur-ex constatée à 400 ISO n'apparaît pas à 100 ISO mais cela ne veut pas dire que "tout fonctionne normalement ou mieux" à 100 ISO. En réalité, ça foire tout autant du fait que tu emploies toujours aussi mal les automatismes TTL au flash quelle que soit la sensibilité ISO mais la conséquence de cet mauvais emploi ne se voit pas à l'image à 100 ISO.
L'explication du fait que cela se passe mieux à 100 ISO, du fait que la sur-ex constatée à 400 ISO est moindre à 100 ISO, est la suivante : la surexposition projetée par les automatismes TTL au flash et constatée avec une sensibilité ISO égale ou supérieure à 400 ISO n'a pas lieu/ne peut pas avoir lieu à 100 ISO parce que le flash utilisé en indirect à 100 ISO est amené à balancer sa pleine puissance vers le plafond et que la part de lumière réfléchie par ledit plafond est insuffisante
(du fait de sa déperdition inversement proportionnelle au carré de la distance plafond/sujet) pour créer ladite surexposition en présence d'un capteur paramétré à 100 ISO.
Le schéma ci-après prend pour exemple concret le fait que la sur-exposition mise en jeu par les automatismes TTL requiert un niveau de puissance égal à 1/4 de la puissance totale quand la sensibilité ISO est de 800 ISO. On voit qu'à 100 ISO, ça donne l'impression "que ça va mieux" en dépit que ça foire toujours autant. Ce serait pire si le niveau de puissance requis à 800 ISO était de 1/2.
pour les photos en studio, plutôt que de bricoler, pourquoi ne pas s'offrir des flashs de studio en occase pour à peine plus cher?
avec de la patience, il y a vraiment moyen de faire de supers affaires. visiblement c'est difficile à vendre et les vendeurs bradent. par contre en occase pas cher on ne trouve pas de nomades TTL avec synchro haute vitesse (un vrai + qui ouvre l'horizon en extérieur) >:(
Citation de: heneauol le Janvier 05, 2017, 15:49:07
pour les photos en studio, plutôt que de bricoler, pourquoi ne pas s'offrir des flashs de studio en occase pour à peine plus cher?
avec de la patience, il y a vraiment moyen de faire de supers affaires. visiblement c'est difficile à vendre et les vendeurs bradent. par contre en occase pas cher on ne trouve pas de nomades TTL avec synchro haute vitesse (un vrai + qui ouvre l'horizon en extérieur) >:(
Perso, n'ayant actuellement pas le niveau requis pour gérer la totalité du corps d'un modèle, de la tête aux pieds, avec sérénité et maîtrise, un flash de studio plus versatile/plus polyvalent ne m'est pas utile. Je ne dispose par ailleurs pas de la hauteur sous plafond nécessaire à des modeleurs de taille ne serait-ce que moyenne.
Un 550EX d'occasion, c'est moins de 80 €uros. Mon diffuseur-maison circulaire revient au maximun à 20 €uros. Si on ajoute 20 €uros pour la cellule optique, l'ensemble s'élève à 120 €uros.
Lequel ensemble me fournit la lumière relativement dure qui me plaît pour la réalisation - sans autres accessoires additionnels - de portraits contrastés, en buste ou bien en cadrage serré.
Lequel ensemble me permet de travailler tant en intérieur qu'en extérieur, en étant légère et mobile, avec un NG égal à 5,6m pour 100 ISO quand il est au quart de sa puissance totale.
Lequel ensemble me permet de travailler à f4 & 1/2000è s et de substituer la lumière électronique à la lumière solaire en extérieur par beau temps ensoleillé avec ombres marquées d'indice 15 IL pour 100 ISO.
Bricoler me permet de faire l'apprentissage de l'éclairage au flash à faible coût en étant légère et de faire mes gammes instantanément à tout moment à mes heures perdues - ne serait-ce que pendant 10 minutes - parce que je n'ai rien à déballer, tout étant prêt à fonctionner.
pour le coût, c'est pareil que votre 550EX, j'ai acheté un varilux 500 multiblitz+ pied+girafe+table de studio+acces pour 150€, une misère!
ok les cobras sont + versatiles et oui il faut bcp de place pour un studio en intérieur
Citation de: heneauol le Janvier 05, 2017, 15:49:07
pour les photos en studio, plutôt que de bricoler, pourquoi ne pas s'offrir des flashs de studio en occase pour à peine plus cher?
C'est un raisonnement qui se tient si on a pas besoin de flash autre que studio et qu'il faut débourser des sous. Je conseillerais volontiers de prendre une torche compacte (en occase pourquoi pas) et une octobox (100 ou 135) et un bol réflecteur de 21 ce qui permettra de faire pas mal de chose.
Si on est équipé en cobra, on peut faire des choses en déportant le flash sur pied avec rotule griffe et en le laissant tête nue ou en rajoutant un parapluie bon marché (si les moyens sont bas)
Un exemple cobra tête nue
(https://c2.staticflickr.com/8/7443/16513496056_80803775cf_b.jpg) (https://c2.staticflickr.com/8/7443/16513496056_80803775cf_b.jpg)
Un exemple cobra et parapluie argenté (à 20€)
(https://c1.staticflickr.com/9/8635/16514514468_55b07667fa_b.jpg) (https://c1.staticflickr.com/9/8635/16514514468_55b07667fa_b.jpg)
La dernière (robe rouge) éclairage plat et ombres portées dures ...
Je me suis toujours demandé pourquoi le gens achetaient le Gary Fong ...
Citation de: jesus le Janvier 06, 2017, 18:38:51
La dernière (robe rouge) éclairage plat et ombres portées dures ...
L'impression défavorable que tu ressens est en partie causée par la post-prod...
Avec une robe avec un rendu moins flashy, le débouchage au moyen du Gary Fong passe mieux.
Mébon, c'est un débouchage, pas un éclairage.
Citation de: Laure-Anh le Janvier 06, 2017, 20:48:23
Mébon, c'est un débouchage, pas un éclairage.
Tres juste 😉
le fill-in est même l'utilité première des cobras selon moi (faut juste pas hésiter à le sous-exposer, celà doit -être à peine visible), sur la griffe de l'apn comme éclairage principal c'est souvent pas top (effet fond noir et fromage blanc).
rien à faire la source est petite et manque vite de puissance dès que l'on rajoute des modeleurs un peu gourmands
Citation de: heneauol le Janvier 07, 2017, 11:30:23
le fill-in est même l'utilité première des cobras selon moi (faut juste pas hésiter à le sous-exposer, cela doit -être à peine visible),
sur la griffe de l'apn comme éclairage principal c'est souvent pas top (effet fond noir et fromage blanc).
rien à faire la source est petite et manque vite de puissance dès que l'on rajoute des modeleurs un peu gourmands
1 - C'est un abus de langage qui conduit à des malentendus, et par suite à une mauvaise pratique du flash. On ne sous-expose pas le flash sous peine de sous-exposer le sujet principal à la prise de vue. On diminue le ratio "flash/lumière ambiante".
L'éclairement au niveau du sujet principal doit bien entendu être correct et constant quels que soient les pourcentages des éclairements continu et électronique constitutifs. Le ratio "lumière ambiante/flash" est susceptible de varier entre 1:0 et 0:1 pour respecter plus ou moins, oui ou non l'ambiance, selon qu'on emploie ou non des gels en présence de lumière(s) ambiante(s) et de lumière électronique ayant des températures de couleur différentes
mais on ne sous-expose pas le flash sans compenser en conséquence cette baisse intentionnelle par une augmentation équivalente de l'exposition à la lumière ambiante.
Si on obtient une exposition correcte du sujet principal en sous-exposant le flash sans aucune ajout d'exposition à la lumière ambiante d'importance équivalente, cela signifie que l'exposition au flash avant correction était incorrecte et était plus précisément excédentaire.
2 - En faible lumière ambiante existante, le problème du fromage blanc associé à un fond noir apparaît parce que l'on photographie au flash à courte distance du sujet principal tandis que le fond blanc distant est à plus de 2m. est Si le flash est solidaire d du boîtier et que dans le même temps le boîtier est à distance suffisante du sujet principal et de l'arrière-plan blanc distant, le fond noir associé au fromage blanc n'est pas une fatalité. C'est une question de déperdition de la lumière inversement au carré de la distance objet/source.
3 - Cela dépend d'une part de la vitesse synchro-X du boîtier employé, d'autre part de la durée des éclairs du flash cobra employé entre 1/4 et 1/8 de sa puissance totale.
Par exemple, l'éclairement produit par mon 550EX muni du diffuseur-maison circulaire, utilisé à 1/8 de sa puissance totale et positionné à 1m du visage du modèle est suffisant pour se substituer à l'éclairement du plein soleil d'indice 15 pour 100 ISO quand je photographie un portrait en extérieur à f4 & 1/2000è s en synchro-X avec un G1-X Mark II à obturateur central ou bien avec un bridge Fujifilm S100FS à obturateur électronique.
Citation de: Laure-Anh le Janvier 07, 2017, 15:30:13
1 - C'est un abus de langage qui conduit à des malentendus, et par suite à une mauvaise pratique du flash. On ne sous-expose pas le flash sous peine de sous-exposer le sujet principal à la prise de vue. On diminue le ratio "flash/lumière ambiante".
L'éclairement au niveau du sujet principal doit bien entendu être correct et constant quels que soient les pourcentages des éclairements continu et électronique constitutifs. Le ratio "lumière ambiante/flash" est susceptible de varier entre 1:0 et 0:1 pour respecter plus ou moins, oui ou non l'ambiance, selon qu'on emploie ou non des gels en présence de lumière(s) ambiante(s) et de lumière électronique ayant des températures de couleur différentes mais on ne sous-expose pas le flash sans compenser en conséquence cette baisse intentionnelle par une augmentation équivalente de l'exposition à la lumière ambiante.
C'est de la théorie, il faut tenir compte de la lumière ambiante, surtout si c'est contrasté, 1:0 et 0:1 sous rarement possible, puissance du flash trop faible, synchro X trop longue...
Le fill in est un pis aller, et le réussir demande un certain talent (résultat correct, flash invisible, reflet sur la pupille harmonieux).
Bonsoir,
J'utilise Lightroom 6 . Je me pose la question de l'utilité du flash Fill in ? je travaille en RAW. En post traitement les ombres et les hautes lumières sont ajustables indépendamment. Qu'en pensez-vous ?
A+
Le flash, c'est un peu comme le dopage, faut pas essayé, sinon on devient accro ...
Quand la lumière est pourrie, et c'est quand même assez fréquent, le fill in est un bon pansement.
Citation de: January le Janvier 11, 2017, 21:03:58
Bonsoir,
J'utilise Lightroom 6 . Je me pose la question de l'utilité du flash Fill in ? je travaille en RAW. En post traitement les ombres et les hautes lumières sont ajustables indépendamment. Qu'en pensez-vous ?
A+
Que ça ne remplace pas une mise en lumière !
Fill in ou débouchage des ombres par un éclair de flash. De là en faire une technique de mise en lumière en numérique, je ne suis pas de cet avis.
Citation de: January le Janvier 12, 2017, 12:58:48
Fill in ou débouchage des ombres par un éclair de flash. De là en faire une technique de mise en lumière en numérique, je ne suis pas de cet avis.
Je ne suis pas sûr de ce que tu as voulu dire, mais j'ai quand même l'impression que c'est une énormité !
Cela peut passer, mais si par hasard tu peux comparer tes photos, même moment, même sujet, avec un autre qui flashe (comme un artiste) tu risque de changer d'avis.
Citation de: jesus le Janvier 11, 2017, 21:11:34
Le flash, c'est un peu comme le dopage, faut pas essayé, sinon on devient accro ...
Quand la lumière est pourrie, et c'est quand même assez fréquent, le fill in est un bon pansement.
le fill-in est une technique géniale, mais seuls les nikonistes peuvent le constater (ça marche parfaitement en tout auto). Les autres, n'obtenant que de mauvaises images, pensent que c'est une mauvaise technique, et donc abandonnent rapidement.
Citation de: jmd2 le Janvier 12, 2017, 15:19:43
le fill-in est une technique géniale,
Oui, mais pas besoin d'un Nikon et son mode automatique pour faire du fill-in ! ::)
Citation de: jmk le Janvier 12, 2017, 16:27:33
Oui, mais pas besoin d'un Nikon et son mode automatique pour faire du fill-in ! ::)
certes, mais les non-nikonistes, vu les piètres résultats en auto,
ou la perte de temps en réglage en manuel (pour ceux qui savent faire), abandonnent cette méthode.
rappel : il est trèèèès lent de travailler en fill-in flash manuel. On ne dispose d'aucune assistance. Il faut faire des essais ou bien faire des mesures avec un flashmètre. A part au studio, c'est quasi-impossible.
Citation de: jmd2 le Janvier 12, 2017, 16:46:07
certes, mais les non-nikonistes, vu les piètres résultats en auto, ou la perte de temps en réglage en manuel (pour ceux qui savent faire), abandonnent cette méthode.
rappel : il est trèèèès lent de travailler en fill-in flash manuel. On ne dispose d'aucune assistance. Il faut faire des essais ou bien faire des mesures avec un flashmètre. A part au studio, c'est quasi-impossible.
C'est quoi cette légende urbaine ?
Je suis en Canon, et je ne comprends pas du tout cette remarque, peut être qu'une marque à de meilleurs résultat, mais cela reste à démontrer.
Chez Nikon le HSS c'est toujours à la pleine puissance ?
Citation de: January le Janvier 12, 2017, 12:58:48
Fill in ou débouchage des ombres par un éclair de flash. De là en faire une technique de mise en lumière en numérique, je ne suis pas de cet avis.
On a pas attendu le numérique pour faire du fill-in ou déboucher sous l'agrendisseur :D
Citation de: jesus le Janvier 12, 2017, 17:04:46
C'est quoi cette légende urbaine ?
Je suis en Canon, et je ne comprends pas du tout cette remarque, peut être qu'une marque à de meilleurs résultat, mais cela reste à démontrer.
Chez Nikon le HSS c'est toujours à la pleine puissance ?
Idem, pas vraiment été embêté pour faire ca avec mon matos Canon en reportage. (J'utilise pratiquement plus le flash en reportage)
Citation de: jmk le Janvier 13, 2017, 07:24:10
On a pas attendu le numérique pour faire du fill-in ou déboucher sous l'agrendisseur :D
Oui tout à fait d'accord avec toi, c'était du temps de l'argentique :) :) :) Aujourd'hui le numérique ouvre d'autres possibilités de prises de vues qui ne pouvaient se faire du temps de l'argentique.
Citation de: January le Janvier 13, 2017, 12:58:51
Oui tout à fait d'accord avec toi, c'était du temps de l'argentique :) :) :) Aujourd'hui le numérique ouvre d'autres possibilités de prises de vues qui ne pouvaient se faire du temps de l'argentique.
C'est à dire ? (des exemples)
Par exemple... les très hauts ISO de 100 à 102 400 ISO ça ouvre d'autres horizons ! ! !
Citation de: January le Janvier 13, 2017, 16:38:33
Par exemple... les très hauts ISO de 100 à 102 400 ISO ça ouvre d'autres horizons ! ! !
Si tu le dis ;D ;D
Je photographie beaucoup entre 50 et 100 ISO en numérique donc les horizons, hein !
Citation de: jmk le Janvier 13, 2017, 07:26:07
Idem, pas vraiment été embêté pour faire ca avec mon matos Canon en reportage. (J'utilise pratiquement plus le flash en reportage)
tu ne l'utilises plus en reportage fill-in parce que chez Canon, c'est pas performant.
essaye avec du Nikon, en tout auto. Pense juste à pré-régler une sous-ex à ton goût. Et ensuite tu ne te soucies plus de rien. Tout s'adapte à la lumière ambiante, à la distance... à tout !
tant que tu ne l'as pas testé réellement, tu ne peux même pas imaginer l'excellence des résultats sans prise de tête.
Citation de: January le Janvier 13, 2017, 16:38:33
Par exemple... les très hauts ISO de 100 à 102 400 ISO ça ouvre d'autres horizons ! ! !
Je comprends bien pour les hauts iso, mais si la lumière est pourrie le résultat sera mauvais ...
Plus on monte en iso, moins la capacité de récupération est bonne.
Citation de: jmd2 le Janvier 13, 2017, 17:24:13
tu ne l'utilises plus en reportage fill-in parce que chez Canon, c'est pas performant.
essaye avec du Nikon, en tout auto. Pense juste à pré-régler une sous-ex à ton goût. Et ensuite tu ne te soucies plus de rien. Tout s'adapte à la lumière ambiante, à la distance... à tout !
tant que tu ne l'as pas testé réellement, tu ne peux même pas imaginer l'excellence des résultats sans prise de tête.
C'est quoi ce discours ?
Le pire c'est que des photographes vont le croire.
L'automatisme de Nikon est peut être mieux, mais ce n'est qu'un automatisme, il ne fera pas de miracle.
Citation de: January le Janvier 12, 2017, 12:58:48
Fill in ou débouchage des ombres par un éclair de flash. De là en faire une technique de mise en lumière en numérique, je ne suis pas de cet avis.
Le fill-in à la prise de vue s'apparente à l'emploi d'un réflecteur mais avec des possibilités plus étendues : il ne dépend pas de la lumière incidente disponible, il est plus souple.
Le fill-in, c'est l'ajout à la prise de vue de complément de lumière selon le bon vouloir du photographe jusqu'à un niveau limite : à son maximun, l'éclairement total égale l'éclairement de la source principale ou mainlight.
Le fill-in à la prise de vue ajoute un éclairement (= des photons) qui rehausse les BL sans bruit ajouté.
Le fill-in à la prise de vue en photographie en intérieur sous éclairage domestique apporte du bleu et du vert qui comblent le déficit des composantes B et V dans ces conditions de prises de vue très particulières : de sorte que la BdB peut être réalisé sans pousser à mort le canal Bleu et dans une moindre mesure sans pousser le canal V, et par conséquent en évitant les montées du bruit numérique qui accompagnent généralement l'ajustement de la BdB par augmentation des composantes B et V du RAW.
Le fill-in à la prise de vue ajoute un complément de lumière avec une colorimétrie donnée (= la plupart du temps lumière proche de la lumière blanche) qui se répartit graduellement suivant une direction donnée, selon une couverture donnée et selon une profondeur donnée.
Etc, etc,...
Je confirme que le fill in du Nikon est meilleur.. Malheureusement, je suis en Canon et mon boitier n'a pas de Flash.. Mon pere a un D750 (excellent boitier au passage), et il utilise souvent un coup de flahs (bien penser a baisser la puissance si on le laisse en TTL), ca rends tres bien, assez naturel avec ce "spark" dans les yeux et les ombres juste debouchees, tout ca automatiquement et sans ecombrement.
Moi, je suis oblige de me trimballer un flash externe (270EX), et, tant qu'a faire, un cordon TTL. Le resultat est evidement meilleur, mais ca demande plus de preparation, de le sortir du sac, d'occuper la main gauche, de charger les piles...
Sur mon X100s recemment aquis, j'ai du mal avec le fill in aussi (en plus, il ne descends qu'a -2/3 max)
Citation de: Sebas_ le Janvier 13, 2017, 22:15:44
Je confirme que le fill in du Nikon est meilleur.. Malheureusement, je suis en Canon et mon boitier n'a pas de Flash.. Mon pere a un D750 (excellent boitier au passage), et il utilise souvent un coup de flahs (bien penser a baisser la puissance si on le laisse en TTL), ca rends tres bien, assez naturel avec ce "spark" dans les yeux et les ombres juste debouchees, tout ca automatiquement et sans ecombrement.
Moi, je suis oblige de me trimballer un flash externe (270EX), et, tant qu'a faire, un cordon TTL. Le resultat est evidement meilleur, mais ca demande plus de preparation, de le sortir du sac, d'occuper la main gauche, de charger les piles...
Sur mon X100s recemment aquis, j'ai du mal avec le fill in aussi (en plus, il ne descends qu'a -2/3 max)
Monte ton 270ex sur ton x100s pour plus de souplesse.
Citation de: jmd2 le Janvier 13, 2017, 17:24:13
tu ne l'utilises plus en reportage fill-in parce que chez Canon, c'est pas performant.
essaye avec du Nikon, en tout auto. Pense juste à pré-régler une sous-ex à ton goût. Et ensuite tu ne te soucies plus de rien. Tout s'adapte à la lumière ambiante, à la distance... à tout !
tant que tu ne l'as pas testé réellement, tu ne peux même pas imaginer l'excellence des résultats sans prise de tête.
Je crois qu'on a pas la même exigence, je ne photographie pas en auto (quelque soit la marque je connais le résultat ca re répond pas à mes exigences)
Je n'utilise pas de flash non pas parce l'automatisme marche moins bien (c'est toi qui le dit), mais parce son rendu ne me convient plus par le placement du flash (sur l'appareil)
Tu as le droit de me poster un exemple 😉
Citation de: jesus le Janvier 13, 2017, 18:06:24
C'est quoi ce discours ?
Le pire c'est que des photographes vont le croire.
L'automatisme de Nikon est peut être mieux, mais ce n'est qu'un automatisme, il ne fera pas de miracle.
oui, oui, c'est un automatisme. Mais chez Nikon, il est vraiment performant.
Oui il fait des "miracles".
personne ne demande à le croire parce que je l'écris sur ce forum.
Il suffit de le tester. Si tu as un copain en Nikon avec un cobra SB 600/900 ou autre de la famille, yapuka :)
Citation de: jmk le Janvier 14, 2017, 09:17:35
Je crois qu'on a pas la même exigence, je ne photographie pas en auto (quelque soit la marque je connais le résultat ca re répond pas à mes exigences)
Je n'utilise pas de flash non pas parce l'automatisme marche moins bien (c'est toi qui le dit), mais parce son rendu ne me convient plus par le placement du flash (sur l'appareil)
Tu as le droit de me poster un exemple 😉
évidemment, je ne peux pas convaincre un photographe qui shoote uniquement en mode M, et jamais en mode S ou A (pour ne pas parler du P quelle horreur ! )
;)
Citation de: Sebas_ le Janvier 13, 2017, 22:15:44
Je confirme que le fill in du Nikon est meilleur.. Malheureusement, je suis en Canon et mon boitier n'a pas de Flash.. Mon pere a un D750 (excellent boitier au passage), et il utilise souvent un coup de flahs (bien penser a baisser la puissance si on le laisse en TTL), ca rends tres bien, assez naturel avec ce "spark" dans les yeux et les ombres juste debouchees, tout ca automatiquement et sans ecombrement.
Moi, je suis oblige de me trimballer un flash externe (270EX), et, tant qu'a faire, un cordon TTL. Le resultat est evidement meilleur, mais ca demande plus de preparation, de le sortir du sac, d'occuper la main gauche, de charger les piles...
Sur mon X100s recemment aquis, j'ai du mal avec le fill in aussi (en plus, il ne descends qu'a -2/3 max)
tout est dit
et ça marche avec le flash intégré ou bien avec un cobra (à choisir selon la distance et la puissance de la lumière ambiante qu'on doit déboucher)
avec un SB900, on débouche les ombres d'un groupe de 50 personnes en plein soleil ! prévoir des batteries :D
Bonjour,
[at] Laure-Anh, merci pour ces explications précises et très constructives (ce qui n'est pas le cas de certaines interventions).
A+
Citation de: jmd2 le Janvier 14, 2017, 15:54:40
évidemment, je ne peux pas convaincre un photographe qui shoote uniquement en mode M, et jamais en mode S ou A (pour ne pas parler du P quelle horreur ! )
;)
Si tu veux me convaincre, il faut poster des exemples, le bla-bla-bla reste tres futile 😊
Citation de: jmd2 le Janvier 14, 2017, 15:56:24
avec un SB900, on débouche les ombres d'un groupe de 50 personnes en plein soleil ! prévoir des batteries :D
Une belle grosse blague, au soleil un cobra permet de déboucher les ombres sur une ou deux personnes, à partir de 5 ou six l'effet est très réduit, et pour 50, je suis pas sûr que 2 torches (600 J) soient suffisantes selon les conditions.
Citation de: jmd2 le Janvier 12, 2017, 16:46:07
...rappel : il est trèèèès lent de travailler en fill-in flash manuel. On ne dispose d'aucune assistance. Il faut faire des essais ou bien faire des mesures avec un flashmètre. A part au studio, c'est quasi-impossible.
C'est une question de pratique.
Tout dépend si l'on sait ou non déterminer avec le posemètre de du boîtier l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière ambiante qui éclaire le sujet : c-à-d en lumière réfléchie et en l'absence de tout flash. Normalement, c'est une chose acquise pour un photographe averti.
Citation de: jesus le Janvier 15, 2017, 12:00:48
Une belle grosse blague, au soleil un cobra permet de déboucher les ombres sur une ou deux personnes, à partir de 5 ou six l'effet est très réduit, et pour 50, je suis pas sûr que 2 torches (600 J) soient suffisantes selon les conditions.
pour 1 ou 2 personnes de pas trop loin, le flash intégré suffit en fill-in.
pour le cobra, on calcule ?
groupe de 50 personnes, à 7 mètres au 50 mm (un peu tassées, j'en conviens)
plein soleil : exposition lumière ambiante à zéro : 200 ISO, 1/250è. On est au f 16
à 7 m, avec un NG de 36 à 100ISO, soit NG 50 à 200 ISO, f =NG/d = 50/7 = f7
on dispose donc d'un éclair 2 diaph en-dessous de la lumière ambiante. En pratique, ça donne un résultat correct, bien meilleur que sans fill-in.
en pratique, on travaille au 35 mm (les gens sont moins serrés et on admet que l'éclair ne couvre pas bien les angles).
comme je l'ai signalé, chaque éclair part à pleine sauce. PAN ! et faut un chargeur externe si on veut "mitrailler" (à 2 s par recharge, ça reste relatif)
Citation de: Laure-Anh le Janvier 15, 2017, 13:49:19
C'est une question de pratique.
Tout dépend si l'on sait ou non déterminer avec le posemètre de du boîtier l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière ambiante qui éclaire le sujet : c-à-d en lumière réfléchie et en l'absence de tout flash. Normalement, c'est une chose acquise pour un photographe averti.
et faire de tête le calcul du de la puissance ou du diaph sur lequel régler ton flash en fill-in ?
faut être drôlement averti !
je préfère mes Nikon, où tout est auto et parfaitement fiable.
Citation de: jmk le Janvier 15, 2017, 11:40:14
Si tu veux me convaincre, il faut poster des exemples, le bla-bla-bla reste tres futile 😊
non... Puisque tu ne veux pas me croire c'est totalement inutile, ce sera pour toi un bla-bla très futile de plus. Il te faut faire tes propres essais.
Je me souviens du président de mon club photo : "je vous explique en gros, et maintenant à vous de faire. La leçon théorique ne vous mènera pas loin, levez-vous et action ! "
Citation de: jmd2 le Janvier 15, 2017, 14:25:38
non... Puisque tu ne veux pas me croire c'est totalement inutile, ce sera pour toi un bla-bla très futile de plus. Il te faut faire tes propres essais.
Je me souviens du président de mon club photo : "je vous explique en gros, et maintenant à vous de faire. La leçon théorique ne vous mènera pas loin, levez-vous et action ! "
Je te demande des images pas de la parlotte ;D
Citation de: jmk le Janvier 15, 2017, 15:10:57
Je te demande des images pas de la parlotte ;D
je te conseille de te lever et de faire des essais (seul moyen réel de te convaincre) ;D
que dis-tu de mon calcul ci-dessus ?
Citation de: jmd2 le Janvier 15, 2017, 15:22:02
je te conseille de te lever et de faire des essais (seul moyen réel de te convaincre) ;D
que dis-tu de mon calcul ci-dessus ?
Merci pour tes conseils ! Je sais comment un boitier mesure l'expo (quelque soit la marque), j'ai suffisamment utilisé différentes marques. J'ai animé un atelier flash "oncamera" il y a un an avec quelque-uns de mes élèves, il y avait deux boitiers Nikon. ;D
Si je te demande des exemples, c'est que je sais déjà ce qu'il y a à attendre du "système" Nikon (autant que le système Canon)
Citation de: jmd2 le Janvier 15, 2017, 14:21:01
et faire de tête le calcul du de la puissance ou du diaph sur lequel régler ton flash en fill-in ?
faut être drôlement averti !
je préfère mes Nikon, où tout est auto et parfaitement fiable.
Tu es censé savoir déterminer avec le posemètre du boîtier l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière ambiante qui éclaire le sujet
sans perte de temps.
Partant de là, c'est un jeu d'enfant de faire du fill-in au flash
sans perte de temps en présence de lumière ambiante comme le montre le schéma ci-après :
(http://img110.xooimage.com/files/5/2/c/fill-in-au-flash-...th-orie--5162915.jpg)
(Sous Mozilla Firefox, pour visualiser le schéma sans la compression automatique du forum, faire un clic droit puis choisir "afficher l'image".) Ca, c'est de la théorie, me diras-tu. Comment fait-on en pratique quotidienne puisque c'est cela qui t'intéresse ?Passer de la théorie à la pratique sur le terrain se fait les doigts dans le nez. Sans perte de temps et sans prise de tête.
Pour prendre un exemple, on va dire que c'est un éclairement ambiant X = f8 & 1/20 s pour 200 ISO.
1 - Mon flash muni de son modeleur-maison et utilisé au 1/4 de sa puissance a un NG égal à 5,6m pour 100 ISO. Si le flash est utilisé au 1/4 de sa puissance et positionné à 1m du sujet, le sujet sera correctement exposé si je le photographie à f8 & 200 ISO en synchro-X
(= la mesure du flashmètre en incidente serait de f8 & 1/250è s pour 200 ISO). Si le flash est positionné à 1,40m du sujet, le sujet sera correctement exposé en étant photographié à f8 & 200 ISO en synchro-X
(= la mesure du flashmètre en incidente serait de f8 & 1/250è s pour 200 ISO) si j'augmente le flash à demie puissance. Si le flash est positionné à 0,70m du sujet, le sujet sera correctement exposé en étant photographié à f8 & 200 ISO en synchro-X
(= la mesure du flashmètre en incidente serait de f8 & 1/250è s pour 200 ISO) si j'utilise le flash au 1/8 de puissance. Si le flash est positionné à 2,00m du sujet, le sujet sera correctement exposé en étant photographié à f8 & 200 ISO en synchro-X
(= la mesure du flashmètre en incidente serait de f8 & 1/250è s pour 200 ISO) si j'utilise le flash à pleine puissance. Etc, etc,...c'est une gymnastique simple comparable à la variation des valeurs d'ouverture, ce qui est acquis pour un photographe averti.
2 - Pour optimiser l'acquisition du fichier RAW à la prise de vues, j'introduis en pratique une compensation volontaire de +1IL par rapport à la mesure du flashmètre en lumière incidente.
3 - Dans ce contexte, pour acquérir le fichier RAW de façon optimale au flash avec fill-in en présence de lumière ambiante, j'ai plusieurs options : ratio 1 :1 ; ratio 2:1 ; ratio 5:1 ; ratio 1:2 et ratio 1:5.
Il me suffit de varier l'éclairement ambiant théoriquement correct d'une certaine quantité dans un sens et l'éclairement artificiel théoriquement correct de la même quantité dans le sens inverse.
Citation de: jmk le Janvier 15, 2017, 16:54:37
Merci pour tes conseils ! Je sais comment un boitier mesure l'expo (quelque soit la marque), j'ai suffisamment utilisé différentes marques. J'ai animé un atelier flash "oncamera" il y a un an avec quelque-uns de mes élèves, il y avait deux boitiers Nikon. ;D
Si je te demande des exemples, c'est que je sais déjà ce qu'il y a à attendre du "système" Nikon (autant que le système Canon)
dès lors, je n'ai aucun espoir de te convaincre, même avec des photos à moi.
Citation de: jmd2 le Janvier 15, 2017, 14:18:15
pour 1 ou 2 personnes de pas trop loin, le flash intégré suffit en fill-in.
pour le cobra, on calcule ?
groupe de 50 personnes, à 7 mètres au 50 mm (un peu tassées, j'en conviens)
plein soleil : exposition lumière ambiante à zéro : 200 ISO, 1/250è. On est au f 16
à 7 m, avec un NG de 36 à 100ISO, soit NG 50 à 200 ISO, f =NG/d = 50/7 = f7
on dispose donc d'un éclair 2 diaph en-dessous de la lumière ambiante. En pratique, ça donne un résultat correct, bien meilleur que sans fill-in.
en pratique, on travaille au 35 mm (les gens sont moins serrés et on admet que l'éclair ne couvre pas bien les angles).
comme je l'ai signalé, chaque éclair part à pleine sauce. PAN ! et faut un chargeur externe si on veut "mitrailler" (à 2 s par recharge, ça reste relatif)
J'ai comme l'impression que tu n'as jamais fait de photo de groupe ...
Ton approximation de moins deux diaf pour remplir est fausse, les groupes se font en contre jour, ou avec des lunettes de soleil (et le fill est accessoire), si tu avais pratiqué, tu n'oserai pas dire de tel choses.
Une dizaine de personnes est le max que l'on peut faire au soleil, à l'ombre ou en intérieur c'est un peu plus.
Citation de: Laure-Anh le Janvier 15, 2017, 17:22:50
Tu es censé savoir déterminer avec le posemètre du boîtier l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière ambiante qui éclaire le sujet sans perte de temps.
Partant de là, c'est un jeu d'enfant de faire du fill-in au flash sans perte de temps en présence de lumière ambiante comme le montre le schéma ci-après :
(http://img110.xooimage.com/files/5/2/c/fill-in-au-flash-...th-orie--5162915.jpg)
(Sous Mozilla Firefox, pour visualiser le schéma sans la compression automatique du forum, faire un clic droit puis choisir "afficher l'image".)
Ca, c'est de la théorie, me diras-tu. Comment fait-on en pratique quotidienne puisque c'est cela qui t'intéresse ?
Passer de la théorie à la pratique sur le terrain se fait les doigts dans le nez. Sans perte de temps et sans prise de tête.
Pour prendre un exemple, on va dire que c'est un éclairement ambiant X = f8 & 1/20 s pour 200 ISO.
1 - Mon flash muni de son modeleur-maison et utilisé au 1/4 de sa puissance a un NG égal à 5,6m pour 100 ISO. Si le flash est utilisé au 1/4 de sa puissance et positionné à 1m du sujet, le sujet sera correctement exposé si je le photographie à f8 & 200 ISO en synchro-X (= la mesure du flashmètre en incidente serait de f8 & 1/250è s pour 200 ISO). Si le flash est positionné à 1,40m du sujet, le sujet sera correctement exposé en étant photographié à f8 & 200 ISO en synchro-X (= la mesure du flashmètre en incidente serait de f8 & 1/250è s pour 200 ISO) si j'augmente le flash à demie puissance. Si le flash est positionné à 0,70m du sujet, le sujet sera correctement exposé en étant photographié à f8 & 200 ISO en synchro-X (= la mesure du flashmètre en incidente serait de f8 & 1/250è s pour 200 ISO) si j'utilise le flash au 1/8 de puissance. Si le flash est positionné à 2,00m du sujet, le sujet sera correctement exposé en étant photographié à f8 & 200 ISO en synchro-X (= la mesure du flashmètre en incidente serait de f8 & 1/250è s pour 200 ISO) si j'utilise le flash à pleine puissance. Etc, etc,...c'est une gymnastique simple comparable à la variation des valeurs d'ouverture, ce qui est acquis pour un photographe averti.
2 - Pour optimiser l'acquisition du fichier RAW à la prise de vues, j'introduis en pratique une compensation volontaire de +1IL par rapport à la mesure du flashmètre en lumière incidente.
3 - Dans ce contexte, pour acquérir le fichier RAW de façon optimale au flash avec fill-in en présence de lumière ambiante, j'ai plusieurs options : ratio 1 :1 ; ratio 2:1 ; ratio 5:1 ; ratio 1:2 et ratio 1:5.
Il me suffit de varier l'éclairement ambiant théoriquement correct d'une certaine quantité dans un sens et l'éclairement artificiel théoriquement correct de la même quantité dans le sens inverse.
effectivement, comme ça c'est simple et rapide ??? heu... comment te dire que sur mes Nikon, j'allume le boîtier et le flash, mode A. Et clic ;)
Citation de: jesus le Janvier 15, 2017, 18:16:28
J'ai comme l'impression que tu n'as jamais fait de photo de groupe ...
Ton approximation de moins deux diaf pour remplir est fausse, les groupes se font en contre jour, ou avec des lunettes de soleil (et le fill est accessoire), si tu avais pratiqué, tu n'oserai pas dire de tel choses.
Une dizaine de personnes est le max que l'on peut faire au soleil, à l'ombre ou en intérieur c'est un peu plus.
ceux qui ont gardé les lunettes ont un petit point brillant
oui, on est à contre-jour, c'est justement pour ça qu'on fait du fill-in, par définition :D
pour le reste, où est l'erreur dans les calculs ?
il ne doit pas y en avoir trop car en fait ça marche
en intérieur, on éclaire facile un scène complète. Mais c'est bien plus facile, car l'ambiante est bien moins puissante que le soleil. Dès lors, on peut l'équilibrer ou la déboucher avec beaucoup moins de puissance flash.
as-tu essayé des groupes assez grands au soleil avec un boîtier Nikon et un gros cobra Nikon SB900 ?
(possible aussi avec les autres marques mais c'est pas si bon ou alors faut passer en manuel au moins sur le flash)
Citation de: jmd2 le Janvier 15, 2017, 18:18:03
effectivement, comme ça c'est simple et rapide ??? heu... comment te dire que sur mes Nikon, j'allume le boîtier et le flash, mode A. Et clic ;)
Comment te dire ? Sur tes Nikon, tu allumes le boîtier et le flash, mode A. Et clic ;)
Mais tu as également dit plus tôt dans ce fil :
Citation de: jmd2 le Janvier 13, 2017, 17:24:13
...essaye avec du Nikon, en tout auto. Pense juste à pré-régler une sous-ex à ton goût. Et ensuite tu ne te soucies plus de rien. Tout s'adapte à la lumière ambiante, à la distance... à tout !
Je ne comprends pas pourquoi il faudrait sous-exposer si le système Nikon est aussi performant que tu le dis.
Sous-exposer l'éclair du flash mis en oeuvre par les automatismes TTL Nikon revient à sous-exposer le sujet principal "supposé être éclairé correctement ", n'est-ce pas ?
Et si le système Nikon est aussi performant que tu le dis, pourquoi il y a plusieurs modes TTL au flash dans le système Nikon : i-TTL, i-TTL BL ? ;)
Avec n'importe quel boîtier de n'importe quelle marque en mode manuel et avec n'importe quel flash paramétrable manuellement de n'importe quelle marque dont j'aurai au préalable calibrer le NG en une poignée de secondes, je fais selon ma méthode directement et rapidement mon fill-in au flash selon un ratio précis et rigoureux entre lumière ambiante et flash, avec un éclairement ambiant correct bien précis et un éclairement électronique correct bien précis : sans rien à sous-exposer au niveau flash puisque l'apport de lumière artificielle est on ne peut plus précis en l'absence de recours à tout flashmètre sur le terrain. Je vais droit au but avec précision, j'obtiens exactement l'équilibre que je souhaite entre lumière ambiante et lumière artificielle. Pourquoi investir dans un SB-900 i-TTL, maître & esclave, haut de gamme pour faire moins bien que ce que j'obtiens à moindre frais ?
Chacun a ses habitudes et ses préférences. Tu enregistres des résultats réactifs satisfaisants avec tes Nikon en mode Auto. Jmk et d'autres dont moi, nous obtenons - également de façon réactive, de façon reproductible et avec constance au cours de nos séances - un sujet principal éclairé de façon optimale
et un arrière-plan présentant une différence d'éclairement intentionnelle bien précise avec ledit sujet principal aux commandes de n'importe quel boîtier en mode M et de n'importe quel flash paramétré manuellement. Il n'y a pas lieu de sur-estimer le système Nikon par rapport aux autres pratiques de photos au flash.
Bonne continuation à toi, ;)
PS : Tu remarqueras que selon ma méthode on ne peut plus simple et basique, l'éclairement apporté par le flash paramétré manuellement en matière de fill-in est ultra rapide et ultra précis, au 1/3 IL près : et que ce qui est susceptible de faire défaut en pratique quotidienne est la tentative faite par le photographe de parvenir à une détermination tout aussi exacte et toute aussi précise de l'éclairement liée à la lumière ambiante - également au 1/3 IL. Généralement, c'est là que le bât blesse en matière (de précision) de photographie au flash en présence de lumière ambiante.
PS : Pour ce qui est du fill-in de 50 personnes au soleil avec un SB-900, ton calcul est juste au centre du faisceau du flash. Ce qui pêche, c'est la couverture du flash. Amha, l'angle ne permet pas d'éclairer tout le monde de façon homogène...
Citation de: Laure-Anh le Janvier 15, 2017, 20:06:27
Comment te dire ? Sur tes Nikon, tu allumes le boîtier et le flash, mode A. Et clic ;)
Mais tu as également dit plus tôt dans ce fil :
Je ne comprends pas pourquoi il faudrait sous-exposer si le système Nikon est aussi performant que tu le dis.
Sous-exposer l'éclair du flash mis en oeuvre par les automatismes TTL Nikon revient à sous-exposer le sujet principal "supposé être éclairé correctement ", n'est-ce pas ?
Et si le système Nikon est aussi performant que tu le dis, pourquoi il y a plusieurs modes TTL au flash dans le système Nikon : i-TTL, i-TTL BL ? ;)
Avec n'importe quel boîtier de n'importe quelle marque en mode manuel et avec n'importe quel flash paramétrable manuellement de n'importe quelle marque dont j'aurai au préalable calibrer le NG en une poignée de secondes, je fais selon ma méthode directement et rapidement mon fill-in au flash selon un ratio précis et rigoureux entre lumière ambiante et flash, avec un éclairement ambiant correct bien précis et un éclairement électronique correct bien précis : sans rien à sous-exposer au niveau flash puisque l'apport de lumière artificielle est on ne peut plus précis en l'absence de recours à tout flashmètre sur le terrain. Je vais droit au but avec précision, j'obtiens exactement l'équilibre que je souhaite entre lumière ambiante et lumière artificielle. Pourquoi investir dans un SB-900 i-TTL, maître & esclave, haut de gamme pour faire moins bien que ce que j'obtiens à moindre frais ?
Chacun a ses habitudes et ses préférences. Tu enregistres des résultats réactifs satisfaisants avec tes Nikon en mode Auto. Jmk et d'autres dont moi, nous obtenons - également de façon réactive, de façon reproductible et avec constance au cours de nos séances - un sujet principal éclairé de façon optimale et un arrière-plan présentant une différence d'éclairement intentionnelle bien précise avec ledit sujet principal aux commandes de n'importe quel boîtier en mode M et de n'importe quel flash paramétré manuellement. Il n'y a pas lieu de sur-estimer le système Nikon par rapport aux autres pratiques de photos au flash.
Bonne continuation à toi, ;)
PS : Tu remarqueras que selon ma méthode on ne peut plus simple et basique, l'éclairement apporté par le flash paramétré manuellement en matière de fill-in est ultra rapide et ultra précis, au 1/3 IL près : et que ce qui est susceptible de faire défaut en pratique quotidienne est la tentative faite par le photographe de parvenir à une détermination tout aussi exacte et toute aussi précise de l'éclairement liée à la lumière ambiante - également au 1/3 IL. Généralement, c'est là que le bât blesse en matière (de précision) de photographie au flash en présence de lumière ambiante.
PS : Pour ce qui est du fill-in de 50 personnes au soleil avec un SB-900, ton calcul est juste au centre du faisceau du flash. Ce qui pêche, c'est la couverture du flash. Amha, l'angle ne permet pas d'éclairer tout le monde de façon homogène...
1/
oui, il me faut quand même régler une correction flash. Mais c'est à faire une seule et unique fois en début de séance. Ensuite ça reste autop , même si distance, focale, lumière ambiante, ISO, vitesse et diaph changent.
2/
oui, on peut tout faire en manuel. Au réflex comme à la chambre grand format
3/
Oui, chacun a ses habitudes. Toujours est-il que les non nikonistes ne peuvent faire du bon fill-in en auto. Et en pratique, pour rester rapides, il ne l'utilisent pas, faute de bon automatisme.
4/
non, le SB 900 couvre bien la focale de 50mm avec un NG très élevé.
au pire, comme je l'ai dit ci-dessus, avec un 35mm on ne remarque pas le manque de couverture dans les angles (yapa de têtes dans les angles ;) )
j'ai oublié ton PS1 :
avec Nikon, le fill-in automatique est magique (si je puis dire), c'est vraiment bon. Nul besoin de réglages.
tant qu'on n'a pas essayé, on a du mal à y croire. Vu que ça ne marche pas avec les autres marques.
Citation de: jmd2 le Janvier 16, 2017, 16:15:24
j'ai oublié ton PS1 :
avec Nikon, le fill-in automatique est magique (si je puis dire), c'est vraiment bon. Nul besoin de réglages.
tant qu'on n'a pas essayé, on a du mal à y croire. Vu que ça ne marche pas avec les autres marques.
Soit tu postes des exemples soit on passe à autre chose (c'est à dire on reste dans les diffuseurs pour cobra) car lire tes vérités sur Nikon et son fill-in magique comme à me saouler !
Sans aucune méchanceté mais je crois que tu vas comprendre ce que je vais t'expliquer .....
Ici, (pour moi et sans doute les autres) tu es un pseudo anonyme qui ne poste aucune photo (comme beaucoup et c'est votre droit), donc on ne sait pas ce que tu produis comme image et surtout quelle sont tes critères de "qualité" de rendu, etc ... Donc si tu souhaites apporté de la crédibilité à ton discours, ça passe par des exemples. J'en poste moi-même pour illustrer mes propos (et je ne suis pas le seul à le faire) ... Il n'y a pas un lien vers galerie afin qu'on sache à qui tu es, ce que tu produis ?!
J'ai suivi certains fils où tu es intervenu et je comprends mieux les autres intervenants à ton sujet.
Edit :
Une photo vaut plus qu'un long discours, je crois que des discours tu en as assez fait ;D ;D
eh beh !
en voila un message pas sympa. On dirait une gamine de 14 ans.
si tu n'aimes pas mes posts, ne les lis pas.
si tu ne veux pas croire mes écrits, ne les crois pas. Mais un jour, à l'occasion vérifie ce que je dis... tu seras surpris.
tu as raison sur un point : il est inutile de continuer à tourner en rond. Je n'ai plus d'autre argument.
Citation de: jmd2 le Janvier 16, 2017, 17:18:20
eh beh !
en voila un message pas sympa.
Je pense que tu mérite le goudron et les plumes !
Citation de: jesus le Janvier 16, 2017, 17:27:18
Je pense que tu mérite le goudron et les plumes !
pas sympa toi non plus !
relis
Citation de: Sebas_ le Janvier 13, 2017, 22:15:44
Je confirme que le fill in du Nikon est meilleur.. Malheureusement, je suis en Canon et mon boitier n'a pas de Flash.. Mon pere a un D750 (excellent boitier au passage), et il utilise souvent un coup de flahs (bien penser a baisser la puissance si on le laisse en TTL), ca rends tres bien, assez naturel avec ce "spark" dans les yeux et les ombres juste debouchees, tout ca automatiquement et sans ecombrement.
Moi, je suis oblige de me trimballer un flash externe (270EX), et, tant qu'a faire, un cordon TTL. Le resultat est evidement meilleur, mais ca demande plus de preparation, de le sortir du sac, d'occuper la main gauche, de charger les piles...
Sur mon X100s recemment aquis, j'ai du mal avec le fill in aussi (en plus, il ne descends qu'a -2/3 max)
Citation de: Laure-Anh le Janvier 15, 2017, 20:06:27
Comment te dire ? Sur tes Nikon, tu allumes le boîtier et le flash, mode A. Et clic ;)
Mais tu as également dit plus tôt dans ce fil :
Je ne comprends pas pourquoi il faudrait sous-exposer si le système Nikon est aussi performant que tu le dis.
Sous-exposer l'éclair du flash mis en oeuvre par les automatismes TTL Nikon revient à sous-exposer le sujet principal "supposé être éclairé correctement ", n'est-ce pas ?
Et si le système Nikon est aussi performant que tu le dis, pourquoi il y a plusieurs modes TTL au flash dans le système Nikon : i-TTL, i-TTL BL ? ;)
Avec n'importe quel boîtier de n'importe quelle marque en mode manuel et avec n'importe quel flash paramétrable manuellement de n'importe quelle marque dont j'aurai au préalable calibrer le NG en une poignée de secondes, je fais selon ma méthode directement et rapidement mon fill-in au flash selon un ratio précis et rigoureux entre lumière ambiante et flash, avec un éclairement ambiant correct bien précis et un éclairement électronique correct bien précis : sans rien à sous-exposer au niveau flash puisque l'apport de lumière artificielle est on ne peut plus précis en l'absence de recours à tout flashmètre sur le terrain. Je vais droit au but avec précision, j'obtiens exactement l'équilibre que je souhaite entre lumière ambiante et lumière artificielle. Pourquoi investir dans un SB-900 i-TTL, maître & esclave, haut de gamme pour faire moins bien que ce que j'obtiens à moindre frais ?
Chacun a ses habitudes et ses préférences. Tu enregistres des résultats réactifs satisfaisants avec tes Nikon en mode Auto. Jmk et d'autres dont moi, nous obtenons - également de façon réactive, de façon reproductible et avec constance au cours de nos séances - un sujet principal éclairé de façon optimale et un arrière-plan présentant une différence d'éclairement intentionnelle bien précise avec ledit sujet principal aux commandes de n'importe quel boîtier en mode M et de n'importe quel flash paramétré manuellement. Il n'y a pas lieu de sur-estimer le système Nikon par rapport aux autres pratiques de photos au flash.
Bonne continuation à toi, ;)
PS : Tu remarqueras que selon ma méthode on ne peut plus simple et basique, l'éclairement apporté par le flash paramétré manuellement en matière de fill-in est ultra rapide et ultra précis, au 1/3 IL près : et que ce qui est susceptible de faire défaut en pratique quotidienne est la tentative faite par le photographe de parvenir à une détermination tout aussi exacte et toute aussi précise de l'éclairement liée à la lumière ambiante - également au 1/3 IL. Généralement, c'est là que le bât blesse en matière (de précision) de photographie au flash en présence de lumière ambiante.
PS : Pour ce qui est du fill-in de 50 personnes au soleil avec un SB-900, ton calcul est juste au centre du faisceau du flash. Ce qui pêche, c'est la couverture du flash. Amha, l'angle ne permet pas d'éclairer tout le monde de façon homogène...
même en argentique bien peu de personnes utilisaient le NG pour l'exposition au flash (perso jamais fait) , il y a eu le sensor du flash, puis la ttl et maintenant il y a encore plus efficace. cela reste un automatisme et donc cela peut foirer dans certaines situations, mais quand il faut aller vite ou que le sujet bouge c'est irremplaçable.
pour du statique c'est le flashmètre qu'il convient d'utiliser, et encore bien souvent quand je dois sortir un truc vite fait je regarde juste l'histogramme/écran de mon apn et je modifie les réglages en fonction du résultat. c'est empirique mais c'est suffisant dans bien des cas d'autant + que l'on peut peaufiner l'expo localement en post prod (même si c'est mieux de le faire à la pdv).
pour illustrer mes propos: dans un studio argentique, malgré tout le matos (flashmètre et flashs broncolor), ils faisaient toujours des polas pour juger de l'expo/éclairage/compo puis laissaient tout en place jusqu'au retour des ektas (développés sur place) et refaisaient la pdv si nécessaire...
Je suis d'accord avec "Laure Anh" sur l'utilisation du NG. Comme je l'ai dit à plusieurs reprises je pratiquais le Fill In du temps de l'argentique (diapositives) et pour être sûre du résultat, je travaillais en utilisant la valeur du NG (étalonné au flashmètre), seule méthode fiable et précise.
La rapidité d'exécution est une question de pratique et d'organisation.
Citation de: jmd2 le Janvier 16, 2017, 17:18:20
Citation de: jmk le Janvier 16, 2017, 16:33:14
Soit tu postes des exemples soit on passe à autre chose (c'est à dire on reste dans les diffuseurs pour cobra)
car lire tes vérités sur Nikon et son fill-in magique comme à me saouler !
eh beh !
en voila un message pas sympa. On dirait une gamine de 14 ans.
Il faut comprendre jmk. Et Jésus. 8)
1 - Tu débarques en affirmant : "c'est trèèèèèès lent de faire du fill-in en mode manuel !"...Ce qui est inexact ! Avec de la méthode et de la pratique, il est possible de faire vite, bien et précis avec n'importe quel boitier en mode M associé à n'importe quel flash tout manuel paramétrable par paliers de 1/3 IL.
2 - Tu fais des éloges du fill-in Nikon et tu incites les personnes non averties à acheter un SB-900 pour déboucher un groupe de 50 personnes à contre-jour en plein soleil depuis une distance de 7m...Je suis plutôt d'accord sur le fait que le fill-in Nikon est au dessus du panier en matière de fill-in automatique mais il faut raison garder et ne pas affirmer n'importe quoi.
Dans le cas des 50 personnes, tu dis toi-même que le SB-900 à pleine puissance va balancer un éclair qui sera notoirement insuffisant pour éclairer quoi que ce soit à 7m dans la mesure où il sera sous-ex de -2IL1/3 par rapport à l'éclairement nécessaire pour éclairer correctement 50 visages à contre-jour en plein soleil depuis une distance de 7m. Dans un tel cas de figure, il n'y a pas besoin d'investir dans un quelconque automatisme TTL, ; en effet, n'importe quel boîtier, ancien ou récent, argentique ou numérique, avec ou sans TTL, utilisé en mode PAS ou bien en mode M, est capable de réussir les mêmes images que ton boîtier Nikon et ton SB-900 en mode i-TTL puisqu'il ne s'agit ni plus ni moins de balancer la pleine puissance notoirement insuffisante d'un flash SB-900 et puisqu'il n'y a en l'occurrence pas de surpuissance à modeler de façon à éviter tout éventuel cramage non souhaitable.
Ce que je retiens de ton exemple, c'est que le SB900 étant notoirement insuffisant, il vaut mieux ne pas dépenser autant d'argent dans un tel flash mais investir en lieu et en place dans un flash manuel dénué de tout raffinement technologique mais doté de 4 fois plus de puissance avec lequel on pourra envisager de réussir à obtenir 50 visages à contre-jour correctement éclairés depuis une distance de 7m.
Ce que je retiens également de ton exemple, c'est que si l'on introduit une sous-ex du flash comme tu le préconises et fais systématiquement en début de séance, l'éclairement fourni par ton SB-900 serait en pratique encore plus sous-ex qu'il ne l'est déjà avec correction à zéro.
3 - Tu dis que les résultats produits par le fill-in Nikon sont magiques et très satisfaisants ! Essayer le fill-in Nikon, c'est adopter ! On dit que la mesure matricielle fonctionne bien parce qu'elle produit le plus souvent une exposition à la lumière ambiante proche de l'exposition théoriquement correcte liée à ladite lumière ambiante. OK !
Mais les résultats produits par le fill-in Nikon soit-disant magiques et très satisfaisants, c'est par rapport à quoi ? Par rapport à ce que l'on sait faire ou bien par rapport à ce que l'on ne sait pas faire soi-même ? Par rapport à ce que Tata Ginette ne sait pas faire ou par rapport à ce que jmk sait faire au quotidien en mode M avec un flash manuel ?
Supposons que jmk veuille un fill-in au flash avec un ratio "lumière ambiante/flash" égal à 1:5 ou bien 1:2 ou bien 1:1 ou bien 2:1 ou bien encore 5:1 avec une durée d'éclair de 1/2000 s ou bien avec une durée d'éclair de 1/4000 s en enregistrement jpeg boîtier, le fill-in Nikon va lui donner quoi et comment ? Presque à coup sûr pas du tout ce qu'il souhaite...
Supposons que jmk veuille un fill-in au flash avec un ratio "lumière ambiante/flash" égal à 1:5 ou bien 1:3 ou bien 1:2 ou bien 1:1 ou bien 2:1 ou bien 3:1ou bien encore 5:1 avec une durée d'éclair de 1/2000 s ou bien avec une durée d'éclair de 1/4000 s en enregistrement RAW avec ajout de +1IL pour optimisation du fichier numérique, le fill-in Nikon lui donner quoi et comment ? Presque à coup sûr pas du tout ce qu'il souhaite...
Zut j'ai plus de pop-corn. ;D
Interlude:
jmd2 débarque sur un fil, il cite quelqu'un, l'interpelle et affirme quelque chose qu'il croit connaître puisqu'il l'a testé et pratiqué dans son club photo.
Et voilà, l'engrenage infernal est en marche.
C'est à vous de prouver qu'il a tort, en testant ce dont il vous parle. (cf le fameux débat des smartphones vs reflex ou les avions qui ne seraient pas tombé si on l'avait écouté).
Lui vous est forcément supérieur puisque toutes vos explications d'expert ne prouvent en rien que son propos est faux.
Et il cite à tort et à travers, ajoute des 1/ 2/...
Il vous provoque, vous traite d'ado prébubère.
Vous répliquez car le zèbre commence à vous taper sur les nerfs (normal).
Il court vite chercher la modération "Oh le vilain, il m'a traité de tous les noms", en se gardant bien de le dire ouvertement.
Il a même l'outrecuidance alors que c'est lui qui vous cite et qui vous interpelle de vous conseiller ensuite de ne pas le lire. (smiley qui se fracasse contre un mur...)
Vous lui demandez des images démontrant ce qu'il affirme: à quoi bon, vous ne voulez pas essayer sa méthode. (smiley qui se pend)
La modération efface vos coms, vous êtes énervé (normal).
Un fil où le troll intervient est un fil mort.
A terme, ce forum est condamné et le taulier s'en fout.
Personne ne remet en question les compétences de Laure-Anh, mais l'experte qui inlassablement explique, démontre avec des images, des schémas toujours avec une zénitude louable va se lasser.
Oh un éclair! Cette tirade va le faire ch..., il va faire amende honorable, mais méfiez vous, il ne lâchera rien.
Il va courir chercher la modération et me faire effacer (m'enfout, j'ai fait un copier/coller).
Ce gus a plus de 10 000 posts, aucune image publiée sur le forum, mais il sait tout mieux que vous sur la photo. (accessoirement les avions, les smartphones, les trépieds, les logiciels et tout un tas de bazar...).
Fin de l'interlude.
Vous pouvez reprendre. :D
A l'attention du taulier: pour une fois réfléchissez s'il vous plaît: Laure-Anh experte qui apporte une réelle plue value au forum ou jmd2 qui tape sur les nerfs.
Je propose un vote.
Bonjour,
Perso j'utilise un rogue bender small, pas cher et efficace car ce gadget améliore significativement la taille de la source, les ombres sont donc moins dures et le support entièrement modulable. Pour comparer avec la lightsphere de gary fong, la lumière est évidemment plus directionnelle avec le rogue bender, la lightsphere étant omnidirectionnelle il est difficile de maîtriser les rebonds dans une pièce, toutefois, elle n'est pas sans mérite lorsque le plafond est bas, pour des usages créatifs également.
En ce qui concerne l'usage du cobra, chacun sa sauce, mais la puissance proposée en TTL est aussi peu "fiable" (canikon) dans bien des situations que la mesure de lumière réfléchie proposée par la cellule du reflex (tout le monde connaît le problème d'un paysage enneigé ou d'un fond noir). Pour ma part, en reportage sans possibilité de retouche (jpg), je mesure la lumière ambiante au niveau de ce qui servira de "fond", en programme M, en faisant une mesure spot sur ce qui s'apparente le plus à un gris moyen, je sous-expose d'un IL lorsque je souhaite faire jaillir davantage le sujet, puis fais une mémorisation d'exposition au flash (mesure spot sur un gris approximativement moyen, les tons chairs du sujet par exemple). Dit ainsi, on a l'impression que ça prend 1500 ans, mais non, 2 secondes montre en main avec un peu d'habitude et 2-3 raccourcis bien placés sur le reflex, en tout cas, je suis certain d'obtenir l'exposition que je désire pour le "fond" (qu'elle soit moyenne, ou sous-ex) tout en exposant correctement mon sujet, en un seul cliché, si je ne me hasarde pas à photographier un groupe de 50 personnes en plein soleil ou situations similaires ^^
Je ne me soucie pas du NG, de la distance sujet/cobra... bien que ce soit indéniablement une méthode académique infaillible.
Peut être avez-vous également parlé de l'écart entre le flash et la lumière ambiante niveau température ? Si non, ben là aussi, un produit Rogue pas cher fait des merveilles. Bien gérer le ratio ambiance/flash ne suffit pas à gommer la présence du flash.
Non je n'ai pas d'actions chez Rogue :)
Citation de: Broadpek le Janvier 17, 2017, 23:04:18
Zut j'ai plus de pop-corn. ;D
Interlude:
jmd2 débarque sur un fil, il cite quelqu'un, l'interpelle et affirme quelque chose qu'il croit connaître puisqu'il l'a testé et pratiqué dans son club photo.
Et voilà, l'engrenage infernal est en marche.
C'est à vous de prouver qu'il a tort, en testant ce dont il vous parle. (cf le fameux débat des smartphones vs reflex ou les avions qui ne seraient pas tombé si on l'avait écouté).
Lui vous est forcément supérieur puisque toutes vos explications d'expert ne prouvent en rien que son propos est faux.
Et il cite à tort et à travers, ajoute des 1/ 2/...
Il vous provoque, vous traite d'ado prébubère.
Vous répliquez car le zèbre commence à vous taper sur les nerfs (normal).
Il court vite chercher la modération "Oh le vilain, il m'a traité de tous les noms", en se gardant bien de le dire ouvertement.
Il a même l'outrecuidance alors que c'est lui qui vous cite et qui vous interpelle de vous conseiller ensuite de ne pas le lire. (smiley qui se fracasse contre un mur...)
Vous lui demandez des images démontrant ce qu'il affirme: à quoi bon, vous ne voulez pas essayer sa méthode. (smiley qui se pend)
La modération efface vos coms, vous êtes énervé (normal).
Un fil où le troll intervient est un fil mort.
A terme, ce forum est condamné et le taulier s'en fout.
Personne ne remet en question les compétences de Laure-Anh, mais l'experte qui inlassablement explique, démontre avec des images, des schémas toujours avec une zénitude louable va se lasser.
Oh un éclair! Cette tirade va le faire ch..., il va faire amende honorable, mais méfiez vous, il ne lâchera rien.
Il va courir chercher la modération et me faire effacer (m'enfout, j'ai fait un copier/coller).
Ce gus a plus de 10 000 posts, aucune image publiée sur le forum, mais il sait tout mieux que vous sur la photo. (accessoirement les avions, les smartphones, les trépieds, les logiciels et tout un tas de bazar...).
Fin de l'interlude.
Vous pouvez reprendre. :D
A l'attention du taulier: pour une fois réfléchissez s'il vous plaît: Laure-Anh experte qui apporte une réelle plue value au forum ou jmd2 qui tape sur les nerfs.
Je propose un vote.
+1
Il suffirait de prévoir un panneau "TROLL" (à la place d'hyperactif) (avec un type goudronné / Plumé)
et pourquoi pas aussi un panneau "Lobbyiste" ?
Citation de: Broadpek le Janvier 17, 2017, 23:04:18
Zut j'ai plus de pop-corn. ;D
Interlude:
jmd2 débarque sur un fil, il cite quelqu'un, l'interpelle et affirme quelque chose qu'il croit connaître puisqu'il l'a testé et pratiqué dans son club photo.
Et voilà, l'engrenage infernal est en marche.
C'est à vous de prouver qu'il a tort,...
Il n'y a pas mort d'homme.
Et puis ça fait réviser les bases. ;)
L'intervention de jmd2 aura servi à démontrer qu'avec un flash 4 fois plus puissant que le SB-900, il n'y a toujours pas de besoin d'automatisme TTL pour éclairer les 50 personnes positionnées à contre-jour en plein soleil depuis une distance de 7m puisqu'il faudra également balancer dans un tel cas de figure toute la puissance disponible...qui sera tout juste suffisante. Du moins en synchro-X traditionnelle à 1/250è s.
Citation de: Henz le Janvier 18, 2017, 06:36:06
...Peut être avez-vous également parlé de l'écart entre le flash et la lumière ambiante niveau température ? Si non, ben là aussi, un produit Rogue pas cher fait des merveilles. Bien gérer le ratio ambiance/flash ne suffit pas à gommer la présence du flash.
Non je n'ai pas d'actions chez Rogue :)
En journée à l'extérieur, lumière ambiante et lumière du flash sont tous les deux de type lumière du jour, et par conséquent avec des températures °K comparables. Le mixage des deux ne pose pas problème.
En fin de journée durant ce que les anglos-saxons appellent les "golden hours" et en intérieur sous éclairage domestique au tungstène, la lumière ambiante est chaude tandis que la lumière discontinue du flash
(sans emploi de gel de correction) apparaît froide en comparaison. Auquel cas gérer le ratio "ambiante/flash" dans le cadre d'un fill-in au flash est un bon moyen de gommer la présence du flash parce que diluer 20 litres d'eau froide dans 100 litres d'eau chaude ou bien 30 litres d'eau froide dans 90 litres d'eau chaude ou bien encore 40 litres d'eau froide dans 80 litres d'eau chaude ou bien encore 60 litres d'eau froide dans 60 litres d'eau chaude, ce n'est pas pareil que de se préparer un bain avec 120 litres d'eau froide.
Bien à toi,
Ca n'est pas la question.
Quand tu suis un sujet où des intervenants font des efforts et font part de leur propre expertise, c'est une plue value pour tous les followers.
Quand un énergumène débarque et fait le mariole, ça n'a plus aucun intérêt et tout le monde y perd.
On apprend rien à lire un gus qui prétend qu'il faut prendre telle marque, se mettre en automatique et tout ira bien, sans autre forme d'explication que des propos vaseux et des citations d'autres intervenants, dans le seul but de flatter son ego.
Citation de: Laure-Anh le Janvier 18, 2017, 18:40:26
En journée à l'extérieur, lumière ambiante et lumière du flash sont tous les deux de type lumière du jour, et par conséquent avec des températures °K comparables. Le mixage des deux ne pose pas problème.
Je n'en suis pas si sûr, une gélatine bien placé peut aider à éviter des visages bicolores ...
Les gels sont nécessaires s'il y a une différence significative de température ambiance/flash, il s'entend. L'aspect créatif est également très attrayant, on peut créer des "nuits américaines" de toute beauté en évitant un sujet blafard.
Après, pour revenir sur les automatismes, heu sauf si ça déclenche une guerre sauvage et sanglante, le TTL du B2 est le plus bluffant que j'ai essayé. Son mode hybride permet de reprendre la main en manuel en conservant les paramètres du dernier éclair, bien souvent juste (pour une expo moyenne) il faut l'admettre.
Citation de: Henz le Janvier 19, 2017, 00:51:36
Après, pour revenir sur les automatismes, heu sauf si ça déclenche une guerre sauvage et sanglante, le TTL du B2 est le plus bluffant que j'ai essayé. Son mode hybride permet de reprendre la main en manuel en conservant les paramètres du dernier éclair, bien souvent juste (pour une expo moyenne) il faut l'admettre.
Je suis d'accord et c'est le truc qui manque chez Godox, mais je crois que je vais m'en passer en regardant le tarif ;)
Citation de: Laure-Anh le Janvier 18, 2017, 18:16:35
Il n'y a pas mort d'homme.
Et puis ça fait réviser les bases. ;)
L'intervention de jmd2 aura servi à démontrer qu'avec un flash 4 fois plus puissant que le SB-900, il n'y a toujours pas de besoin d'automatisme TTL pour éclairer les 50 personnes positionnées à contre-jour en plein soleil depuis une distance de 7m puisqu'il faudra également balancer dans un tel cas de figure toute la puissance disponible...qui sera tout juste suffisante. Du moins en synchro-X traditionnelle à 1/250è s.
Salut aure-Anh,
tu viens de découvrir qu'
aucun automatisme n'est nécessaire. Même pas le mode A qui existe depuis 40 ans (durée donnée au pif, à préciser), même pas l'AF (Minolta 7000 pour un bon AF), même pas les ISO auto, etc.
;)
mais moi, et qui d'autre ici qu'ils se dénoncent, je ne peux m'en passer, pour faire vite et bien en action de "reportage" (famille, évènement, voyage, sport... )
Citation de: Broadpek le Janvier 18, 2017, 21:05:02
Ca n'est pas la question.
Quand tu suis un sujet où des intervenants font des efforts et font part de leur propre expertise, c'est une plue value pour tous les followers.
Quand un énergumène débarque et fait le mariole, ça n'a plus aucun intérêt et tout le monde y perd.
On apprend rien à lire un gus qui prétend qu'il faut prendre telle marque, se mettre en automatique et tout ira bien, sans autre forme d'explication que des propos vaseux et des citations d'autres intervenants, dans le seul but de flatter son ego.
teste le fill-in Nikon au lieu de parler de celui qui en parle
mes messages sont pratiques, et concernent la photo, eux !
Ca n'a pas marché? Il n'ont pas accédé à ta demande de supprimer ma com? ;D
Sinon, ben je suis en bivouac à 3 000 m, je peux pas tester, n'ayant pas de Nikon à porter de main.
Pis je risque d'y passer du temps.
Ou sinon, passe les coordonnées de ton club photo, ça supprimera un intermédiaire. ;D
[at] jmd2 :
Ben franchement, pour faire du reportage à l'arrache, ou de la photo sociale et corporate à l'arrache également, genre "vous avez 20 minutes pour faire 42 portraits de mes salariés dans le cagibi de la société et laisser les photos en partant", ou encore de la photo de loge de musiciens internationaux de passage et peu prompts à te laisser du temps après leur live. Je n'ai aucune aversion pour les automatismes, mais il resteront toujours relativement aléatoires. Et c'est justement parce qu'on a pas le temps et une seule chance de faire bien dans cette niche photographique qu'il ne faut pas se planter. Je bosse en full manuel flash, mesure d'expo, et ça me prend tout au plus 2 secondes. Par contre j'ai la meilleure photo possible dans des conditions toujours mauvaises ;D
Citation de: jmd2 le Janvier 19, 2017, 12:54:18
Salut Laure-Anh,
tu viens de découvrir qu'aucun automatisme n'est nécessaire. Même pas le mode A qui existe depuis 40 ans (durée donnée au pif, à préciser), même pas l'AF (Minolta 7000 pour un bon AF), même pas les ISO auto, etc.
;)
mais moi, et qui d'autre ici qu'ils se dénoncent, je ne peux m'en passer, pour faire vite et bien en action de "reportage" (famille, évènement, voyage, sport... )
J'ai besoin d'avoir à ma disposition des outils qui me permettent de réaliser les images que j'ai en projet.
Si les automatismes TTL Canon ou i-TTL Nikon peuvent conduire aux résultats qui m'intéressent, je suis preneuse.
Explique-moi comment les automatismes i-TTL Nikon dont tu es si fier peuvent m'aider à concrétiser la photo familiale très simple suivante, ce qui est - tu seras d'accord avec moi - peu demander :
Bonsoir,
Le flash est-il off camera ? Si oui, cordon TTL ou trépied + triggers ?
Mais déjà c'est partiellement mort quoiqu'on fasse car les personnes du premier plan sont situées à moins de Dmin du SB900 (0,60 m), elles blanchiront. Dans ce cas, et si l'écart en IL entre le sujet et les bidibules du premier plan, n'est pas significatif -> flash orienté vers le plafond visiblement bas, focus beam à 24 mm et tout le monde sera "bien" éclairé, la mise au point et la profondeur de champs se chargeront d'identifier clairement le sujet. L'éclairage en douche collera à celui de l'ampoule, ce qui n'est pas des plus esthétiques mais a la mérite de préserver la cohérence de la diffusion d'une source unique.
Citation de: jmd2 le Janvier 19, 2017, 12:54:18
mais moi, et qui d'autre ici qu'ils se dénoncent, je ne peux m'en passer, pour faire vite et bien en action de "reportage" (famille, évènement, voyage, sport... )
Eh bin voilà, on a notre petit tonton Roger ;D ;D
Citation de: Henz le Janvier 19, 2017, 21:54:57
Je n'ai aucune aversion pour les automatismes, mais il resteront toujours relativement aléatoires. Et c'est justement parce qu'on a pas le temps et une seule chance de faire bien dans cette niche photographique qu'il ne faut pas se planter.
C'est toute la différence entre un photographe et tonton Roger (ou tata Ginette) ;)
Un photographe ce qu'il faut mettre en œuvre pour un bon cliché.
Le plus chiant c'est tonton Roger qui t'explique ce que tu devrais faire ou comment fonctionne un appareil photo.
Citation de: jmk le Janvier 20, 2017, 07:19:17
Un photographe ce qu'il faut mettre en œuvre pour un bon cliché.
naturellement, tu te classes modestement dans cette catégorie.
on se demande bien pourquoi Canikonpustax mettent encore un AF des modes A, V, P alors que le mode M avec un bon posemètre et un stigmomètre conviennent si bien.
tu te reds compte de l'énormité que tu viens de dire ?
Citation de: Henz le Janvier 19, 2017, 21:54:57
[at] jmd2 :
Ben franchement, pour faire du reportage à l'arrache, ou de la photo sociale et corporate à l'arrache également, genre "vous avez 20 minutes pour faire 42 portraits de mes salariés dans le cagibi de la société et laisser les photos en partant", ou encore de la photo de loge de musiciens internationaux de passage et peu prompts à te laisser du temps après leur live. Je n'ai aucune aversion pour les automatismes, mais il resteront toujours relativement aléatoires. Et c'est justement parce qu'on a pas le temps et une seule chance de faire bien dans cette niche photographique qu'il ne faut pas se planter. Je bosse en full manuel flash, mesure d'expo, et ça me prend tout au plus 2 secondes. Par contre j'ai la meilleure photo possible dans des conditions toujours mauvaises ;D
salut Henz,
que veut dire "
en full manuel flash, mesure d'expo," ?
Citation de: Laure-Anh le Janvier 19, 2017, 22:30:27
J'ai besoin d'avoir à ma disposition des outils qui me permettent de réaliser les images que j'ai en projet.
Si les automatismes TTL Canon ou i-TTL Nikon peuvent conduire aux résultats qui m'intéressent, je suis preneuse.
Explique-moi comment les automatismes i-TTL Nikon dont tu es si fier peuvent m'aider à concrétiser la photo familiale très simple suivante, ce qui est - tu seras d'accord avec moi - peu demander :
resalut
J'ai affirmé que les automatismes Nikon fonctionnent à merveille. Et je maintiens.
Je parle de rapidité et de fiabilité mais ta question porte sur les lois de la physique. Je ne comprends donc pas pourquoi tu me la poses.
Dans ton exemple, ni la rapidité ni la fiabilité ne peuvent rendre possible ce qui est impossible en manuel.Mais je vais te donner une piste pour te tirer d'affaire : une casquette 80-20 Lumiquest sur un SB900. Si le plafond n'est pas à 5 mètres, ça fait de véritables miracles. Si, si. En tout auto. Si, si. Les écarts d'éclairage sont assez faibles. Je viens d'essayer. Pour de la bonne photo de famille, genre la tablée vue en long, ça passera à l'aise.
Citation de: jmd2 le Janvier 20, 2017, 19:01:47
Mais je vais te donner une piste pour te tirer d'affaire : une casquette 80-20 Lumiquest sur un SB900. Si le plafond n'est pas à 5 mètres, ça fait de véritables miracles. Si, si. En tout auto. Si, si. Les écarts d'éclairage sont assez faibles. Je viens d'essayer. Pour de la bonne photo de famille, genre la tablée vue en long, ça passera à l'aise.
Si ton plafond est blanc, sinon c'est la catastrophe ...
Citation de: jmd2 le Janvier 20, 2017, 19:01:47
resalut
J'ai affirmé que les automatismes Nikon fonctionnent à merveille. Et je maintiens.
Je parle de rapidité et de fiabilité mais ta question porte sur les lois de la physique. Je ne comprends donc pas pourquoi tu me la poses. Dans ton exemple, ni la rapidité ni la fiabilité ne peuvent rendre possible ce qui est impossible en manuel.
Euh...comment ça, impossible en manuel ? ???
Si je te demande comment tu fais ce type de photo familiale en intérieur en mode i-TTL Nikon qui selon toi fonctionne à merveille,
c'est parce que c'est parfaitement possible avec un flash cobra utilisé en éclairage direct et en mode manuel ! Et très simplement !
Bonsoir,
[at] jmd2 : scuse moi ce n'était pas très clair ^^ Ben en fait, je travaille en programme M en ce qui concerne la mesure d'expo, et en manuel au flash, en reportage également. J'ai trop eu de déconvenues avec les automatismes puisque tout est étalonné sur un gris moyen et au final, les scènes photographiées n'étant pas systématiquement "gris moyen", on se retrouve avec une photo sous ex ou sur ex. Et pas de 2ème chance en reportage, encore moins en jpg, (puisque les photos sont à remettre pour hier, pas de raw). Mais je comprends ton discours, dans cette niche photographique, il est vrai qu'on a rarement le temps de se poser la question distance flash/sujet, de mesurer la lumière incidente... on a "1/10e" de seconde pour faire une photo, donc le NG, la distance flash/sujet... on fait sans, même si ce n'est pas long en soit, ça reste quand même trop long, et juste impossible lorsque tu n'as absolument aucune idée de l'endroit où ton sujet va se présenter.
Dans ces cas extrêmes, j'ai un flux "semi-automatique". Je décide de la vitesse et de l'ouverture en programme M -> ISO auto. Mesure spot (collimateur lié) sur le visage, ça tombe bien c'est là où je fais le point ^^ Ce qui me permet de maîtriser totalement le mouvement du sujet (vitesse), la profondeur de champs (ouverture) et le sujet est bien exposé. La qualité de l'image n'est pas dégradée inutilement, comme en programme Av ou Tv (A/S), puisque pour avoir une marge confortable en pdc ou en vitesse, pour gérer l'impondérable, tu pousses les ISO plus qu'il n'est réellement nécessaire. Avec le flash -> TTL, mémorisation d'expo au flash en spot sur le visage et merci au revoir. D'un coup de roue codeuse (correction d'expo en M ISO auto c'est possible sur mon boitier, le TTL du flash va compenser automatiquement cette correction) il est facile de gérer le ratio ambiance/flash.
Je n'utilise jamais les modes priorité ouverture ou vitesse, car soit tu prends une marge confortable en ISO et dégrade inutilement la qualité d'image, soit tu es juste en dessous de ce qu'il faudrait et ta photo est floue ou ta pdc mal adaptée, contrairement au programme M en iso auto où tout est pile-poil si tu mesures bien un gris moyen.
coquille : la vitesse pour le ratio ambiance/flash, pas la correction d'expo, ça c'est pour un autre truc, désolé ^^
Citation de: jmd2 le Janvier 20, 2017, 18:47:27
naturellement, tu te classes modestement dans cette catégorie.
on se demande bien pourquoi Canikonpustax mettent encore un AF des modes A, V, P alors que le mode M avec un bon posemètre et un stigmomètre conviennent si bien.
tu te reds compte de l'énormité que tu viens de dire ?
L'énormité est de penser que les automatismes permettent de faire de bons clichés (surtout si on ne sait pas ce qu'il faut mettre en œuvre pour). 😉
Citation de: Laure-Anh le Janvier 20, 2017, 20:13:41
Euh...comment ça, impossible en manuel ? ???
Si je te demande comment tu fais ce type de photo familiale en intérieur en mode i-TTL Nikon qui selon toi fonctionne à merveille,
c'est parce que c'est parfaitement possible avec un flash cobra utilisé en éclairage direct et en mode manuel ! Et très simplement !
salut Lare-Anh,
aïe pour moi ! j'ai mal lu la question ! honte !
ayant vu les schémas, j'ai voulu trop bien faire et tout éclairer de manière harmonieuse. Et comme je l'ai dit plus haut, on y arrive.
je reprends donc à zéro ta question :
puisqu'il faut exposer pour un sujet au milieu d'obstacles, voici :
http://fr.nikon.ca/learn-and-explore/article/go35b5yp/quel-type-d-objectif-nikkor-convient-%C3%A0-votre-reflex-num%C3%A9rique.html
CitationObjectifs NIKKOR de type D
Un objectif de type D transmet des renseignements sur la distance entre le sujet et l'appareil photo aux reflex numériques Nikon possédant la fonctionnalité de mesure matricielle en couleur 3D (toutes les versions), de dosage flash/ambiance par multi-capteurs 3D et de dosage flash/ambiance i-TTL.
en gros, le flash fait la lumière là où le boîtier fait le point. Tu connaissais sans flash, Nikon l'a fait pour le flash aussi.
en fait, je ne m'étais pas posé la question. Tout simplement parce que le flash Nikon est vraiment performant. L'automatisme agit sans que je le sache.
des spécialistes du système flash Nikon pourraient t'en dire plus.
http://www.chassimages.com/forum/index.php?topic=117787.0;wap2
voir aussi la fonction Fv, que je ne connais pas.
http://nikonclspracticalguide.blogspot.fr/2008/01/4-so-what-is-flash-value-lock.html
Citation de: Henz le Janvier 21, 2017, 00:10:35
Bonsoir,
[at] jmd2 : scuse moi ce n'était pas très clair ^^ Ben en fait, je travaille en programme M en ce qui concerne la mesure d'expo, et en manuel au flash, en reportage également. J'ai trop eu de déconvenues avec les automatismes puisque tout est étalonné sur un gris moyen et au final, les scènes photographiées n'étant pas systématiquement "gris moyen", on se retrouve avec une photo sous ex ou sur ex. Et pas de 2ème chance en reportage, encore moins en jpg, (puisque les photos sont à remettre pour hier, pas de raw). Mais je comprends ton discours, dans cette niche photographique, il est vrai qu'on a rarement le temps de se poser la question distance flash/sujet, de mesurer la lumière incidente... on a "1/10e" de seconde pour faire une photo, donc le NG, la distance flash/sujet... on fait sans, même si ce n'est pas long en soit, ça reste quand même trop long, et juste impossible lorsque tu n'as absolument aucune idée de l'endroit où ton sujet va se présenter.
Dans ces cas extrêmes, j'ai un flux "semi-automatique". Je décide de la vitesse et de l'ouverture en programme M -> ISO auto. Mesure spot (collimateur lié) sur le visage, ça tombe bien c'est là où je fais le point ^^ Ce qui me permet de maîtriser totalement le mouvement du sujet (vitesse), la profondeur de champs (ouverture) et le sujet est bien exposé. La qualité de l'image n'est pas dégradée inutilement, comme en programme Av ou Tv (A/S), puisque pour avoir une marge confortable en pdc ou en vitesse, pour gérer l'impondérable, tu pousses les ISO plus qu'il n'est réellement nécessaire. Avec le flash -> TTL, mémorisation d'expo au flash en spot sur le visage et merci au revoir. D'un coup de roue codeuse (correction d'expo en M ISO auto c'est possible sur mon boitier, le TTL du flash va compenser automatiquement cette correction) il est facile de gérer le ratio ambiance/flash.
Je n'utilise jamais les modes priorité ouverture ou vitesse, car soit tu prends une marge confortable en ISO et dégrade inutilement la qualité d'image, soit tu es juste en dessous de ce qu'il faudrait et ta photo est floue ou ta pdc mal adaptée, contrairement au programme M en iso auto où tout est pile-poil si tu mesures bien un gris moyen.
bonjour Henz
ISO auto = c'est le boîtier qui décide seul de la valeur de l'exposition.
puisque l'expo est définie par le triplet ISO/vitesse/ouverture.
ai-je compris que chez Nikon, "
Avec le flash -> TTL, mémorisation d'expo au flash en spot sur le visage et merci au revoir." = fonction Fv ?
Citation de: jmk le Janvier 21, 2017, 09:54:36
L'énormité est de penser que les automatismes permettent de faire de bons clichés (surtout si on ne sait pas ce qu'il faut mettre en œuvre pour). 😉
L'énormité est de penser que les automatismes ne permettent pas de faire de bons clichés.
On parie quoi que tu utilises en permanence des automatismes, dont la plupart te sont inconnus ?
Bonjour,
[at] jmd2 : oui, là je parlais d'un flux semi-automatique dans les cas extrêmes, genre JY le Drian qui sort on ne sait où encadré de ses gorilles dans une fenêtre de tir de 1/10e ^^
Je ne saurais hélas te dire l'équivalent nikon de la mémorisation d'expo au flash, j'ai switché il y a trop longtemps. C'est le mécanisme qui te permet d'envoyer un premier éclair en spot sur la zone de ton choix (un gris moyen donc) afin de déterminer la puissance adéquate pour exposer "correctement" au flash.
Après je pense qu'il existe un usage éclairé des automatismes, en en faisant des semi-automatismes en qq sorte, genre ISO auto mais en mesure spot sur gris moyen et TTL avec mémorisation d'expo au flash sur gris moyen. En tout cas, en prenant la main sur les automatismes, pour le coup, je pense qu'on ne fait pas mieux en manuel, pour un temps de prise de vue identique il s'entend.
Citation de: jmd2 le Janvier 21, 2017, 13:13:45
salut Lare-Anh,
aïe pour moi ! j'ai mal lu la question ! honte !
ayant vu les schémas, j'ai voulu trop bien faire et tout éclairer de manière harmonieuse. Et comme je l'ai dit plus haut, on y arrive.
je reprends donc à zéro ta question :
puisqu'il faut exposer pour un sujet au milieu d'obstacles, voici :
http://fr.nikon.ca/learn-and-explore/article/go35b5yp/quel-type-d-objectif-nikkor-convient-%C3%A0-votre-reflex-num%C3%A9rique.html
en gros, le flash fait la lumière là où le boîtier fait le point. Tu connaissais sans flash, Nikon l'a fait pour le flash aussi.
en fait, je ne m'étais pas posé la question. Tout simplement parce que le flash Nikon est vraiment performant. L'automatisme agit sans que je le sache.
des spécialistes du système flash Nikon pourraient t'en dire plus.
http://www.chassimages.com/forum/index.php?topic=117787.0;wap2
voir aussi la fonction Fv, que je ne connais pas.
http://nikonclspracticalguide.blogspot.fr/2008/01/4-so-what-is-flash-value-lock.html
Euh...
Tu noies le poisson. Cela n'a rien à voir avec l'objectif. Cela a à voir avec l'usage du flash.
Je te parle de banale photo familiale au flash en intérieur en présence de lumière domestique à peu près homogène dans une pièce à vivre fermée.
Supposons toutefois que l'on casse la tirelire et achète sur tes conseils un objectif AF Nikon dernier cri en plus du SB-900 et d'un boîtier Nikon. Comment fais-tu avec les automatismes i-TTL nikon pour éclairer correctement à 1/3 IL près - avec un flash cobra en éclairage direct - un sujet principal qui se tient à 50cm en arrière de convives situés au premier plan entre l'objectif et le sujet principal convoité - sans crâmer les personnes les plus proches du flash ? Bref, pour réaliser une photo familiale toute bête que jmk et d'autres dont moi-même sommes capables de réaliser très simplement en mode M avec n'importe quel objectif AF ou manuel, n'importe quel boîtier avec griffe porte-flash et n'importe quel flash manuel paramétrable par 1/3 IL...
(On suppose bien sûr que toutes les personnes présentes dans le champ cadré ont la même couleur de peau et sont habillées en blanc très blanc. Ce serait trop facile, ce serait tricher, avec un sujet principal caucasien habillé en blanc en arrière-plan et des personnes à peau noire et habillés en noir ou bien en gris au premier plan.)
Citation de: jmd2 le Janvier 21, 2017, 13:20:03
L'énormité est de penser que les automatismes ne permettent pas de faire de bons clichés.
On parie quoi que tu utilises en permanence des automatismes, dont la plupart te sont inconnus ?
Allez je décroche, je te laisse tonton Roger avec ton flash auto, tes ISO auto et .... pourquoi pas ton carré vert ;)
Citationsi tu ne veux pas croire mes écrits, ne les crois pas. Mais un jour, à l'occasion vérifie ce que je dis... tu seras surpris.
je n'ai pas eu de surprise,testé les flashs nikon et g préféré les mettre en mode M
Citation de: Laure-Anh le Janvier 21, 2017, 15:04:44
Comment fais-tu avec les automatismes i-TTL nikon pour éclairer correctement à 1/3 IL près - avec un flash cobra en éclairage direct - un sujet principal qui se tient à 50cm en arrière de convives situés au premier plan entre l'objectif et le sujet principal convoité - sans crâmer les personnes les plus proches du flash ? Bref, pour réaliser une photo familiale toute bête que jmk et d'autres dont moi-même sommes capables de réaliser très simplement en mode M avec n'importe quel objectif AF ou manuel, n'importe quel boîtier avec griffe porte-flash et n'importe quel flash manuel paramétrable par 1/3 IL...
je t'adore !
bon, je reprends :
- avec un D5000+zoom ordinaire et un SB600 (le tout en occasion, ça doit faire dans les 300€ (et c'est de la bombe).
- ajoute une casquette Lumiquest 80/20 dans les 40€
te voila parée pour des photos en flash
indirect bien exposées en tout auto. Surtout en reportage familial.
mais je ne garantis pas que tu obtiennes la précision du 1/3 de diaph que tu recherches.
en éclairage
direct, ça va être difficile pour moi (je ne connais pas la fonction Fv dont je me passe très bien)
et en plus c'est dégueulasse !
ce que je peux te dire, c'est qu'en tout manuel comme tu dis le faire, tu vas galérer pour mesurer la distance à ton sujet. Ton 1/3 de diaph qui te rassure tant est un fantasme.
calculons :
- ISO 100 (prends une autre valeur ce sera pareil)
- sujet à 2m réels (prends une autre valeur, ce sera pareil)
- NG de 30 (prends un plus gros flash ou un plus petit, ce sera pareil)
- f = 30/2 = 15
imaginons que tu te trompes de 10 % sur la distance, et que tu penses 20 cm de plus que les 2 m réels,
- tu calcules (de tête ! ) f = 30/2,2 = 13,6
te voici avec une erreur de 15-13,4=1,4 sur une ouverture proche de 14, ce qui fait une erreur de plus de 1/3 de diaph.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouverture_(photographie) échelle au paragraphe Notation APEX
alors mes questions :
1/ comment fais-tu pour évaluer les distances avec une précision inférieure à 10% ?
2/ pourquoi au studio, où on pinaille le 1/3 de diaph, on ne mesure jamais les distances, mais on use d'un flashmètre ?
une piste : le NG d'un flash lu sur sa notice n'est pas fiable (donner les raisons)...
note que je suis sympa : en te proposant une erreur sur l'évaluation de la distance de 10% en plus, il y a moins d'erreur d'exposition que si je te proposais une erreur de 10% en moins ;)
Citation de: mister pola le Janvier 21, 2017, 16:18:53
je n'ai pas eu de surprise,testé les flashs nikon et g préféré les mettre en mode M
salut mister pola
avec un pseudo pareil, on n'attendait pas une autre réponse de ta part ;)
en quelles circonstances as-tu essayé les automatismes flash Nikon ?
Je passais comme ça et je voie que tu t'apprêtes à donner un cours sur le flash nikon à mister pola.
Bon trêve de plaisanterie, tu cliques sur son site dans sa signature, tu commences par Biographie puis tu peux passer à Parution.
Et après tu reviens lui expliquer qu'il vaut mieux tout faire en automatique. Ca devrait le distraire... ::)
Ah oui conseille lui aussi d'acheter un D5000.
Désolé Edouard, j'ai pas pu m'empêcher.
Citation de: Broadpek le Janvier 21, 2017, 23:36:01
Je passais comme ça et je voie que tu t'apprêtes à donner un cours sur le flash nikon à mister pola.
Bon trêve de plaisanterie, tu cliques sur son site dans sa signature, tu commences par Biographie puis tu peux passer à Parution.
Et après tu reviens lui expliquer qu'il vaut mieux tout faire en automatique. Ca devrait le distraire... ::)
Ah oui conseille lui aussi d'acheter un D5000.
Désolé Edouard, j'ai pas pu m'empêcher.
Je prends les pop corns. .. :)
Ça va être passionnant. .. ;D
Simplement à jmd2 avant de t'enfoncer plus , vu le niveau professionnel et la maîtrise de mister pola arrete toi vite!!
L'intelligence se reconnaît par la faculté de reconnaître ses limites et le niveau de ses compétences.
Fais en preuve et écoute ceux dont le savoir et la connaissance (laure anh /mister pola /jmk etc. ..) te ferons progresser à grand pas
Citation de: jmd2 le Janvier 21, 2017, 19:47:05
je t'adore !
Moi aussi, je t'adore ! ;)
Plus sérieusement, tu as quoi : 30 ou 40 ans de pratique photo derrière toi ?
Il te faut combien de secondes/minutes/heures/jours/mois/années pour déterminer - à l'aide des automatismes de ton boîtier - l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière ambiante
(que l'on supposera homogène entre 70cm et 1,70cm du sol) produite par un éclairage domestique dans une pièce à vivre ? Cette exposition théoriquement correcte, est-ce que tu sais la déterminer au 1/3IL près, oui ou non ?
C'est une question sérieuse.
C'est vrai qu'il arrive à être adorable ;D ;D
La grosse contradiction !!
Citation de: jmd2 le Janvier 21, 2017, 19:47:05
te voila parée pour des photos en flash indirect bien exposées en tout auto. Surtout en reportage familial.
mais je ne garantis pas que tu obtiennes la précision du 1/3 de diaph que tu recherches.
Ça montre bien que nous n'avons pas la même exigence 😉
Citation de: jmd2 le Janvier 21, 2017, 19:47:05
je t'adore !
bon, je reprends :
ce que je peux te dire, c'est qu'en tout manuel comme tu dis le faire, tu vas galérer pour mesurer la distance à ton sujet. Ton 1/3 de diaph qui te rassure tant est un fantasme.
calculons :
- ISO 100 (prends une autre valeur ce sera pareil)
- sujet à 2m réels (prends une autre valeur, ce sera pareil)
- NG de 30 (prends un plus gros flash ou un plus petit, ce sera pareil)
- f = 30/2 = 15
imaginons que tu te trompes de 10 % sur la distance, et que tu penses 20 cm de plus que les 2 m réels,
- tu calcules (de tête ! ) f = 30/2,2 = 13,6
te voici avec une erreur de 15-13,4=1,4 sur une ouverture proche de 14, ce qui fait une erreur de plus de 1/3 de diaph.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouverture_(photographie) échelle au paragraphe Notation APEX
alors mes questions :
1/ comment fais-tu pour évaluer les distances avec une précision inférieure à 10% ?
2/ pourquoi au studio, où on pinaille le 1/3 de diaph, on ne mesure jamais les distances, mais on use d'un flashmètre ?
une piste : le NG d'un flash lu sur sa notice n'est pas fiable (donner les raisons)...
note que je suis sympa : en te proposant une erreur sur l'évaluation de la distance de 10% en plus, il y a moins d'erreur d'exposition que si je te proposais une erreur de 10% en moins ;)
Tu ne fonctionnes pas en mode manuel, tu n'en as pas l'habitude, ni pour déterminer l'exposition théoriquement correcte liée à une lumière ambiante donnée, ni pour l'expo au flash..
C'est pourquoi tu penses que c'est ultra compliqué. En réalité, tu poses des questions élémentaires.
Pour y répondre, c'est une simple question de pratique quotidienne. Il suffit de savoir multiplier par 10 et diviser par 2 ou bien par 4. Au pire de faire une règle de trois.
1 - Je fais du 36 en pointure, ce qui correspond à une longueur de chaussure d'environ 25cm. 4 longueurs de ma chaussure = 1m. 5 longueurs de ma chaussure = 1,25m soit -2/3IL par rapport à 1m.
Quand c'est papa qui tient mon flash et le positionne pour moi, il fait du 41, ce qui correspond à une longueur de chaussure d'environ 30cm. 3 longueurs et 1/3 de sa chaussure = 1m. 4 longueurs de sa chaussure = 1,20m, soit -1/2 IL par rapport à 1m. 4 longueurs 2/3 de sa chaussure = 1,40m soit -1IL par rapport à 1m. 3 longueurs 2/3 de sa chaussure = 1,10m soit -1/3IL par rapport à 1m. 3 longueurs de sa chaussure = 0,90m, soit +1/3IL par rapport à 1m. 2 longueurs et 2/3 de sa chaussure = 0,80m, soit +2/3 IL par rapport à 1m. 2 longueurs et 1/3 de sa chaussure = 0,70m, soit +1 IL par rapport à 1m.
En effet, une différence de x 1/10 entre deux distances flash-sujet = une différence d'éclairement de 1/3IL.
une différence de x 2/10 entre deux distances flash-sujet = une différence d'éclairement de 1/2IL.
une différence de x 2,5/10 (c-à-d 1/4) entre deux distances flash-sujet = une différence d'éclairement de 2/3IL.
une différence de x 4/10 entre deux distances flash-sujet = une différence d'éclairement de 1IL.
Tout le monde sait ça, il n'y a pas besoin de calculer quoi que ce soit de tête.
Au pire, c'est rappelé dans le viseur de tout boîtier, argentique ou numérique.
(voir schéma joint) 2 - Au studio, ce sont des gens sérieux qui savent ce qu'il font et le font avec rigueur : ils mesurent au flashmètre parce qu'ils ont un flashmètre, parce qu'ils savent s'en servir et s'en servir au 1/10IL près, et parce qu'ils utilisent des flashes qui peuvent se régler par paliers de 1/10IL. Ceci étant, cela ne les empêche pas de faire au besoin des marques au sol pour positionner et cantonner leur modèle dans un espace éclairé avec soin bien défini.
3 - En comparaison de ces photographes, nous et notre flash cobra, sans flashmètre, munis uniquement de notre posemètre intégré qui fonctionne uniquement en lumière réfléchie, on fait figure de marioles.
Pour autant , il est possible de ne pas faire n'importe quoi. Il est possible d'être aussi rigoureux que possible avec un flash cobra en l'absence de tout flashmètre sur le terrain.
Le NG annoncé par le constructeur, peu importe qu'il soit juste ou non : je ne m'en sers pas.
J'étalonne moi-même et au préalable le flash cobra dont je me sers. L'opération prend une poignée de secondes. Je place ledit flash à 1m très précisément du sujet.
Par exemple, mon 550EX muni de son diffuseur-maison circulaire a un NG égal à 5,6m à 1/4 de sa puissance totale pour 100 ISO. Et cela au 1/10 IL près.
Partant de là et dans la mesure où les niveaux de réglages manuels 1/1 ; 1/2 ; 1/4 ; 1/8 ; 1/16 ; 1/32 ; 1/64 et 1/128 sont précis sur ce flash, je sais exactement où je vais.
Par exemple, si je photographie à f11 & 200 ISO avec un ratio "ambiante/flash" de 1:1, je sais que le flash réglé à 1/4 P et positionné à 1m du sujet
(ou bien le flash réglé à 1/2 P et positionné à 1,40m du sujet ; ou bien encore flash réglé à pleine puissance et positionné à 2m du sujet) apporte l'éclairement précis, nécessaire et suffisant, au 1/10 IL en matière de puissance, au 1/3IL près en matière de distance. Je sais également quelle est la durée de l'éclair dans chacun des trois cas , à savoir : environ 1/1600 s, ; entre 1/800 s et 1/1000 s plus proche du 1/1000 s que de 1/800 s ; environ 1/250 s.
Citation de: jmd2 le Janvier 21, 2017, 19:47:05
alors mes questions :
1/ comment fais-tu pour évaluer les distances avec une précision inférieure à 10% ?
2/ pourquoi au studio, où on pinaille le 1/3 de diaph, on ne mesure jamais les distances, mais on use d'un flashmètre ?
une piste : le NG d'un flash lu sur sa notice n'est pas fiable (donner les raisons)...
J'ai pu dégotter la norme pour mesurer les NG.
Entre autres la norme précise de faire les mesures dans un local assez grand aux parois sombres.
D'autres précisions comme le nombre de mesures, l'alimentation, le temps de recyclage, etc...
Maintenant, quand les fabricants indiquent le NG, respectent-ils cette norme ou pas ?
Pour les flashes de studio, c'est inapplicable car ils sont munis en général de diffuseurs ou réflecteurs assez grands et faire des calculs avec le NG ne s'applique que lorsque l'éclairage suit l'inverse du carré de la distance (donc source petite).
Ah voilà j'ai retrouvé le fil et voici les principales précautions à suivre :
- Le calcul du nombre guide ne s'applique que quand la loi en inverse du carré de la distance s'applique
- Les piles ou batteries sont considérées comme HS quand le témoin de recyclage met plus de 60s à s'allumer
- Les mesures doivent être faites dans un environnement sombre (parois non réfléchissantes)
- L'appareil de mesure doit être placé à 2m environ du flash (y compris en biais pour la mesure de la couverture)
- La précision de l'instrument de mesure doit être de + ou – 7% (soit + ou – 1/10 IL)
- Température 23°C + ou – 3°C
- Piles neuves ou batteries chargées depuis au moins 1 heure
- 5 éclairs à blanc avant de mesurer
- Mesure sur 3 éclairs successifs, la valeur retenue est la moyenne, recyclage 60s entre chaque éclair
- Le nombre guide indiqué par le fabricant est considéré comme correct s'il ne dévie pas de + ou – 0,5 IL par rapport aux mesures
- Si c'est le cas le fabricant peut indiquer la référence à la norme ISO 1230 (je n'ai jamais vu cette indication)
- Quand le témoin de recyclage vient de s'allumer, le nombre guide ne doit pas dévier de plus de 1 IL du nombre guide spécifié
Citationn quelles circonstances as-tu essayé les automatismes flash Nikon ?
Photo d'entreprise avec des avocats en situation. Imagines, par ex , une grande salle de réunion avec une grande fenêtre, des avocats parlent d'un sujet X. D810+ 85/1.4 avec les flashs qui débouchent, bref le truc habituelle.
Ps, merci pour les intervenants qui parlent de moi ,mais je ne suis pas la science infuse et on n'apprend tous les jours.
Bonjour,
C'est dommage que ce fil tourne en affrontement, je trouve que tout le monde dit des choses très intéressantes. Rien ne vaut le manuel en matière de précision, c'est évident. Toutefois, si les automatismes existent, c'est aussi parce que certaines pratiques photographiques l'exigent ; il faut comprendre que pour une niche photographique donnée, on a pas le temps d'estimer la distance flash/sujet, de compter ses pas, encore moins avec précision. Tout autant que lorsque l'on goûte au manuel, on a fatalement envie d'y rester, mais dans certaines conditions de rush, c'est juste inapplicable, non pas parce que c'est trop compliqué, surement pas, juste parce que le postulat c'est de pouvoir estimer la distance flash/sujet avec précision. En reportage, on peut rarement, le sujet n'est ni statique, ni conciliant.
Chacun ramène la photographie à sa pratique, c'est malheureux. Manuel, automatique ou semi-automatique, peu importe au final, l'important étant de produire le cliché escompté. Je ne crois pas qu'il existe une pratique universelle, mais des niches aux contraintes très différentes. Je ne pense pas non plus que la photographie d'auteur vaille mieux que la photographie d'artisan, ce n'est pas le même métier. Si la première est un art, en ce sens que c'est elle qui peut laisser une empreinte dans le patrimoine photographique, la seconde ne va intéresser que le public photographié, n'en demeure pas moins qu'elle demeure un métier avec un champs de compétences très spécifiques dont la capacité d'adaptation à très grande vitesse, ce n'est pas donné à tout le monde. L'un va tenter de produire la photo qu'il sublime dans sa tête, il a le temps pour ça, l'autre de produire la meilleure photo possible qu'on lui demande de faire, même si la demande est stupide, soumis à des contraintes tout aussi stupides.
Bref, ce débat tourne à la conviction qu'il y aurait une pratique meilleure pour tous.
Ben non.
Quand je fais de la photo au flash, je fais de la photo, je ne suis pas là pour m'occuper à faire de bêtes calculs qu'une machine fera mieux que moi. Au pire je décale le résultat d'une petite correction, j'utilise un diffuseur, du simple carton blanc, plafond, mur ou boite à lumière ...
Tout ceci demande une certaine intelligence, savoir faire et pratique.
Je fais de plus en plus de photo avec des flashs dans le décor.
La TTL avec suffisamment d'intelligence et de savoir faire permet d'arriver aux résultats voulu, rien ne sert de mobiliser des ressources intellectuelles précieuses à faire des calculs forcement faux, alors qu'un automatisme fait mieux et plus rapidement ...
Si vous faites des photos statiques, cela peut marcher, mais si vous faites de la photo dynamique (ne serais ce qu'en tournant la molette du diaph, en bougeant vos pieds, en changeant de focale) la TTL avec ses défauts est faites pour vous.
Les automatismes ont cela de bien, qu'ils nous libèrent, et nous ouvrent de nouvelles possibilités.
A vous d'en profiter où pas ...
Le calcul (théorique) ne sert qu'à connaitre la porté max du flash, pour avoir une idée de la couverture de la scène.
Citation de: Laure-Anh le Janvier 22, 2017, 11:37:57
Moi aussi, je t'adore ! ;)
Plus sérieusement, tu as quoi : 30 ou 40 ans de pratique photo derrière toi ?
Il te faut combien de secondes/minutes/heures/jours/mois/années pour déterminer - à l'aide des automatismes de ton boîtier - l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière ambiante (que l'on supposera homogène entre 70cm et 1,70cm du sol) produite par un éclairage domestique dans une pièce à vivre ? Cette exposition théoriquement correcte, est-ce que tu sais la déterminer au 1/3IL près, oui ou non ?
C'est une question sérieuse.
alors réponse sérieuse :
puisque j'ai l'aide des automatismes de mon boîtier (tu l'as explicitement dit), je ne détermine rien du tout ! ;D C'est le boitier qui choisit le ou les paramètres que je lui laisse déterminer
en moins de 1/10è seconde.
Aujourd'hui, je laisse souvent les ISO auto (avec une butée max) et les vitesses auto (mode A). Mais parfois, c'est tout auto !
sérieusement, tu penses vraiment que l'exposition théoriquement correcte existe ? homogène ou non. Il faut une charte de gris, car une cellule (en lumière réfléchie comme la cellule d'un boîtier en mesure pondérée classique) sera trompée par tout sujet trop clair ou trop foncé.
Pourquoi Nikon a-t-il inventé la mesure matricielle avec le FA, système repris par tous, et aujourd'hui hyper-performant pour 99% des cas ?
ça te va comme expérience ?
Citation de: jmk le Janvier 22, 2017, 11:53:50
La grosse contradiction !!
Ça montre bien que nous n'avons pas la même exigence 😉
ah, ah !
donc tu mesures le 1/3 de diaph et tu règles au 1/3 de diaph. Bien bien...
on suppose qu'on reste dans le cadre de la photo hors studio (là on a tout son temps et une cellule/flashmètre)
Comment fais-tu la mesure ?
Citation de: Laure-Anh le Janvier 22, 2017, 13:18:08
Tu ne fonctionnes pas
...
environ 1/250 s.
Ton message fourmille d'idées très originales !
mais je me demande encore
comment tu mesures avec précision les distances ???
tu fais des petits pas ?
tu prends un mètre ?
je n'ai pas compris l'étalonnage du flash
Citation de: seba le Janvier 22, 2017, 13:35:06
Ah voilà j'ai retrouvé le fil et voici les principales précautions à suivre :
...
recyclage 60s entre chaque éclair
...
merci des tes précisions.
ceci nous rappelle que le NG de tout flash, même très stable en puissance comme celui de Laure-Anh, varie dès qu'on déclenche à courts intervalles. En manuel, ça ne permet pas de bien travailler.
Par ex il faut 50% de l'énergie. Durant les qq secondes suivant les 2 ou 3 premiers shoots, les condos se rechargent à 40%. Le shoot immédiat suivant sera sous-ex.
Par contre, en TTL ça n'a aucune importance (du moment que les condos sont suffisamment rechargés pour le shoot en cours)
Citation de: mister pola le Janvier 22, 2017, 13:40:43
Photo d'entreprise avec des avocats en situation. Imagines, par ex , une grande salle de réunion avec une grande fenêtre, des avocats parlent d'un sujet X. D810+ 85/1.4 avec les flashs qui débouchent, bref le truc habituelle.
Ps, merci pour les intervenants qui parlent de moi ,mais je ne suis pas la science infuse et on n'apprend tous les jours.
pas habituel pour moi, simple amateur ;)
mais mes photos de famille se rapprochent de ton exemple. Les avocats ne forment-ils pas aussi une grande famille ?
Tu devais être relativement loin pour cadrer plusieurs personnes au 85, ou alors en plan un peu serré ?
Et donc, qu'est-ce qui a foiré avec les automatismes flash Nikon ?
Citation de: Henz le Janvier 22, 2017, 13:50:29
Bonjour,
1/
C'est dommage que ce fil tourne en affrontement,
2/
je trouve que tout le monde dit des choses très intéressantes.
...
3/
Bref, ce débat tourne à la conviction qu'il y aurait une pratique meilleure pour tous.
Ben non.
1/
non, non pas d'affrontement, juste une discussion serrée
2/
remarque sympa :)
3/
je ne pense pas.
Chacun affirme que sa pratique est plus pratique, pus rapide et plus fiable.
Pour ma part je persiste à faire l'éloge du fill-in Nikon.
Mais j'ai un flashmètre pour les cas pointus (rares, très rares. Il n'a plus de piles depuis 2 ou 3 ans)
Et je comprends que les Canonistes préfèrent le flash manuel. Petite taquinerie ;D
Citation de: jmd2 le Janvier 22, 2017, 15:47:18
alors réponse sérieuse : puisque j'ai l'aide des automatismes de mon boîtier (tu l'as explicitement dit), je ne détermine rien du tout ! ;D C'est le boitier qui choisit le ou les paramètres que je lui laisse déterminer en moins de 1/10è seconde.
Aujourd'hui, je laisse souvent les ISO auto (avec une butée max) et les vitesses auto (mode A). Mais parfois, c'est tout auto !
sérieusement, tu penses vraiment que l'exposition théoriquement correcte existe ? homogène ou non. Il faut une charte de gris, car une cellule (en lumière réfléchie comme la cellule d'un boîtier en mesure pondérée classique) sera trompée par tout sujet trop clair ou trop foncé.
Une charte gris moyen n'est pas obligatoire.
Bref, tu ne sais pas du tout comment déterminer en pratique quotidienne l'exposition théoriquement correcte liée à une lumière ambiante constante en lumière réfléchie.
Dans ce cas, c'est plié pour une exposition mixte avec un ratio de type 1:1 en mode manuel puisqu'il faut faire moitié-moitié de façon exacte et précise.
Le plus grave, c'est que la mesure matricielle/évaluative étant sur-pondérée par la position du collimateur AF actif, comment fais-tu en pratique quotidienne pour positionner efficacement ce collimateur AF actif -tant pour la mesure de l'expo à la lumière ambiante que pour la mesure de l'expo au flash ? Est-ce que tu mémorises au moins l'expo au flash avant de recadrer dans le cas où tu modifies ta composition de ton image avant de déclencher ?
Citation de: Henz le Janvier 22, 2017, 13:50:29
Bonjour,
C'est dommage que ce fil tourne en affrontement, je trouve que tout le monde dit des choses très intéressantes.
Bref, ce débat tourne à la conviction qu'il y aurait une pratique meilleure pour tous.
Henz,
Je ne vois pas d'affrontement. L'intervention de jmd2 est l'occasion de préciser les pratiques diverses et variées possibles en lumière mixte.
Toi, tu es pro. Tu es en situation d'urgence permanente et tu es tenu à des obligations de résultats. Qui plus est en enregistrement jpeg direct boîtier.
Nous autres, on est amateurs. C'est un loisir récréatif. On shoote tranquilles et relax. On dispose de
plusieurs décennies pour parfaire notre savoir-faire ludique en matière de photographie.
Ce n'est pas parce que la chose est difficile voire impossible à mettre en pratique sur le terrain qu'il faut ignorer comment cela se déroule en théorie. D'autant que la théorie est simple.
Le photographe amateur qui a l'habitude de se reposer sur les automatismes TTL Canonikonsonyolympusfuji, il sera perdu quand on lui donnera un boîtier qu'il ne connaît pas.
Le photographe amateur qui a l'habitude de se reposer sur les automatismes TTL Canonikonsonyolympusfuji, le jour où il débarque dans un cours d'éclairage studio : le formateur a du pain sur la planche parce qu'il devra au préalable le débarrasser de toutes les mauvaises habitudes accumulées à l'insu de son plein gré avant d'entreprendre l'acquisition des bases à proprement dit.
Le photographe amateur qui s'exerce de temps à autre à manier son boîtier en mode M ainsi que son flash cobra en paramétrage manuel acquiert des bases solides qui aussi modestes soient-elles constitueront un socle fiable et efficace pour son apprentissage quand il souhaitera tâter du studio et faciliteront d'autant le travail de son formateur.
Tu as donné la recette à suivre dans le cas de JY Le Drian à shooter dans une fenêtre de tir de 10s...
Un visage caucasien comme celui de JYLD a un coefficient de réflexion à la lumière qui est en moyenne de 36% au lieu de 18%.
Pour la détermination de l'expo à la lumière ambiante en mode M et mesure spot, ça fait une sous-ex de -1IL par rapport à la mesure du flashmètre en lumière incidente.
Pour la détermination de l'expo au flash qui se fait sur ce visage caucasien soit en mesure centrale pondérée, soit en mesure évaluative (et non pas en mesure spot !), on a du bol si on tombe juste...
Toujours est-il que l'on obtient - il est vrai - en pratique et au final des photos avec des écarts d'exposition exploitables en enregistrement jpeg direct boîtier !
Si on applique cette recette quand il faudra shooter Christiane Taubira ou Obama dans le même délai de 10s
en jpeg direct boîtier sans savoir ce que cette recette recouvre et implique exactement , ça va être chaud...Très chaud.
Bref, les automatismes existent, ils produisent des résultats exploitables mais à condition de les employer correctement. Il y a un apprentissage nécessaire. Cela ne tombe pas tout cuit du ciel. Par magie.
Je suis plus "affût" que "billebaude". Si l'occasion se présente et qu'on laisse une amatrice comme moi approcher indifféremment de JYLD, CT ou O à une distance variant entre 1,40m et 2m, je sais avec certitude que j'aurai avec ma méthode une photo correctement exposée
en jpeg direct boîtier, selon un ratio "ambiante/flash" que j'ai prévu, en lumière mixte (= A/ flash préalablement paramétré manuellement afin d'éclairer correctement le sujet pour une ouverture de travail donnée et une sensibilité ISO de travail donnée depuis une distance de 1,40m selon un ratio "ambiante/flash" égal à 1:1 si c'est le ratio "ambiante/flash" qui me plaît de mettre en oeuvre puis je ne m'en soucie plus du tout ; B/ mesure au préalable de l'expo théoriquement correcte liée à la lumière ambiante existante en mode M et mesure spot selon lesdites ouverture et sensibilité ISO puis réduction manuelle par 2 de cet éclairement lié la lumière ambiante existante conformément au ratio "ambiante/flash" 1:1).
Dans le pire des cas, si le sujet n'est pas à 1,40m du flash mais au-delà de cette distance, ce n'est pas grave : la différence d'éclairement lié au flash quand le sujet navigue entre 1,40 et 2m étant au plus de -1IL, la différence d'éclairement mixte sera au plus de -1/2IL par rapport à l'éclairement mixte juste, nécessaire et suffisant. La différence d'éclairement lié au flash quand le sujet est à 2,80m au lieu de 1,40m étant de -2IL, la différence d'éclairement mixte sera au final légèrement supérieure à -2/3IL par rapport à l'éclairement mixte juste, nécessaire et suffisant. Je rappelle que si j'éteins le flash par mégarde tandis que je photographie au flash avec un ratio "ambiante/flash" égal à 1:1, la différence d'éclairement mixte sera "seulement" de -1IL par rapport à l'éclairement mixte juste, nécessaire et suffisant.
En réalité, si je vois le sujet s'éloigner à plus de 2m de mon flash réglé pour 1,40m, j'augmente la sensibilité ISO de +1/3IL puis de +2/3IL : ce qui rattrape le coup au niveau exposition mixte globale.
Ce n'est pas parce que l'on est amateur, que l'on ne va pas se retrouver dans une action rapide comme un carnaval, une manif ou un entartage de fâcheux ...
Tu as beau être en affut, la lumière est changeante, ce qui est valable à l'instant T, peut ne pas l'être quelques secondes plus tard.
Mais si tu capture de petits sujet (relativement au cadre) a l'affut et/ou fort contraste cela peut être la solution utilisable, la TTL pouvant difficilement être juste.
Mais, on est loin de la demande initiale de photo de groupe/famille ...
Faire de l'affut avec le flash sur le boitier, j'espère que tu ne fais pas cela, c'est le moyen de faire de la moche photo.
Citation de: Laure-Anh le Janvier 22, 2017, 16:29:25
Une charte gris moyen n'est pas obligatoire.
1/
Bref, tu ne sais pas du tout comment déterminer en pratique quotidienne l'exposition théoriquement correcte liée à une lumière ambiante constante en lumière réfléchie.
Dans ce cas, c'est plié pour une exposition mixte avec un ratio de type 1:1 en mode manuel puisqu'il faut faire moitié-moitié de façon exacte et précise.
2/
Le plus grave, c'est que la mesure matricielle/évaluative étant sur-pondérée par la position du collimateur AF actif, comment fais-tu en pratique quotidienne pour positionner efficacement ce collimateur AF actif -tant pour la mesure de l'expo à la lumière ambiante que pour la mesure de l'expo au flash ? Est-ce que tu mémorises au moins l'expo au flash avant de recadrer dans le cas où tu modifies ta composition de ton image avant de déclencher ?
1/
en effet, je ne détermine pas l'exposition en lumière réfléchie. C'est le boîtier qui le fait.
Toi, comment fais-tu ?Qu'est-ce qu'une expo théoriquement correcte ?2/
j'avoue que les automatismes des Nikon sont suffisamment performants pour moi que je ne me pose pas la question.
j'ai honnêtement signalé plus haut que je n'utilise même pas la fonction Fv qui si j'ai bien compris mémorise l'expo flash.
Donc, je ne comprends pas vraiment ta question venant d'automatismes balbutiants des années Nikon FA.
Nikon fait la lumière là où je fais le point
.
Citation de: jesus le Janvier 22, 2017, 16:49:26
Ce n'est pas parce que l'on est amateur, que l'on ne va pas se retrouver dans une action rapide comme un carnaval, une manif ou un entartage de fâcheux ...
Tu as beau être en affut, la lumière est changeante, ce qui est valable à l'instant T, peut ne pas l'être quelques secondes plus tard.
Mais si tu capture de petits sujet (relativement au cadre) a l'affut et/ou fort contraste cela peut être la solution utilisable, la TTL pouvant difficilement être juste.
Mais, on est loin de la demande initiale de photo de groupe/famille ...
Faire de l'affut avec le flash sur le boitier, j'espère que tu ne fais pas cela, c'est le moyen de faire de la moche photo.
Jésus,
Le flash est toujours déporté en ce qui me concerne.
La lumière est changeante ? En raison de quoi ?...
Le soleil double de puissance en l'espace de une heure au cours de la journée ?...non, en une heure il y a peu de changement.
Si des nuages passent temporairement dans le ciel et voilent le soleil, un photographe travaillant en mode M est censé s'en apercevoir, d'attendre que ces nuages s'éloignent ou bien adapter son exposition à la lumière ambiante en conséquence. S'il ne s'aperçoit de rien, c'est qu'il a les yeux fermés et fait mal son apprentissage en mode M, auquel cas c'est normal qu'il le paye cash.
Le réglage du flash ne change pas : celui-ci apporte la moitié de l'éclairement requis pour exposer le sujet en éclairage mixte dans le cas d'un ratio "ambiante/flash" égal à 1:1. Le photographe doit se dépatouiller pour mesurer correctement l'exposition liée à la lumière ambiante puis apporter via la lumière ambiante la moitié de l'éclairement nécessaire et suffisant au capteur. Ce n'est pas le dosage du flash qui est en cause, ce dosage a été fait de façon précise en début de séance pour une ouverture de travail donnée et pour une sensibilité donnée, et on n'y touche plus. Ce qui pose problème en photographie mixte, c'est la détermination exacte et précise de l'exposition liée à la lumière ambiante existante. Constante pendant au moins une heure en pleine journée sauf passage temporaire de nuages.
Citation de: jmd2 le Janvier 22, 2017, 17:03:35
1/
en effet, je ne détermine pas l'exposition en lumière réfléchie. C'est le boîtier qui le fait.
Toi, comment fais-tu ?
Qu'est-ce qu'une expo théoriquement correcte ?
Je prends l'exemple d'une scène de rue comportant une partie ensoleillée et une partie ombragée.
La question est quelle est la lumière qui me sert à photographier ?
Mon choix a été la lumière du plein soleil estival : qui rend les murs blancs scintillants et qui procure une ombre peu dense au niveau de cette entrée de garage parce qu'à cet endroit bien précis, le mur blanc de la maison d'en face a contribué à déboucher l'ombre existante qui autrement serait normalement très dense en raison d'un soleil de plomb très dur.
J'ai fait la mesure pour cette lumière intense du plein soleil estival. D'autres photographes auraient pu choisir d'exposer pour l'éclairement situé à l'ombre peu dense.
L'exposition théoriquement correcte lié à la lumière ambiante du plein soleil était en l'occurrence f5,6 & 1/640 s pour 160 ISO,
tandis que l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière ambiante au sein de la partie ombragée était de f5,6 & 1/160 s pour 160 ISO (= une ombre peu dense présente une différence d'environ -2IL avec la partie ensoleillée).
Sachant cela avec exactitude et précision, j'ai fait toute ma sortie photo avec f5,6 & 1/640 s pour 160 ISO quand la lumière du plein soleil éclairait mes sujets (principaux) tandis que j'ai apporté une correction de -2IL les rares fois où mes sujets principaux étaient situés au sein d'une ombre peu dense.
Je n'ai pas jugé bon de confier l'exposition de mes fichiers aux automatismes et à la mesure évaluative du boîtier. A quoi bon puisque je sais ce qu'il en était ?
CitationTu devais être relativement loin pour cadrer plusieurs personnes au 85, ou alors en plan un peu serré ?
Et donc, qu'est-ce qui a foiré avec les automatismes flash Nikon ?
je dirais 3-4m du sujet
je suis en manuel car j'ai besoin de constance dans les images. Les photos doivent être identiques et le TTL peut varier simplement parce que un des sujets a bougé.
Cela ne veut pas dire que je ne suis jamais en TTL mais disons que quand c'est posé ou statique,je suis en manuel, en reportage classique , je suis en TTL ( en fonction du lieu, de la lumière,parce que déboucher un visage en plein soleil avec le TTL ,c'est bof bof)
Amateur ou pro, on s'en fiche, on fait tous de la photo, mais pas sous les mêmes contraintes en effet.
Par contre Laure-Ahn, je t'assure que tu ne peux pas prévoir certaines situations, relativement fréquentes, en ce sens que tu ignores si JYLD va sortir par la mairie ou la salle inaugurée qui se trouve à 20m (si tu savais comment sont considérés les photographes ^^), là tu ne peux pas prévoir une fenêtre d'exposition acceptable, pas plus qu'on ne peut bosser à l'hyperfocale pour établir une zone de netteté acceptable, pour faire une analogie. Seuls les automatismes peuvent te sauver dans ce cas.
Quant aux différents profils (caucasien...) si on fait bien ses devoirs avant, on sait quelle correction apporter à sa mesure. Bien que les tons chairs ne soient pas toujours le meilleur référent en terme de gris moyen : considérons le cas d'un chanteur frappé par un projo blanc bien puissant, ses tons chairs ne peuvent plus être considérés comme un gris moyen approximatif, et si tu le fais, tu auras une photo sous exposée par rapport à la luminance réelle, pour un visage ramené à un gris moyen, et dès lors qu'on te demande de restituer l'ambiance (c'est à dire la luminance réelle), les tons chairs ne sont pas nécessairement les meilleurs témoins. Il faut donc éduquer son oeil à repérer un gris moyen approximatif sous une luminance donnée. Ca se fait bien avec la pratique.
Si les automatismes existent, c'est parce que certaines pratiques photographiques ne peuvent faire sans. Après je suis entièrement d'accord sur le fait qu'il vaut mieux connaître la base théorique et s'en arranger plutôt que de l'ignorer.
Citation de: Henz le Janvier 22, 2017, 18:15:20
Amateur ou pro, on s'en fiche, on fait tous de la photo, mais pas sous les mêmes contraintes en effet.
Laure-Anh, je t'assure que tu ne peux pas prévoir certaines situations, relativement fréquente,...
+1.
J'ai beaucoup à apprendre.
Je fais part ici des notions bases que les uns et les autres sur ce forum m'ont apprises au cours de ces 15 dernières années et que j'ai bien comprises. Rien de plus.
Pour jmd2 (suite ) :
Exemples de sujets situés en plein soleil ou bien situés au sein d'une ombre peu dense au cours de la même sortie-photo d'une durée de une heure : une fois l'exposition théoriquement correcte liée au plein soleil déterminée, il suffit d'afficher cette expo et de déclencher sans perte de temps pour tous les sujets éclairés par le plein soleil, tout est/sera pile poil ! Et de réduire cette expo de -2IL pour photographier à l'occasion tous les sujets situés au sein d'une ombre peu dense, tout est/sera pile poil, également ! (mémoriser programme C1 pour le premier cas et programme C2 pour le second si le boîtier le permet ; les deux programmes se trouvant côte à côte, un cran sur la roulette de sélection permet de passer de l'un à l'autre de façon réactive)
(http://img110.xooimage.com/files/d/c/b/g1-x-mark-ii-hype...de-m-13--5170ee4.jpg)
(http://img110.xooimage.com/files/d/3/6/hyperfocale-mode-...contact--506b33f.jpg)
(Sous Mozilla Firefox, pour visualiser le fichier sans la compression automatique du forum, faire un clic droit puis "afficher l'image")
On tous à apprendre constamment, en tout cas toi au moins, tu auras suivi le bon chemin sans perdre de temps.
Par contre je viens de vérifier, car ton message m'a fait douter, mais la mémorisation d'exposition au flash tout comme l'exposition au flash manuelle mesurée se fait bien en spot. Sur mon 1D-X, après pour les autres boîtiers je l'ignore et il semble même que dès lors qu'on associe le collimateur à la mesure, le spot soit déporté également pour le flash, car la mémorisation d'expo au flash déclenche la confirmation du collimateur, sans faire le point (les boutons sont désolidarisés).
Citation de: jmd2 le Janvier 22, 2017, 17:03:35
...
2/
j'avoue que les automatismes des Nikon sont suffisamment performants pour moi que je ne me pose pas la question.
j'ai honnêtement signalé plus haut que je n'utilise même pas la fonction Fv qui si j'ai bien compris mémorise l'expo flash.
Donc, je ne comprends pas vraiment ta question venant d'automatismes balbutiants des années Nikon FA. Nikon fait la lumière là où je fais le point
.
Henz parle justement de la mémorisation d'expo au flash en mode TTL parce que le pré-éclair de mesure TTL qui servira en définitive pour caler l'expo au flash de ton fichier image est émis juste avant le déclenchement et par conséquent juste avant la prise de vue mais après que tu as fait le recadrage destiné à parfaire la composition de ton image après avoir réalisé la mise au point AF et mesuré l'expo à la lumière ambiante existante.
Si tu ne fais pas au préalable une mémorisation d'expo au flash sur ton sujet principal - lequel est censément avoir un coefficient de réflexion gris moyen - avant de modifier ton cadrage, la mesure d'expo se fera à l'endroit où sera situé le collimateur AF actif lors du cadrage définitif. Cet endroit n'ayant très possiblement que peu ou rien à voir avec ton sujet principal et avec un coefficient gris moyen, la détermination de l'expo au flash serait alors entachée d'erreur.
La recommandation de mémorisation d'expo s'applique en cas d'éclairage indirect, en cas de flash déporté, en cas de flash macro et en cas d'objectif ne renseignant pas sur la distance cpateur-sujet. En cas d'éclairage direct avec un flash installé dans la griffe porte-flash, il est logique de penser que les ingénieurs ont programmé les automatismes afin que ceux-ci retiennent principalement l'indication de distance capteur-sujet renseigné par l'objectif dans la mesure où cette distance capteur-sujet coïncide de façon déterminante avec la distance flash-sujet.
Bien à toi,
Citation de: Henz le Janvier 22, 2017, 18:52:18
On tous à apprendre constamment, en tout cas toi au moins, tu auras suivi le bon chemin sans perdre de temps.
Par contre je viens de vérifier, car ton message m'a fait douter, mais la mémorisation d'exposition au flash tout comme l'exposition au flash manuelle mesurée se fait bien en spot. Sur mon 1D-X, après pour les autres boîtiers je l'ignore et il semble même que dès lors qu'on associe le collimateur à la mesure, le spot soit déporté également pour le flash, car la mémorisation d'expo au flash déclenche la confirmation du collimateur, sans faire le point (les boutons sont désolidarisés).
C'est bon à savoir parce que sur mes boîtiers Canon non pro
(EOS 300D/EOS 20D/EOS 5D), la mesure e-TTL II peut être associée uniquement à la mesure centrale pondérée ou bien à la mesure évaluative, via les fonctions personnalisées dans les menus déroulants de l'écran de contrôle LCD arrière. Je n'ai pas du tout le choix de la mesure spot. Pas en ce qui concerne la mesure d'expo au flash.
Si en mode e-TTL II, ta mesure spot est sur ton collimateur AF actif lequel est lui-même sur ton sujet principal, il n'y a pas besoin de mémoriser l'expo au flash...
amha.
Après je parle de ça avec mon boitier, j'ignore pour les autres, chez Canon tous les boîtiers ne proposent pas une mesure associée au collimateur donc là ça devient pénible comme le décrit Laure-Ahn. J'ai juste à composer initialement en plaçant le bon collimateur sur le sujet, c'est souvent un visage il faut le reconnaître, gris moyen pour une certaine luminance, (si ce n'est pas le cas j'ajuste une correction d'un coup de roue) pré-éclair, déclenchement dans la foulée, ça ne prend même pas une seconde.
Dans les situations d'urgences, sinon tout en manuel, ça reste indéniablement plus fiable. En spot et ISO auto, on a vite fait de mesurer une zone d'ombre + ou - dense qui vient couper le visage par exemple -> surexpo et puis voilà.
L'avantage du pré-éclair est qu'il attire l'attention du sujet. L'inconvénient est que ce dernier peut considérer que la photo a été faite ^^
CitationSi en mode e-TTL II, ta mesure spot est sur ton collimateur AF actif lequel est lui-même sur ton sujet principal, il n'y a pas besoin de mémoriser l'expo au flash...amha.
Tu as totalement raison, mais je ne sais pas si la confirmation du collimateur peut me permettre de tirer formellement cette conclusion, faudra que je teste.
Bonne fin de dimanche.
Bon j'ai fait un test d'épicier, avec une "charte" à portée de main, fichiers jpg bruts. Un avec mémo d'expo au flash, l'autre sans, en sachant que la zone spot donnait sur le fond noir > Pareil. Le TTL aurait du considérablement surexposer si la mesure au flash n'était pas liée au collimateur. Après tout, vu le prix de ce genre de boitier, c'est la moindre des choses ^^ Je pousserai plus en avant la question. Merci pour cette occasion.
(http://i65.tinypic.com/339j0vd.jpg)
(http://i67.tinypic.com/11l0hv4.jpg)
Bon vu que je ne suis jamais parvenu à uploader une image sur ce forum et ça me saoule, voici les liens directs :
http://i65.tinypic.com/339j0vd.jpg
http://i67.tinypic.com/11l0hv4.jpg
Citation de: Laure-Anh le Janvier 22, 2017, 17:18:18
Jésus,
Le flash est toujours déporté en ce qui me concerne.
La lumière est changeante ? En raison de quoi ?...
Le soleil double de puissance en l'espace de une heure au cours de la journée ?...non, en une heure il y a peu de changement.
Si des nuages passent temporairement dans le ciel et voilent le soleil, un photographe travaillant en mode M est censé s'en apercevoir, d'attendre que ces nuages s'éloignent ou bien adapter son exposition à la lumière ambiante en conséquence. S'il ne s'aperçoit de rien, c'est qu'il a les yeux fermés et fait mal son apprentissage en mode M, auquel cas c'est normal qu'il le paye cash.
Le réglage du flash ne change pas : celui-ci apporte la moitié de l'éclairement requis pour exposer le sujet en éclairage mixte dans le cas d'un ratio "ambiante/flash" égal à 1:1. Le photographe doit se dépatouiller pour mesurer correctement l'exposition liée à la lumière ambiante puis apporter via la lumière ambiante la moitié de l'éclairement nécessaire et suffisant au capteur. Ce n'est pas le dosage du flash qui est en cause, ce dosage a été fait de façon précise en début de séance pour une ouverture de travail donnée et pour une sensibilité donnée, et on n'y touche plus. Ce qui pose problème en photographie mixte, c'est la détermination exacte et précise de l'exposition liée à la lumière ambiante existante. Constante pendant au moins une heure en pleine journée sauf passage temporaire de nuages.
Il y a un truc de sûre, c'est que je te trouverai toujours des exemples du contraire de ce que tu dis...
Il y a plein de situation où la lumière change tout le temps, et le pire c'est que c'est souvent les bonnes heures pour la photo, comme le levé et le coucher du soleil, et des moments où tu appuis sur le bouton à l'instinct, parce que la photo c'est maintenant ou jamais ...
Mais, si tu fais du Cartier Bresson, sans son génie du cadrage, ni son inspiration, de la photo comme il y a 50 ans ta méthode est possible.
Si HCB était encore en état de faire des images, je pense qu'il profiterai des automatismes, comme il avait profité du petit format et des films rapides à son époque.
Citation de: Laure-Anh le Janvier 22, 2017, 18:01:29
Je prends l'exemple d'une scène de rue comportant une partie ensoleillée et une partie ombragée.
La question est quelle est la lumière qui me sert à photographier ?
Mon choix a été la lumière du plein soleil estival : qui rend les murs blancs scintillants et qui procure une ombre peu dense au niveau de cette entrée de garage parce qu'à cet endroit bien précis, le mur blanc de la maison d'en face a contribué à déboucher l'ombre existante qui autrement serait normalement très dense en raison d'un soleil de plomb très dur.
J'ai fait la mesure pour cette lumière intense du plein soleil estival. D'autres photographes auraient pu choisir d'exposer pour l'éclairement situé à l'ombre peu dense.
L'exposition théoriquement correcte lié à la lumière ambiante du plein soleil était en l'occurrence f5,6 & 1/640 s pour 160 ISO,
tandis que l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière ambiante au sein de la partie ombragée était de f5,6 & 1/160 s pour 160 ISO (= une ombre peu dense présente une différence d'environ -2IL avec la partie ensoleillée).
Sachant cela avec exactitude et précision, j'ai fait toute ma sortie photo avec f5,6 & 1/640 s pour 160 ISO quand la lumière du plein soleil éclairait mes sujets (principaux) tandis que j'ai apporté une correction de -2IL les rares fois où mes sujets principaux étaient situés au sein d'une ombre peu dense.
Je n'ai pas jugé bon de confier l'exposition de mes fichiers aux automatismes et à la mesure évaluative du boîtier. A quoi bon puisque je sais ce qu'il en était ?
salut Laure
en gros, dans ton exemple il y a 2 expo théoriquement justes et qu'au global il n'y en a pas puisque c'est le photographe qui choisit de privilégier l'une ou l'autre *
dans 99,99% des photos, l'expo théoriquement correcte n'existe pas.
* je te concède qu'un automatisme va faire ce choix à ta place, pas toujours dans le sens que tu veux. Mais en post-prod on corrige facilement le 1/3 ou 2/3 diaph. Surtout maintenant où les capteurs enregistrent des détails en hautes et basses lumières. On peut même corriger par zones ;)
Laure,,
comment mesures-tu les distances avec la précision nécessaire ?
(je voudrais montrer que les automatismes sont plus performants que le (la) photographe)
Citation de: jmd2 le Janvier 23, 2017, 19:35:41
(je voudrais montrer que les automatismes sont plus performants que le (la) photographe)
Non les automatismes ne sont pas plus performants que le photographe ::)
Je ne dis pas qu'ils ne sont pas utiles ni même utilisables mais c'est toujours un algorithme qui fait un compromis et un choix à ta place.
Bien sûr que ces automatismes n'ont aucun mal à être plus performants que toi, jmd2, car tu ne comprends pas, en détail, comment ça fonctionne. Du coup l'automatisme va te donner de meilleurs résultats car tu ne sais pas faire d'autre choix.
Ce qui n'est pas intrinsèquement un problème, sauf lorsque tu viens argumenter sur un sujet que tu ne connais pas.
Pour le reste, sur les sujets en mouvement, le TTL c'est bien, personne ici pour le nier.
Mais parfois, juste pour le plaisir de faire quelque chose que tu as l'impression ou que tu essaies de maîtriser, ce qui t'aide à mieux comprendre comment ça marche vraiment et donc à progresser dans l'utilisation des automatismes "de manière intelligente", travailler en manuel, ça présente plein d'avantage... pour les autres bien sûr, pas pur toi ::)
Citation de: chris4916 le Janvier 23, 2017, 20:46:39
Non les automatismes ne sont pas plus performants que le photographe ::)
Je ne dis pas qu'ils ne sont pas utiles ni même utilisables mais c'est toujours un algorithme qui fait un compromis et un choix à ta place.
Bien sûr que ces automatismes n'ont aucun mal à être plus performants que toi, jmd2, car tu ne comprends pas, en détail, comment ça fonctionne. Du coup l'automatisme va te donner de meilleurs résultats car tu ne sais pas faire d'autre choix.
Ce qui n'est pas intrinsèquement un problème, sauf lorsque tu viens argumenter sur un sujet que tu ne connais pas.
Pour le reste, sur les sujets en mouvement, le TTL c'est bien, personne ici pour le nier.
Mais parfois, juste pour le plaisir de faire quelque chose que tu as l'impression ou que tu essaies de maîtriser, ce qui t'aide à mieux comprendre comment ça marche vraiment et donc à progresser dans l'utilisation des automatismes "de manière intelligente", travailler en manuel, ça présente plein d'avantage... pour les autres bien sûr, pas pur toi ::)
ben... comment dire ? en fait
dans 99% des cas les automatismes font plus vite (en réalité ça semble instantané à un humain) et mieux que le photographe. Hors studio.la preuve : tous ceux qui shootent en mode P, ou plus souvent A (vitesse et même ISO en auto). On en c onnaît même qui sont en mode M disant (et pensant ? ) être en manuel. Las, ils laissent les ISO auto :D
ça c'est pour l'exposition.
Pour l'AF, c'est encore plus flagrant. Dès que le sujet bouge, l'AF est bien meilleur que le pro de la mise au point manuelle.
naturellement, dès qu'on a du temps, on peut travailler en manuel. Et même dans ce cas, il est plus intéressant de reprendre la mise au point à la main et laisser l'expo auto que l'inverse. Mise au point sur un oeil en portrait en mode A. Car en post prod on peut rattrapper une expo mais pas une mise au point.
Tu vois que je connais un petit peu.
Je me souviens des galères avec les films dia qui ne toléraient aucune erreur d'expo et la mesure centrale pondérée du boîtier ::) . Moi je préférais de loin sous-exposer à mort que de risquer de surexposer.
Citation
Pour l'AF, c'est encore plus flagrant. Dès que le sujet bouge, l'AF est bien meilleur que le pro de la mise au point manuelle.
Je suis d'accord mais c'est aussi dû au faite que les boitiers ne sont plus adaptés pour la map en manuel
Citation de: mister pola le Janvier 24, 2017, 16:33:40
Je suis d'accord mais c'est aussi dû au faite que les boitiers ne sont plus adaptés pour la map en manuel
C'est juste
Citation de: mister pola le Janvier 24, 2017, 16:33:40
Je suis d'accord mais c'est aussi dû au faite que les boitiers ne sont plus adaptés pour la map en manuel
Je suis d'accord, mais l'AF est quand même incomparable...
Mon seul boitier sans AF, le T90, avait un bon viseur, la mise au point était pénible sur un visage au 100mm.
Citation de: mister pola le Janvier 24, 2017, 16:33:40
Je suis d'accord mais c'est aussi dû au faite que les boitiers ne sont plus adaptés pour la map en manuel
pas vraiment d'accord. fais le test avec un ancien boîtier conçu pour une MAP manuelle. Tu ne seras pas aussi rapide et précis qu'un AF actuel. C'est encore plus flagrant si le sujet bouge.
Citationpas vraiment d'accord. fais le test avec un ancien boîtier conçu pour une MAP manuelle. Tu ne seras pas aussi rapide et précis qu'un AF actuel. C'est encore plus flagrant si le sujet bouge.
qui a dit le contraire ???
autrefois, je faisais des photos de funboard avec un minolta x700 et toutes mes photos étaient bonnes mais l'af est un vrai plus .Personne n'a dit le contraire
Il croit qu'à partir de sa pratique photographique il détient la vérité.
Il croit que c'est grâce à l'af ou à un automatisme du flash de son boitier qu'il réussit ses images.
A côté de ça, il se considère comme un piètre photographe, il le dit lui même.
Donc son but est d'essayer d'imposer à tout le monde sa vérité, histoire que tout le monde revienne à son niveau, va savoir? ::)
Il a juste oublié que tous les automatismes du boitier ne permettent pas d'être un bon photographe, c'est même un piège, il en est le bon exemple puisqu'il dit être mauvais.
Des images impeccables grâce à l'af, j'en ai des tas. De bonnes images par rapport aux standards d'aujourd'hui, j'en ai pas beaucoup.
L'af a juste repoussé les limites pour certains usages, comme le sport.
Ca, il a pas encore intégré. ::)
Citation de: jmd2 le Janvier 23, 2017, 19:05:43
salut Laure
en gros, dans ton exemple il y a 2 expo théoriquement justes et qu'au global il n'y en a pas puisque c'est le photographe qui choisit de privilégier l'une ou l'autre
dans 99,99% des photos, l'expo théoriquement correcte n'existe pas.
:'(
Il apparaît - ce n'est pas un jugement personnel, c'est un constat - clairement que tu ne sais pas, que tu n'as pas connaissance et ne souhaites pas avoir connaissance de ce qu'est une exposition théoriquement correcte liée à un éclairement donné. Faute de cette notion de base photographique élémentaire, tu prends ce que les automatismes te produisent parce que tu n'as en pratique pas d'autre choix. Faute de cette notion de base photographique élémentaire, tu n'as en pratique pas les moyens de juger si tel ou tel fichier est véritablement en sur-ex ou en sous-ex...Tu navigues à vrai dire à vue et au feeling. Si tes résultats obtenus de cette façon te satisfont, c'est le principal.
Pour ceux qui souhaitent aller un peu plus loin et acquérir un minimun de bases photographiques, il est facile et simple de comprendre que l'éclairement produit une ampoule de 60 Watts et l'éclairement produit par une ampoule de 500 Watts sont deux éclairements concrets précis et mesurables distincts qui impliquent que l'on expose ses prises de vues d'une certaine façon en présence de l'un et d'une façon différente en présence de l'autre.
Si l'on expose une prise de vue comme si l'éclairement ambiant existant était produit par une ampoule de 500 Watts en présence d'un éclairement ambiant produit par une ampoule de 60 Watts, on sous-expose en pratique ladite prise de vue. Une sur-exposition ou une sous-exposition à la prise de vues en présence d'un éclairement donné se jugent par rapport à une exposition de référence qui est par définition l'exposition correcte liée audit éclairement donné.
De même qu'il y a une exposition théoriquement correcte liée à l'éclairement d'une ampoule de 60 Watts et une exposition théoriquement correcte liée à l'éclairement d'une ampoule de 500 Watts, il y a dans le cas de ma photo deux expositions théoriquement correctes : l'une liée à l'éclairement en plein soleil, l'autre liée à l'éclairement existant à l'ombre peu dense...Concrètement, si l'on positionne un flashmètre en plein soleil en mode de mesure incidente après avoir entériné f4,5 & 160 ISO, on lit 1/640 s ; de même, si l'on positionne un flashmètre au sein de l'ombre peu dense en mode de mesure incidente après avoir entériné f4,5 & 160 ISO, on lit 1/160 s.
En photographie, on dit qu'une exposition liée à une source uniforme et homogène est théoriquement correcte et non pas correcte tout court parce que le photographe qui sait déterminer ladite exposition avec exactitude et précision, qui a la connaissance sûre et certaine de cette exposition correcte, a la liberté de ne pas l'employer telle quelle et de choisir d'introduire - intentionnellement et en toute connaissance de cause - une correction en sous-ex ou bien une correction en sur-ex selon son bon vouloir aux fins de servir son projet photographique du moment. Elle est théoriquement correcte en ce sens qu'elle coïncide avec la mesure du flashmètre en lumière incidente mais rien n'oblige le photographe dans sa pratique de la photographie à suivre les indications exactes et précises relevées.
Pourquoi s'embêter de nos jours à pratiquer en mode M ? Quel en est le gain ?
L'intérêt de pratiquer de temps à autre la photo en tout manuel est de découvrir/redécouvrir les fondamentaux photographiques,
de ne pas se couper de ces fondamentaux mais au contraire les réviser et faire le point de temps à autre sur nos connaissances réelles ou fictives.
Je reprends l'exemple de ma photo du mur blanc ensoleillé avec présence d'ombre peu dense.
Cette photo réalisée à f5,6 & 1/640 s pour 160 ISO en mode M m'apprend beaucoup. Voici pourquoi et comment en détails :
Une lecture de mesure sur le mur blanc très blanc presque aveuglant en plein soleil et une lecture de mesure sur le même mur à l'ombre peu dense en mode M en arrivant sur site me donnent en début de sortie-photo - sans avoir à déclencher ; et par conséquent, sans que je consulte quelque histogramme que ce soit :
1 - l'exposition théoriquement correcte liée au plein soleil,
2 - l'exposition théoriquement correcte liée à l'ombre peu dense,
3 - l'écart d'éclairement entre éclairement en plein soleil et éclairement en cas d'ombre peu dense (écart qui m'incite à chercher et à cerner la raison pour laquelle l'ombre est peu dense au lieu d'être dense à très dense tandis que j'ai affaire à un soleil estival de plomb presque à son zénith entre 12H et 13H),
4 - et le dosage exact et précis du flash que je dois paramétrer manuellement une bonne fois pour toutes en début de sortie-photo pour tous les cas où je souhaiterais faire un fill-in au flash sur les personnes que je pourrais rencontrer en chemin et qui seraient situées à l'ombre peu dense (= par exemple, l'éclairement fourni par le flash seul pour une exposition théoriquement correcte moins 1/2 IL si je veux que la personne située à l'ombre peu dense et débouchée par le flash ait la même exposition que la partie en plein soleil ; ou bien par exemple, l'éclairement fourni par le flash seul pour une exposition théoriquement correcte moins 2IL si je veux que la personne située à l'ombre peu dense et débouchée par le flash présente au final une différence d'éclairement de -1IL par rapport la partie en plein soleil).
5 - En affichant en mode M l'exposition théoriquement correcte liée au plein soleil déterminée avec exactitude et précision en début de sortie-photo et en utilisant que celle-là à l'exclusion de toute autre au cours de toute ma sortie-photo, j'ai la possibilité de noter - et de démontrer à moi-même si ce n'est pour le partager à toutes fins utiles avec les amis chassimiens - que la lumière naturelle ambiante est restée constante au cours de ladite sortie-photo. Et cela que les sujets photographiés soient statiques, marchent ou bien courent, ou se déplacent à vélo ou bien en engins motorisés, lentement ou bien rapidement.
En effet, (cf planche-contact) le mur blanc très blanc presque aveuglant photographié en fin de sortie-photo a un pic d'histogramme qui coïncide avec le pic d'histogramme du mur blanc très blanc presque aveuglant photographié en début de sortie-photo : les deux pics étant tous les deux collés, comme il se doit, tout contre le bord droit du graphe.
Partant de là, si pendant une période de une heure la lumière naturelle ambiante reste constante et si je sais déterminer avec exactitude et précision au 1/3IL près l'exposition théoriquement correcte liée à ladite lumière naturelle ambiante en début de sortie-photo, le travail d'exposition à la lumière naturelle existante est effectué en début de séance une bonne fois pour toutes. Idem pour le réglage en mode manuel du flash servant au fill-in. Je n'y reviens plus, je ne m'en soucie plus, ce qui me laisse les coudées franches pour me consacrer aux autres exigences de la pratique photographique. Et dans la mesure où tous les fichiers sont exposés avec la même valeur d'expo (et avec la même BdB) sous une même lumière, je sais par ailleurs que le travail de post-traitement du produit de la sortie-photo sera facilité.
Dans ces conditions, pourquoi et à quoi bon me reposer sur les automatismes et la mesure évaluative lesquels vont (me) produire une exposition qui variera immanquablement et par principe en fonction des cadrages et en fonction de la position du collimateur AF actif ? Et vont également (me) produire un équilibre "ambiante/flash" inconstant et indéterminé ?
6 - Tout ce que je dis et écris, je n'ai pas besoin de le faire moi-même. Si je donne mes instructions à un opérateur néophyte qui prend un boîtier quelconque et un flash manuel quelconque entre les mains pour la première fois, cet opérateur saura produire et reproduire en mode "tout manuel" des fichiers-images correctement exposés en lumière mixte avec un ratio "ambiante/flash" bien précis. Et avec une durée d'éclair connue.
(http://img110.xooimage.com/files/b/a/c/expositions-th-or...au-flash-5173aa4.jpg)
(Expositions théoriquement correctes en plein soleil et à l'ombre peu dense : leurs conséquences pratiques pour le fill-in au flash)
Il y a eu la mode des murs de brique ...
Maintenant, c'est la mode des murs de tôle ;D ::) :o :D
Pour celui qui veut faire du flash en manuel, se servir de l'histogramme est suffisant.
Citation de: jesus le Janvier 25, 2017, 14:00:03
Il y a eu la mode des murs de brique ...
Maintenant, c'est la mode des murs de tôle ;D ::) :o :D
Pour celui qui veut faire du flash en manuel, se servir de l'histogramme est suffisant.
L'idée directrice en tout manuel, c'est de tout contrôler soi-même, de parvenir à prévoir et savoir dans les très grandes lignes ce que l'on va obtenir avant déclenchement.
Sans consulter l'histogramme. Sans avoir besoin de l'histogramme. Tant pour l'expo à la lumière ambiante que pour l'expo au flash.
Citation de: Laure-Anh le Janvier 25, 2017, 19:16:51
L'idée directrice en tout manuel, c'est de tout contrôler soi-même, de parvenir à prévoir et savoir dans les très grandes lignes ce que l'on va obtenir avant déclenchement.
Sans consulter l'histogramme. Sans avoir besoin de l'histogramme. Tant pour l'expo à la lumière ambiante que pour l'expo au flash.
Mais quel est l'utilité du truc ?
A quasiment rien ...
Les adeptes du tout manuel pour expliquer comment exposer, voire culpabiliser les photographes, vendre des cours...
Je vends des cours de photo, mais j'explique que ce n'est pas utile de se prendre la tête avec ceci, sauf cas particulier. Cela libère les élèves de la pression du mode manuel, et il peuvent s'occuper de ce qui est vraiment important : ce qui est devant leur objectif et la lumière.
Cela me gonfle, de devoir expliquer que les automatismes font le boulot dans 95% des cas, et qu'il ne faut pas culpabiliser à s'en servir, que l'exposition n'est qu'une toute petite partie de la photo, l'essentiel étant devant l'objectif.
Plutôt que de les centrer sur l'objet appareil photo, je les engage à regarder autour d'eux et a photographier ce qui leur plait aussi simplement que possible.
Citation de: jesus le Janvier 25, 2017, 19:40:31
Mais quel est l'utilité du truc ?
A quasiment rien ...
Les adeptes du tout manuel pour expliquer comment exposer, voire culpabiliser les photographes, vendre des cours...
Je vends des cours de photo, mais j'explique que ce n'est pas utile de se prendre la tête avec ceci, sauf cas particulier. Cela libère les élèves de la pression du mode manuel, et il peuvent s'occuper de ce qui est vraiment important : ce qui est devant leur objectif et la lumière.
Cela me gonfle, de devoir expliquer que les automatismes font le boulot dans 95% des cas, et qu'il ne faut pas culpabiliser à s'en servir, que l'exposition n'est qu'une toute petite partie de la photo, l'essentiel étant devant l'objectif.
Plutôt que de les centrer sur l'objet appareil photo, je les engage à regarder autour d'eux et a photographier ce qui leur plait aussi simplement que possible.
Ton point de vue me semble très sain, jesus....Mais ne te casses pas la tête, tu n'y arriveras pas !
Le tout manuel avec un réglage préétabli pendant 1 heure, on a déjà vu le film ! Ca marche très bien avec un mur tout blanc et le soleil (sans nuages) dans le dos pour une série de photos sans grande diversité. Mais pour moi, la vraie vie, c'est autre chose, avec pendant 1 h, une variété de situations incompatible avec cette méthode ayathollesque ! J'avais essayé en vain de l'expliquer à Laure-Anh, avec de nombreux exemples, mais à chaque fois, elle remet cela....
Mais, on n'y peut rien !
Il y a quelques années, les vrais photographes autoproclamés équipés de focales fixes méprisaient ceux qui utilisaient des zooms...
Ca s'est un peu calmé...Aujourd'hui, les vrais photographes (les mêmes ?) méprisent ceux qui font confiance aux automatismes !
Citation de: jesus le Janvier 25, 2017, 19:40:31
Mais quel est l'utilité du truc ?
A quasiment rien ...
Les adeptes du tout manuel pour expliquer comment exposer, voire culpabiliser les photographes, vendre des cours...
Je vends des cours de photo, mais j'explique que ce n'est pas utile de se prendre la tête avec ceci, sauf cas particulier. Cela libère les élèves de la pression du mode manuel, et il peuvent s'occuper de ce qui est vraiment important : ce qui est devant leur objectif et la lumière.
Cela me gonfle, de devoir expliquer que les automatismes font le boulot dans 95% des cas, et qu'il ne faut pas culpabiliser à s'en servir, que l'exposition n'est qu'une toute petite partie de la photo, l'essentiel étant devant l'objectif.
Plutôt que de les centrer sur l'objet appareil photo, je les engage à regarder autour d'eux et a photographier ce qui leur plait aussi simplement que possible.
Le truc qui à tes yeux ne sert à rien, c'est un truc qui est quotidiennement mis en oeuvre en photo aux commandes d'un flash de studio en lumière ambiante : on prend 10 secondes pour mesurer l'exposition à la lumière ambiante puis partant de là on décide d'un ratio "ambiante/flash" pour la réalisation de la prise de vue. Quand il s'agit de faire du fill-in en présence d'un soleil couchant, c'est un truc qui t'indique que si c'est pour déboucher au flash un modèle sur lequel le soleil couchant projette une ombre portée qui présente une différence de -2 IL par rapport à la lumière solaire ambiante, peu importe que la lumière du soleil couchant diminue et change du simple au double ou change du simple au quadruple par rapport à ce qu'elle était en début de séance.
Il n'y a pas d'adeptes du tout manuel. Tu débutes la photo comme tu l'entends, tu acquiers les connaissances comme tu peux, avec l'aide de qui tu trouves pour te guider. Un an, deux ans, cinq ans, dix ans plus tard, il vient un moment où tu es amené à te poser la question de savoir exposer juste...parce que la mise au point AF, le cadrage, la compo, la PdC, la capture du mouvement partiellement ou totalement figé, l'instant décisif, la gestion des couleurs, la gestion des contrastes, l'alternance de zones de tonalités différentes afin de rythmer l'image, la gestion des lignes guides, le cadre dans le cadre, l'utilisation des focales courtes et longues, l'expo longue durée, l'hyperfocale, le flou, etc, etc,...sont autant d'étapes déjà franchies et assimilées. Et parce que tu ne peux/ne veux pas continuer à laisser les automatismes te pondre des résultats approximatifs sans tenter de prendre les choses en mains. Et parce que si l'on te met en mains un boîtier et un flash dont tu n'as pas l'habitude, tu n'as pas envie de répondre : je suis incapable d'en tirer quoi que ce soit parce que je ne sais faire qu'avec mon appareil-photo à moi. Et parce que, enfin, zut, pourquoi sous-estimer la capacité d'apprentissage des uns et des autres : savoir exposer correctement, c'est comme savoir gérer la PdC ou gérer la sensibilité ISO, c'est un savoir-faire basique dont la compréhension et l'acquisition demandent au plus une demie-journée, ce n'est pas la mer à boire pour qui décide de se lancer. Pratiquer
de temps à autre la photographie en tout manuel pour travailler périodiquement ses fondamentaux photos, ce n'est pas être adepte. Pratiquer la photographie en tout manuel parce que l'on a besoin comme Mister Pola de produire des photos homogènes en lumière mixte "ambiante + flash" et parce que c'est le seul moyen de parvenir à produire de tels résultats, ce n'est pas être adepte, c'est être réaliste et pragmatique.
Apprendre à voir la lumière : quand on passe sa vie à déléguer tout le temps et totalement la gestion de la lumière aux automatismes boîtier, on ne connaît pas la lumière, on ne s'y intéresse pas en profondeur, et par conséquent on ne la voit pas,...Quand on les interroge, la majorité des personnes ne savent pas répondre à une question simple : pourquoi par un soleil estival de plomb à son zénith qui est une source de lumière dure très dure, y a-t-il, d'une photo à l'autre et parfois sur une même photo, des ombres denses à très denses et des ombres peu denses, voire des ombres légères ? La majorité des personnes ne savent en général pas quelle lumière est la lumière principale qui leur sert à photographier. Ce n'est pas ce que j'appelle regarder et apprendre à voir la lumière autour de soi. Pratiquer de temps à autre la photographie en tout manuel encourage/incite à se poser ces questions et d'autres questions diverses et variées à propos de la lumière, et ce faisant à acquérir une compréhension de la lumière de plus en plus fouillée, amha.
(http://img110.xooimage.com/files/9/d/e/ombres-denses-et-...rquoi-1--5177464.jpg)
(http://img110.xooimage.com/files/1/3/c/ombres-denses-et-...rquoi-2--5177468.jpg)
(http://img110.xooimage.com/files/5/f/3/ombres-denses-et-...rquoi-3--517746a.jpg)
Citation de: Laure-Anh le Janvier 25, 2017, 19:16:51
L'idée directrice en tout manuel, c'est de tout contrôler soi-même, de parvenir à prévoir et savoir dans les très grandes lignes ce que l'on va obtenir avant déclenchement.
Sans consulter l'histogramme. Sans avoir besoin de l'histogramme. Tant pour l'expo à la lumière ambiante que pour l'expo au flash.
C'est effectivement la bonne idée !
Citation de: jesus le Janvier 25, 2017, 19:40:31
Plutôt que de les centrer sur l'objet appareil photo, je les engage à regarder autour d'eux et a photographier ce qui leur plait aussi simplement que possible.
Pas besoin de vendre des cours pour ça, les gens savent assez déclencher sans se poser des questions (il suffit de les observer) ::)
Citation de: jmk le Janvier 26, 2017, 08:53:39
C'est effectivement la bonne idée !
Pas besoin de vendre des cours pour ça, les gens savent assez déclencher sans se poser des questions (il suffit de les observer) ::)
C'est faux, les gens se posent beaucoup de questions, et surtout "pourquoi mes photos sont pourries ?"
Apprendre à observer et à ressentir est le début ...
Citation de: Laure-Anh le Janvier 25, 2017, 23:12:13
Le truc qui à tes yeux ne sert à rien, c'est un truc qui est quotidiennement mis en oeuvre en photo aux commandes d'un flash de studio en lumière ambiante : on prend 10 secondes pour mesurer l'exposition à la lumière ambiante puis partant de là on décide d'un ratio "ambiante/flash" pour la réalisation de la prise de vue. Quand il s'agit de faire du fill-in en présence d'un soleil couchant, c'est un truc qui t'indique que si c'est pour déboucher au flash un modèle sur lequel le soleil couchant projette une ombre portée qui présente une différence de -2 IL par rapport à la lumière solaire ambiante, peu importe que la lumière du soleil couchant diminue et change du simple au double ou change du simple au quadruple par rapport à ce qu'elle était en début de séance.
La question au départ était quel diffuseur pour flash cobra.
Et maintenant nous sommes parti avec du matos lourd ...
J'ai toujours fait mes installation au flash au pif + vérification de l'histogramme (je ne suis pas forcement un modèle).
Le calcul n'a pas d'intérêt, par contre savoir ou placer sa source demande du métier, et malheureusement cela ne se calcul pas, mais peut s'apprendre et se ressentir.
peut-être faudrait-il des solutions adaptées au public concerné.
C'est un fil interessant et je pense que si j'arrivais à comprendre ce que Laure-Anh a écrit je me dirais soit:
-ben oui c'est évident pourquoi faire si compliqué.
Ou bien alors:
-J'ai enfin compris, j'ai franchi un palier qui va faire de moi un meilleur technicien.
Un terme m'intrigue: l'exposition théoriquement correcte. Comment expliquer cela en une phrase?
Citation de: pyerrot le Janvier 27, 2017, 04:00:04
Un terme m'intrigue: l'exposition théoriquement correcte. Comment expliquer cela en une phrase?
L'exposition 'correcte' permet d'exploiter au maximum toutes les informations lors de l'acquisition (PDV) quelque soit le support utilisé. (capteur numérique, film négatif, film positif, plaque de verre, etc ...)
En numérique, histogramme calé à droite.
Citation de: Broadpek le Janvier 24, 2017, 19:19:37
Il croit qu'à partir de sa pratique photographique il détient la vérité.
Il croit que c'est grâce à l'af ou à un automatisme du flash de son boitier qu'il réussit ses images.
A côté de ça, il se considère comme un piètre photographe, il le dit lui même.
Donc son but est d'essayer d'imposer à tout le monde sa vérité, histoire que tout le monde revienne à son niveau, va savoir? ::)
Il a juste oublié que tous les automatismes du boitier ne permettent pas d'être un bon photographe, c'est même un piège, il en est le bon exemple puisqu'il dit être mauvais.
Des images impeccables grâce à l'af, j'en ai des tas. De bonnes images par rapport aux standards d'aujourd'hui, j'en ai pas beaucoup.
L'af a juste repoussé les limites pour certains usages, comme le sport.
Ca, il a pas encore intégré. ::)
disons alors que les automatismes :
- en 1980 donnaient une
bonne exposition dans 50% des photos
- en 2017 donnent une
excellente expo dans 95% des cas et une MAP bien plus efficace que le manuel dans 99% des cas *
je ne parle même pas du fill flash magique de Nikon ;)
il est vrai qu'il reste quelques % des cas où on continue en manuel (moi aussi bien entendu, mais de plus en plus rarement depuis mon Nikon D300)
* on peut ergoter longtemps sur les %
Citation de: jmk le Janvier 27, 2017, 07:25:54
L'exposition 'correcte' permet d'exploiter au maximum toutes les informations lors de l'acquisition (PDV) quelque soit le support utilisé. (capteur numérique, film négatif, film positif, plaque de verre, etc ...)
En numérique, histogramme calé à droite.
C'est bien ce qu'il me semblait.
Une photo bien exposé, n'a jamais été une conditions suffisante pour une bonne photo ...
Une bonne photo c'est autre chose.
Citation de: jmd2 le Janvier 27, 2017, 18:59:47
disons alors que les automatismes :
- en 1980 donnaient une bonne exposition dans 50% des photos
- en 2017 donnent une excellente expo dans 95% des cas et une MAP bien plus efficace que le manuel dans 99% des cas *
je ne parle même pas du fill flash magique de Nikon ;)
il est vrai qu'il reste quelques % des cas où on continue en manuel (moi aussi bien entendu, mais de plus en plus rarement depuis mon Nikon D300)
* on peut ergoter longtemps sur les %
Ergote, ergote... ::)
En 1980; j'en sais rien.
En 2017, pour ma pratique et pour mon utilisation, non pas 95%, loin s'en faut.
Ni 99% pour la map. Mais on ne doit sans doute pas avoir la même chose dans la lentille au moment de déclencher.
Et quand je compare avec d'autres ayant les mêmes sujets, on fait le même constat, peu importe la marque.
Mes sujets m'ont l'air d'être loin du jardin de Tata Ginette, visiblement.
tu fais partie des pus et durs
espèce répandue sur ce forum, mais en voie de diminution rapide (voir la chute des ventes d'appareils non smartphones)
moi, je suis entre ces purs et les néophytes
globalement, mes % ci-dessus sont réalistes. Et tendent vers 100 au fur et à mesure des années. Naturellement.
Est-ce vraiment au détriment de la photo ? ou bien peut-on considérer que c'est au contraire l'ouverture de la bonne photo au plus grand nombre ?
pour en revenir au sujet de départ :
qui a testé le diffuseur Lumiquest 80/20 ?
Moi. :D
Je ne sais plus où il est.
Rendu plus dur que le gary fong .
En faite le problème reste le même: petite surface d'un modeleur. Pour voir ce que ca donne, tu sors de ton flash la plaque blanche,un petit bout de papier troué posé au dessus et tu vois le résultat.
Citation de: jmd2 le Janvier 28, 2017, 14:36:47
tu fais partie des pus et durs
espèce répandue sur ce forum, mais en voie de diminution rapide (voir la chute des ventes d'appareils non smartphones)
moi, je suis entre ces purs et les néophytes
globalement, mes % ci-dessus sont réalistes. Et tendent vers 100 au fur et à mesure des années. Naturellement.
Est-ce vraiment au détriment de la photo ? ou bien peut-on considérer que c'est au contraire l'ouverture de la bonne photo au plus grand nombre ?
Oui toi c'est sur, tu prends de la pure.
Tu veux dire que c'est réaliste d'avoir 100% de bons résultats dan le jardin de Tata Ginette?
Je ne sais pas personnellement.
Mais bon, tu sembles visiblement te satisfaire de ton niveau médiocre et d'un usage grand public pour de l'image choucroute.
Je te laisse à tes divagations.
Citation de: Broadpek le Janvier 28, 2017, 17:29:14
Oui toi c'est sur, tu prends de la pure.
Tu veux dire que c'est réaliste d'avoir 100% de bons résultats dan le jardin de Tata Ginette?
Je ne sais pas personnellement.
Mais bon, tu sembles visiblement te satisfaire de ton niveau médiocre et d'un usage grand public pour de l'image choucroute.
Je te laisse à tes divagations.
pas gentil ton message !
tu te prends pour qui ? un génie de la photo ?
on dirait certains vieux grincheux de mon ancien club photo !
Ton ancien club t'a viré?
Plein de bon sens ces gens là. ;D
Ben disons quand les automatismes dans lesquels tu as une foie inébranlable se comportent différemment dans le jardin de Ginette si je t'ai bien suivi.
C'est bien plus compliqué là ou je fais des photos.
Citation de: pyerrot le Janvier 27, 2017, 04:00:04
C'est un fil interessant et je pense que si j'arrivais à comprendre ce que Laure-Anh a écrit je me dirais soit:
-ben oui c'est évident pourquoi faire si compliqué.
Ou bien alors:
-J'ai enfin compris, j'ai franchi un palier qui va faire de moi un meilleur technicien.
Un terme m'intrigue: l'exposition théoriquement correcte. Comment expliquer cela en une phrase?
En une seule phrase : L'exposition théoriquement correcte liée à un éclairement - continu ou discontinu - donné correspond à la mesure de cet éclairement produite par un flashmètre en lumière incidente soit sous forme de couple (IL/ISO) soit sous forme de triplet (ouverture/temps de pose/ISO) ; c'est cette exposition qu'il faut augmenter par un facteur x2 à x7/3 au cas où l'on souhaiterait optimiser l'acquisition des fichiers RAW aux commandes d'un appareil-photo numérique en ajoutant +1IL à +1IL 1/3.
Cette exposition est dite théoriquement correcte parce que c'est une donnée brute que l'on n'est pas obligé d'utiliser telle quelle.
Dans l'exemple de mon mur blanc très blanc, l'exposition théoriquement correcte liée au soleil estival ambiant le jour de ma sortie-photo correspond à un triplet (f5,6 & 1/640 s & 160 ISO).
Sachant cela, si je veux réaliser un portrait au flash d'une personne positionnée en plein soleil sur fond gris moyen 18% en me servant du mur blanc très blanc comme matière première pour créer ledit arrière-plan gris moyen 18%, je sais que je dois exposer mon mur blanc très blanc avec l'exposition théoriquement correcte moins 2IL1/3 et apporter en conséquence le complément correspondant au moyen du flash si je veux que la personne photographiée soit correctement exposée, c-à-d l'éclairement nécessaire et suffisant pour éclairer correctement le modèle avec le seul flash en l'absence de toute lumière ambiante moins 1/3 IL à un chouia près. Ou bien réduire l'exposition à la lumière ambiante de -2IL et apporter au moyen du flash l'éclairement nécessaire et suffisant pour éclairer correctement le modèle avec le seul flash en l'absence de toute lumière ambiante moins 1/2 IL.
En trois phrases :Tels que les appareils-photo sont calibrés depuis des décennies, si l'on photographie
en gros plan une surface gris moyen, une surface blanche, une surface noire ou bien une surface de tonalité uniforme quelconque sous un éclairement uniforme donné - et ce que ce soit en mesure spot, mesure centrale pondérée ou bien mesure matricielle/évaluative/multizone - le posemètre intégré aux appareils-photos qui fonctionne en mesurant la lumière réfléchie produira en l'absence de toute correction volontaire d'exposition à la lumière ambiante une image avec un rendu gris moyen 18%.
L'exposition théoriquement correcte liée à un éclairement uniforme donné est celle qui donne un rendu fidèle : qui d'une surface blanche très blanche photographiée sous ledit éclairement uniforme donné donnera une surface avec un rendu blanc très blanc, qui d'une surface noire 5% photographiée sous ledit éclairement uniforme donné donnera une surface avec un rendu noir 5%,etc, etc,...
L'intérêt d'une charte gris moyen 18% est qu'en la photographiant
en gros plan - dans la mesure où le posemètre intégré va produire un rendu gris moyen 18% qui est en l'occurrence le rendu fidèle de la surface photographiée - l'appareil-photo affiche de fait l'exposition théoriquement correcte liée à l'éclairement uniforme existant.
Pour tester si l'on a bien compris ce qu'est une exposition théoriquement correcte, on doit être convaincu et savoir expliquer d'autres que les différentes prises de vues réalisées par Olivier Chauvignat ont toutes reçu la même quantité de lumière...dans la mesure où elles ont été théoriquement bien exposées.
Attention ! Il y a une photo de nu dans le fil joint ci-après :http://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/tuto-determiner-la-quantite-de-lumiere
A lire pour ceux qui sont persuadés que l'histogramme sert à ajuster la puissance de flash en cas de photo au flash en mode TTL :http://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/fausse-donnee-en-numerique-on-n-a-plus-besoin-de-flashmetre
En ce qui concerne la photographie au flash cobra en mode TTL, on ne risque pas d'ajuster le flash au moyen de l'histogramme dans la mesure où c'est l'exposition à la lumière ambiante déterminée en amont par les automatismes boîtier en mesure évaluative/matricielle/multizone avant activation du flash qui est à l'ouest de 1IL à 2IL voire davantage. Notamment si on n'a pas au préalable calibré son flash cobra et ignore quel est en pratique précisément son nombre-guide.
Citation de: Broadpek le Janvier 28, 2017, 18:24:47
Ton ancien club t'a viré?
Plein de bon sens ces gens là. ;D
Ben disons quand les automatismes dans lesquels tu as une foie inébranlable se comportent différemment dans le jardin de Ginette si je t'ai bien suivi.
C'est bien plus compliqué là ou je fais des photos.
l'ancien club est mort, parce qu'il y avait des gens pas aimables, croyant que la photo se fait à
leur manière et insultaient les autres.
même moi qui reste calme face aux pires personnes, je n'en pouvais plus. Et 80% des autres étaient comme moi.
et tu fais monter la pression >:(
Citation de: Laure-Anh le Janvier 28, 2017, 22:34:54
En une seule phrase : L'exposition théoriquement correcte liée à un éclairement - continu ou discontinu - donné correspond à la mesure de cet éclairement produite par un flashmètre en lumière incidente soit sous forme de couple (IL/ISO) soit sous forme de triplet (ouverture/temps de pose/ISO) ; c'est cette exposition qu'il faut augmenter par un facteur x2 à x7/3 au cas où l'on souhaiterait optimiser l'acquisition des fichiers RAW aux commandes d'un appareil-photo numérique en ajoutant +1IL à +1IL 1/3.
Cette exposition est dite théoriquement correcte parce que c'est une donnée brute que l'on n'est pas obligé d'utiliser telle quelle.
Dans l'exemple de mon mur blanc très blanc, l'exposition théoriquement correcte liée au soleil estival ambiant le jour de ma sortie-photo correspond à un triplet (f5,6 & 1/640 s & 160 ISO).
Sachant cela, si je veux réaliser un portrait au flash d'une personne positionnée en plein soleil sur fond gris moyen 18% en me servant du mur blanc très blanc comme matière première pour créer ledit arrière-plan gris moyen 18%, je sais que je dois exposer mon mur blanc très blanc avec l'exposition théoriquement correcte moins 2IL1/3 et apporter en conséquence le complément correspondant au moyen du flash si je veux que la personne photographiée soit correctement exposée, c-à-d l'éclairement nécessaire et suffisant pour éclairer correctement le modèle avec le seul flash en l'absence de toute lumière ambiante moins 1/3 IL à un chouia près. Ou bien réduire l'exposition à la lumière ambiante de -2IL et apporter au moyen du flash l'éclairement nécessaire et suffisant pour éclairer correctement le modèle avec le seul flash en l'absence de toute lumière ambiante moins 1/2 IL.
En trois phrases :
Tels que les appareils-photo sont calibrés depuis des décennies, si l'on photographie en gros plan une surface gris moyen, une surface blanche, une surface noire ou bien une surface de tonalité uniforme quelconque sous un éclairement uniforme donné - et ce que ce soit en mesure spot, mesure centrale pondérée ou bien mesure matricielle/évaluative/multizone - le posemètre intégré aux appareils-photos qui fonctionne en mesurant la lumière réfléchie produira en l'absence de toute correction volontaire d'exposition à la lumière ambiante une image avec un rendu gris moyen 18%.
L'exposition théoriquement correcte liée à un éclairement uniforme donné est celle qui donne un rendu fidèle : qui d'une surface blanche très blanche photographiée sous ledit éclairement uniforme donné donnera une surface avec un rendu blanc très blanc, qui d'une surface noire 5% photographiée sous ledit éclairement uniforme donné donnera une surface avec un rendu noir 5%,etc, etc,...
L'intérêt d'une charte gris moyen 18% est qu'en la photographiant en gros plan - dans la mesure où le posemètre intégré va produire un rendu gris moyen 18% qui est en l'occurrence le rendu fidèle de la surface photographiée - l'appareil-photo affiche de fait l'exposition théoriquement correcte liée à l'éclairement uniforme existant.
Pour tester si l'on a bien compris ce qu'est une exposition théoriquement correcte,
on doit être convaincu et savoir expliquer d'autres que les différentes prises de vues réalisées par Olivier Chauvignat ont toutes reçu la même quantité de lumière...dans la mesure où elles ont été théoriquement bien exposées. Attention ! Il y a une photo de nu dans le fil joint ci-après :
http://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/tuto-determiner-la-quantite-de-lumiere
A lire pour ceux qui sont persuadés que l'histogramme sert à ajuster la puissance de flash en cas de photo au flash en mode TTL :
http://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/fausse-donnee-en-numerique-on-n-a-plus-besoin-de-flashmetre
En ce qui concerne la photographie au flash cobra en mode TTL, on ne risque pas d'ajuster le flash au moyen de l'histogramme dans la mesure où c'est l'exposition à la lumière ambiante déterminée en amont par les automatismes boîtier en mesure évaluative/matricielle/multizone avant activation du flash qui est à l'ouest de 1IL à 2IL voire davantage. Notamment si on n'a pas au préalable calibré son flash cobra et ignore quel est en pratique précisément son nombre-guide.
salut Laure,
doit-on lire que l'expo théorique n'existe que pour le plein soleil ?
car il est admis que sa lumière est une constante ?
c'est vrai à 2/3 ou 1 diaph près. Pas mieux.
Pour une plus grande précision, c'est faux, on sait que le plein soleil varie selon la saison, la nébulosité, l'heure, le pays...
peut-on mesurer l'expo théorique en lumière incidente ? en principe oui
ou en lumière réfléchie sur une charte de gris (à condition de savoir l'utiliser) ? en principe oui
(en éclairage continu comme au flash)
j'affirme simplement que les automatismes (mesure multi-zones pour toutes les marques + flash pour Nikon) donnent d'excellents résultats sans avoir à passer par l'étape ci-dessus. Y compris en mélange lumière continue+flash.
Et souvent, l'automatisme va choisir les corrections nécessaires pour bien exposer le sujet au milieu d'un environnement trompeur (il s'aide de la distance et de cas de photos types en mémoire).
Aujourd'hui comme depuis mille ans, un(e) photographe averti(e) peut faire mieux qu'un automatisme. Mais pas souvent.
Citation de: jmd2 le Janvier 29, 2017, 12:01:18
Aujourd'hui comme depuis mille ans, un(e) photographe averti(e) peut faire mieux qu'un automatisme. Mais pas souvent.
Mille ans c'est un peu beaucoup, non ?
Citation de: seba le Janvier 29, 2017, 12:07:03
Mille ans c'est un peu beaucoup, non ?
pour dire que dès l'origine de la photo ou de toute technologie etc.
j'aurais dû écrire 2 000 000 années, avec la naissance de l'humanité ;)
Citation de: jmd2 le Janvier 29, 2017, 12:01:18
salut Laure,
doit-on lire que l'expo théorique n'existe que pour le plein soleil ?
car il est admis que sa lumière est une constante ?
c'est vrai à 2/3 ou 1 diaph près. Pas mieux.
Pour une plus grande précision, c'est faux, on sait que le plein soleil varie selon la saison, la nébulosité, l'heure, le pays...
L'éclairement solaire varie à peine en un millénaire donc en une journée il n'y a aucune surprise à craindre.
Cet éclairement solaire va se modifier en traversant l'atmosphère terrestre. En raison
de l'axe de rotation de la Terre, de la latitude et de la longitude, des saisons, de la météo, etc,etc,...il est vrai.
J'ai dit que l'éclairement solaire direct était en pratique constant en journée pour une période de une heure et ce à 1/3IL près. Si cette affirmation trouve ton adhésion, je suis satisfaite, c'est tout ce que je demande. Demain est un autre jourCette constance de l'éclairement du plein soleil direct au cours d'une période de une heure en cours de journée - si elle est admise par toi et par tous - est à la base ce qui permet de prévoir ses réglages "lumière ambiante + flash" avec exactitude et précision pour faire face avec réactivité et justesse à toutes les situations qui pourraient se présenter au cours d'une sortie de photographie de rues. On en connaît les résultats dans les grandes lignes sans avoir à déclencher.
Citation de: jmd2 le Janvier 29, 2017, 12:01:18
...j'affirme simplement que les automatismes (mesure multi-zones pour toutes les marques + flash pour Nikon) donnent d'excellents résultats sans avoir à passer par l'étape ci-dessus. Y compris en mélange lumière continue+flash.
Et souvent, l'automatisme va choisir les corrections nécessaires pour bien exposer le sujet au milieu d'un environnement trompeur (il s'aide de la distance et de cas de photos types en mémoire).
...
Clairement, tu prends tes désirs pour des réalités.
Tu te fourvoies parce que tu ne sais pas ce qu'est une exposition théoriquement correcte. Et par suite, tu n'as pas en pratique les moyens de juger si une photo donnée en lumière ambiante sans flash est sur-ex ou bien sous-ex. Et pire, tu n'as pas en pratique les moyens de juger si une photo donnée au flash sans participation de la lumière ambiante existante est sur-ex ou sous-ex. Dans ces conditions, comment pourrais-tu juger si une photo donnée prise en éclairage mixte "ambiante + flash" est sur-ex ou bien sous-ex ?...Il n'y a aucune chance.
Tu prends - je le dis sans jugement personnel, c'est un constat qui ressort de ce que écris - ce que les automatismes TTL associés à la mesure matricielle/évaluative/multizone te donnent et puis c'est tout. Ton sentiment est que les photos obtenues sont bien parce que tu ne sais pas et ne saurais pas faire sans TTL et sans mesure matricielle/évaluative/multizone.
Le test pour savoir si tu sais de quoi tu parles en matière d'exposition, c'est encore une fois de faire face au test mis en place par Olivier Chauvignat :on doit être convaincu et savoir expliquer avec clarté et concision à d'autres que les différentes femmes réalisées par O.C. ont toutes reçu la même quantité de lumière...dans la mesure où elles ont été théoriquement bien exposées. Sais-tu expliquer en une phrase ou bien en une image le pourquoi et le comment de cet état de fait ?...
http://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/tuto-determiner-la-quantite-de-lumiere
Pour savoir ce que valent les automatismes embarqués, il suffit de faire un test avec l'éclairage au tungstène de son salon. C'est un éclairage constant et stable.
Auquel cas, c'est pain béni, les automatismes TTL associés à la mesure matricielle/évaluative/multizone ne devraient avoir aucun mal à s'en sortir haut la main.
Perso, j'ai fait le test pour vous avec mon Canon G1-X Mark II en mode Auto, puis mode Auto hybride, puis en mode P, puis en mode Tv et enfin en mode AV, le tout en association avec la mesure évaluative et les automatismes e-TTL II au flash. Le constat est le suivant :
(http://img110.xooimage.com/files/7/d/8/auto-manuel-planc...tacts-a--517d815.jpg)
(http://img110.xooimage.com/files/c/e/c/auto-planche-cont...ous-dpp--517d81e.jpg)
(Sous Mozilla Firefox, pour visualiser les fichiers sans la compression automatique du forum, faire un clic droit puis choisir "afficher l'image".)
Pour mixer efficacement lumière ambiante et flash, la recette est basée sur la connaissance exacte et précise au 1/3 IL près de ce que représentent d'une part 100% de l'exposition théoriquement correcte à la seule lumière ambiante et d'autre part 100% de l'éclairement nécessaire et suffisant pour éclairer correctement un sujet avec la seule lumière du flash en l'absence de toute lumière ambiante. Auquel cas il est facile de prévoir et de réussir avec exactitude et précision des mélanges "ambiante + flash" dans des proportions telles que "100% 0%" ; "5 pour 1" ; "75% 25%" ; "66% 33%" ; "50% 50%" ; "33% 66%" ; "25% 75%" ; "1 pour 5" et "0% 100%" - et cela sans avoir à déclencher. Les images étant uniquement là pour témoigner que la théorie est exacte et précise.
En pratique, prévoir et réaliser cela avec exactitude et précision sans avoir à déclencher n'est possible qu'en tout manuel.
(http://img110.xooimage.com/files/e/d/b/auto-manuel-planc...tacts-b--517d8a7.jpg)
(http://img110.xooimage.com/files/2/4/f/manuel-planche-co...ous-dpp--517d8c5.jpg)
(Les histogrammes sont pratiquement superposables en dépit du fait que leurs colorimétries diffèrent)
Je connais des photographes de press qui sont en mode P avec flash monté et leurs photos sont très biens.
Citation de: Edouard de Blay le Janvier 29, 2017, 15:05:02
Je connais des photographes de press qui sont en mode P avec flash monté et leurs photos sont très biens.
Et il n'y a aucune raison qu'il en soit autrement, leur valeur ajouté ne vient pas de là, mais de leur regards (ou pas).
Citation de: Edouard de Blay le Janvier 29, 2017, 15:05:02
Je connais des photographes de press qui sont en mode P avec flash monté et leurs photos sont très biens.
oui, mais ce n'est pas parce qu'ils savent régler au 1/3 diaph, mais simplement
parce que les appareils (grande dynamique) et la post-prod permettent de corriger les "erreurs" d'expo.Souviens-toi du négatif (on pouvait exposer "sans faire de mesure" ) et de la diapo (il fallait mesurer avec précision). Le négatif pouvait se corriger au tirage.
Personne ne faisait de la dia sérieuse au pif.
Laure,
j'ai du mal à te suivre :'(
pour tes tests, il aurait fallu prendre un reflex amateur averti (haut de gamme inutile), genre D7200, D600 chez Nikon.
je n'ai pas trop compris comment tu as déterminé l'expo "exacte". Il aurait fallu une mesure avec une cellule en lumière incidente. Pour le flash, un flashmètre en incidente aussi. De manière à s'affranchir du sujet.
Ou alors sur la charte, à condition que cette charte remplisse la zone de mesure du boîtier (la mesure spot permet de le faire facilement).
et tu n'as pas testé le fill flash (si magique chez Nikon)
Citation de: jmd2 le Janvier 30, 2017, 18:38:48
Laure,
j'ai du mal à te suivre :'(
pour tes tests, il aurait fallu prendre un reflex amateur averti (haut de gamme inutile), genre D7200, D600 chez Nikon.
je n'ai pas trop compris comment tu as déterminé l'expo "exacte". Il aurait fallu une mesure avec une cellule en lumière incidente. Pour le flash, un flashmètre en incidente aussi. De manière à s'affranchir du sujet.
Ou alors sur la charte, à condition que cette charte remplisse la zone de mesure du boîtier (la mesure spot permet de le faire facilement).
et tu n'as pas testé le fill flash (si magique chez Nikon)
En matière d'exposition en mode M et mesure spot (ou bien centrale pondérée), tous les boîtiers se valent.
En ce qui concerne la détermination de l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière qui me sert à photographier par le biais de la mesure de la lumière réfléchie, c'est une question de pratique : on trouve dans la ville ou bien dans la nature des surfaces qui ont un coefficient similaire à celui d'une charte gris moyen 18%
(herbe verte, bitume, pierre taillée, etc,etc,...) ou bien des surfaces ayant un coefficient connu à partir duquel il est possible d'en déduire l'exposition correcte via une règle de trois
(par exemple, la paume de ma main a un coefficient plus élevé que celui d'une charte gris moyen 18% et qui nécessite une correction d'expo comprise entre -1/2IL et -2/3IL plus proche de -1/2IL que de -2/3IL,...). Il suffit de se constituer un répertoire de surfaces avec coefficient connu.
En ce qui concerne le flash, le mien a été au préalable calibré à l'aide d'un flashmètre de sorte que je n'ai plus besoin de flashmètre pour paramétrer avec réactivité la puissance nécessaire et suffisante en fonction de l'ouverture, de la sensibilité ISO et en fonction de la distance flash-sujet. Je rappelle que je fais du 36 et que mes chaussures mesurent pour la majorité d'entre elles 25cm de long de sorte que 4 longueurs de (mes) chaussures égalent 1m ; et 5 longueurs de (mes) chaussures égalent 1,25m. Ce qui est pratique, car un flash d'une puissance donnée placé à 1,25 m du sujet au lieu de 1m produit au niveau du sujet un éclairement direct en sous-ex de -2/3IL par rapport à l'éclairement direct produit au niveau d'un sujet placé à 1m.
Sur la photo de rue ci-après, j'ai plusieurs choix à ma disposition : j'ai en effet le choix de mesurer en mesure spot la lumière réfléchie par le mur blanc très blanc situé en plein soleil ou bien la lumière réfléchie par le bitume (clair) du trottoir ou bien encore la lumière réfléchie par la pierre taillée du bord du trottoir. Accessoirement et par habitude, je sais que l'éclairement au sein de l'ombre dense du mur situé à la gauche de l'image présente une différence d'environ -3IL avec l'éclairement du plein soleil ; et que l'éclairement au sein de l'ombre peu dense visible par terre et celui au sein de l'ombre peu dense sur la porte du garage située au centre de l'image présentent une différence d'environ -2IL avec l'éclairement du plein soleil. Toujours est-t-il que la lumière qui m'a servi à photographier était celle du plein soleil : f5,6 & 1/640 s pour 100 ISO. Au passage, tu remarqueras que c'est presque celle qui m'a servi pour mon mur blanc et ma série de photos estivales : à 2/3IL près.
(Les exifs ont été conservés)Bonne soirée à toi,
Autre exemple de détermination de l'expo correcte liée à l'éclairement ambiant existant :
mesure au préalable de la lumière réfléchie (en mesure spot ou centrale pondérée) sur une surface que je sais avoir un coefficient similaire à celui d'une charte gris moyen 18%,
puis prise de vue en toute sérénité et avec totale assurance d'une scène piégieuse avec le triplet (ouverture, temps de pose et sensibilité ISO) relevé ou bien avec un triplet équivalent...
(http://img110.xooimage.com/files/3/6/d/capture-dscf6628-4ae8f70.jpg)
Citationla post-prod permettent de corriger les "erreurs" d'expo.
justement non ,pas le temps de la post-prod, il faut envoyer les photos de suite (on est en
press donc diffusion très rapide)
Ps Laure-anh, je ne suis pas très convaincu par tes exemples,il n'y a pas grand chose de correctement exposé :-[
''c'est cette exposition qu'il faut augmenter par un facteur x2 à x7/3 au cas où l'on souhaiterait optimiser l'acquisition des fichiers RAW aux commandes d'un appareil-photo numérique en ajoutant +1IL à +1IL 1/3.''
C'est ce que j'aurais appliqué dans ta première planche contact aux images réalisées avec la Bdb auto, celle qui compense mieux l'éclairage ambiant et qui permet d'obtenir une meilleure exposition. Comme tu l'explique toi-même dans un autre fil la balance des blancs participe à l'exposition. Pour moi ton automatisme fonctionne bien et encore... tu n'es même pas en Nikon! ;)
Citation de: Laure-Anh le Janvier 30, 2017, 22:26:52
on trouve dans la ville ou bien dans la nature des surfaces qui ont un coefficient similaire à celui d'une charte gris moyen 18% (herbe verte, bitume, pierre taillée, etc,etc,...) ou bien des surfaces ayant un coefficient connu à partir duquel il est possible d'en déduire l'exposition correcte via une règle de trois (par exemple, la paume de ma main a un coefficient plus élevé que celui d'une charte gris moyen 18% et qui nécessite une correction d'expo comprise entre -1/2IL et -2/3IL plus proche de -1/2IL que de -2/3IL,...). Il suffit de se constituer un répertoire de surfaces avec coefficient connu.
hem... se faire un répertoire... c'est justement ce répertoire (amélioré de beaucoup qui en mémoire de boîtiers pour la mesure multi-zones). Je n'ai pas de tel répertoire, en dépannage, je me sers de la paume de la main en spot et j'ouvre d'1 diaph de plus qu'indiqué.
Citation de: Laure-Anh le Janvier 30, 2017, 22:26:52
En ce qui concerne le flash, le mien a été au préalable calibré à l'aide d'un flashmètre de sorte que je n'ai plus besoin de flashmètre pour paramétrer avec réactivité la puissance nécessaire et suffisante en fonction de l'ouverture, de la sensibilité ISO et en fonction de la distance flash-sujet. Je rappelle que je fais du 36 et que mes chaussures mesurent pour la majorité d'entre elles 25cm de long de sorte que 4 longueurs de (mes) chaussures égalent 1m ; et 5 longueurs de (mes) chaussures égalent 1,25m.
pas très commode pour estimer une distance à 20 % près (nécessaire si on veut une expo à 1/3 diaph près comme calculé plus haut)
Il faudrait s'entendre aussi sur ce que chacun entend par "exposition correcte". D'un côté une expo correcte est censée traduire la luminance réelle, (mesure de la lumière incidente ou réfléchie sur charte 18% ou équivalent) d'un autre côté, notamment en presse, sauf contre-ordre, une "bonne expo" serait un sujet "bien" exposé, indépendamment de la luminance, ce qui est très différent. En effet, restituer la luminance ne signifie pas exposer "correctement" son sujet.
Pour prendre un exemple concret, si mon sujet se trouve dans une zone d'ombre peu dense et que je me borne à définir mon triangle d'expo selon la luminance, et bien mon sujet apparaîtra dans l'ombre, ce qui ne va pas le mettre particulièrement en valeur pour un objectif presse, même si c'est juste. En presse, on aura tendance à ramener les tons chairs du sujet à un gris moyen, qu'il se trouve dans une zone d'ombre ou sous un projo.
C'est toute la différence entre luminance (objective) et luminosité (subjective). La "bonne exposition" est celle qui correspond à l'intention narrative du photographe et de ses contraintes.
Citation de: Henz le Janvier 31, 2017, 16:54:14
Il faudrait s'entendre aussi sur ce que chacun entend par "exposition correcte". D'un côté une expo correcte est censée traduire la luminance réelle, (mesure de la lumière incidente ou réfléchie sur charte 18% ou équivalent) d'un autre côté, notamment en presse, sauf contre-ordre, une "bonne expo" serait un sujet "bien" exposé, indépendamment de la luminance, ce qui est très différent. En effet, restituer la luminance ne signifie pas exposer "correctement" son sujet.
Pour prendre un exemple concret, si mon sujet se trouve dans une zone d'ombre peu dense et que je me borne à définir mon triangle d'expo selon la luminance, et bien mon sujet apparaîtra dans l'ombre, ce qui ne va pas le mettre particulièrement en valeur pour un objectif presse, même si c'est juste. En presse, on aura tendance à ramener les tons chairs du sujet à un gris moyen, qu'il se trouve dans une zone d'ombre ou sous un projo.
C'est toute la différence entre luminance (objective) et luminosité (subjective). La "bonne exposition" est celle qui correspond à l'intention narrative du photographe et de ses contraintes.
Je ne comprends pas ce que tu désignes par luminance et luminosité.
La luminance c'est l'intensité lumineuse surfacique du sujet (c'est ce qu'on mesure en lumière réfléchie), en cd/m².
Quand on mesure la lumière incidente, on mesure l'éclairement, en lux.
Je parlais luminance et luminosité, dans l'acceptation "populaire".
Mais en photométrie, tu as tout à fait raison, la luminance, s'exprime en cd/m², c'est l'intensité lumineuse divisée par la surface apparente.
Alors parlons plutôt d'éclairement (intensité lumineuse, distance, direction) ; si je fais une mesure incidente, ma surface photosensible va restituer cet éclairement à hauteur de sa plage dynamique ou latitude. C'est ce qui est le plus "vrai". Restituer autant que faire se peut l'éclairement revient à tenter de restituer la réalité, pas nécessairement à "bien" exposer son sujet, selon les niches photographiques ou aspirations personnelles.
En presse, souvent, restituer l'éclairement et la réalité de l'action de l'ombre sur un sujet, pour reprendre l'exemple du post d'avant, n'est pas souhaitable, ni considéré comme "bien" exposer son sujet. "Bien" exposer son sujet reviendrait plutôt à ramener les tons chairs à un gris moyen, indépendamment de l'éclairement réel.
Pour restituer l'éclairement, en réfléchie, on va chercher en spot, un gris moyen approximatif sous un éclairement donné. Pour bien exposer un sujet on va ramener, la plupart du temps, les tons chairs à un gris moyen, avec les spécificités des différents profils (caucasien). Ce qui ne revient pas au même selon la zone où se trouve le sujet. Dans l'absolu, aucune des 2 approches n'est meilleure que l'autre, la première photo ne sera pas mieux exposée que la seconde, elles répondent toute deux à des contraintes différentes.
Il faut noter, que dans la réalité de la profession (presse, reportage...), le flash n'est pas toujours autorisé, le seul moyen de "bien" exposer son sujet sans crâmer le fond, consiste alors à faire une mesure spot sur le visage en choisissant un angle qui donne sur un fond plus sombre que les tons chairs, dans l'idéal. Si ce n'est pas possible, on cadre serré.
Citation de: Edouard de Blay le Janvier 30, 2017, 23:14:24
Ps Laure-Anh, je ne suis pas très convaincu par tes exemples, il n'y a pas grand chose de correctement exposé :-[
Coucou Edouard,
En présence de lumière blanche type lumière du jour, il n'y a pas de problème. En présence d'éclairage tungstène avec dominante rouge, les automatismes boîtier ont du mal à pondre une BdB consensuelle car ils ont très très peu de tons bleus et peu de tons verts pour équilibrer des tons rouges présents en grande abondance : pour éviter de pousser fortement le canal bleu et dans une moindre mesure le canal vert pour atteindre cet équilibre tonal ce qui aurait pour effet de faire monter le bruit, ils ont tendance à brider l'exposition du canal rouge et donc à sous-exposer les prises de vues sous éclairage domestique.
Ma deuxième planche-contact est bien exposée, ce sont les rendus des imagettes jpeg avec la BdB boîtier paramétrée sur "nuageux" qui donnent l'impression que c'est à l'ouest et sur-exposé. Si tu enregistres cette planche-contact et la convertis en N&B, tu pourras constater que l'exposition est juste, conformément aux histogrammes "luminosité" accolés aux RAW. Toutes les prises de vues en version N&B se valent à un 1/3IL près à l'exception de la prise de vue 7033 dans la mesure où le flash était trop puissant de +1/2IL comme signalé et les deux derniers fichiers RAW 7042 & 7043 qui ont bénéficié d'un ajout de +1IL pour optimisation de l'acquisition du fichier numérique.
(http://img110.xooimage.com/files/1/b/8/planche-contact-e...nochrome-5188339.jpg)
La capture d'écran sous DPP4 Canon ci-après du fichier RAW 7031 éclairé par la seule lumière du flash montre que l'imagette jpeg du fichier en question est correctement exposée, c-à-d exposée selon la mesure qu'aurait donnée un flashmètre : et par conséquent, tous les autres fichiers de la planche-contact sont également correctement exposés,
(http://img110.xooimage.com/files/d/6/9/capture-cran-raw-...-du-jour-5188375.jpg)
PS : Je peux poster la capture d'écran sous DP4 Canon du fichier RAW 7034 éclairé en lumière mixte : avec imagette jpeg dont le canal rouge est très fortement cramé en BdB "nuageux" et avec imagette jpeg dont tous les canaux RVB sont OK en BdB 3100°K. Bref, le fichier RAW 7034 est également correctement exposé.
Citation de: Henz le Janvier 31, 2017, 16:54:14
Il faudrait s'entendre aussi sur ce que chacun entend par "exposition correcte". D'un côté une expo correcte est censée traduire la luminance réelle, (mesure de la lumière incidente ou réfléchie sur charte 18% ou équivalent) d'un autre côté, notamment en presse, sauf contre-ordre, une "bonne expo" serait un sujet "bien" exposé, indépendamment de la luminance, ce qui est très différent. En effet, restituer la luminance ne signifie pas exposer "correctement" son sujet.
Pour prendre un exemple concret, si mon sujet se trouve dans une zone d'ombre peu dense et que je me borne à définir mon triangle d'expo selon la luminance, et bien mon sujet apparaîtra dans l'ombre, ce qui ne va pas le mettre particulièrement en valeur pour un objectif presse, même si c'est juste. En presse, on aura tendance à ramener les tons chairs du sujet à un gris moyen, qu'il se trouve dans une zone d'ombre ou sous un projo.
C'est toute la différence entre luminance (objective) et luminosité (subjective). La "bonne exposition" est celle qui correspond à l'intention narrative du photographe et de ses contraintes.
ton message rappelle qu'une expo "juste" dépend du but recherché (mettre en valeur seulement le sujet, ou bien sujet+ ambiance, etc. )
assez bizarrement, les automatismes de mes Nikon, qui font ce choix à ma place avec leur mesure multi-zone, sont souvent pertinents. Miracle des automatismes !
Il y a quand même un certain nombre de photos qui seront parfaitement exposées.
Citation de: castanea le Février 04, 2017, 21:15:18
...on sous entend par automatisme que leur résultat ne nécessitera strictement aucune correction en post traitement.
Est-ce le cas ?
oui
disons qu'on apporte de petites corrections en post-prod, mais souvent moins que sur des clichés pris en vrai manuel.
Les posemètres photoélectriques ça existe depuis...80 ans environ, ce serait un peu dommage que ça ne marche pas de temps en temps.
Citation de: seba le Février 05, 2017, 15:02:51
Les posemètres photoélectriques ça existe depuis...80 ans environ, ce serait un peu dommage que ça ne marche pas de temps en temps.
les charrettes tirées par des chevaux, ça existe depuis... 5000 ans environ, c'est pas dommage qu'on soit passé à la voiture :D
débat sans fin...
Oui le tout manuel permet une maîtrise absolue. Non le tout manuel n'est pas utilisable en toute situation, loin s'en faut, c'est dommage mais c'est comme ça ; on n'a pas tous le temps de compter ses pas, de repositionner son flash ou d'en changer sa puissance, pas plus que l'on travaille tous dans un environnement "stable".
Et oui, un usage éclairé des automatismes est parfaitement satisfaisant pour peu que l'on sache repérer un gris moyen et que l'on connaisse 2-3 bricoles. La meilleure pratique est celle qui permet au photographe de bosser au mieux dans le cadre des contraintes imposées.
Par contre jmd, une mesure multizone d'un chanteur sur fond noir, par exemple, nikon, canon ou tout ce qu'on veut, boîtiers haut de gamme y compris qui vont pondérer la mesure en fonction des tons chairs détectés, ça marche mal, l'ensemble étant majoritairement noir, on est loin d'un gris moyen.
Donc quel diffuseur pour flash cobra ? Ben perso j'aime bcp le rogue bender small ^^
Citation de: jmd2 le Février 06, 2017, 15:03:56
les charrettes tirées par des chevaux, ça existe depuis... 5000 ans environ, c'est pas dommage qu'on soit passé à la voiture :D
La voiture n'a pas conquis tout les espaces et heureusement.
Montagne, glacier, désert etc.
Pareil pour certaine choses en photographie il y a des limites vite atteinte avec les automatismes surtout quand on utilise plusieurs sources de lumière pour des scènes compliquées.
Les charrettes existent encore quand les routes ne sont réalisables ou pratiquables.
Citation de: Henz le Février 07, 2017, 04:12:39
débat sans fin...
Par contre jmd, une mesure multizone d'un chanteur sur fond noir, par exemple, nikon, canon ou tout ce qu'on veut, boîtiers haut de gamme y compris qui vont pondérer la mesure en fonction des tons chairs détectés, ça marche mal, l'ensemble étant majoritairement noir, on est loin d'un gris moyen.
la mesure multizone est justement faite pour analyser les scènes qui
ne sont pas gris moyen. Et avec succès.
reste les cas où le photographe veut exposer pour un point particulier et l'automatisme ne peut pas deviner ses pensées (je veux exposer pour le reflet du soleil dans l'eau et sous-exposer à mort tout le reste).
Citation de: Xylopicron le Février 07, 2017, 22:36:45
La voiture n'a pas conquis tout les espaces et heureusement.
Montagne, glacier, désert etc.
Pareil pour certaine choses en photographie il y a des limites vite atteinte avec les automatismes surtout quand on utilise plusieurs sources de lumière pour des scènes compliquées.
Les charrettes existent encore quand les routes ne sont réalisables ou pratiquables.
vrai ;)
mais de la même manière que mon 4x4 passe presque partout, mon D600 fait merveille. A tel point que mon posemètre/flashmètre reste au placard depuis qq années.
Citation de: jmd2 le Février 11, 2017, 08:57:37
la mesure multizone est justement faite pour analyser les scènes qui ne sont pas gris moyen. Et avec succès.
C'est une légende urbaine !!!
Il ne faut pas dire n'importe quoi.
La mesure multizone pardonne les écarts d'expo de l'ordre de + 2IL parce que Tata Ginette photographie le plus souvent des scènes de tons gris moyen en enregistrement RAW.
Et la mesure multizone pardonne une erreur d'expo de +1IL quand on photographie du blanc très blanc en enregistrement RAW parce que les fabricants de boîtiers numériques ont calé leur matériel à 1IL1/3 voir plus en dessous de la saturation réelle d'un capteur numérique.
Le jour où l'on photographie non pas une scène de tons gris mais une scène comportant du noir et du blanc selon des cadrages divers et variés sous une lumière homogène (et même ^pas une lumière piégieuse !), les problèmes surgiront. Et les cramages du blanc auront lieu.
L'expo produite par la mesure multizone varie selon l'importance de la surface de tons sombres dans le cadre, selon l'importance de la surface de tons clairs dans le cadre.
De sorte que sous une même lumière constante, on a des temps de pose divers et variés selon le cadrage. Et cela pour une même BdB. Et pire quand on fait varier la BdB.
La mesure multizone ne permet pas - tout le monde le sait et personne ne conteste le fait - de photographier avec succès une scène avec des tons sombres tel qu'un mur noir. Ni une scène avec des tons clairs tel un mur blanc étincelant.
(http://img110.xooimage.com/files/9/9/a/dscf6629-519691c.jpg)
(http://img110.xooimage.com/files/e/2/e/mur-blanc-519692f.jpg)
Si l'on conseille de baisser le flash de -1IL à -1IL1/2 lors de photographie au flash en intérieur à l'occasion des repas de famille, c'est parce que la mesure mulrizone se plante une première fois lors de la détermination de l'exo à la seule lumière ambiante, et se plante une deuxième fois lors de la détermination de l'expo au flash en éclairage mixte. Et partant de là, c'est - tout bien considéré - un mauvais conseil...parce que la plupart du temps, il faudrait augmenter en pratique l'exposition à la lumière ambiante.
Citation de: jmd2 le Février 11, 2017, 08:57:37
la mesure multizone est justement faite pour analyser les scènes qui ne sont pas gris moyen. Et avec succès.
Il faut arrêter de rêver et croire ce que disent les constructeurs ;D
Une mesure en lumière réfléchie demande à être interprétée, et ça ne changera pas malgré l'évolution des boîtiers (cellule intégrée)
Pour faire suite (ou compléter) les explications de Laure-Anh ....
http://jmk-photos.fr/apprehender-la-mesure-en-lumiere-reflechie/
La mesure multizones permettrait de faire n'importe quoi, y compris déterminer une exposition "juste" très éloignée de la simple moyenne des luminances.
Une exposition correcte pour n'importe quel sujet, c'est le but premier de cette mesure.
Citation de: seba le Février 12, 2017, 12:48:35
Une exposition correcte pour n'importe quel sujet, c'est le but premier de cette mesure.
::) ;D
Citation de: jmk le Février 12, 2017, 15:11:11
::) ;D
Oui tout à fait c'est le but qui a motivé l'invention de la mesure AMP pour le Nikon FA.
Intention louable mais qui se révèle difficile.
Citation de: Laure-Anh le Février 11, 2017, 16:31:19
C'est une légende urbaine !!!
Il ne faut pas dire n'importe quoi.
La mesure multizone pardonne les écarts d'expo de l'ordre de + 2IL parce que Tata Ginette photographie le plus souvent des scènes de tons gris moyen en enregistrement RAW.
Et la mesure multizone pardonne une erreur d'expo de +1IL quand on photographie du blanc très blanc en enregistrement RAW parce que les fabricants de boîtiers numériques ont calé leur matériel à 1IL1/3 voir plus en dessous de la saturation réelle d'un capteur numérique.
Le jour où l'on photographie non pas une scène de tons gris mais une scène comportant du noir et du blanc selon des cadrages divers et variés sous une lumière homogène (et même ^pas une lumière piégieuse !), les problèmes surgiront. Et les cramages du blanc auront lieu.
L'expo produite par la mesure multizone varie selon l'importance de la surface de tons sombres dans le cadre, selon l'importance de la surface de tons clairs dans le cadre.
De sorte que sous une même lumière constante, on a des temps de pose divers et variés selon le cadrage. Et cela pour une même BdB. Et pire quand on fait varier la BdB.
La mesure multizone ne permet pas - tout le monde le sait et personne ne conteste le fait - de photographier avec succès une scène avec des tons sombres tel qu'un mur noir. Ni une scène avec des tons clairs tel un mur blanc étincelant.
Si l'on conseille de baisser le flash de -1IL à -1IL1/2 lors de photographie au flash en intérieur à l'occasion des repas de famille, c'est parce que la mesure mulrizone se plante une première fois lors de la détermination de l'exo à la seule lumière ambiante, et se plante une deuxième fois lors de la détermination de l'expo au flash en éclairage mixte. Et partant de là, c'est - tout bien considéré - un mauvais conseil...parce que la plupart du temps, il faudrait augmenter en pratique l'exposition à la lumière ambiante.
il semble que tu confondes la mesure multizones et la mesure centrale (ou pondérée). Par définition elle est conçue pour analyser la scène et corriger l'expo toute seule. On a cru au départ que c'était du bidon (comment un ordinateur peut-il deviner une scène ? ), mais en fait ça marche. Et depuis le Nikon FA, les progrès ont été fantastiques.
d'autre part, une mesure, quelle qu'en soit la nature, ne "pardonne" rien, puisqu'elle n'a rien à pardonner. C'est l'émulsion ou le capteur et son informatique qui peuvent "pardonner".
Là où tu as raison, c'est qu'il existe de rares cas où cette mesure plante.
(quoiqu'une scène blanche en plein soleil devrait être rendue correctement par analogie avec les photos sur neige parfaitement exposées)
concernant le fill-in flash, il suffit de tester le système Nikon.
Citation de: jmd2 le Février 12, 2017, 15:33:54
Là où tu as raison, c'est qu'il existe de rares cas où cette mesure plante.
Pour ma part je trouve que malheureusement elle n'est pas très fiable.
quel modèle d'appareil, quelle marque ?
Citation de: jmd2 le Février 12, 2017, 15:49:59
quel modèle d'appareil, quelle marque ?
Nikon D200 et D700.
Ca fait bien 30 ans que la multizones existe, malgré des perfectionnements incessants ce n'est pas très probant.
Citation de: jmd2 le Février 12, 2017, 15:33:54
il semble que tu confondes la mesure multizones et la mesure centrale (ou pondérée). Par définition elle est conçue pour analyser la scène et corriger l'expo toute seule.
Non.Tu prends tes désirs pour des réalités. Tu crois dur comme fer que c'est vrai et tu te mets à répandre des vérités fausses qui si personne ne te reprend vont induire les débutants en erreur.
Tout cela parce que tu ne connais pas tes bases, et que tu ne sais pas le minimun requis : à savoir ce qu'est une exposition correcte liée à un éclairement donné.
Si tu cadres plein pot un mur noir ou bien un mur blanc - et ce quel que soit l'éclairement dont bénéficient lesdits murs noir et blanc - tu obtiendras du gris moyen 18% : que tu utilises la mesure spot, la mesure centrale pondérée ou bien la mesure évaluative/matricielle/multizone. La mesure évaluative/matricielle/multizone ne donne pas, ne donnera jamais directement un mur noir ni un mur blanc à partir d'un mur noir et d'un mur blanc : pas sans correction de la part de l'opérateur qui sait ce qu'il fait et ce qu'il faut faire pour obtenir le rendu exact souhaité.
Citation de: jmd2 le Février 12, 2017, 15:33:54
d'autre part, une mesure, quelle qu'en soit la nature, ne "pardonne" rien, puisqu'elle n'a rien à pardonner. C'est l'émulsion ou le capteur et son informatique qui peuvent "pardonner".
C'est énorme ! Cela confirme que tu ne sais pas ce qu'est une exposition correcte liée à un éclairement donné.
Toi, tu t'es mis dans la tête que les automatismes vont se charger de faire le boulot à ta place et ce à la perfection aussi tu délègues allègrement et ce faisant tu agis en dépit du bon sens et en dépit des règles de bases en matière d'exposition : tu remplis une baignoire de contenance inconnue parce que tu ne te soucies pas de cette contenance avec un robinet dont tu ne connais pas le débit parce que tu ne t'intéresses pas audit débit et tu ne t'intéresses pas plus au temps de remplissage parce que cela ne rimerait à rien puisque tu as fait l'impasse sur la contenance de la baignoire et le débit du robinet...Dans ces conditions, il est certain que mesurer ne sert à rien, strictement à rien.
L'exposition en lumière mixte "flash + ambiante" est simple. Très simple.
On est censé savoir comment remplir correctement la baignoire indifféremment avec la seule lumière d'un flash ou bien avec la seule lumière ambiante. C'est un acquis basique préalable.
Partant de là, il est facile de remplir correctement la baignoire en opérant des mélanges divers et variés avec différents pourcentages.
Ici, dans l'exemple posté, on sait :
- comment éclairer correctement ses sujets principaux avec le seul flash,
- comment éclairer correctement ses sujets principaux avec la seule lumière ambiante,
- et par conséquent on sait comment prélever avec exactitude et précision la moitié de chaque éclairement pour aboutir à un éclairement mixte "flash + ambiante" correct c'est-à-dire nécessaire et suffisant.
Quand on délègue l'exposition de ses fichiers aux automatismes - par exemple, en photographiant en mode Av & ISO Auto en association avec la mesure matricielle/évaluative/multizone, on obtient ceci :
(http://img110.xooimage.com/files/b/1/f/planche-contact-p...nt-donn--5198933.jpg)
Si l'on se contente du résultat sans chercher à aller plus loin et si l'on se contente de claironner que les automatismes sont magnifiques et extraordinaires,
si l'on évite de faire remarquer avec fair-play aux débutants que les blancs sont cramés sur plusieurs prises de vues,
il n'en demeure pas moins que ces prises de vues d'un même sujet cadré différemment comportent une différence d'expo pouvant aller jusqu'à 1IL2/3,
autrement dit, elles comportent une différence d'éclairement pouvant atteindre un facteur x3,32. Plus de trois fois plus de lumière, ce n'est pas rien.
Si l'on est un tant soit peu intéressé, on se posera la question de savoir : quelle est au juste l'exposition correcte parmi toutes les expos pondues par les automatismes ? Quelle est l'exposition que l'on doit réduire par deux avant d'ajouter la moitié manquante au moyen du flash ? Et question importante au préalable : est-ce que l'éclairage qui a servi à accumuler les six prises de vues était variable ou bien était constant ? Parce que l'on pourrait croire au vu des exifs que l'éclairage n'était pas constant...
Citation de: Laure-Anh le Février 12, 2017, 16:21:40
Si tu cadres plein pot un mur noir ou bien un mur blanc - et ce quel que soit l'éclairement dont bénéficient lesdits murs noir et blanc - tu obtiendras du gris moyen 18% : que tu utilises la mesure spot, la mesure centrale pondérée ou bien la mesure évaluative/matricielle/multizone. La mesure évaluative/matricielle/multizone ne donne pas, ne donnera jamais directement un mur noir ni un mur blanc à partir d'un mur noir et d'un mur blanc : pas sans correction de la part de l'opérateur qui sait ce qu'il fait et ce qu'il faut faire pour obtenir le rendu exact souhaité.
Pour une luminance totalement uniforme il est vrai qu'il est impossible pour la multizones d'analyser quoi que ce soit.
Par contre pour une scène qui comporte différentes luminances, c'est toujours possible. Par exemple dans ton exemple avec le mur blanc, il y a aussi des éléments plus sombres et la mesure multizones, si elle était bien faite, pourrait en déduire une exposition correcte.
On peut quand même noter que sur un sujet totalement uniforme, la multizones n'expose pas toujours exactement pareil que la pondérée centrale, pourquoi je n'en sais rien.
Pour répondre à la question, les prises de vues ont été effectuées en intérieur au même endroit bénéficiant de l'éclairement constant d'un spot plafonnier.
Donc, non, l'éclairement dont a bénéficié la scène photographiée n'était pas variable, il était constant.
L'exposition correcte lié à cet éclairement correspondait à un triplet (f4,5 & 1/50 s & 2500 ISO). Elle n'avait pas de raison de varier d'une prise de vue à l'autre.
(http://img110.xooimage.com/files/c/5/d/planche-contact-p...ambiant--5198a7f.jpg)
Pour réaliser un éclairage mixte avec un ratio 1:1, il suffit de paramétrer le boîtier sur (f4,5 & 1/100 s & 2500 ISO) ou bien sur (f4,5 & 1/50 s & 1250 ISO) ou bien sur un triplet équivalent avant d'apporter la moitié de l'éclairage manquant au moyen du flash.
Dans la mesure où les automatismes en association avec la mesure matricielle/évaluative/multizone ont pondu plusieurs expos à la lumière ambiante différentes en présence d'un éclairage ambiant existant constant, il est logique de penser qu'ils pondront également en association avec la mesure matricielle/évaluative/multizone plusieurs expos au flash différentes en complément de chaque expo à la lumière ambiante. Il faudra par conséquent se contenter de prises de vues en lumière mixte avec plusieurs expos diverses et variées en dépit d'un éclairage ambiant existant constant. Pour savoir laquelle exposition mixte "flash + ambiante" est au final correcte, il faudra se lever de bonne heure.
Perso, c'est faire compliqué et inconstant. Pas de quoi crier au magnifique et au magique.
Citation de: seba le Février 12, 2017, 16:49:40
Pour une luminance totalement uniforme il est vrai qu'il est impossible pour la multizones d'analyser quoi que ce soit.
Par contre pour une scène qui comporte différentes luminances, c'est toujours possible. Par exemple dans ton exemple avec le mur blanc, il y a aussi des éléments plus sombres et la mesure multizones, si elle était bien faite, pourrait en déduire une exposition correcte.
La preuve que non. Il n'y a pas de contre-jour piégieux, il y a du noir, du gris et du blanc : tout ce qu'il faut pour aider la mesure multizone à bien faire son travail dans les meilleures conditions possibles.
La mesure multizone fait ce qu'elle peut, elle fait mieux que quiconque ne sait pas gérer son expo - à la lumière ambiante. Rien de plus.
L'expo au flash, c'est facile à paramétrer manuellement, c'est impossible de se tromper. Du moins pas de plus de 1IL dans le pire des cas.
Jesus avait évoqué le cas du fill-in au flash en présence d'un soleil couchant : même dans ce contexte, la marge d'erreur en tout manuel est au plus de 1IL.
L'exposition se base paraît-il sur environ 30000 cas répertoriés dans une base de données.
Il suffirait d'entrer dans cette base ta photo et le tour est joué.
salut Laure-Anh
on tourne en rond. Seuls quelques essais avec un Nikon récent peuvent vous convaincre, ou bien me détromper ;)
mais je n'ai pas compris tes explications de chaussures pour mesures de distances pour flasher en manuel ???
(je sais mesurer des m en faisant des pas. De là à mesurer 2 ou 3 m à 10% près, je ne sais pas faire)
Faut pas chercher à convaincre certaines personnes, qui passent leur temps à faire des calculs pendant que d'autres font des photos ....
Les automatismes marchent dans un grands nombres de cas, et pour les autres décalage d'expo ou le passage en mode manuel suffit à faire de bonnes photos ...
Ce sont les explications techniques qui font peur aux débutants, qui les embrouillent et les empêche de progresser. Aucun intérêt de faire des calcul qu'une machine fait très bien à notre place. Apprendre à vérifier l'histogramme et un décalage est assez rapide et efficace.
La compréhension fine est capitale seulement pour certain.
Il y a tellement de notions a connaitre et à utiliser pour faire de bonnes photos, une vie ne suffit pas à les explorer.
Citation de: jmd2 le Février 12, 2017, 18:02:41
...mais je n'ai pas compris tes explications de chaussures pour mesures de distances pour flasher en manuel ???
(je sais mesurer des m en faisant des pas. De là à mesurer 2 ou 3 m à 10% près, je ne sais pas faire)
C'est juste une question d'habitude. Avec un flash cobra muni du diffuseur-maison circulaire montré plus haut, je travaille entre 25cm et 2,5m. Rarement au-delà.
Il suffit de s'entraîner pour des distances fixes telles que 0,25m ; 0,50m ; 0,70m ; 1m plus ou moins 10cm ; 1,20m ; 1,25m ; 1,40m ; 1,80m ; 2m et 2,40m
lesquelles valeurs fixes discontinues correspondent à des écarts d'éclairement de + 4IL ; + 2IL ; +1IL ; 0IL plus ou moins 1/3IL ; -1/2IL ; -2/3IL ; - 1IL ; - 1IL2/3 ; -2IL et -2IL1/2 par rapport à une distance source-sujet de 1m
(si on ne s'en souvient pas, on se reporte sur les valeurs d'ouverture affichées dans le viseur du boîtier pour retrouver sur le terrain les différences d'éclairement citées).
Si tu confonds 1,40m avec 1m (!) ou bien 2,80m avec 2m (!), ce qui est avec entraînement une erreur énorme et très peu probable, la différence d'éclairement ne serait en pratique que de -1IL.
Si tu n'y arrives vraiment pas, tu as ceci :
(http://img110.xooimage.com/files/1/5/2/m-tre-d-roulant-de-5m-51990a3.jpg)
pour 4,50 €uros en neuf,
(http://img110.xooimage.com/files/a/7/a/telemetre-numerique-51990f1.jpg)
avec une portée théorique de 15m pour 18 €uros en neuf.
Ces deux articles s'utilisent sans mode d'emploi et offrent une précision au 1/3IL près lorsque l'on utilise une monosource telle qu'un flash cobra préalablement et dûment calibré.
Citation de: jesus le Février 12, 2017, 19:32:12
Faut pas chercher à convaincre certaines personnes, qui passent leur temps à faire des calculs pendant que d'autres font des photos ....
Les automatismes marchent dans un grands nombres de cas, et pour les autres décalage d'expo ou le passage en mode manuel suffit à faire de bonnes photos ...
Ce sont les explications techniques qui font peur aux débutants, qui les embrouillent et les empêche de progresser. Aucun intérêt de faire des calcul qu'une machine fait très bien à notre place. Apprendre à vérifier l'histogramme et un décalage est assez rapide et efficace.
La compréhension fine est capitale seulement pour certain.
Il y a tellement de notions a connaitre et à utiliser pour faire de bonnes photos, une vie ne suffit pas à les explorer.
La notion d'exposition correcte liée à un éclairement donné, notamment liée à l'éclairement ambiant existant, est une notion de base qui s'acquiert en une heure, au plus en une demie journée.
Apprendre à savoir jouer avec l'ouverture pour obtenir telle PdC qui va bien et à savoir jouer avec le temps de pose pour figer partiellement ou totalement les mouvements, c'est bien.
Avoue quand même que c'est bêta de jongler avec l'ouverture et le temps de pose pendant des années sans savoir au bout du compte comment obtenir une exposition correcte en présence d'un éclairement donné.
Ce n'est pas l'histogramme qui te dit où disposer ta source par rapport au sujet et à l'arrière-plan pour obtenir un sujet correctement exposé avec telle ou telle différence d'éclairement précise entre chaque plan.
Ce n'est pas non plus l'histogramme qui te dit comment obtenir des ombres aux contours nets ou bien diffus, à la densité légère ou bien appuyée.
Ce n'est pas non plus l'histogramme qui te dit comment obtenir une progressivité plus ou moins rapide entre tons clairs et tons sombres.
Ce n'est pas non plus l'histogramme qui peut commander aux automatismes boîtier de faire ce qu'ils n'ont pas envie ou ne peuvent pas faire.
Ce n'est absolument pas l'histogramme qui te sert quand tu veux faire des photos d'oiseaux en vol à la mangeoire. Etc, etc,...
C'est bien et bel la réflexion préalable, basée sur des calculs simples : division ou multiplication par deux, règle de trois,...
Pour réaliser l'image ci-après, c'est la réflexion qui est à la base de tout.
On sait à l'avance que l'on obtiendra par principe telle ou telle image grâce à telle ou telle source disposée à telle distance du sujet et de l'arrière-plan plus ou moins distant.
Et cela sans déclencher. Sans avoir à déclencher. L'histogramme est inutile. Totalement inutile. L'histogramme n'intervient à aucun moment dans le processus.
Citation de: Laure-Anh le Février 12, 2017, 16:21:40
Si tu cadres plein pot un mur noir ou bien un mur blanc - et ce quel que soit l'éclairement dont bénéficient lesdits murs noir et blanc - tu obtiendras du gris moyen 18% : que tu utilises la mesure spot, la mesure centrale pondérée ou bien la mesure évaluative/matricielle/multizone. La mesure évaluative/matricielle/multizone ne donne pas, ne donnera jamais directement un mur noir ni un mur blanc à partir d'un mur noir et d'un mur blanc : pas sans correction de la part de l'opérateur qui sait ce qu'il fait et ce qu'il faut faire pour obtenir le rendu exact souhaité.
;D ;D ;D
En effet mais c'est tellement incroyable qu'avec autant de technologie on n'arrive pas à rendre blanc un mur blanc et noir un tas de charbon que notre ami ne va même pas essayer pour se persuader que c'est comme ça que ça marche.
Cette notion de gris moyen 18% (l'appareil ne sait pas que le mur et blanc et le charbon noir) n'est probablement pas accessible à celui qui pense que comme les meilleurs chercheurs de la planète se sont penchés sur le problème alors l'automatisme mis en œuvre est nécessairement meilleur que si il apprenait lui même à le faire à la main.
Citation de: jmd2 le Février 11, 2017, 08:57:37
la mesure multizone est justement faite pour analyser les scènes qui ne sont pas gris moyen. Et avec succès.
ça vaut certainement le coup d'essayer d'expliquer ça ::)
Si tu n'as rien de mieux à faire, il y a un bouquin sympa qui discute de flash (bon, en vrai, c'est principalement un livre qui passe son temps à faire la pub de flash Canon et accessoires associés mais qui explique quand même bien quelques concepts): "Manuel d'éclairage au flash" par Syl Arena
Ah oui, c'est un livre avec des vraies pages, pas des liens sur le web :P
Citation de: chris4916 le Février 14, 2017, 00:03:44
ça vaut certainement le coup d'essayer d'expliquer ça ::)
Parfois (souvent ?) il y a une différence entre l'exposition déterminée par la mesure matricielle et l'exposition déterminée par une cellule basée sur la simple mesure de la luminance moyenne. C'est donc que la matricielle a interprété la mesure.
Hier soir, j'avais un concert et j'ai tenté la priorité A , ouai ben plus jamais ,malgré les différentes configurations testées
Citation de: Edouard de Blay le Février 15, 2017, 16:09:05
Hier soir, j'avais un concert et j'ai tenté la priorité A , ouai ben plus jamais ,malgré les différentes configurations testées
T'avais un Nikon ?! :P ;D ;D
Citation de: Laure-Anh le Février 12, 2017, 19:39:23
C'est juste une question d'habitude. Avec un flash cobra muni du diffuseur-maison circulaire montré plus haut, je travaille entre 25cm et 2,5m. Rarement au-delà.
Il suffit de s'entraîner pour des distances fixes telles que 0,25m ; 0,50m ; 0,70m ; 1m plus ou moins 10cm ; 1,20m ; 1,25m ; 1,40m ; 1,80m ; 2m et 2,40m
lesquelles valeurs fixes discontinues correspondent à des écarts d'éclairement de + 4IL ; + 2IL ; +1IL ; 0IL plus ou moins 1/3IL ; -1/2IL ; -2/3IL ; - 1IL ; - 1IL2/3 ; -2IL et -2IL1/2 par rapport à une distance source-sujet de 1m (si on ne s'en souvient pas, on se reporte sur les valeurs d'ouverture affichées dans le viseur du boîtier pour retrouver sur le terrain les différences d'éclairement citées).
Si tu confonds 1,40m avec 1m (!) ou bien 2,80m avec 2m (!), ce qui est avec entraînement une erreur énorme et très peu probable, la différence d'éclairement ne serait en pratique que de -1IL.
Si tu n'y arrives vraiment pas, tu as ceci :
pour 4,50 €uros en neuf,
avec une portée théorique de 15m pour 18 €uros en neuf.
Ces deux articles s'utilisent sans mode d'emploi et offrent une précision au 1/3IL près lorsque l'on utilise une monosource telle qu'un flash cobra préalablement et dûment calibré.
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,263965.msg6247477.html#msg6247477
dans ce message, j'ai démontré que c'est à 10% près qu'il faut mesurer la distance pour rester à 1/3 de diaph près.
donc distinguer 1,49 m de 1,35m :-[
alors pour régler un flash en manuel à 1/3 de diaph, il FAUT un mètre.
conséquence :
- soit on achète un mètre et on mesure (ou on trace des repères au sol, façon tournage des films)
- soit on achète un flashmètre (ce que je préfèrerais)
- soit on travaille avec du Nikon et on le laisse faire tout seul ;)
ayant re-parcouru ce long fil, j'ai vu ton diffuseur. Il semble que la lumière (parasite) en est émise sous un angle du genre 180°. Ce qui avec les réflexions sur les murs/plafonds doit bien t'aider à obtenir une expo à peu près correcte. Les réflexions atténuent les erreurs de réglage manuel. Surtout si le capteur tolère les décalages d'expo.
Citation de: chris4916 le Février 13, 2017, 23:57:55
;D ;D ;D
En effet mais c'est tellement incroyable qu'avec autant de technologie on n'arrive pas à rendre blanc un mur blanc et noir un tas de charbon que notre ami ne va même pas essayer pour se persuader que c'est comme ça que ça marche.
Cette notion de gris moyen 18% (l'appareil ne sait pas que le mur et blanc et le charbon noir) n'est probablement pas accessible à celui qui pense que comme les meilleurs chercheurs de la planète se sont penchés sur le problème alors l'automatisme mis en œuvre est nécessairement meilleur que si il apprenait lui même à le faire à la main.
typiquement, c'est la photo sur piste de ski en plein soleil
avant la mesure multizone, en mode A ou en se fiant à la cellule, on avait des dias toutes grises. Il fallait savoir corriger. Avec la multizone, on a des clichés bien exposés.
fais un test avec un reflex des années 1970/80.
refais le test avec ton Nikon.
Inutile de déclencher, il suffit de lire les paramètres de la cellule du boîtier.
Citation de: chris4916 le Février 14, 2017, 00:03:44
ça vaut certainement le coup d'essayer d'expliquer ça ::)
Chris,
la multizone a été tout spécialement inventée parce que les sujets sont rarement gris moyen.
C'est sa SEULE raison d'être.
Tous les fabricants s'y sont ralliés depuis longtemps. Mais certains semblent meilleurs que d'autres.
Citation de: jmk le Février 16, 2017, 07:12:44
T'avais un Nikon ?! :P ;D ;D
+1
quels réglages ? multizone, spot...
(flash OFF je suppose)
Citation de: jmd2 le Février 18, 2017, 10:45:05
la multizone a été tout spécialement inventée parce que les sujets sont rarement gris moyen. C'est sa SEULE raison d'être.
Rarement je ne crois pas.
Je crois que c'est Kodak qui a mesuré le coefficient (moyen) de réflexion des sujets photographiés et en majorité c'est proche de 18%
Citation de: jmd2 le Février 18, 2017, 10:42:33
typiquement, c'est la photo sur piste de ski en plein soleil
avant la mesure multizone, en mode A ou en se fiant à la cellule, on avait des dias toutes grises. Il fallait savoir corriger. Avec la multizone, on a des clichés bien exposés.
fais un test avec un reflex des années 1970/80.
refais le test avec ton Nikon.
Inutile de déclencher, il suffit de lire les paramètres de la cellule du boîtier.
Perso, même avec la multizone pour mes photos où il y a beaucoup de neige je surexpose de +1 à +1,5 IL et pour mes photos de spectacles où le fond est noir je mesure en spot sur un visage et je sousexpose de -1 IL. Mais bon ce n'est que ma pratique :D :D
Citation de: seba le Février 18, 2017, 11:01:00
en majorité c'est proche de 18%
tout est dit :la multizone est faite pour tout ce qui sort de la
majorité. Rien que pour ce qui sort de la
majorité.
mais il y en a beaucoup !
(un peu comme une "majorité d'électeurs" dans une élection avec 9 candidats peut signifier 17 % ;) )
Citation de: jmd2 le Février 18, 2017, 17:59:58
tout est dit :la multizone est faite pour tout ce qui sort de la majorité. Rien que pour ce qui sort de la majorité.
Euh j'espère qu'elle marche bien aussi pour la majorité.
Citation
Hier soir, j'avais un concert et j'ai tenté la priorité A , ouai ben plus jamais ,malgré les différentes configurations testées
T'avais un Nikon ?
non, juste un 1DX
Citation de: Edouard de Blay le Février 19, 2017, 04:26:19
non, juste un 1DX
si possible essaye avec un Nikon en matricielle. On ne sait jamais, selon les modèles, il peut y avoir un petit miracle...
tu pourrais bien obtenir une expo "juste" au sens de Laure.
Citation de: jmd2 le Février 19, 2017, 09:42:04
si possible essaye avec un Nikon en matricielle. On ne sait jamais, selon les modèles, il peut y avoir un petit miracle...
tu pourrais bien obtenir une expo "juste" au sens de Laure.
C'est quoi une expo juste en concert?????? Tu n'en as pas marre des fois avec ton prosélytisme de bas étages. Il aurait eu un d4s/d5, il aurait autant "foiré " en mode A.
Citation de: jmd2 le Février 19, 2017, 09:42:04
si possible essaye avec un Nikon en matricielle. On ne sait jamais, selon les modèles, il peut y avoir un petit miracle...
tu pourrais bien obtenir une expo "juste" au sens de Laure.
Sur un mal entendu on pourrait avoir une photo bien exposée ! ;D :D
Citation de: jmk le Février 20, 2017, 19:21:05
Sur un mal entendu on pourrait avoir une photo bien exposée ! ;D :D
Le mode A en concert a besoin de grosse correction d'exposition ...
Citation de: jesus le Février 20, 2017, 20:34:47
Le mode A en concert a besoin de grosse correction d'exposition ...
Ca dépend du concert je dirais.
Citation de: jmd2 le Février 18, 2017, 10:37:52
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,263965.msg6247477.html#msg6247477
dans ce message, j'ai démontré que c'est à 10% près qu'il faut mesurer la distance pour rester à 1/3 de diaph près.
donc distinguer 1,49 m de 1,35m :-[
Pourquoi ne pas donner en exemples des distances telles que 1m et 1,10m ? Ou bien 2m et 2,20m ?
Pourquoi embrouiller et perturber les lecteurs débutants avec des mesures telles que 1,49m et 1,35m qui sont des distances non divisibles mentalement de tête ?
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Il suffit de rappeler que :
- une différence de distances source-sujet de 10% (= plus finement 0,0955...) équivaut à une différence de 1/3IL,
- une différence de distances source-sujet de 20% équivaut à une différence d'éclairement de 1/2IL,
- une différence de distances source-sujet de 25% équivaut à une différence d'éclairement de 2/3IL,
- et une différence de distances source-sujet de 40% équivaut à une différence d'éclairement de 1IL.
Il n'y a rien à démontrer, ces 4 différences d'éclairement les plus significatives font partie des acquis de base dès lors que l'on a compris et bien compris comment varient les valeurs d'ouverture photographique.
Pour ta gouverne, si c'est 147cm au lieu de 135cm ou bien 148cm au lieu de 136cm, ou bien encore 218cm au lieu de 200cm, ou bien encore 249cm au lieu de 228cm, la différence d'éclairement est dans ces conditions - dans la mesure où les différences entre ces distances diverses et variées ne dépassent pas 0,0955 - inférieure à 1/3IL si bien que cette différence est par conséquent non enregistrable en pratique par un boîtier photo dont la précision est limitée au 1/3IL.
Bref, si c'est 147cm au lieu de 135cm ou bien 148cm au lieu de 136cm, ou bien encore 218cm au lieu de 200cm, ou bien encore 249cm au lieu de 228cm, la différence d'éclairement est en pratique considérée comme étant nulle. Donc pas besoin de mètre à mesurer.
Citation de: jmd2 le Février 18, 2017, 10:37:52
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,263965.msg6247477.html#msg6247477
...
alors pour régler un flash en manuel à 1/3 de diaph, il FAUT un mètre.
conséquence :
- soit on achète un mètre et on mesure (ou on trace des repères au sol, façon tournage des films)
- soit on achète un flashmètre (ce que je préfèrerais)
- soit on travaille avec du Nikon et on le laisse faire tout seul ;)
C'est purement et simplement de l'escroquerie intellectuelle !!!Tu mêles une fausse vérité, celle que tu nous sers à tort et à travers depuis le début, à deux vérités vraies :
c'est chercher à tromper les lecteurs débutants de façon intentionnelle et avec une mauvaise foi navrante.
Cela n'a rien à voir avec un partage d'expériences personnelles diverses et variées fondées sur des bases solides et fiables - véritablement reproductibles par tout un chacun.
- soit on achète un flashmètre
(c'est incontournable en multi-sources, c'est pédagogique et didactique !...)- soit on s'entraîne pour estimer efficacement la distance source-sujet à vue de nez et on y arrive très bien, soit on investit 4,50 €uros dans un mètre déroulant : auxquels cas on sera aussi performant qu'avec un flashmètre en éclairage mixte avec un seul flash,
- soit on travaille en Nikon et on obtient ce que l'on peut et comme l'on peut, sans être maître du ratio "ambiante/flash", sans être maître de rien, sans véritablement savoir où l'on va, et sans pouvoir expliquer à autrui comment obtenir ceci ou cela. A force de pratiquer constamment en mode Auto, on sera complètement désemparé et démuni pour réaliser des photos de mouvements rapides, notamment des photos d'oiseaux en vol à la mangeoire ou des macros d'insectes en mouvement. Et on sera complètement ignorant/ignare voire bardé de mauvaises habitudes le jour où on voudra aborder 'éclairage de studio.
Pour que les lecteurs débutants ne se fassent pas avoir par tes chants de sirènes,
je propose de photographier la même chose que ce que Henz proposait de faire plus haut :
à savoir photographier Jean-Yves Le Drian à l'occasion d'un évènement officiel,
et pour faire bonne figure photographier également Christiane Taubira présente à ses côtés le même jour.
Ma question est la suivante : on s'est acheté un boîtier Nikon et un flash i-TTL Nikon, tous les deux haut de gamme et dernier cri,
on est en mode Auto, par exemple en mode A associé à la mesure matricielle : partant de là, on fait quoi et comment ?
::)
En tout manuel, voilà ce que tout photographe exercé ferait : simple et rapide...
En étant totalement maître du ratio "ambiante/mixte", en étant totalement maître de la justesse de l'exposition du sujet principal,
en étant aussi maître que possible de la différence d'exposition au niveau du sujet secondaire au cas où il faudrait choisir entre deux sujets existants,...
Tu perds ton temps et ton énergie pour répondre à quelqu'un qui ne cherche pas à aborder la photographie sans l'automatisme du flash.
Je trouve que c'est de la provoc voir plus de sa part et c'est usant de voir ce fil s'allonger inutilement alors que le sujet est autre.
Je ne vois pas en quoi ce que tu explique Laure-Anh est différent de ce que jmk écrit. Tu admet une différence d'exposition entre les deux personnes en raison de leur distance vis à vis du flash. Une différence qui n'est pas énorme d'ailleurs. Jmk propose de le faire avec un mode automatisé. Et alors?
Citation de: Xylopicron le Février 22, 2017, 02:25:40
...
Je trouve que c'est de la provoc voir plus de sa part et c'est usant de voir ce fil s'allonger inutilement alors que le sujet est autre.
Le sujet de ce fil est quel diffuseur pour un flash cobra ?
La question de fond est en réalité : pourquoi un diffuseur ? Pourquoi les photos au flash cobra nu sans diffuseur ne sont-elles généralement pas satisfaisantes : effet de fromage blanc, ou bien photo sous-ex, ou bien encore effet flash trop évident, voire photos sous-ex au niveau du sujet principal situé au second plan avec effet de fromage blanc au niveau des personnages secondaires situés au premier plan ?
Parce que si on regarde les photos incriminées de près, on s'aperçoit que les automatismes ne s'en sortent pas bien si le photographe n'est pas aguerri et ne guident pas ces automatismes avec savoir-faire.
Parce que le plus souvent, les automatismes sous-exposent beaucoup trop la lumière ambiante et favorisent beaucoup trop l'apport de lumière au moyen du flash.
Parce que les automatismes ne peuvent rien contre un flash mal positionné par rapport au premier plan et par rapport à un deuxième plan plus ou moins près ou plus ou moins distant : le photographe doit impérativement apprendre comment se produit la déperdition de la lumière d'un flash en fonction de la distance flash-sujet et où positionner son flash pour éclairer correctement un plan donné et obtenir par le même positionnement une différence d'éclairement donné au niveau d'un second plan séparé du plan correctement exposé par une distance donnés.
Les automatismes, il faut savoir s'en servir efficacement parce qu'ils diffèrent d'une marque à l'autre, voire d'un modèle à l'autre au sein d'une même marque. C'est paradoxal mais c'est comme ça.
Citation de: pyerrot le Février 22, 2017, 03:08:34
Je ne vois pas en quoi ce que tu explique Laure-Anh est différent de ce que jmd2 écrit. Tu admet une différence d'exposition entre les deux personnes en raison de leur distance vis à vis du flash. Une différence qui n'est pas énorme d'ailleurs. Jmd2 propose de le faire avec un mode automatisé. Et alors?
Jmd2 - non pas jmk avec qui je suis presque toujours d'accord - dit que la mesure matricielle Nikon est magique et magnifique. Il n'y a qu'à déclencher. La vérité est tout autre.
Il y a des questions qui interpellent le photographe débutant en automatisme au flash en mesure matricielle.
Soit on les ignore, on déclenche comme le fait
jmd2 et on obtient ce que l'on peut sans pouvoir expliquer le pourquoi du comment.
Soit on essaie d'y répondre, et on découvre que tout n'est pas simple, tout est même sacrément compliqué, tout ne s'explique pas. Les pros eux-mêmes n'ont pas la réponse.
Si la mesure matricielle est indépendante du collimateur AF actif , comment font les automatismes pour savoir si c'est le sujet situé au fond ou bien celui qui est au premier qu'il faut éclairer correctement au flash ?
Si la mesure matricielle est surpondérée par le collimateur AF actif, quel collimateur AF actif utilise-t-on ? Où et comment ? Cela n'est pas sans conséquence. Il faut savoir quoi faire et comment éviter les pièges...Tout n'est pas aussi simple que le prétend
jmd2. Le mode automatisé, ce n'est pas magique. La marge d'erreur peut être terrible. Il faut en être conscient.
(Sous Mozilla Firefox, pour visualiser l'image sans la compression du forum, faire un clic droit puis choisir "afficher l'image".)
La différence avec le flash en tout manuel est la suivante :
cela n'est pas antagoniste, la pratique de temps à autre du flash manuel aide au contraire à comprendre comment mieux exploiter les automatismes au flash,
Citation de: Laure-Anh le Février 22, 2017, 20:56:22
Jmd2 - non pas jmk avec qui je suis presque toujours d'accord - dit que la mesure matricielle Nikon est magique et magnifique. Il n'y a qu'à déclencher. La vérité est tout autre.
Merci d'avoir corrigé, c'est tout à fait ça 😉
Cas fréquent où le diffuseur ne sert à rien.
Idem pour les automatismes boîtier.
Ils ne peuvent pas aider à résoudre le problème d'exposition.
L'un des deux sujets ne peut pas être correctement exposé tandis que le deuxième présente une différence d'éclairement de 1IL en plus ou en moins.
Parce que fondamentalement le problème d'exposition est du fait des lois physiques lié au positionnement du flash.
Le photographe débutant doit apprendre à consulter les valeurs d'ouverture qui s'affichent sur son écran LCD pour déterminer une/la distance flash-sujet appropriée pour une différence d'éclairement donnée entre deux plans successifs séparés par une distance donnée. Ce n'est qu'après avoir positionné le flash comme il faut par rapport à ces deux plans que les automatismes boîtier pourront tenter de fonctionner de façon optimale.
Citation de: Laure-Anh le Février 22, 2017, 20:56:22
Si la mesure matricielle est indépendante du collimateur AF actif , comment font les automatismes pour savoir si c'est le sujet situé au fond ou bien celui qui est au premier qu'il faut éclairer correctement au flash ?
Si la mesure matricielle est surpondérée par le collimateur AF actif, quel collimateur AF actif utilise-t-on ? Où et comment ? Cela n'est pas sans conséquence. Il faut savoir quoi faire et comment éviter les pièges...Tout n'est pas aussi simple que le prétend jmd2. Le mode automatisé, ce n'est pas magique. La marge d'erreur peut être terrible. Il faut en être conscient.
Chez Nikon, au flash, l'exposition tient principalement compte de la distance et pratiquement pas de la réflectance du sujet.
Citation de: seba le Février 23, 2017, 08:14:59
Chez Nikon, au flash, l'exposition tient principalement compte de la distance et pratiquement pas de la réflectance du sujet.
C'est intéressant à savoir ! ;)
Peux-tu m'en dire plus ?
Si je prends par exemple un flash YONGNUO TTL YN-565EX ou bien un flash TTL Sigma EF-610 DG ST et que je place l'un ou l'autre dans la griffe porte-flash d'un boîtier Nikon, comment ce boîtier Nikon sait-il quel est le NG de chacun desdits flashes afin de mettre en oeuvre la puissance appropriée compte-tenu de la distance capteur-sujet principal ?
Si je prends un flash Nikon par exemple un SB-900, que je le munisse d'un de mes diffuseurs-maison et que je le place dans la griffe porte-flash d'un boîtier Nikon, comment ce boîtier Nikon sait-il quel est le NG résultant de cet ensemble afin de mettre en oeuvre la puissance appropriée compte-tenu de la distance capteur-sujet principal ?
D'une manière générale, si un boîtier Nikon ignore tout du NG d'un flash glissé dans sa griffe porte-flash, comment ce boîtier Nikon met-il en oeuvre la puissance appropriée compte-tenu de la distance capteur-sujet principal ?
Si je prends un flash Nikon, que je le place dans la griffe porte-flash d'un boîtier Nikon et que je l'utilise avec un réflecteur Lastolite c-à-d en indirect, comment ce boîtier Nikon sait-il quelle puissance appropriée mettre en oeuvre compte-tenu de la distance capteur-sujet principal ?
Idem si je prends un flash Nikon que j'utilise en déporté avec un boîtier Nikon, comment ce boîtier Nikon sait-il quelle puissance appropriée mettre en oeuvre compte-tenu de la distance capteur-sujet principal ?
Perso, pour une photo en lumière mixte selon un ratio 1:1 , je prends en tout manuel la moitié exacte et précise de l'expo parfaitement correcte à la lumière ambiante existante que je mixe avec la moitié exacte et précise de l'éclairement produit par mon flash pour éclairer correctement le sujet principal si le flash était la seule source d'éclairage.
Jac70 a posté récemment une planche-contact avec des photos du Portugal réalisées en mode Auto et mesure matricielle où l'on pouvait voir une exposition qui variait de 0 à -1IL1/2 par rapport à l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière ambiante existante, et ce en présence d'une lumière ambiante constante : http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,266158.0.html
(http://img110.xooimage.com/files/f/d/f/planche-contact-2...icielle--51a3e48.jpg)
Dans de telles conditions, comment est-ce que les automatismes TTL Nikon font pour compléter la lumière ambiante existante à l'aide du flash étant donnée la large variabilité de l'expo à la lumière ambiante ? Et quel ratio sera mis en oeuvre par les automatismes Nikon ? Dans la mesure où la mesure matricielle donne des résultats très variables en présence de la seule lumière ambiante existante, pour quelles raisons est-ce que la même mesure matricielle donnerait des résultats consistants en matière d'éclairage au flash ?
Bien à toi,
Citation de: Laure-Anh le Février 23, 2017, 20:15:31
C'est intéressant à savoir ! ;)
Peux-tu m'en dire plus ?
Le flash utilise l'information de distance pour régler le flash. Du coup si le sujet est entièrement blanc par exemple, il sera quand même bien exposé.
Pour tes différentes remarques, effectivement la question se pose.
Je ferai quelques essais demain (mais uniquement avec le flash intégré).
Citation de: seba le Février 23, 2017, 22:07:28
Le flash utilise l'information de distance pour régler le flash. Du coup si le sujet est entièrement blanc par exemple, il sera quand même bien exposé.
Pour tes différentes remarques, effectivement la question se pose.
Je ferai quelques essais demain (mais uniquement avec le flash intégré).
La seule information de distance dont disposent les automatismes est soit la distance capteur-sujet pointé par le collimateur AF actif au moment de la mise au point AF en l'absence de toute mémorisation de l'expo au flash, soit la distance capteur-sujet pointé par le collimateur AF actif au moment de la mémorisation de l'expo au flash si mémorisation il y a.
Cette information de distance quelle qu'elle soit est assimilable à la distance flash-sujet principal
uniquement si le flash est dans la griffe porte-flash
et éclaire directement le sujet principal
et si la mesure d'expo au flash se fait réellement sur le sujet principal au moment du déclenchement. Les trois conditions doivent remplies simultanément. Cette information de distance n'a aucune raison d'être proche de la distance flash-sujet principal dans tous les autres cas de figure.
Nous sommes bien d'accord ?...
Par ailleurs, dans le système Canon, si l'on utilise le collimateur AF actif pour réaliser la mesure d'expo au flash en mesure évaluative : la mesure d'expo au flash se met effectivement en mesure matricielle si on déclenche aussitôt la mise au point AF effectuée ou bien si l'on déclenche en modifiant le cadrage sans faire de mémorisation d'expo au flash ; la mesure d'expo se fait
en mesure spot et non pas en mesure évaluative sur l'endroit où est situé le collimateur AF central et dépend directement de la réflectance dudit endroit bien que l'on soit en mode de mesure évaluative si on décide de faire une mémorisation d'expo au flash. Qu'en est-il dans le système Nikon ?
Oui ça ne vaut que si le flash est sur l'appareil.
Bon finalement j'ai fait quelques images.
Nikon D200, flash intégré, objectif renseignant la distance.
De gauche à droite : mise au point correcte, trop lointaine, trop proche.
Mise au point correcte, à gauche sans diffuseur, à droite avec diffuseur.
Même chose que ci-dessus mais avec objectif qui ne renseigne pas la distance.
Dans ce cas il n'y a que la cellule qui règle l'éclair.
Et pour finir : à gauche objectif renseignant la distance, à droite objectif ne renseignant pas la distance.
Mise au point correcte et sans diffuseur.
Citation de: seba le Février 23, 2017, 23:06:37
Oui ça ne vaut que si le flash est sur l'appareil.
Bon finalement j'ai fait quelques images.
Nikon D200, flash intégré, objectif renseignant la distance.
De gauche à droite : mise au point correcte, trop lointaine, trop proche.
Et donc à gauche c'est correctement exposé ?!
Citation de: jmk le Février 24, 2017, 07:19:34
Et donc à gauche c'est correctement exposé ?!
Selon Nikon oui.
En tout cas la distance est prise en compte (sinon c'est plus sombre).
Citation de: seba le Février 24, 2017, 09:09:40
Selon Nikon oui.
En tout cas la distance est prise en compte (sinon c'est plus sombre).
Je parle pour toi ?!
Parce que visiblement on m'a expliqué sur plusieurs page que Nikon gére bien :D :D :D
Citation de: Laure-Anh le Février 21, 2017, 20:08:54
Pourquoi ne pas donner en exemples des distances telles que 1m et 1,10m ? Ou bien 2m et 2,20m ?
parce que dans la réalité, on ne rencontre jamais ces valeurs, mais plutôt 1,07 m ou 2,12 m
Citation de: jmd2 le Février 24, 2017, 09:40:17
parce que dans la réalité, on ne rencontre jamais ces valeurs, mais plutôt 1,07 m ou 2,12 m
Tu ne pratiques pas le flash déporté en mode manuel, c'est pourquoi tu te trompes du tout au tout et pourquoi tu ne comprends pas ce que l'on tente de t'expliquer.
Donc, non. Ce n'est/ne sera jamais 1,07m ou bien 1,12m ou bien encore 1,36m en pratique quotidienne. Quitte à décider où déporter et positionner un flash cobra en pratique quotidienne, autant que porter son choix sur des distances commodes plutôt que sur des distances tarabiscotées, à savoir choisir des distances telles que : 70cm, 90cm, 100cm, 110cm, 120cm, 125cm, 140cm, 150-155cm, 180cm, 200cm, 220cm, 240cm, 250cm et 280cm. Tout en sachant toutefois qu'entre 1,07 m et 1m, qu'entre 1,12m et 1,10m et qu'entre 1,36m et 1,40m la différence d'éclairement est inférieure à 1/3IL et est donc imperceptible pour un boîtier dont la précision est limitée à 1/3IL près.
Le diffuseur-maison de mon 550EX ayant été calibré pour que le NG de l'ensemble à 1/4 P soit précisément égal à 5,6m (pour 100 ISO) afin de rendre l'emploi de cette source d'éclairage ultra simple sur le terrain, les distances source-sujet mises en oeuvre en pratique quotidienne ne sont pas n'importe lesquelles, elles sont choisies pour contribuer elles aussi à la ultra-simplicité de la photographie au flash en mode manuel.
Pour que tout soit simplissime et utilisable par n'importe quel débutant qui aurait envie de s'y essayer, ce sont des valeurs discontinues fixes qui ne doivent rien au hasard. Comme écrit et répété plusieurs fois dans ce fil, elles
correspondent en effet très précisément aux valeurs d'ouverture photographique que tout un chacun connaît sur le bout des doigts ou que l'on peut afficher sur l'écran LCD de n'importe quel boîtier : par palier de 1/3IL et par palier de 1/2IL. C'est là toute l'astuce pour exposer correctement sur le terrain avec un flash en mode manuel au 1/3IL près en l'absence de tout flashmètre - notamment aux commandes d'un flash comme mon 550EX dont les niveaux de puissance disponibles varient par palier de un IL entier sans possibilité de sélectionner des niveaux de puissance intermédiaires.
Citation de: jmk le Février 24, 2017, 07:19:34
Et donc à gauche c'est correctement exposé ?!
Merci Seba d'avoir fait les essais au flash avec la matricielle Nikon.
Pour en revenir à la question de jmk, il s'agit de photos au flash d'un drap blanc ou d'un drap gris sombre ou bien d'un drap de couleur qui a la réflectance d'un gris sombre ?
Citation de: Laure-Anh le Février 24, 2017, 21:05:19
Merci Seba d'avoir fait les essais au flash avec la matricielle Nikon.
Pour en revenir à la question de jmk, il s'agit de photos au flash d'un drap blanc ou d'un drap gris sombre ou bien d'un drap de couleur qui a la réflectance d'un gris sombre ?
C'est un drap blanc.
Il est moins sous-ex avec l'info de distance que sans (mais sous-ex quand même).
Je suppose que l'info de distance est utilisée pour moduler l'éclair et qu'elle est utilisée conjointement avec la mesure de la cellule. Enfin c'est ce que j'imagine, on pourrait tester ça en mettant un petit sujet sur des fonds différents.
Citation de: seba le Février 24, 2017, 21:17:00
(mais sous-ex quand même)
Oui et pas qu'un peu !
Citation de: jmk le Février 24, 2017, 21:23:17
Oui et pas qu'un peu !
+1.
S'agissant d'un drap blanc, la photo "correctement" exposée par le flash intégré nu sans diffuseur selon Nikon présente une sous-ex de -2IL par rapport à une exposition théoriquement correcte, par rapport à la mesure du flashmètre si flashmètre il y avait eu. Le diffuseur utilisé par Seba semble consommer 1IL de plus.
Il ressort de ces essais que :
- si un flash intégré i-TTL Nikon (dont le NG est connu et inscrit dans la mémoire du boîtier) est utilisé en éclairage direct en étant dirigé droit devant selon l'axe optique, les automatismes i-TTL Nikon associés à la mesure matricielle prennent essentiellement en compte la distance de mise au point transmise par un objectif Nikon capable de transmettre ce type d'information et très peu la réflectance du sujet principal,
- ce mode de fonctionnement vaut en principe pour tous les flashes cobras i-TTL Nikon quand ceux-ci sont installés dans la griffe porte-flash, solidaires du boîtier Nikon et utilisés en éclairage direct en étant dirigés droit devant selon l'axe optique de sorte que que la distance de mise au point capteur-sujet est assimilable à la distance flash-sujet,
- si on munit ledit flash intégré d'un diffuseur, les automatismes sont incapables de déterminer le NG résultant du nouveau système d'éclairage, ils ne s'en soucient pas et continuer d'exploiter l'information de distance comme si de rien n'était et comme si le flash intégré était nu.
- on en déduit que si l'on utilise un flash i-TTL Nikon muni d'un diffuseur installé dans la griffe porte-flash en éclairage direct en étant dirigé droit devant selon l'axe optique, les automatismes seront tout autant incapables de déterminer le NG résultant du nouveau système d'éclairage, ils ne s'en soucieront pas et continueront d'exploiter l'information de distance comme si de rien n'était et comme si ledit flash était nu.
- on ne sait pas ce qu'il en sera si l'on utilise un flash i-TTL compatible Nikon nu sans diffuseur dont le NG n'est selon toutes probabilités pas s'agissant d'un produit d'une marque tiers enregistré dans la mémoire interne d'un boîtier Nikon...
- les essais ont été réalisés en mode M à f5,6 & 400 ISO avec un temps de pose de 1/200 s qui exclut toute participation de la lumière ambiante existante et qui exclut par conséquent toute influence éventuelle d'une erreur d'exposition à la lumière ambiante existante engendrée par la mesure matricielle. Si les essais avaient été réalisés en mode A ou bien en mode P à f5,6 & 400 ISO, les résultats auraient été différents, et seraient amha plus inconsistants.
- quoiqu'il en soit, le fait est que le drap blanc éclairé au flash intégré nu sans diffuseur par les automatismes boîtier associés à la mesure matricielle i-TTL Nikon de façon la plus optimale qui soit est en pratique fortement sous-ex : d'environ -2IL puisque le drap blanc a un rendu gris proche du gris moyen 18%.
PS : Dans la même situation, en tout manuel, avec mon flash 550EX muni de son diffuseur-maison paramétré à 1/4 P et positionné à 1 m du drap blanc (ou bien paramétré à 1/2P et positionné à 1,40m du drap blanc ; ou bien encore paramétré à pleine puissance et positionné à 2m du drap blanc), j'ai l'absolue certitude - sans avoir à déclencher et sans avoir à regarder quelque résultat que ce soit - que ledit drap blanc sera correctement exposé avec la seule lumière du flash quel que soit le boîtier utilisé en mode M à f5,6 & 1/200 s pour 100 ISO. Pour aboutir à une erreur d'expo de -2IL aux commandes d'un flash manuel, il faudrait que je confonde 1 m avec 2m (ou bien 1,40m avec 2,80m ; ou bien encore 2m avec 4m) !!!
Autrement dit, quand bien même je confondrais 1m avec 2m, les résultats obtenus avec un flash manuel seraient semble-t-il pas pires/ seraient du même niveau que ceux produits dans les conditions les plus favorables (= c-à-d avec infoparfaite de la distance source-sujet) par les automatismes boîtier du D200 associés à la mesure matricielle Nikon avec un flash i-TTL Nikon.
Autres essais.
En haut : objectif "D".
En bas : objectif "non D".
A gauche : fond blanc.
A droite : fond noir.
Objectif "non D".
En haut : avec pince à linge.
En bas : sans pince à linge.
A gauche : fond blanc.
A droite : fond noir.
Pour tous les essais, on est en matricielle.
Laure-Anh
On sait tous que tu es très compétente ;), mais de là à te servir de mes photos pour raconter n'importe quoi, il y a un pas qu'il ne faudrait peut-être pas franchir....
Tu as réussi, à partir d'une planche-contact, à inventer les écarts d'EXIFS de chacune des 4 photos la composant. C'est remarquable, mais c'est archi-faux ;D
Voilà donc les véritables données de prises de vue des ces 4 images (XnView).
Je ne vois d'ailleurs pas du tout ce que cet exemple vient faire dans un fil dont le sujet est : Quel diffuseur pour flash cobra ?
Encore une fois, le découpage de l'exposition en 1/3 d'IL ne m'intéresse absolument pas.
Je vis en 2017, j'ai un boitier sur lequel les automatismes m'offrent, avec éventuellement un petit post-traitement du RAW, des résultats qui me conviennent, et je ne passe pas un 1/4 d'heure, surtout en voyage, à me poser des question avant de déclencher.
Citation de: Laure-Anh le Février 24, 2017, 21:02:18
Donc, non. Ce n'est/ne sera jamais 1,07m ou bien 1,12m ou bien encore 1,36m en pratique quotidienne.
Quitte à décider où déporter et positionner un flash cobra en pratique quotidienne, autant que porter son choix sur des distances commodes plutôt que sur des distances tarabiscotées, à savoir choisir des distances telles que : 70cm, 90cm, 100cm, 110cm, 120cm, 125cm, 140cm, 150-155cm, 180cm, 200cm, 220cm, 240cm, 250cm et 280cm.
au fond, je crois que je t'admire car tu sais positionner ton flash à des distances bien rondes telles que 70, 100, ou 140 cm pile-poil.
j'en suis bien incapable. Heureusement que mes Nikon le font pour moi :)
Citation de: Laure-Anh le Février 24, 2017, 21:59:52
Il ressort de ces essais que :
- si un flash intégré i-TTL Nikon (dont le NG est connu et inscrit dans la mémoire du boîtier) est utilisé en éclairage direct en étant dirigé droit devant selon l'axe optique, les automatismes i-TTL Nikon associés à la mesure matricielle prennent essentiellement en compte la distance de mise au point transmise par un objectif Nikon capable de transmettre ce type d'information et très peu la réflectance du sujet principal,
- ce mode de fonctionnement vaut en principe pour tous les flashes cobras i-TTL Nikon quand ceux-ci sont installés dans la griffe porte-flash, solidaires du boîtier Nikon et utilisés en éclairage direct en étant dirigés droit devant selon l'axe optique de sorte que que la distance de mise au point capteur-sujet est assimilable à la distance flash-sujet,
- si on munit ledit flash intégré d'un diffuseur, les automatismes sont incapables de déterminer le NG résultant du nouveau système d'éclairage, ils ne s'en soucient pas et continuer d'exploiter l'information de distance comme si de rien n'était et comme si le flash intégré était nu.
- on en déduit que si l'on utilise un flash i-TTL Nikon muni d'un diffuseur installé dans la griffe porte-flash en éclairage direct en étant dirigé droit devant selon l'axe optique, les automatismes seront tout autant incapables de déterminer le NG résultant du nouveau système d'éclairage, ils ne s'en soucieront pas et continueront d'exploiter l'information de distance comme si de rien n'était et comme si ledit flash était nu.
- on ne sait pas ce qu'il en sera si l'on utilise un flash i-TTL compatible Nikon nu sans diffuseur dont le NG n'est selon toutes probabilités pas s'agissant d'un produit d'une marque tiers enregistré dans la mémoire interne d'un boîtier Nikon...
- les essais ont été réalisés en mode M à f5,6 & 400 ISO avec un temps de pose de 1/200 s qui exclut toute participation de la lumière ambiante existante et qui exclut par conséquent toute influence éventuelle d'une erreur d'exposition à la lumière ambiante existante engendrée par la mesure matricielle. Si les essais avaient été réalisés en mode A ou bien en mode P à f5,6 & 400 ISO, les résultats auraient été différents, et seraient amha plus inconsistants.
- quoiqu'il en soit, le fait est que le drap blanc éclairé au flash intégré nu sans diffuseur par les automatismes boîtier associés à la mesure matricielle i-TTL Nikon de façon la plus optimale qui soit est en pratique fortement sous-ex : d'environ -2IL puisque le drap blanc a un rendu gris proche du gris moyen 18%.
PS : Dans la même situation, en tout manuel, avec mon flash 550EX muni de son diffuseur-maison paramétré à 1/4 P et positionné à 1 m du drap blanc (ou bien paramétré à 1/2P et positionné à 1,40m du drap blanc ; ou bien encore paramétré à pleine puissance et positionné à 2m du drap blanc), j'ai l'absolue certitude - sans avoir à déclencher et sans avoir à regarder quelque résultat que ce soit - que ledit drap blanc sera correctement exposé avec la seule lumière du flash quel que soit le boîtier utilisé en mode M à f5,6 & 1/200 s pour 100 ISO. Pour aboutir à une erreur d'expo de -2IL aux commandes d'un flash manuel, il faudrait que je confonde 1 m avec 2m (ou bien 1,40m avec 2,80m ; ou bien encore 2m avec 4m) !!!
Autrement dit, quand bien même je confondrais 1m avec 2m, les résultats obtenus avec un flash manuel seraient semble-t-il pas pires/ seraient du même niveau que ceux produits dans les conditions les plus favorables (= c-à-d avec infoparfaite de la distance source-sujet) par les automatismes boîtier du D200 associés à la mesure matricielle Nikon avec un flash i-TTL Nikon.
tu raisonnes peut-être juste, mais sur un exemple qui ne se rencontre jamais en réalité (une surface entièrement blanche * )
la matricielle (y compris au flash) est conçue à partir d'un échantillonnage de photos réelles .
c'est pourquoi en pratique, on n'a que trèèèès peu de loupés
* sauf sur la neige au soleil, dont on sait que la matricielle se sort très bien.
Tu as raison ??? ???
Dans les exemples de « Seba » la mesure matricielle se pante, le cerveau du photographe doit est là pour corriger : sur fond blanc ou claire il faut surexposer et sur fond noir ou sombre il faut sousexposer. Ce sont des cas de prise de vue qui arrivent.
Erreur.
Citation de: January le Février 25, 2017, 08:56:33
Dans les exemples de « Seba » la mesure matricielle se pante,
Ce sont des cas de prise de vue qui arrivent.
ça
peut arriver, mais bizarrement, je n'ai jamais eu de sujets aussi petits sur des fonds tout blancs tout ou noirs. Et toi ?
la performance de la matricielle vient de sa conception basée sur des statistiques (un échantillonnage de photos réelles) et non sur des calculs purs.
Dès son invention par Nikon (le FA en 1984) c'est ce principe qui a été retenu, et jamais remis en cause depuis.
Citation de: jmd2 le Février 25, 2017, 08:38:51
tu raisonnes peut-être juste, mais sur un exemple qui ne se rencontre jamais en réalité (une surface entièrement blanche * )
la matricielle (y compris au flash) est conçue à partir d'un échantillonnage de photos réelles .
c'est pourquoi en pratique, on n'a que trèèèès peu de loupés
* sauf sur la neige au soleil, dont on sait que la matricielle se sort très bien.
Il faut en lire des anneries ::) ::)
Citation de: January le Février 25, 2017, 08:56:33
Tu as raison ??? ???
Dans les exemples de « Seba » la mesure matricielle se pante, le cerveau du photographe doit est là pour corriger : sur fond blanc ou claire il faut surexposer et sur fond noir ou sombre il faut sousexposer. Ce sont des cas de prise de vue qui arrivent.
Il ne faut pas sur ou sous exposer mais compenser la mesure (positivement ou négativement), ce qui n'est pas tout à fait pareil !
Je me permets de remettre le lien vers mon article : http://jmk-photos.fr/apprehender-la-mesure-en-lumiere-reflechie/
On notera que sur fond sombre (noir), la mesure semble moins fausse car elle est déjà compensée pour le numérique.
Citation de: jmd2 le Février 25, 2017, 09:03:46
ça peut arriver, mais bizarrement, je n'ai jamais eu de sujets aussi petits sur des fonds tout blancs tout ou noirs. Et toi ?
Pour moi c'est un cas courant : repro d'une feuille de papier blanc avec quelques caractères.
Citation de: seba le Février 25, 2017, 09:43:44
Pour moi c'est un cas courant : repro d'une feuille de papier blanc avec quelques caractères.
il s'agit de repro, pas de photo
ton appareil est monté et réglé tous paramètres fixés
un peu comme un moteur de machine tournant toujours à la même vitesse dans un local à température et humidité constantes, comparé à un moteur de voiture entre 800 et 5000 tours et dans des ambiances très variées
ton exemple est bien réel, mais pas représentatif de notre discussion *
* à mon avis. Mais on peut dévier sur la photo technique si tu veux. Dès lors, on peut supprimer la cellule
et même supprimer le viseur, comme ça a existé sur des Leica avant guerre. Tu vois que tu sors de ce débat :D
Citation de: jmd2 le Février 25, 2017, 10:07:48
il s'agit de repro, pas de photo
Quelle différence ? Toute photo est une repro.
Citation de: seba le Février 25, 2017, 10:20:55
Quelle différence ? Toute photo est une repro.
oui, oui
mais
en repro, on peut aussi supprimer la cellule, le viseur et le photographe !
dans ce fil on parle plutôt des automatismes permettant de photographier vite et bien. Tout le contraire de la repro.
Citation de: jmd2 le Février 25, 2017, 10:24:04
mais en repro, on peut aussi supprimer la cellule, le viseur et le photographe !
Le cellule pourquoi ? L'exposition doit être correcte et d'une manière ou d'une autre il faudra mesurer la lumière.
et faire la mise au point, et cadrer
ce que je veux dire c'est que la repro sort du cadre de ce fil consacré à la photo rapide en conditions très diverses. C'est mon avis perso, mais tu peux avoir d'autres idées.
Ce n'est pas le sujet du fil et tu persiste à le faire dévier avec ta volonté d'induire possiblement les débutants en erreur en disant que ce que tu fait est mieux et plus plus facile.
Si ce n'est pas troller je ne sais pas ce que c'est ???
Citation de: jac70 le Février 25, 2017, 07:47:23
Laure-Anh
On sait tous que tu es très compétente ;), mais de là à te servir de mes photos pour raconter n'importe quoi, il y a un pas qu'il ne faudrait peut-être pas franchir....
Tu as réussi, à partir d'une planche-contact, à inventer les écarts d'EXIFS de chacune des 4 photos la composant. C'est remarquable, mais c'est archi-faux ;D
En visualisant ta planche-contact, j'ai trouvé que 3 images étaient selon mon sentiment grisouilles et j'ai ajouté +1IL et +1,5IL en post-production sous LR à ces 3 images.
La planche-contact résultante étant à mon goût, avec 4 images comportant des blancs étincelants au soleil avec un même rendu blanc bien contrasté mais loin d'être cramé, j'ai émis l'hypothèse suivante, à mes risques et périls :
Citation de: Laure-Anh le Février 18, 2017, 14:10:33
...la 1ère photo est effectivement correctement exposée (= c'est-à-dire que l'expo de cette photo telle qu'elle a été enregistrée à la prise de vues sur le terrain correspondait à la mesure du flashmètre si flashmètre il y avait eu)...tandis que les 3 autres photos présentent une sous-ex comprise entre -1IL et -1,5IL.
Je ne connais pas les exifs mais je dirais à vue de nez (f8 & 1/500 s pour 100 ISO) pour la 1ère photo correctement exposée et (f8 & 1/1000 s pour 100 ISO) et (f13 & 1/500 s pour 100 ISO) pour les trois autres photos.
(http://img110.xooimage.com/files/d/4/1/appr-ciation-vue-...es-exifs-51b1d47.jpg)
Appréciation à vue de nez des expos de la planche-contact sans connaître les exifs En comparant mon estimation avec les exifs réels, ce n'est pas mal si l'on tient compte que je reste à 100 ISO qui est la sensibilité ISO la plus basse et que je n'étais pas du tout sur place à tes côtés au moment des prises de vues : ça se joue à 1IL près dans le pire des cas ; moins, si comme moi et comme Seba, d'autres chassimiens trouvent que 3 images sur quatre semblent grisouilles par rapport à la toute première image.
Quoiqu'il en soit, je ne toucherai plus à aucune de tes images si cela a le don de te mettre dans cet état. Bien à toi,
PS : le problème de connaître ou ne pas connaître avec précision à 1/3IL près quelle est l'exposition théoriquement correcte liée à une lumière ambiante existante donnée (= exposition qui correspond à la mesure du flashmètre si flashmètre il y avait eu !) a de l'importance parce que en photographie en lumière mixte "ambiante existante + flash", c'est une information essentielle pour mêler efficacement lumière continue et lumière discontinue selon un ou des ratios donnés bien précis. Par exemple, pour réaliser une image en lumière mixte selon un ratio 1:1, on est censé prélever très précisément la moitié de l'éclairement correct lié à la seule lumière ambiante continue et la compléter très précisément avec la moitié de l'éclairement correct lié au seul flash.
Or donc mais si au lieu de l'expo théoriquement correcte, on a en sa possession une expo en sous-ex de -1IL, prélever la moitié de cette expo en sous-ex de -1IL reviendrait à fournir non pas très précisément la moitié de l'éclairement correct lié à la seule lumière ambiante continue mais à fournir seulement un quart dudit éclairement. Partant de là, face à ce quart d'éclairement de lumière continue, la moitié de l'éclairement apporté par le flash va apparaître prépondérante en dépit du fait que cette part est fournie par le flash en juste quantité...d'où la recommandation préconisée sur de mauvaises bases entendue, lue par-ci par-là de "réduire la puissance de flash de -1IL pour que l'effet du flash se voit moins". De fil en aiguille, on en vient à réduire la puissance du flash pour équilibrer lumière électronique fournie en juste quantité et lumière ambiante fournie en quantité nettement insuffisante ; bref, on en vient à équilibrer lumière ambiante et lumière électronique au prix d'une sous-ex généralisée à la lumière ambiante existante et au flash.
On en vient aussi entres autres solutions à vouloir mettre un diffuseur devant le flash cobra "pour que son effet se voit moins" alors que le problème de fond est ailleurs et est tout autre. Mébon,...
Citation de: jmk le Février 25, 2017, 09:33:28
...On notera que sur fond sombre (noir), la mesure semble moins fausse car elle est déjà compensée pour le numérique.
+1.
Tous les exemples divers et variés fournis par Seba montrent que :
1- si l'on photographie - comme Tata Ginette le fait le plus souvent statistiquement à ses heures perdues - des scènes avec des tons gris
(= scènes de tons gris ; ou bien scènes avec tons noirs mais comportant un objet pointé par le collimateur AF actif avec réflectance proche du gris ou du blanc), la mesure matricielle se plante moins : elle donne - si l'on regarde le verre à moitié plein au lieu du verre à moitié vide - de façon très convaincante des résultats très proches des résultats théoriquement corrects.
2 - Si l'on photographie des scènes avec uniquement des tons clairs ou blancs ou bien encore des scènes avec uniquement des tons sombres ou noirs, la mesure matricielle se plante si le savoir-faire du photographe ne vient pas la suppléer. CQFD.
3 - Si l'on ajoute entre +1,5IL à +2IL, voire +2,5Il à +3IL en post-prod avec l'ordi, personne ne s'apercevra de rien. Auquel cas on peut considérer que la mesure matricielle a bien fait, a très bien fait son travail. 8)
Citation de: Xylopicron le Février 25, 2017, 15:59:20
Ce n'est pas le sujet du fil et tu persiste à le faire dévier avec ta volonté d'induire possiblement les débutants en erreur en disant que ce que tu fait est mieux et plus plus facile.
Si ce n'est pas troller je ne sais pas ce que c'est ???
jamais dit que c'était mieux qu'un photographe qui avait du temps, une cellule et un mètre.
j'ai dit que c'est plus facile (et ultra-efficace, en fill-in aussi chez Nikon)
tu te sens investi d'un rôle vis-à-vis des débutants ? si oui, alors conseille-leur les automatismes d'abord. Et ensuite, si l'envie leur prend, enseigne-leur le manuel. Et non l'inverse.
Eh oui, je secoue le cocotier !
Citation de: castanea le Février 25, 2017, 20:57:11
Les débutants (dont je suis) écouteront ce que bon leur semble. S'ils écoutent Laure Anh, ils ne saisiront sans doute pas tout, mais comprendront au moins le principe de certaines bases et apprécieront ses efforts et sa générosité d'explication.
S'ils t'écoutent ils débuteront leur passion avec un Heil-phone et la termineront avec un reflex en mode tout auto.
Ah j'oubliais, un nikon seulement.
Ils découvriront également que la photographie est un excellent support de l'égo.
Il faut parfois secouer le coco qui secoue le cocotier.
de la politique fasciste ???
j'arrête immédiatement de discuter avec toi.
Citation de: castanea le Février 26, 2017, 12:02:18
...Moi, en tant que débutant, j'aimerais juste comprendre ce que peut produire un diffuseur ou un autre sur un flash cobra.
Je te poste çà dans quelques instants.
La question de fond : c'est pourquoi utiliser un flash en fill-in, et pourquoi mettre un diffuseur en place sur le flash et pourquoi ne pas utiliser le flash nu ?
Classiquement, on lit par-ci et par-là que si l'on photographie les gens sous un soleil de midi par une journée ensoleillée sans nuages, notamment en été, la lumière ambiante existante est dure et formera des ombres denses disgracieuses au niveau des orbites, du nez, du cou, etc, etc,...Dans ces conditions, on a intérêt à faire un débouchage/fill-in au flash. Et dans la mesure où le flash intégré ou bien le flash cobra installé dans la griffe porte-flash produisent une lumière dure parce que la surface éclairante de ces deux flashes est
très réduite par rapport aux personnes photographiées, on a intérêt à munir ces deux flashes d'un diffuseur...
Cela n'est pas faux. Un photographe qui a l'habitude de travailler constamment en mode Auto va suivre cette préconisation et la mettre en oeuvre consciencieusement. Systématiquement !
Quand on consacre ne serait-ce que une heure à pratiquer la photographie en mode manuel au cours d'une sortie photo d'une durée totale de 4 à 8 heures, quand on se concentre et quand on s'applique à observer exclusivement et attentivement la lumière ambiante existante en reléguant au deuxième plan les images que l'on pourrait accumuler, l'observation nous apprend à faire la part des choses et à raisonner autrement : on n'optera pas à tout prix et systématiquement pour le recours au fill-in au flash auquel cas on ne se préoccupera pas de la présence ou non d'un diffuseur sur ledit flash...
Si on ne délègue pas la gestion de la lumière ambiante existante aux automatismes boîtier, si on prend deux secondes pour observer attentivement la photo jointe ci-après, on remarquera qu'en dépit de la lumière dure du soleil estival, il y a deux types d'ombres présentes sur la même prise de vue : il y a comme prévu une ombre au contour marqué et très dense et il y a aussi une ombre au contour marqué mais très peu dense pour ne pas dire légère. Pourquoi l'ombre portée de la gouttière d'eaux pluviales est-elle légère ?...Parce que il y a localement dans l'environnement immédiat de cette gouttière quelque chose qui fait office de réflecteur et contribue à déboucher l'ombre portée de la gouttière laquelle ombre aurait été sans ce réflecteur local elle aussi dense que l'ombre située au coin du mur.
Or donc mais si l'on veut photographier un modèle et obtenir un portrait avec des ombres légères sous la lumière estivale dure existante dans ce village, on n'a nul besoin de débouchage au flash, on n'a nul besoin d'emporter avec soi un réflecteur : il suffit de positionner son modèle à côté de la gouttière et de profiter de "ce qui localement sert de réflecteur naturel", peu importe ce que c'est !
C'est très couillon mais on agit de temps à autre sans être assisté par les automatismes, on agit en étant plus réceptif à la lumière ambiante existante et on apprend un tas de choses sympas...
A l'inverse, si on photographie toujours et tout le temps en mode Auto, on sera insensible à ces détails qui rendent de grands services.
Citation de: castanea le Février 26, 2017, 12:02:18
...Moi, en tant que débutant, j'aimerais juste comprendre ce que peut produire un diffuseur ou un autre sur un flash cobra.
On va supposer que le recours au flash est nécessaire et utile. Quel est l'apport d'un modeleur ?
J'ai posté des images il y a très longtemps pour illustrer cela. Je te les reposte aujourd'hui.
Le boîtier est positionné à 3m du visage pour éviter les déformations de perspective et déclenché à distance avec une télécommande radio sans fil.
1 - Tout d'abord, la photo avec le flash intégré du boîtier nu sans diffuseur : (http://img110.xooimage.com/files/8/d/b/flash-int-gr-sans-diffuseur-4e5b9b4.jpg)
(Autoportrait avec le flash intégré nu sans diffuseur
en mode Auto TTL au flash)
2 - puis la photo avec le flash intégré du boîtier muni d'un diffuseur fabriqué à partir d'une feuille de calque : (http://img110.xooimage.com/files/0/7/5/flash-int-gr-avec-diffuseur-51b3a9f.jpg)
(Autoportrait avec le flash intégré avec diffuseur
en mode Auto TTL au flash)
On voit en comparant les deux photos que les ombres sont moins denses tandis que leurs contours sont plus diffus,
mais que les deux autoportraits sont aussi affreux l'un que l'autre...Qualitativement, ce n'est vraiment pas top.
Cela ne vient pas du fait qu'ils ont été réalisés avec un vieux bridge Fujifilm S100FS datant de 2008 ayant une dynamique faible par rapport aux boîtiers actuels.
Cela vient du fait que cela a été fait avec un flash intégré solidaire du boîtier : et par conséquent avec un flash intégré positionné comme le boîtier à 3m du sujet et produisant une lumière frontale dans l'axe optique, plate et dure.
Mon diffuseur-maison circulaire mis en place sur un flash cobra déporté permet d'améliorer la situation.
Je reposte la lumière produite par cet ensemble quand la source est positionnée en haut et à 1m de mon visage :
Attention ! Ce qui suit ne se fait normalement pas.
Ce qui se fait dans les règles de l'art en matière d'éclairage, c'est d'utiliser un modeleur de plus grandes dimensions (= BAL 60x60 ou 90x90, parapluie,...)
lequel modeleur aurait produit directement la lumière plus douce recherchée. Sans besoin de réflecteurs.
N'ayant pas de tel modeleur en ma possession, j'ai triché et positionné des réflecteurs - devant et sur mon côté droit - pour adoucir la lumière relativement dure produite par mon modeler-maison circulaire.
De sorte que j'obtiens ceci :
salut Laure-Anh
mon avis perso : les ombres sont encore trop dures (sous le nez en particulier)
En associant au flash cobra déporté des modeleurs de plus grande dimensions - sous-entendu dont la surface éclairante est plus importante par rapport à mon visage - dont la surface éclairante a été plus enveloppante, il m'a été possible d'obtenir ceci :
(http://img110.xooimage.com/files/a/3/e/flash-cobra-d-por...standard-4e5bb1b.jpg)
ou bien encore ceci,
(http://img110.xooimage.com/files/5/7/5/flash-cobra-d-por...t-blanc--51b42fe.jpg)
Dans le deuxième cas, la lumière produite est (encore) plus douce parce que le modeleur était (encore) plus grand que précédemment.
Dans tout ça, pourquoi est-ce important de connaître l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière ambiante et pourquoi est-ce important de connaître le NG de son flash ?
Parce que la lumière produite par mon 550EX coiffé de son diffuseur-maison circulaire étant relativement dure,
et parce que la lumière ambiante existante de la pièce étant diffuse et douce,
il y a moyen d'atténuer si on le souhaite la lumière relativement dure issue du seul flash en la diluant avec la lumière ambiante existante douce et diffuse.
Cela ne peut se faire qu'en mélangeant flash et lumière ambiante existante selon des proportions précises et exactes du style 75%-25%, ou bien 50%-50% ou bien encore 25%-75%.
Ici, j'ai atténué pour vous en guise d'exemple la lumière relativement dure du 500EX + diffuseur-maison circulaire
en opérant un mélange flash + lumière ambiante existante selon un ratio 1:1,
observez et comparez les ombres portées sous le cou, sous le nez et sur le mur en arrière de mon dos.
Le mur blanc est également moins sous-ex dans la mesure où - en dépit de la même déperdition du flash inversement proportionnelle à la distance flash-mur - il a bénéficié d'un supplément de lumière ambiante.
Les différents rendus ont été obtenus avec le même vieux et antique bridge Fujifilm S100FS en mode M et un flash cobra déporté paramétré en mode manuel.
Les automatismes n'ont joué aucun rôle. Ils auraient été un inconvénient plutôt qu'un avantage.
Si vous voulez savoir comment on paramètre avec précision un flash cobra donné muni d'un diffuseur-maison donné afin qu'il soit facile et pratique d'utilisation sur le terrain, n'hésitez pas à demander.
Bon week-end à toutes et à tous,
Citation de: Pierock le Février 26, 2017, 19:26:17
Il n'y a pas de volume sans ombre. Ainsi si tu prends une belle de ping pong et que tu l'éclaire de face devant un fond noir tu auras un disque blanc.
Pas exactement car l'éclairement va diminuer vers les bords (la surface n'est plus perpendiculaire au faisceau lumineux).
On aura donc un disque qui va s'assombrir vers le bord.
Contrairement à la lune qui présente un disque sans assombrissement vers le bord.
Citation de: Pierock le Février 26, 2017, 19:26:17
Il n'y a pas de volume sans ombre.
Quand on a compris ça, on est sur la bonne voie ;)
L'exposition est une toute petite partie de la photo, essentiel d'accord, mais les 99 autres % sont beaucoup plus important.
L'automatisme gère correctement 90% des photos correctement, je vois bien quand je regarde des photos d'amateurs, que les problèmes ne viennent pas de là.
Mais de beaucoup d'autres choses, comme des cadrages foireux, un manque d'analyse de la scène lumineuse, de portrait sans vie et sans idée, de maladresses techniques...
mais l'exposition vient loin derrière.
C'est pour cela que je persiste à dire que c'est idiot de se focaliser là-dessus.
Le mode M est le meilleur moyen de rater des séries de photos.
Citation de: jesus le Février 27, 2017, 10:03:26
L'exposition est une toute petite partie de la photo, essentiel d'accord, mais les 99 autres % sont beaucoup plus important.
L'automatisme gère correctement 90% des photos correctement, je vois bien quand je regarde des photos d'amateurs, que les problèmes ne viennent pas de là.
Mais de beaucoup d'autres choses, comme des cadrages foireux, un manque d'analyse de la scène lumineuse, de portrait sans vie et sans idée, de maladresses techniques...
mais l'exposition vient loin derrière.
C'est pour cela que je persiste à dire que c'est idiot de se focaliser là-dessus.
Le mode M est le meilleur moyen de rater des séries de photos.
Jesus,
Il s'agit d'un fil concernant les diffuseurs pour flash cobra. Pas d'un fil sur le cadrage, la composition, de portrait sans vie et sans idée, la gestion des modèles,...Bref, pas sur les 99% qui sont importants à tes yeux.
Si quelqu'un comme Castanea souhaite savoir comment réaliser un portrait correctement exposé avec une ombre du nez "butterfly",
si Casteana souhaite faire des portraits sur fond blanc ou bien sur fond gris neutre en n'ayant qu'un seul flash et un mur blanc à sa disposition,
ou bien si Castanea souhaite savoir comment exposer sur le terrain correctement un sujet à l'aide d'un flash en mode manuel en l'absence de tout flashmètre, etc, etc,...
...la réponse appropriée n'est pas,
amha : "pas la peine de se focaliser dessus parce qu'il y a tout plein d'autres facteurs qui interviennent dans la réussite d'une photo".
D'autant que prétendre que le mode manuel va planter la séance de prises de vues tandis que la mesure matricielle/évaluative/multizone va être au top n'est pas un fait fondé et avéré.
En effet, si l'on se réfère aux prises de vues au flash avec objectif D obligeamment postées par Seba en mesure matricielle, les exemples réalisés avec flash i-TTL intégré nu sans diffuseur présentent une sous-ex de -2IL (!) tandis que les exemples réalisés avec flash i-TTL intégré muni d'un diffuseur présentent une sous-ex supplémentaire de -1IL, soit au total une sous-ex de -3IL (!!). Dans les mêmes conditions, pour aboutir aux mêmes sous-ex aux commandes d'un flash en mode manuel, il me faudrait confondre respectivement 1m avec 2m (!), et 1m avec 2,80m (!!) au moment de positionner la source par rapport au sujet principal.
Si tu as des exemples illustrés où le mode M a été comme tu l'écris périodiquement "le meilleur moyen de rater des séries de photos", je suis preneuse.
Bien à toi,
Citation de: jmk le Février 27, 2017, 07:26:50
Quand on a compris ça, on est sur la bonne voie ;)
+1.
Une autre notion essentielle, amha, en matière de photographie au flash - et de façon générale en matière de photographie tout court - est de comprendre parfaitement et sans le moindre doute que les modèles représentées dans les photos parfaitement exposées par Olivier Chauvignat ont reçu toutes les trois
la même quantité de lumière. Si un lecteur débutant n'en est pas parfaitement et totalement) convaincu et ne sait pas expliquer le pourquoi et le comment de cet état de fait, il ne possède pas (parfaitement et totalement) la notion de base nécessaire pour aller plus loin en matière de photographie au flash.
http://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/tuto-determiner-la-quantite-de-lumiere
PS : Pour ceux que cela peut intéresser, Olivier Chauvignat a également partagé un retour d'expérience concernant une façon de réaliser des portraits sans ombres denses disgracieuses sous les orbites, le cou, le nez, etc, etc...en présence de lumière dure produite par un soleil estival à son zénith par beau temps ensoleillé sans nuages : là aussi, il n'y a nul besoin de débouchage au flash, ni de recourir à un quelconque réflecteur. Bref, une lumière dure est une qualité de lumière à disposition du photographe, et non pas une lumière défectueuse à fuir à tout prix.
Citation de: castanea le Février 27, 2017, 21:44:24
Je merdouille avec un 430 EX2 et un 5D4 en surexposant (quasi) systématiquement en mode auto, pas beaucoup mais déjà de trop pour des distances de moins de 3/4m pour de la photo "de tous les jours" en intérieur.
Depuis que j'ai pris l'habitude de corriger l'expo, jusqu'à -1,5 IL ça se passe mieux.
Mais c'est une solution improvisée et gérée un peu (beaucoup) au hasard. En gros je fais ça sans vraiment savoir ce que je fais ni ce qu'il y aurait de mieux, ou pas à faire.
Si ta solution marche, pourquoi vouloir en changer ?
Par expérience, je sais que le flash chez Canon est souvent surex, de près ou forte sensibilité, si l'on ne le bride pas avec un réflecteur, qui a deux effet consommer de la lumière et l'adoucir ...
Cela ne te dispensera pas d'un réglage d'exposition du flash.
Citation de: castanea le Février 27, 2017, 21:44:24
Bonsoir
Vite fait, je manque de temps ce soir :-\ :
Je suis plutôt bestioles dans ma (jeune) pratique.
Je merdouille avec un 430 EX2 et un 5D4 en surexposant (quasi) systématiquement en mode auto, pas beaucoup mais déjà de trop pour des distances de moins de 3/4m pour de la photo "de tous les jours" en intérieur.
Depuis que j'ai pris l'habitude de corriger l'expo, jusqu'à -1,5 IL ça se passe mieux.
Mais c'est une solution improvisée et gérée un peu (beaucoup) au hasard. En gros je fais ça sans vraiment savoir ce que je fais ni ce qu'il y aurait de mieux, ou pas à faire.
...
Il faut nous poster des exemples car il est évident que tu t'y prends mal mais il y a toutes sortes de manières de mal s'y prendre quand tu délègues l'expo aux automatismes boîtier et à la mesure évaluative.
Ce qui est sûr et certain, c'est que ce n'est pas en coiffant ton flash d'un diffuseur que tu éviteras tes problèmes de sur-exposition à moins d'être - cas très spécifique - en limite de portée dudit flash.En effet, par principe, les automatismes boîtier associés à la mesure évaluative sont tels que si tu modifies ton ouverture de travail à sensibilité ISO fixe, ils adaptent le temps de pose en conséquence afin que le sujet soit exposé de la même manière ; ils sont tels que si tu modifies la sensibilité ISO à ouverture de travail constante, ils adaptent le temps de pose en conséquence afin que le sujet soit exposé de la même manière ; tels que si tu utilises à sensibilité ISO constante et à ouverture de travail constante ton flash en éclairage indirect au lieu de le pointer directement vers le sujet principal, ils adaptent également le temps de pose en conséquence afin que le sujet soit exposé de la même manière ; et tels que si tu modifies ton flash en le munissant d'un diffuseur à sensibilité ISO constante et à ouverture de travail constante, ils adaptent également le temps de pose en conséquence afin que le sujet soit exposé de la même manière...
En résumé, si en pratique et du fait de ta manière de procéder en mode e-TTL au flash ton sujet principal sujet est sur-exposé par le flash nu, il sera également sur-exposé par le flash muni d'un diffuseur :
la seule exception à cet état de fait serait que le diffuseur consomme tellement de lumière que la portée du flash muni du diffuseur serait drastiquement réduite et ne serait plus capable d'éclairer correctement le sujet principal convoité.
Le cas de sur-exposition au flash le plus fréquent dans le système Canon survient quand on photographie en dépassant la vitesse synchro-X maximale de ton boîtier en présence de lumière ambiante abondante avec un flash e-TTL II & HSS Canon ou un flash e-TTLL II & HSS Canon compatible sans activer la fonction synchro "HSS hautes vitesses" dudit flash : auquel cas les automatismes boîtier plafonnent - automatiquement ! - le temps de pose à la vitesse synchro-X maximale et ne mettent pas du tout un temps de pose plus bref qui aurait été plus approprié. Avec clignotements intempestifs et répétés dans le viseur de la vitesse synchro-X max en guise d'alarme visuelle (en l'occurrence, clignotements de 1/200 s dans le viseur dans le cas d'un EOS 5D) afin de prévenir le photographe qu'il est en train de commettre une grosse bêtise en contrevenant aux bases de la photo au flash !!!!
Par exemple, par beau temps d'indice 15 IL pour 100 ISO, un des triplets pour une exposition théoriquement correcte liée à la lumière ambiante existante est (f16 & 1/125 s pour 100 ISO).
Partant de là si tu photographies à f8 pour 100 ISO, il te faut afficher un temps de pose égal à 1/500 s pour une exposition correcte si tu photographies avec la seule lumière ambiante existante.
Le problème est que si tu veux ajouter un complément de lumière au moyen du flash par beau temps, les automatismes Canon associés à la mesure évaluative Canon vont soustraire une partie de l'éclairement ambiant en prévision du complément d'éclairement à venir apporté par le flash : cette soustraction est variable et la plupart du temps incontrôlable mais pour simplifier, on va dire que les automatismes vont diviser l'éclairement ambiant par deux avant de compléter au moyen du flash, c-à-d appliquer un triplet (f8 & 1/1000 s pour 100 ISO)...
Partant de là, si tu actives la fonction synchro "HSS hautes vitesses", les automatismes utilisent bel et bien le triplet (f8 & 1/1000 s pour 100 ISO).
Si tu n'actives pas cette fonction "HSS hautes vitesses", tu restes en synchro-X et les automatismes bloquent le temps de pose à 1/200 s et font clignoter 1/200 s dans le viseur en guise d'alarme : si tu ne fais pas gaffe à cette alerte visuelle et que tu déclenches malgré tout en dépit du fait "que tufékonery", tu es de fait et avant tout apport de flash en sur-ex de +1IL1/3. (1/200 s au lieu de 1/500 s = sur-ex de +1IL1/3 à la lumière ambiante !) et tu te trouves en sur-ex de + 1IL2/3 et un chouïa avec apport du flash ((1/200 s au lieu de 1/500 s = sur-ex de +1IL1/3 à la lumière ambiante, sur-ex à laquelle s'ajoute +1/2IL d'éclairement lié au flash !).
Bien à toi,
Citation de: Laure-Anh le Mars 01, 2017, 20:29:18
En résumé, si en pratique et du fait de ta manière de procéder en mode e-TTL au flash ton sujet principal sujet est sur-exposé par le flash nu, il sera également sur-exposé par le flash muni d'un diffuseur : la seule exception à cet état de fait serait que le diffuseur consomme tellement de lumière que la portée du flash muni du diffuseur serait drastiquement réduite et ne serait plus capable d'éclairer correctement le sujet principal convoité.
Il y a un minimum de lumière que le flash peut émettre et si la quantité demandé et nécessaire est inférieur à celle-ci, on aura un surex. Mais Canon ne préviendra pas >:(
Si le sujet est relativement petit dans le cadre, ce qui arrive souvent en macro, la cellule se trompe souvent, et la correction d'expo sert à compenser cela.
Une autre solution est de se servir de la touche étoile avec un pré éclair et la mesure spot, je trouve que cela marche très bien, mais pas utilisable pour moi, la correction demandé étant différente, cela induit des erreurs si l'on mixe les deux méthodes. En reportage, pas possible de faire des mesures tout le temps.
Citation de: castanea le Mars 02, 2017, 16:04:04
...Si je coiffe le flash d'un diffuseur, sa lumière sera moins dure, mais la surexposition sera la même, c'est ça ?
Oui, c'est ça. La lumière sera moins dure parce que la surface éclairante aura été augmentée mais la sur-exposition sera la même.
Parce que la sur-exposition constatée est liée à une cause donnée,
laquelle cause non identifiée et non corrigée persiste et donc la sur-exposition persistera elle aussi et sera de même ampleur - avec ou sans diffuseur.
Pour ce qui est du fait que tu es totalement néophyte en matière de photographie au flash, c'est une chance et un atout pour ceux qui lisent ce fil,
parce que si en l'absence de tout savoir préalable, tu comprends les éléments en jeu et la façon dont ils se combinent, tous comprendront sans le moindre souci avec évidence et facilité.
Par curiosité, quel est l'état de tes connaissances en ce qui concerne les valeurs d'ouverture photographique ? Saurais-tu citer de mémoire quelques-unes des valeurs les plus usuelles ? Saurais-tu m'en faire la liste en consultant l'écran LCD de ton boîtier ? Sais-tu exactement quelle est la différence de luminosité entre un objectif ouvert à f2 et un objectif ouvert à f2,8 ; entre f1,2 et f1,4 ; etc, etc,...?
C'est la bonne méthode.
Tu fais ta photo, et tu vérifie sur l'histogramme, si tu es dans les clous, en raw tu devrais avoir assez de latitude pour des corrections minimes.
Pas besoin de chercher midi à 14 heures.
Citation de: castanea le Mars 03, 2017, 10:23:32
Oui je comprends par exemple l'équivalence 1/125 f16 et 1/500 f8 (IL/ev/stop).
Par contre, estimer une scène à X IL ça... :-\
C'est ennuyeux que tu ne saches pas faire cela parce que
c'est le B-A-BA en matière de pratique photographique.
On joue avec l'ouverture, le temps de pose et la sensibilité ISO pour se conformer à l'éclairement ambiant existant : bref, on joue avec l'ouverture, le temps de pose et la sensibilité ISO pour tenter de reconstituer aussi précisément que possible l'un des nombreux triplets (ouverture, temps de pose, ISO) qui caractérisent l'éclairement ambiant existant. C'est s'appliquer à déterminer aussi précisément que possible l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière ambiante existante.
Citation de: Laure-Anh le Mars 03, 2017, 18:14:18
C'est ennuyeux que tu ne saches pas faire cela parce que c'est le B-A-BA en matière de pratique photographique.
Ca revient à estimer la luminance.
Comme ça, à l'oeil, c'est impossible.
Citation de: castanea le Mars 03, 2017, 10:23:32
Attention ce qui suit peut piquer les yeux, voir déclencher une crise d'urticaire ;D
Ma """"méthode""""" consiste à
- caler ma vitesse sur celle nécessaire à la scène ou à l'effet souhaité. (ex ma fille qui mime très énergiquement son dernier concours de poney)
- caler mon ouverture sur celle nécessaire à la PDC souhaitée (ce mime se déroule hélas devant la bouteille de ketchup en arrière plan)
Et j'estime la lumière de ma scène de manière pifométrique et sachant que le flash surexposera toujours, c'est par sa correction d'exposition que j'ajuste son intensité.
...
Pourquoi estimer la lumière de façon pifométrique au lieu de le faire sérieusement avec application avec le posemètre intégré de ton boîtier ?
Pourquoi est-ce que le flash sur-exposerait toujours ?
Pourquoi faire n'importe quoi et fonder ta méthode sur une hypothèse de travail sortie d'on ne sait où et pourquoi ?La méthode explicitée laisse à désirer parce que "tu ne sais pas où tu vas mais tu y vas..." Quand on ne sait pas et que l'on aborde une nouvelle discipline, il faut avancer à petits pas et à pas sûrs :
c'est-à-dire en se fondant sur des bases solides et fiables, aussi modestes soient-elles. Et en suivant un cheminement logique aussi sensé que possible.
Pour apprendre à photographier en lumière mixte : soit on photographie avec certitude et précision en lumière ambiante continue exclusivement puis on ajoute progressivement du flash ; soit on photographie avec certitude et précision en lumière électronique discontinue exclusivement puis on ajoute progressivement de la lumière ambiante continue.
Dans la mesure où tu ignores ce qu'est l'exposition théoriquement correcte liée à un éclairement continu existant, il est préférable de couper toute source de lumière ambiante continue, d'essayer d'exposer correctement avec la seule lumière d'un flash puis d'ajouter progressivement de la lumière ambiante continue.
Or donc mais tu es dans le noir complet ou dans le noir presque complet et tu te proposes de photographier au flash
parce que tu n'y vois rien ou presque rien et parce que sans l'apport du flash tu n'enregistrera que du noir. Les questions qui viennent à l'esprit de tout débutant sont les suivantes :
1 - Quelle est ta check-list de problèmes par ordre de priorité ? La mise au point, le temps de pose, la composition, la PdC ou bien la bonne exposition de ta prise de vue au flash ?
2 - Comment tu fais la mise au point dans le noir complet ?
3 - Comment tu détermines le temps de pose dans le noir complet ?
3b - Sachant qu'en l'absence de toute lumière ambiante existante, c'est l'éclairement produit par l'éclair de flash et uniquement l'éclairement produit par l'éclair de flash qui forme l'image sur le capteur ; et que c'est par conséquent la brièveté dudit éclair de flash qui va figer la scène tandis que des temps de pose compris entre 10 heures et 1/200 s n'auront absolument aucune influence et conduiront exactement au même résultat final, en fonction de quoi détermines-tu le temps de pose et pourquoi ?
4 - Au cas où ton exposition au flash est pourrave de chez pourrave : à quoi ça sert de fignoler la mise au point, la compo et tout le reste ?...
5 - Dès que tu allumes et déclenches ton flash, il y a apport de lumière : par rapport à avant, il y a plus de lumière, c'est évident mais comment savoir quand ça va et quand ça ne va pas ? Tu modifies la puissance de ton flash mais dans quel sens, de combien, pourquoi et comment sais-tu que "c'est bon" ? En t'aidant de l'histogramme, il te faut combien d'essais préalables pour obtenir le bon résultat ? Et comment sais-tu que tu as obtenu le "bon résultat" dans la mesure où tu ne sais pas ce qu'est l'exposition théoriquement correcte liée à un éclairement ambiant existant ? Par quel miracle fais-tu pour savoir comment obtenir l'exposition théoriquement correcte au moyen d'un éclairement discontinu ?
PS : En positionnant mon 550EX muni de son modeleur-maison circulaire et paramétré à 1/4 de sa puissance totale à 1m du sujet, j'ai l'absolue certitude que ma prise de vue sera correctement exposée à f5,6 & 100 ISO du premier coup en l'absence de toute lumière ambiante - et ce sans déclencher et sans avoir à déclencher. C'est à la fois fondé, mathématique, simple et imparable.
On va commencer par le commencement, si tu le veux bien.
Si on considère l'exercice simplissime que constitue la photographie d'une pince à linge posée sur un carton blanc avec la seule lumière du flash comme l'a fait Seba.
Mon raisonnement est le suivant : si je n'arrive pas à exposer correctement une scène de ce type en l'absence de toute lumière ambiante, quelles sont les probabilités pour que j'y arrive avec une pince à linge que l'on agiterait de-ci de-là en travers du cadre au bout d'un fil, pince à linge que je dois par ailleurs cadrer dans le tiers supérieur gauche de mon image pour créer un effet dynamique ? Zéro, pas l'ombre d'une chance !
Si je n'arrive pas à exposer correctement un décor de ce type en présence de lumière ambiante notable, à savoir une corde avec des pinces à linge tendue sur fond de ciel blanc, à quoi ça sert qu'une hirondelle vienne les ailes élégamment écartées se percher sur ce perchoir improvisé sous mes yeux ébahis et enchantés ? A rien !
Faire la mise au point AF efficacement sur un sujet mobile, sélectionner un temps de pose ou un autre, sélectionner une PdC ou une autre,...la gestion de tous ces paramètres de prises de vues va se surajouter au problème de la gestion de l'exposition mais comme il n'est pas possible de tout aborder en même temps, on va s'accorder sur le fait que mise au point AF, temps de pose et PdC font partie des problèmes ultérieurs qui ne sont pas au coeur du problème du moment qui est très exactement : comprendre et savoir comment exposer correctement une prise de vue, notamment au flash.
Le commencement, c'est : que sais-tu sur les valeurs d'ouvertures photographiques ? Que peux-tu m'en dire, clairement et précisément, avec tes propres mots ?
Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre ....
Faire des photos, ce n'est pas exposer correctement une pince à linge, mais arriver à saisir l'instant !
Si c'est bien exposé tant mieux.
La bonne sensibilité c'est celle de la personne qui nous transmet son émotion et nous montre une beauté cachée, la bonne ouverture c'est celle du coeur, et le temps de pose celui que l'on prend et que l'on offre aux autres, pour arriver à capturer un beau moment de vie.
Pour le reste, la machine se débrouille (presque) toute seule.
C'est ce que j'ai compris au bout de 20 ans de photographie, la technique me passionne, mais ce n'est pas elle qui fera l'image percutante.
Développer votre sensibilité, votre empathie et votre curiosité fera beaucoup plus pour votre photo que toute la technique.
Citation de: jesus le Mars 03, 2017, 20:00:09
Faire des photos, ce n'est pas exposer correctement une pince à linge, mais arriver à saisir l'instant !
C'est très limité aussi comme définition.
Par exemple photographier une nature morte est tout le contraire de saisir l'instant.
Citation de: jesus le Mars 03, 2017, 20:00:09
Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre ....
Faire des photos, ce n'est pas exposer correctement une pince à linge, mais arriver à saisir l'instant !
Si c'est bien exposé tant mieux.
Pour le reste, la machine se débrouille (presque) toute seule.
C'est ce que j'ai compris au bout de 20 ans de photographie, la technique me passionne, mais ce n'est pas elle qui fera l'image percutante.
Ce que j'ai compris au bout de quelques lignes en lisant Castanea, c'est - je le cite :
Citation de: castanea le Février 27, 2017, 21:44:24
...Je merdouille avec un 430 EX2 et un 5D4 en surexposant (quasi) systématiquement en mode auto,
...j'ai pris l'habitude de corriger l'expo, jusqu'à -1,5 IL...
Il en fait quoi de ses images d'instants décisifs percutantes
(quasi) systématiquement sur-ex de +1,5IL ?
Petit à petit, l'oiseau fait son nid. Mon avis est de commencer en essayant de se confronter victorieusement à l'exposition correcte au flash d'une pince à linge statique posée sur un carton blanc immobile - peu importent la focale, la PdC, l'angle de vue, la mise au point, le cadrage et la compo.
Je rappelle que Seba qui est un photographe averti et qui connaît son D200 ainsi que l'automatisme i-TTL Nikon au flash par coeur n'a pas produit directement en mode Auto i-TTL une photo de pince à linge posée sur un carton blanc correctement exposée avec la seule lumière du flash intégré en dépit de l'utilisation d'un objectif Nikon D. La prise de vue obtenue en mode Auto sans diffuseur sur le flash intégré était sous-ex de -2IL et celle obtenue en mode Auto avec diffuseur en place sur le flash intégré était sous-ex de -3IL. C'est dire que l'exercice n'est pas aussi simple qu'il paraît.
Comme il est malin, il laisse la correction à demeure sur son flash, le problème peu venir d'un mauvais calage de l'appareil (cela arrive) du type de scène ou d'autres choses.
Mais, ce qui est important c'est le résultat.
Citation de: jesus le Mars 03, 2017, 21:09:10
Comme il est malin, il laisse la correction à demeure sur son flash, le problème peu venir d'un mauvais calage de l'appareil (cela arrive) du type de scène ou d'autres choses.
Mais, ce qui est important c'est le résultat.
Dans la mesure où tu lui suggères de laisser la correction de -1,5IL à demeure sur son flash,
quand il tombera sur un cas comparable à celui du drap blanc ou bien celui de la pince à linge posée sur un carton blanc : au lieu d'être sous-ex de -2IL ou bien de -3IL,
il sera potentiellement sous-ex de -3,5IL avec flash intégré sans diffuseur et potentiellement sous de -4,5IL avec flash intégré muni d'un diffuseur. Génial !
Seba ne pouvait pas réussir à produire directement en mode Auto i-TTL associé à la mesure matricielle la photo d'une pince à linge posée sur un carton blanc correctement exposée pas plus qu'il ne pouvait produire directement en mode Auto i-TTL associé à la mesure matricielle la photo d'un drap blanc cadré en gros plan correctement exposée parce que c'est impossible ! Totalement impossible !
Parce que en matière de blanc très blanc cadré plein pot, il n'y a pas d'image - aucune image ! - avec un rendu blanc très blanc en mode Auto & mesure évaluative/matricielle avec correction volontaire d'expo à zéro dans les archives stockés dans la mémoire du boîtier ! Ca n'existe pas !!! Ni en lumière ambiante continue exclusive, ni en lumière électronique discontinu exclusive, ni en lumière mixte "ambiante + flash".
Tels que tous les boîtiers sont étalonnés, un blanc très blanc cadré plein pot a par principe et en l'absence de toute correction volontaire d'expo - tout le monde sait çà - un rendu gris moyen 18%. Idem pour un noir cadré plein pot ainsi que pour n'importe quelle surface de réflectance donnée cadrée plein pot.
Citation de: Pierock le Mars 03, 2017, 21:18:40
pas si c'est du hasard et non reproductible quand on a besoin !
Hélas, beaucoup table sur le hasard
Un débutant même avec la meilleure des bonnes volontés ne peut pas réussir à produire ce que aucun pro et aucun ingénieur au monde ne peuvent produire en mode Auto sans correction volontaire d'expo...
Cela ne doit rien au hasard. C'est tout bonnement impossible.
Citation de: Laure-Anh le Mars 03, 2017, 22:14:46
Un débutant même avec la meilleure des bonnes volontés ne peut pas réussir à produire ce que aucun pro et aucun ingénieur au monde ne peuvent produire en mode Auto sans correction volontaire d'expo...
Cela ne doit rien au hasard. C'est tout bonnement impossible.
Et alors ?
Sur ce type de photo, une correction en post traitement fera l'affaire.
Une correction de +2 suffit, et il suffit de savoir et appliquer + 2 pour un tas de neige; -2 pour un tas de charbon ...
Citation de: castanea le Mars 03, 2017, 22:10:57
Houlala (j'l'avais dit ;D).
Y'a indigestion mentale du Castanea là :P.
Je suis un puits d'ignorances techniques,
La photo me passionne, j'aime comprendre, mais tout cela reste un loisir "en dilettante" pour commettre un petit pléonasme.
Je n'ai pas le choix de toute façon puisque mon emploi du temps ne me laisse pas suffisamment d'espace.
Je vais faire une dernière tentative pour te montrer à quel point c'est simple. Et que cela demande très peu de temps pour comprendre la pratique du flash en mode manuel.
Je te poste un tableau avec quelques valeurs d'ouvertures photographiques usuelles et la différence de luminosité de chaque valeur d'ouverture par rapport à une ouverture de référence égale à f1.
Est-ce que tu es d'accord ? Est-ce que la compréhension de ce tableau te pose problème ou bien est-ce évident et ça passe comme une lettre à la poste ?
Il aurait été quand même plus simple de faire cette échelle (progression géométrique de √2) au ², soit la progression géométrique de 2, et cela faciliterait les calculs...
Citation de: jesus le Mars 05, 2017, 11:01:17
Il aurait été quand même plus simple de faire cette échelle (progression géométrique de √2) au ², soit la progression géométrique de 2, et cela faciliterait les calculs...
Oui mais non...C'est ce qui est gravé sur les fûts d'objectifs...C'est ce que les fabricants, artisans ou bien industriels, ont choisi d'utiliser quand il a fallu étalonner le matériel de prises de vues.
Et c'est ce qui apparaît dans le viseur des boîtiers en guise de mémo disponible à tout moment pour tous les débutants tels que Castanea sans qu'ils aient quoi que ce soit à calculer.
Le seul effort à fournir est de comprendre pourquoi avoir privilégié des valeurs telles que f1 ; f1,4 ; f2 ; f2,8 ; f4 ,etc, etc...
La raison est que pour simplifier la vie de l'utilisateur, les fabricants, artisans ou bien industriels, ont fait en sorte que chaque fois que l'utilisateur ouvre le diaphragme de son objectif d'un cran
(par exemple de f1 à f1,4 ; ou bien de f2 vers f2,8...), cela laisse passer le double de lumière vers le capteur ou bien divise par deux la quantité de lumière bénéficiant au capteur : autrement dit, ils ont fait en sorte que chaque fois que l'utilisateur ouvre le diaphragme de son objectif d'un cran, la surface du cercle délimité par ledit diaphragme (= le débit de lumière entrante) double ou bien soit divisée par deux.
Quand la surface d'un cercle double ou bien est divisée par deux, le rayon de ladite surface est multiplié ou bien divisé par "racine carrée de 2" soit approximativement 1,4 : c'est ce qui a conduit en pratique à la valeur f1,4 retenue par les fabricants. Et partant de là à f2,8 puis à f5,6 et de proche en proche à f11 puis à f22...
Quand la surface d'un cercle quadruple ou bien est divisée par 4, le rayon de ladite surface est multiplié ou bien divisé par très exactement 2 : c'est ce qui a conduit en pratique à la valeur f2 retenue par les fabricants. Et partant de là à f4 puis à f8 et de proche en proche à f16 puis à f32...
Quand il a fallu graver les valeurs d'ouvertures photographiques par paliers de 1/3IL, par paliers de 1/2IL et par paliers de 2/3IL,
les fabricants ont suivi le même raisonnement.
Ce qui les a conduits à déterminer et à retenir en pratique les valeurs usuelles approximées telles que f1,1 ; f1,2 ; f1,25 ; f2,2 ; f2,4 ; f2,5 ; f3,2 ; f3,5 ; f4,5; f4,8 ; f5...
Remarque : le débit de lumière d'entrée, en photométrie, s'appelle le flux.
Dans la mesure où toutes les valeurs d'ouvertures usuelles sont disponibles sur l'écran LCD de chaque boîtier sans qu'il soit besoin de mémoriser quoi que ce soit,
que ce soit de f1,2 à f16 pour ceux qui ont un objectif ouvrant à f1,2
que ce soit de f1,4 à f16 pour ceux qui ont un objectif ouvrant à f1,4
que ce soit de f1,8 à f16 pour ceux qui ont un objectif ouvrant à f1,8
que ce soit de f2 à f16 pour ceux qui ont un objectif ouvrant à f2
que ce soit de f2,8 à f16 pour ceux qui ont un objectif ouvrant à f2,8
que ce soit de f3,5 à f16 pour ceux qui ont un objectif ouvrant à f3,5
il est aisé de reconstituer mentalement sur le terrain - par division par 2 ou bien par 4 - les valeurs usuelles suivantes allant de 0,25 à 2,8 :
Quel est le rapport avec la photographie au flash en mode manuel, me direz-vous ?
Le fait est que l'éclairement produit par un flash varie lui aussi selon le carré d'une distance (en l'occurrence selon le carré de la distance flash-sujet),
et par suite la différence d'éclairement produit par un flash varie lui aussi selon la racine carrée d'une distance (en l'occurrence selon le carré de la distance flash-sujet).
Dans la mesure où les calculs ont (déjà) été faits et sont disponibles quasi instantanément,
le débutant a tout à gagner à exploiter les résultats acquis et qui sont en sa possession :
(http://img110.xooimage.com/files/c/c/4/valeurs-d-ouvertu...u-flash--51c1cee.jpg)
(Sous Mozilla Firefox, pour visualiser l'image sans la compression automatique du forum, faire un clic droit puis choisir "afficher l'image")
La difficulté majeure - et la seule difficulté soit-dit en passant en photographie au flash en mode manuel - est de savoir comment exposer correctement un sujet donné avec un flash quelconque donné depuis une distance de 1m.
Tout d'abord : que veut dire exposer correctement un sujet donné au flash depuis une distance d donnée ?
C'est très simple, on place un flashmètre au niveau du sujet donné lequel flashmètre est donc comme le sujet donné à une distance d donnée du flash,
puis on actionne le flash en l'absence de toute lumière ambiante et on mesure l'éclairement produit.
Si l'on lit par exemple "f4 et 0/10IL" pour 1/250 s et 100 ISO sur l'écran du flashmètre,
le sujet sera correctement exposé au flash en l'absence de toute lumière ambiante avec le flash positionné à une distance d donnée dudit sujet si on affiche f4 & 1/250 s pour 100 ISO sur le boîtier.
Est-ce que tout le monde est d'accord ?
Est-ce que cela est une donnée évidente pour tous avant que j'aille plus loin ?
Citation de: Laure-Anh le Mars 05, 2017, 12:46:38
il est aisé de reconstituer mentalement sur le terrain - par division par 2 ou bien par 4 - les valeurs usuelles suivantes allant de 0,25 à 2,8 :
L'ouverture maximum possible est égale à 0,5.
Citation de: Laure-Anh le Mars 05, 2017, 13:28:16
La difficulté majeure - et la seule difficulté soit-dit en passant en photographie au flash en mode manuel - est de savoir comment exposer correctement un sujet donné avec un flash quelconque donné depuis une distance de 1m.
Tout d'abord : que veut dire exposer correctement un sujet donné au flash depuis une distance d donnée ?
C'est très simple, on place un flashmètre au niveau du sujet donné lequel flashmètre est donc comme le sujet donné à une distance d donnée du flash,
puis on actionne le flash en l'absence de toute lumière ambiante et on mesure l'éclairement produit.
Si l'on lit par exemple "f4 et 0/10IL" pour 1/250 s et 100 ISO sur l'écran du flashmètre,
le sujet sera correctement exposé au flash en l'absence de toute lumière ambiante avec le flash positionné à une distance d donnée dudit sujet si on affiche f4 & 1/250 s pour 100 ISO sur le boîtier.
Est-ce que tout le monde est d'accord ?
Est-ce que cela est une donnée évidente pour tous avant que j'aille plus loin ?
salut Laure-Anh
où veux-tu en venir ?
mesurer A/B/C et régler A/B/C donne un résultat correct. Tout le monde est d'accord.
ensuite tu vas modifier la distance flash-sujet ? et calculer les carrés ou racines carrées ? ce sera correct en milieu ouvert sans aucune réflexion, mais faux dans les autres cas (et généralement, on est toujours dans les autres cas. Sauf en studio, mais là on utilise un flashmètre lors de tout changement de configuration)
en pratique, soit on a du temps et on perd quelques secondes avec un flashmètre (et en plus on maîtrise les sources multiples), soit on n'a pas de temps et on laisse les automatisme faire tout seuls. Mais à ce petit jeu, certaines marques sont bien meilleures que d'autres ;)
en pratique donc, plus personne ne se sert du NG (celui du fabricant ou celui que tu reconstitues indirectement en mesurant A/B/C)
Citation de: seba le Mars 05, 2017, 13:36:16
L'ouverture maximum possible est égale à 0,5.
Oui...
mais la distance flash-sujet peut descendre en dessous de 50cm.
Citation de: jmd2 le Mars 05, 2017, 14:18:06
salut Laure-Anh
où veux-tu en venir ?
Je veux en venir que si aucun débutant ne décoche et comprend sans le moindre problème ce qui a été dit jusqu'à maintenant,
le reste est de la même veine, le reste est également accessible.
Moyennant quoi, le flash ne surexposera pas/jamais à l'insu du photographe débutant.
Moyennant quoi, sans surprise, le photographe débutant saura toujours et à tout moment si son flash est bon ou bien en légère sous-ex. Et pourquoi.
Moyennant quoi, le photographe débutant saura toujours et à tout moment anticiper la différence d'éclairement en avnt et en arrière du sujet principal. Et ce sans avoir à déclencher.
Bref, en l'absence de toute lumière ambiante, le flashmètre indique pour un sujet donné positionné à une distance donnée non connue d'un flash dont la puissance donnée n'est pas connue "f4 + 0/10 IL" pour 1/250 s et 100 ISO : partant de là, le sujet sera correctement exposé au flash en affichant f4 & 1/250 s pour 100 ISO sur un boîtier bien étalonné, quelle que soit la marque dudit boîtier et quel que soit le modèle dudit boîtier. Et ce sans avoir à déclencher et sans avoir à consulter quelque écran de contrôle que ce soit.
Est-ce que c'est évident, acquis et immédiat pour tout le monde ? Ou bien est-ce qu'il y a matière à réflexion ?
Citation de: Laure-Anh le Mars 05, 2017, 14:44:41
Ou bien est-ce qu'il y a matière à réflexion ?
ça dépend des murs et du plafond :D
Citation de: castanea le Mars 05, 2017, 17:20:53
Bonjour :)
Le message #379 ne me pose pas de soucis majeur sur le principe puisque je peux le traduire sur les molettes de mon boitier.
Le problème est que je décroche ensuite très vite dans la suite de tes messages, comme souvent dès qu'une démonstration se développe via une approche mathématique :-\ :-[.
Ce n'est pas et ne sera jamais ma tournure d'esprit et ce, quel que soit le sujet :-\.
Si je poste ceci : une simple constatation des faits acquis sans aucune formule mathématique,
est-ce que tu suis ou pas ?
Citation de: castanea le Mars 05, 2017, 18:13:13
Oui :)
(je traduis ça en cran de molette, mais du coup il me manque le 1/2 ;D)
Il faut être en Pentax ou bien en Nikon, et toc ! ;D
Et si je poste ceci : une autre constatation des faits acquis basés sur ce que j'ai compris des valeurs d'ouvertures,
est-ce que tu suis toujours ?
Sachant que l'exposition du sujet positionné à 1m du flash paramétré manuellement selon un niveau de puissance donné Px non connu est correcte du fait du hasard et du fait d'un méga coup de bol.
Citation de: castanea le Mars 05, 2017, 18:36:33
Euh si le sujet se retrouve à 2.8m l'expo doit être corrigée de -3IL ???
Adieu vie cruelle ! Je vais me pendre... :'(
Plus sérieusement : Oui, c'est ça. Si on éloigne la source du sujet, il faut augmenter la puissance du flash en guise de compensation si l'on veut que le sujet continue à être correctement exposé.
Quand tu passes de f1 à f2,8 tu perds trois diaph.
Quand tu éloignes le flash à 2m au lieu de 1m du sujet, tu perds 2IL de sorte que le sujet sera sous-ex de -2IL à puissance Px inchangée.
Puis quand tu passes de 2m à 2,80m , tu perds encore 1 IL dans la mesure où tu augmentes la distance flash-sujet de 40% de sorte que le sujet sera sous-ex de -3IL à puissance Px inchangée.
Un matheux de 3ème dira que la distance flash-sujet étant de 2,8m au lieu de 1m à puissance Px inchangée, l'éclairement sera divisé par (2,8 x 2,8) = 7,84 soit approximativement 8, c-à-d -3IL.
Partant de là, il faut augmenter la puissance Px donnée non connue de +3IL si l'on veut que le sujet soit correctement exposé - comme auparavant.
Citation de: castanea le Mars 05, 2017, 19:07:22
...Mépour avoir ma bonne expo de départ ???(oublions pas que ta démonstration repose sur un méga coup de bol de départ ;D)
J'y viens mais un pas à la fois. Sinon tu vas me dire que je vais trop vite.
Pour vérifier que tu as tout compris jusque là et vraiment tout compris, petite question simple et facile :
quelle ouverture va indiquer le flashmètre à 1/250 s & 100 ISO si je multiplie la distance flash-sujet d donnée non connue par 1,4
(= j'augmente la distance flash-sujet d donnée de 40%)en maintenant la puissance Px non connue inchangée et en l'absence de toute lumière ambiante ?
Et dans ces conditions quelle ouverture je dois afficher sur le boîtier afin que le sujet principal reste correctement exposé à 1/250 s & 100 ISO ?
T'es un bon !
Tu remarqueras que je ne t'ai pas dit si le sujet était noir, gris, jaune ou blanc.
Tu noteras également que toutes les prises de vues correctement exposées depuis une distance flash-sujet d donnée - quelles qu'elles puissent être - recevront la même quantité de lumière!
Et que si on modifie la distance flash-sujet à puissance inchangée, tu es amené à modifier l'ouverture : de sorte que toutes les prises de vues correctement exposées depuis toute nouvelle distance flash-sujet - quelles qu'elles puissent être - recevront également la même quantité de lumière qu'à la distance d donnée ! Et en fait recevront également la même quantité de lumière à n'importe quelle distance flash-sujet.
Bref, si tu as compris jusqu'à maintenant, tu sais répondre à la question d'Olivier Chauvignat : et plus important encore l'expliquer à tout débutant !...
http://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/tuto-determiner-la-quantite-de-lumiere
En ce qui concerne le méga coup de bol, ce n'est bien sûr pas un coup de bol.
Cela n'est pas le fait du hasard si un sujet photographié au flash par moi avec mon 550EX muni de son modeleur-maison circulaire disposé à 1m est correctement exposé.
Comme écrit, j'ai intercalé une épaisseur de matériau diffuseur telle que la mesure au flashmètre donne précisément "f5,6 + 0/10 IL" pour 1/2000 s & 100 ISO avec le flash positionné précisément à 1m du flashmètre.
Partant de là, il m'est possible d'anticiper le positionnement du flash et la puissance appropriée nécessaire.
Dans la mesure où tu as suivi et compris jusqu'à ce stade, tu es normalement en mesure de répondre à la question suivante :
quel niveau de puissance dois-je afficher sur le corps de mon flash pour exposer correctement mon sujet ?
Ceci étant fait, moyennant un mètre déroulant pour positionner mon 550EX, est-ce que ce sera aussi précis ou moins précis que la même prise de vue réalisée par un photographe muni d'un flashmètre ?
J'ai l'impression d'un retour dans le passé !
Mais où ai je garé la Delorean :D
Mais, on est plus au temps de l'argentique, pourquoi ne pas utiliser les outils au mieux de leurs possibilités ?
Gardez vos neurones pour ce qui est utile ...
Petite photo vite fait : f8 & 1/500 s à 100 ISO.
Pour restituer les couleurs des pierres du bijou fantaisie, il a été nécessaire d'optimiser l'acquisition du fichier RAW à la prise de vue afin d'avoir la palette de nuances la plus complète possible pour la post-prod.
Jmk vous dira qu'il faut ajouter environ +1IL à l'exposition correcte au flash laquelle exposition correcte au flash correspond à la mesure d'un flashmètre si flashmètre il y avait eu.
Bref, avec le 550EX muni de son modeleur-maison circulaire et positionné à 25cm du sujet, il a suffi d'afficher 1/8 de la puissance totale (au lieu de 1/16 P...).
L'absence d'ajout volontaire de +1IL - a fortiori toute sous-ex involontaire -auraient nuit au projet.
Mébon.
Citation de: Laure-Anh le Mars 05, 2017, 23:02:36
Petite photo vite fait : f8 & 1/500 s à 100 ISO.
Pour restituer les couleurs des pierres du bijou fantaisie, il a été nécessaire d'optimiser l'acquisition du fichier RAW à la prise de vue afin d'avoir la palette de nuances la plus complète possible pour la post-prod.
Jmk vous dira qu'il faut ajouter environ +1IL à l'exposition correcte au flash laquelle exposition correcte au flash correspond à la mesure d'un flashmètre si flashmètre il y avait eu.
Bref, avec le 550EX muni de son modeleur-maison circulaire et positionné à 25cm du sujet, il a suffi d'afficher 1/8 de la puissance totale (au lieu de 1/16 P...).
L'absence d'ajout volontaire de +1IL - a fortiori toute sous-ex involontaire -auraient nuit au projet.
Pour un truc comme cela sur fond blanc en TTL, c'est +2 ...
Pour ce genre de photo, le mode M est justifié et fortement conseillé, mais on est plus dans le cas général.
Citation de: jesus le Mars 05, 2017, 21:10:37
J'ai l'impression d'un retour dans le passé !
...
Mais, on est plus au temps de l'argentique, pourquoi ne pas utiliser les outils au mieux de leurs possibilités ?
Gardez vos neurones pour ce qui est utile ...
Les neurones, il y en a pas besoin de beaucoup pour comprendre le maniement manuel du flash.
Pourquoi est-ce je plaide pour la pratique de temps à autre du flash en tout manuel en complément de la pratique du flash en tout Auto ?
C'est parce qu'en pratiquant constamment et exclusivement en mode tout Auto, le débutant s'éloigne et perd peu à peu le contact avec les/ses bases photos.
Ce qui est dommageable, c'est qu'il n'a pas la notion qu'un sujet correctement exposé au flash reçoit - quelle que soit la photo choisie au hasard - la même quantité de lumière.
C'est une notion qui le choque et va à l'encontre de ses "convictions/croyances" ; c'est une notion qu'il rejette d'instinct tandis que c'est une notion fondamentale censée lui servir de socle en matière de photo au flash.
Citation de: castanea le Mars 06, 2017, 17:52:23
...C'est officiel, je bug :-[, dès l'énoncé ;D...
Le fait que tu as compris que passer de 1m à 2,8m consomme 3IL et qu'il faut compenser en conséquence par une augmentation du flash de +3IL prouve que tu as compris le principe.
Ici, je te précise la puissance du flash qui était inconnue tandis que je double la distance de 1m à 2m. La situation est plus simple que si j'avais proposé de passer de 1m à 2,8m...
En toute logique, tu avais la réponse à ma question. Tu manques tout simplement de pratique, amha.
Pratique qui est tout point similaire à celle qui consiste à retomber sur une même exposition donnée après modification de l'ouverture et/ou de la sensibilité ISO.
(http://img110.xooimage.com/files/2/f/4/enseignements-pra...h-sujet--51c5401.jpg)
Citation de: castanea le Février 27, 2017, 21:44:24
...Je merdouille avec un 430 EX2 et un 5D4 en surexposant (quasi) systématiquement en mode auto, pas beaucoup mais déjà de trop pour des distances de moins de 3/4m pour de la photo "de tous les jours" en intérieur.
j'ai pris l'habitude de corriger l'expo, jusqu'à -1,5 IL
Pour en revenir à ton problème pratique, qui était/est une sur-exposition quasi systématique de tes photos au flash en mode Av, e-TTL & mesure évaluative pouvant atteindre +1,5IL,
imagine toutes les bévues qu'il faudrait accumuler pour créer volontairement une sur-ex de +1,5IL avec un flash en mode manuel.
C'est quasiment impossible en pratique quotidienne dès lors que tu comprends et maîtrises le tableau joint...même avec la plus mauvaise volonté du monde.
Citation de: castanea le Mars 12, 2017, 10:56:50
Alors, existe t'il quelques bibles généralistes ou spécialisées abordant la photo du tout manuel à la bonne exploitation des automatismes et SURTOUT rédigé de MANIÈRE LITTÉRAIRE et non mathématique...
Un blocage ? C'est si beau les maths...
Citation de: castanea le Mars 12, 2017, 10:56:50
Il est vrai aussi que les automatismes, en général, affranchissent du besoin de "savoir faire" sans pour autant répondre à tous les besoins et à toutes les situations.
En fait il faut que tu comprenne les bases du flash, sans l'austérité déployée ici, pour ensuite mettre les automatismes au service du rendement et de la créativité.