Qui utilises Prophoto RGB pour traîter le raw ?

[pentax_612]

J'avais toujours utilisé AdobeRVB 1998. Mais j'ai lu ce week-end que seul Prophoto RGB permettait d'avaler toutes les couleurs d'un reflex numérique actuel, dont le K-7 bien sûr.
Quid de la conversion Prophoto RGB > sRVB (pour sortie en Frontier bien sûr) ?
J'ai observé des aplats verts fluo sur un minilab local (Frontier). Est-ce que la bécane est mal calibrée ou est-ce que la conversion ADOBE 1998 > sRVB ne permettait pas de bien imprimer ces teintes très saturées ?
Je pense à toi Mistral75, ou d'autres, qui répondent souvent très bien aux questions pointues ?
Que pensez-vous d'Eci-rvb v2, c'est communément un profil pour espace d'impression. Quel est le danger de traiter du PEF (pour rester sur le forum PENTAX) sur le développeur Raw en profil de sortie eci-rvb pour le récupérer dans PSP CS2 dans ce profil pour convertir enfin en sRVB ?
Non, ne me remerciez pas pour ces questions si pointues qui vous feront dormir moins bêtes si quelqu'un parvient à y répondre.
Lightroom répond à ce problème avec son équivalent MélissaRVB ...

[Mistral75]

Je pense à toi Mistral75, ou d'autres, qui répondent souvent très bien aux questions pointues ?

C'est gentil mais je passe : je ne connais rien du tout en tirage.

[senbei]

Déjà l'ECI-RVB : c'est un espace RVB créé à l'intention du domaine de l'imprimerie, il n'a de réel sens que dans l'optique de convertir au final son image en CMJN (profil ISO Coated V2 de préférence) pour pouvoir la tirer sous presse. Hors-propos sur l'usage d'un photographe sortant des tirages perso.

Ensuite, si la destination de ta photo est de passer en sRVB juste avant le tirage, j'aurai envie de dire "peu importe le grand espace de travail tant qu'sRVB y soit intégralement inclus", ce qui est le cas de tous les grands espaces.
Néanmoins, j'ai toujours considéré que l'usage d'un espace de travail largement plus large (type Prophoto) que l'espace de son écran est un grand risque de mauvaises surprises : comment corriger et apprécier des teintes non-affichable par son écran ? Penser aussi que les très grands espaces doivent être utilisés en 16 bits tout le long du traitement pour ne pas générer d'effet d'isohélie sur les grands écarts de nuances qu'ils permettent.
Donc, se limiter à l'AdobeRVB (espace grand, mais pas trop) est pour moi une sage précaution, sauf à agir en connaissance de cause avec un écran large gamut et à destination d'un tirage en digigraphie à profil large sur-mesure.

[Benaparis]

Déjà l'ECI-RVB : c'est un espace RVB créé à l'intention du domaine de l'imprimerie, il n'a de réel sens que dans l'optique de convertir au final son image en CMJN (profil ISO Coated V2 de préférence) pour pouvoir la tirer sous presse. Hors-propos sur l'usage d'un photographe sortant des tirages perso.

Ensuite, si la destination de ta photo est de passer en sRVB juste avant le tirage, j'aurai envie de dire "peu importe le grand espace de travail tant qu'sRVB y soit intégralement inclus", ce qui est le cas de tous les grands espaces.
Néanmoins, j'ai toujours considéré que l'usage d'un espace de travail largement plus large (type Prophoto) que l'espace de son écran est un grand risque de mauvaises surprises : comment corriger et apprécier des teintes non-affichable par son écran ? Penser aussi que les très grands espaces doivent être utilisés en 16 bits tout le long du traitement pour ne pas générer d'effet d'isohélie sur les grands écarts de nuances qu'ils permettent.
Donc, se limiter à l'AdobeRVB (espace grand, mais pas trop) est pour moi une sage précaution, sauf à agir en connaissance de cause avec un écran large gamut et à destination d'un tirage en digigraphie à profil large sur-mesure.

+1000...

[pentax_612]

Déjà l'ECI-RVB : c'est un espace RVB créé à l'intention du domaine de l'imprimerie, il n'a de réel sens que dans l'optique de convertir au final son image en CMJN (profil ISO Coated V2 de préférence) pour pouvoir la tirer sous presse. Hors-propos sur l'usage d'un photographe sortant des tirages perso.

Ensuite, si la destination de ta photo est de passer en sRVB juste avant le tirage, j'aurai envie de dire "peu importe le grand espace de travail tant qu'sRVB y soit intégralement inclus", ce qui est le cas de tous les grands espaces.
Néanmoins, j'ai toujours considéré que l'usage d'un espace de travail largement plus large (type Prophoto) que l'espace de son écran est un grand risque de mauvaises surprises : comment corriger et apprécier des teintes non-affichable par son écran ? Penser aussi que les très grands espaces doivent être utilisés en 16 bits tout le long du traitement pour ne pas générer d'effet d'isohélie sur les grands écarts de nuances qu'ils permettent.
Donc, se limiter à l'AdobeRVB (espace grand, mais pas trop) est pour moi une sage précaution, sauf à agir en connaissance de cause avec un écran large gamut et à destination d'un tirage en digigraphie à profil large sur-mesure.

Merci. Réponse très instructive.

[pentax_612]

+1000...

Merci pour le chambrage...