Mon premier livre !

Démarré par PEP, Septembre 28, 2011, 10:18:10

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PEP

Citation de: Crinquet80 le Novembre 06, 2011, 17:10:58
Sur ce forum , cohabitent , de manière souvent intelligente , pros et amateurs , mais depuis que je suis inscrit sur ce forum , je n'ai pas encore rencontré quelqu'un comme toi qui essaye de nous faire de la pub pour ses affaires avec autant d'insistance que toi . Maintenant si cela ne dérange pas le taulier d'être pris pour un coucou , cela me va !  ;D


Mon très cher criquet,

Quand je fais qq chose que d' autres n' ont pas fait avant moi, ou dont tout au moins personne n' a parlé ici avant,
j 'en parle,

ne t' en déplaise

A+
PEP

Crinquet80

Citation de: PEP le Novembre 06, 2011, 18:02:02

j 'en parle,

ne t' en déplaise

A+
PEP

Pas de soucis , suis pas client !  ;D

Vbloc

Citation de: Crinquet80 le Novembre 06, 2011, 17:10:58
mais depuis que je suis inscrit sur ce forum , je n'ai pas encore rencontré quelqu'un comme toi qui essaye de nous faire de la pub pour ses affaires avec autant d'insistance que toi .

Ici, il n'y a rien à vendre. Parfois un égaré met une petite annonce et OC vient faire un peu de promo pour ses stages. Et PEP le sait très bien.
Il nous fait partager ses expériences avec une grande sincérité. C'est l'un des rares. Et si je ne suis pas toujours d'accord avec sa stratégie, ses participations sont intéressantes. Dont celle-ci : il est possible de gagner un peu d'argent avec Blurb.

PEP

Juste pour info,
...
c 'est le début d' une longue série ... !

Même GUILLARD Publications s' y met.
;)

A+
PEP

JCCU

Citation de: Vbloc le Novembre 06, 2011, 22:13:46
Ici, il n'y a rien à vendre. Parfois un égaré met une petite annonce et OC vient faire un peu de promo pour ses stages....

Il y en a aussi qui font de la pub ....pour leur blog.... ou pour des associations comme l'UPP ;D ;D

P!erre

Citation de: Zouave15 le Novembre 06, 2011, 11:36:47

L'appeler livre n'est pas légal. Faire ce qu'on veut n'autorise pas à s'affranchir des lois.

D'ailleurs, au passage, c'est une arnaque, le consommateur croyant à un livre. Il faut par exemple lui expliquer que son « livre » n'est pas déposé, donc ne passera pas à la postérité (un vrai livre, même sans succès, sera peut-être étudié demain) et que l'acheteur ne pourra pas le revendre d'occasion aux libraires et bouquinistes (donc valeur zéro). Ou encore que, du fait de l'absence de dépôt, il peut y avoir un contenu variable, ou qu'un autre peut sortir le même fascicule avec un contenu différent, éventuellement contraire, que le prix peut être modifié à tout moment, ou varier d'un point de vente à l'autre, etc.

Respecter la loi permettrait au contraire de dire aux gens que ce fascicule est spécifique, et peut prendre de la valeur sur le marché de l'art, ou ailleurs (régionalement, par exemple).

L'argument de la « société qui se transforme » est d'une débilité profonde, c'est du populisme, et c'est l'argument utilisé par tous ceux qui veulent de la photo gratis, et qui vantent les microstocks. À toi de choisir ton camp.

Citation de: Zouave15 le Novembre 06, 2011, 13:48:31
Arrête de jouer sur les mots, et de faire semblant de ne pas comprendre que ton discours est du même acabit que ceux qui vantent les microstocks et le libre de droits (avec eux aussi l'argument que la loi change).

Tes exemples bidons en traduisent pas du tout la vraie tendance actuelle, qui est à l'export de nos modèles, tant pour le droit d'auteur que pour le livre (prix unique du livre, etc.). Quant à la législation sur l'Isbn, comme étant un des critères pour le mot livre, elle est mondiale (comme son nom l'indique l'Isbn est un standard international : International standard of book numerotation).

Pourquoi tu ne fais pas un livret d'artiste (30 exemplaires) ou un livret à tirage limité, ou quelque chose du genre ?

Au fait, tu vas expliquer au fisc comme tu tentes de le faire pour le livre en prenant nos lecteurs pour des idiots que la notion de tirage d'art est dépassée, que les lois changent, etc . ?

Bah, les numéros ISBN s'achètent partout. Il suffit de faire figurer les mentions obligatoires le documents devenu alors soumis au dépôt légal :

    le nom (ou raison sociale) et l'adresse de l'éditeur ;
    le nom (ou raison sociale) et adresse de l'imprimeur (pays de production en cas d'impression à l'étranger) ;
    la date de l'achèvement du tirage ;
    la mention de l'ISBN et éventuellement de l'ISSN ;
    le prix en euros ;
    la mention "Dépôt légal" suivie du mois et de l'année de l'exécution du dépôt.

Je comprends bien tes explications et la modification profonde du marché de l'édition. Au fond, qu'est-ce que cela change si cet auteur achète un numéro ISBN, inscrit les mentions légales et commercialise son assemblage de feuilles imprimées, reliées en un volume, soudainement devenu : livre ? La réalité et qu'il n'existe rien de légal pour empêcher un auteur d'éditer un livre s'il le souhaite !
Au bon endroit, au bon moment.

amonre

la mention de l'ISBN et éventuellement de l'ISSN

en principe ce sera l'un (International Standart Book Number) ou l'autre (International Standart Serial Number) pour les revues. Ce ne sera pas l'un et l'autre

Zouave15

Citation de: P!erre le Décembre 13, 2011, 16:48:21
Je comprends bien tes explications et la modification profonde du marché de l'édition. Au fond, qu'est-ce que cela change si cet auteur achète un numéro ISBN, inscrit les mentions légales et commercialise son assemblage de feuilles imprimées, reliées en un volume, soudainement devenu : livre ? La réalité et qu'il n'existe rien de légal pour empêcher un auteur d'éditer un livre s'il le souhaite !

À ma connaissance, l'ISBN (et l'ISSN) ne peut être obtenu légalement qu'à l'Afnic.

Il suffit de le demander, mais on est alors déclaré comme éditeur ou auto-éditeur, ce qui n'a aucune conséquence pratique.

Ça ne me pose aucun problème que chaque auteur devienne auto-éditeur, c'est même ce que je conseille sur mon blog, mais j'aime bien que les choses soient faites de manière réglo.

Il faut également penser que si tous ceux qui font des livres suivent la voix normale, cela fait beaucoup d'éditeurs. Et c'est loin d'être sans impact. En effet, les éditeurs, les libraires et les diffuseurs aimeraient bien mettre le domaine en coupe réglée, mais ils ne le peuvent pas car une grosse partie de la production leur échappe. Or cette production étant demandée, pas seulement sur internet mais également en librairie, ils ne peuvent pas faire leurs petites affaires entre eux.

Pour info, 14 éditeurs publient 1/4 des titres et 57 l'autre quart. Puis 180 le troisième quart. Soit 250 éditeurs pour les 3/4 de la production.

Le reste est publié par des éditeurs allant du micro-éditeur (quelques titres) à l'éditeur qui a fait un seul livre. Mais le reste, ce sont près de dix mille éditeurs !

Mes chiffres datent du dernier recensement, 2004 je crois, ça s'est accentué depuis (plus de concentration mais davantage de très petits éditeurs).
Citation de: amonre le Décembre 13, 2011, 18:21:26
en principe ce sera l'un (International Standart Book Number) ou l'autre (International Standart Serial Number) pour les revues. Ce ne sera pas l'un et l'autre

Il peut y avoir ISBN et ISSN car ce dernier concerne certes les revues, mais aussi les collections.

P!erre

Citation de: Zouave15 le Décembre 13, 2011, 18:47:26
À ma connaissance, l'ISBN (et l'ISSN) ne peut être obtenu légalement qu'à l'Afnic.


Cela m'étonne. Comment se fait-il qu'on trouve des revendeurs de numéros ISBN ? Ils peuvent en acheter une série à l'Afnic, et les revendre à l'unité, non ?

Citation de: Zouave15 le Décembre 13, 2011, 18:47:26

Ça ne me pose aucun problème que chaque auteur devienne auto-éditeur, c'est même ce que je conseille sur mon blog, mais j'aime bien que les choses soient faites de manière réglo.


D'accord avec toi. Mais il me semble que la responsabilité ne vient pas du client lambda qui commande un livre chez x ou y, et qui se dit qu'il pourrait ensuite le commercialiser, attiré qu'il est par la facilité de commander des retirages et l'infrastructure incitant à procéder de la sorte. C'est souvent quelque chose que le client ne connaît pas, pas plus qu'il ne songe aux conséquences sur la profession de l'édition. Je suis allé sur le site de Blurb par exemple, sans chercher spécialement des infos sur l'ISBN, comme si j'étais un client standard. Je n'ai rien vu sur la page d'accueil, où pourtant ce ne sont pas les infos et liens qui manquent. J'observe qu'il y a plein de facilités pratiques et techniques, mais ce prestataire ne propose pas de services ISBN, et renvoie laconiquement dans son blog à des entreprises qui le font, en suggérant une recherche internet sur les numéros ISBN. Celui qui souhaite approfondir et obtenir un code-barres d'après le chiffre obtenu, trouve sur Blurb un lien disponible uniquement en anglais.

Donc, je pense qu'il serait judicieux que ce genre de prestataires mentionne clairement certains aspects juridiques du métier de l'édition. Un peu comme une entreprise qui copie des médias numériques genre CD ou DVD, ne peut pas éluder la question du droit d'auteur pour la musique, qui se pose avec toute production comprenant des œuvres protégées. Et si elle le fait malgré tout, elle devient responsable (et attaquable pénalement de piraterie par métier). Dommage que le secteur de l'image, de l'édition n'ai pas tiré davantage d'enseignements de la lente dégradation sur secteur de la musique, pour mieux se protéger.

Citation de: Zouave15 le Décembre 13, 2011, 18:47:26

Il faut également penser que si tous ceux qui font des livres suivent la voix normale, cela fait beaucoup d'éditeurs. Et c'est loin d'être sans impact.

Pour info, 14 éditeurs publient 1/4 des titres et 57 l'autre quart. Puis 180 le troisième quart. Soit 250 éditeurs pour les 3/4 de la production.

Le reste est publié par des éditeurs allant du micro-éditeur (quelques titres) à l'éditeur qui a fait un seul livre. Mais le reste, ce sont près de dix mille éditeurs !

Mes chiffres datent du dernier recensement, 2004 je crois, ça s'est accentué depuis (plus de concentration mais davantage de très petits éditeurs).


Merci pour ces chiffres digne d'intérêt.
Au bon endroit, au bon moment.

vernhet

Citation de: Zouave15 le Décembre 13, 2011, 18:47:26
À ma connaissance, l'ISBN (et l'ISSN) ne peut être obtenu légalement qu'à l'Afnic.

Il suffit de le demander, mais on est alors déclaré comme éditeur ou auto-éditeur, ce qui n'a aucune conséquence pratique.

Ça ne me pose aucun problème que chaque auteur devienne auto-éditeur, c'est même ce que je conseille sur mon blog, mais j'aime bien que les choses soient faites de manière réglo.

Il faut également penser que si tous ceux qui font des livres suivent la voix normale, cela fait beaucoup d'éditeurs. Et c'est loin d'être sans impact. En effet, les éditeurs, les libraires et les diffuseurs aimeraient bien mettre le domaine en coupe réglée, mais ils ne le peuvent pas car une grosse partie de la production leur échappe. Or cette production étant demandée, pas seulement sur internet mais également en librairie, ils ne peuvent pas faire leurs petites affaires entre eux.

Pour info, 14 éditeurs publient 1/4 des titres et 57 l'autre quart. Puis 180 le troisième quart. Soit 250 éditeurs pour les 3/4 de la production.

Le reste est publié par des éditeurs allant du micro-éditeur (quelques titres) à l'éditeur qui a fait un seul livre. Mais le reste, ce sont près de dix mille éditeurs !

Mes chiffres datent du dernier recensement, 2004 je crois, ça s'est accentué depuis (plus de concentration mais davantage de très petits éditeurs).
Il peut y avoir ISBN et ISSN car ce dernier concerne certes les revues, mais aussi les collections.

une mienne amie qui a aussi composé un petit bouquin Blurb sur les mains de musiciens de Jazz ( très joli d'ailleurs et qui se vend bien)  m'a indiqué qu'il suffisait d'envoyer 2 ex du bouquin à la BN pour obtenir un N° ISBN. Je ne lui ai pas demandé le détail de la procédure , mais j'ai vu l'ISBN sur le bouquin....

Zouave15

Citation de: vernhet le Décembre 14, 2011, 11:22:37
une mienne amie qui a aussi composé un petit bouquin Blurb sur les mains de musiciens de Jazz ( très joli d'ailleurs et qui se vend bien)  m'a indiqué qu'il suffisait d'envoyer 2 ex du bouquin à la BN pour obtenir un N° ISBN. Je ne lui ai pas demandé le détail de la procédure , mais j'ai vu l'ISBN sur le bouquin....

Oui, il te manque un morceau. Voici l'information officielle :
http://www.centrenationaldulivre.fr/?Comment-obtenir-un-numero-ISBN-ou

PEP

Interessant,
En ce moment sur M6 ... le livre numérique sur CAPITAL  !

A+
PEP

larici

... trés interessant ce fil ... merci zouave15 pour tes informations claires ... ( je fais aussi partie de ces arrièrés qui appliquent les lois et respectent les droits de chacun ..  ;) )

É-B

Citation de: PEP le Février 19, 2012, 22:20:44
Interessant,
En ce moment sur M6 ... le livre numérique sur CAPITAL  !

A+
PEP

Une amie m'en a informé par texto.
Je verrai le replay  :)

Ecureuilbleu

Impressionnante, la photo !

Bravo pour le livre !  :)

PEP

Citation de: Ecureuilbleu le Février 29, 2012, 01:59:29
Impressionnante, la photo !

Bravo pour le livre !  :)
Petit livre il est vrai !
merci qd mm !
;)
A+
PEP

stougard

Citation de: Zouave15 le Octobre 21, 2011, 17:28:02
Sans Isbn (qui est obligatoire en France) un livre n'est pas un livre.

Après les auteurs qui ne sont pas des auteurs, voici que les livres ne sont pas des livres non plus.

Tu t'égares le zouave, tu comptes ré-écrire le dictionnaire entier comme ça ?

Zouave15

Je cite la BNF (http://www.bnf.fr/fr/professionnels/depot_legal/a.dl_livres_mod.html):

Mentions obligatoires devant figurer sur les livres :
le nom (ou raison sociale) et l'adresse de l'éditeur ;
le nom (ou raison sociale) et adresse de l'imprimeur (le pays en cas d'impression à l'étranger) ;
la date de l'achèvement du tirage ;
la mention de l'ISBN et éventuellement de l'ISSN ;
le prix en euros ;
la mention « Dépôt légal » suivie du mois et de l'année du dépôt.

stougard

Citation de: Zouave15 le Mars 17, 2012, 15:41:52
Je cite la BNF (http://www.bnf.fr/fr/professionnels/depot_legal/a.dl_livres_mod.html):

La BNF n'a pas autorité pour définir ce qu'est un livre dans la langue française.

Mais, nous t'avions compris. Un livre sans ISBN est taxé au même taux qu'un produit. En dehors de cette toute petite particularité ... c'est un livre, parce qu'il a une couverture, des pages, un contenu et tout ce qu'il faut pour répondre à la définition du mot livre.

Tu t'es juste mal exprimé.

Zouave15

Définir le livre est hors sujet, et sujet à débat depuis quelques siècles, le premier à en avoir tenté une approche convaincante étant Kant. Débat relancé par le livre numérique (toutes les définitions de dictionnaires parlant de papier).

La question est donc de savoir ce qu'on peut vendre comme livre, et là la définition est claire : un livre avec ISBN, un livre d'artiste (sous ce vocable) à 30 ex max, ou alors un autre produit avec une TVA différente.

Ecureuilbleu

#70
Encore bravo PEP !  ;D  ;D

Pour le numéro ISBN, je pense que l'intérêt est aussi de pouvoir être distribué dans le circuit des librairies traditionnelles (y compris dans les librairies des musées type écomusées régionaux ou musée des traditions populaires, voire être acheté par des bibliothèques), ce qui peut être chouette pour un sujet régional. On peut peut-être toucher plus de lecteurs nostalgiques de la pelere ou ayant entendu parler de cette coutume, ainsi que des touristes, au delà du cercle des fans de photo... je pense que ça permet aussi d'être distribué dans d'autres librairies en ligne type chapitre.com, fnac ou Amazon... à méditer, peut-être, pour une réédition ou un prochain thème de bouquin... ;) Mais bon, demande des précisions à Zouave, il est plus calé que moi sur le sujet !

stougard

Citation de: Zouave15 le Mars 17, 2012, 16:36:43
Définir le livre est hors sujet, et sujet à débat depuis quelques siècles, le premier à en avoir tenté une approche convaincante étant Kant. Débat relancé par le livre numérique (toutes les définitions de dictionnaires parlant de papier).

La question est donc de savoir ce qu'on peut vendre comme livre, et là la définition est claire : un livre avec ISBN, un livre d'artiste (sous ce vocable) à 30 ex max, ou alors un autre produit avec une TVA différente.

Non, c'est faux. Je peux vendre un livre d'occasion trop vieux pour avoir un code ISBN, je peux vendre un livre avec une TVA normale, ce taux de TVA n'en fait pas autre chose qu'un livre et la définition du mot s'applique toujours.

Cette définition du livre par sa nature (et non par son taux de taxe ou sa reconnaissance légale) est très importante dans l'économie actuelle. Car on assiste de plus en plus à des systèmes d'éditions parallèles pour des toutes petites séries, des livres électroniques ... qui n'ont pas forcément un code ISBN, mais qui n'en sont pas moins des livres.

Apple, par exemple, donne un logiciel gratuit sur Mac OS X qui permet de générer un livre interactif sur iPad. Je dis bien un "livre interactif" et je conserve le mot "livre" volontairement.

Après avoir changé le monde de la photo en apportant le numérique, la diffusion à grande échelle, les média Libres ... il se pourrait bien que le monde de l'informatique et de l'Internet vienne bientôt révolutionner également le monde du livre en refusant ses règles les plus basiques et en imposant les siennes propres. L'une d'entres elles étant que n'importe quel quidam a maintenant accès pour gratuit, ou presque, à une plateforme de diffusion centralisé (en opposition à une diffusion personnelle sur l'Internet) qui touche directement des millions de clients sans passer par la case ISBN et éditeur.

Et redéfinir les mots ou crier à l'illégalité ne changera pas cet état de fait là non plus.

Ecureuilbleu

CitationApple, par exemple, donne un logiciel gratuit sur Mac OS X qui permet de générer un livre interactif sur iPad.
Ce logiciel est-il simple d'emploi ? As-tu essayé ?

stougard

Citation de: Ecureuilbleu le Mars 18, 2012, 08:10:57
Ce logiciel est-il simple d'emploi ? As-tu essayé ?

Je l'ai essayé, oui ! l'outil n'est pas si simple d'emploi mais il n'est pas non plus insurmontable. Je lui reprocherais son manque d'ouverture et sa trop grande rigidité, mais on navigue dans le monde Apple.

Si j'étais auteur, je pense que je considérerais Apple comme une source potentielle de diffusion intéressante. En fait, je ne lis QUE sur iPad depuis bien longtemps déjà et je n'ai aucun doute que le cout de production quasi nul d'un livre sur un tel terminal ne peut qu'intéresser les milliers d'auteurs frustrés qui n'ont jamais pu se faire éditer de façon conventionnelle.

Bref, j'y vois le MS de l'écriture qui arrive gros comme une maison.

Ceux qui n'ont rien compris diront que c'est une violation du droit d'auteur, que ça n'a aucun intérêt, qu'on peut se diffuser tout seul sur son petit site web, que ce ne sont pas des vrais livres et que mon cul sur la commode, touche le pour voir si ça fait de la musique. Pendant qu'ils râleront et pleureront sur le bon vieux temps ou seul l'éditeur massacreur d'arbre avait le droit de publier, et qu'un auteur gagnait bien sa vie et que mon c... non, ça je l'ai déjà dit. Le monde de l'édition changera tranquillement pour mettre en place des nouveaux modèles qui permettront au plus grand nombre de connaitre les joies de l'édition.

Les grands auteurs, les vrais, continueront a publier tout comme avant. Les médiocres auront une excuse pour ne pas y arriver en se justifiant de cette insupportable concurrence déloyale de la diffusion digitale.

Finalement, ça ne change pas vraiment de la photographie, c'est bien simple, je m'y vois déjà.

Ecureuilbleu

Un compte-rendu truculent !   ;)