tenue des vitesses lentes en MF

Démarré par malice, Janvier 08, 2012, 13:06:59

« précédent - suivant »

Lyr

Citation de: MarcF44 le Janvier 10, 2012, 13:33:05
J'avais bien compris l'idée d'un film plus déformable qu'un capteur mais en parlant de vibration ou de micro bougé je voulais montrer par des contres exemples (classiques de la mécanique) que le capteur n'est pas protégé du phénomène au contraire, plus il sera rigide et solidaire du boitier plus il sera sensible aux vibrations de ce dernier. La vidéo postée montre que le boitier en lui même ne souffre pas d'énormes vibrations lors du processus de prise de vue, lorqu'on évoque une plus grande sensibilité en numérique vs argentique (que beaucoup contestent, idem pour la tolérance de mise au point...), cela s'applique beaucoup moins aux prises de vue sur pied bien sûr ! Dans les mains du photographe c'est autre chose... ;)


Oui le capteur, bien assujetti au boîtier, même avec un anti-poussières (faut quand même pas que ça bouge quand ça n'anti-poussière pas), se prend toutes les vibrations de celui-ci.
Mais le miroir n'est pas fortement assujetti au boîtier, lui. Il est relié par des éléments mobiles et donc avec une bonne dynamique du miroir, le capteur peut ne rien sentir. Les reflex les plus "sportifs" du moment seraient des nids à flou, vu la vitesse du miroir, s'il n'y avait une bonne cinématique et une bonne dynamique du miroir (enfin, des miroirs, vu l'AF).

Donc à moins de connaître tout de la conception des boîtiers, on ne peut juger à priori de qui sera meilleur ou non. Seule l'expérience pourra nous donner les observations utiles.

Andhi

Le film est, lui aussi, solidaire du boitier, par l'intermédiaire du presse-film.
La pellicule est non seulement soumise aux vibrations du boitier, mais, en plus, les déplacements d'air qu'elle doit supporter (miroir, rideaux) auront plus d'influence sur elle que sur la plaque du capteur.

Je n'essaie pas de convaincre, je veux simplement comprendre; d'après ce qui est démontré ici, difficile de dire qui, du capteur numérique ou du film, est le plus perturbé par la mécanique en fonctionnement du boitier...

Lyr

Le numérique a surtout l'inconvénient de passer trop vite à la vue "au compte-fils" d'un clic, alors que le film n'était pas forcément soumis à un examen aussi minutieux ou des agrandissements aussi extrêmes.

C'est la seule raison que je voie.

Mécaniquement, il ne doit pas y avoir de grosse différence, le film devait normalement être bien tendu et donc les coups de vent dus aux pièces mobiles ne devraient pas déplacer à ce point le film. Ou alors le film est plus flou, ce qui contredit l'expérience générale partagée ici que le film est moins sensible que le numérique.
(à moins qu'on ne veuille dire que le film ne peut, intrinsèquement, être parfaitement net, ce qui noie le flou de bougé?)

MarcF44

Citation de: Andhi le Janvier 10, 2012, 17:34:56
Je n'essaie pas de convaincre, je veux simplement comprendre;
Et tu as raison ! Tu cherches les explications plutôt côté vibration du support, je n'avais pas envisagé ça mais plutôt la structure de l'information, pixel carré en numérique alors qu'en argentique l'information est plus "diluée" voilà pourquoi je m'en réfère au cercle de confusion. Je pense que ces sensations constatées (pas par tous) viennent d'une part de la plus grands facilité à osculter les clichés à la loupe (comme mentionné par Lyr) et d'autre part de la structure de l'information où le caractère "carré" de l'information met plus facilement en évidence un bougé > 1 pixel...
Qui veut mon HC120 Macro ?

Caloux

Pour ajouter encore au débat et parler de mon expérience, j'ai souvent des "micro bougés" avec mon H4d31 à vitesse lente : en apparence, c'est net mais en zoomant fortement sur le fichier, j'observe un léger déplacement infime qui doit se limiter à qq pixels. Ce n'est pas un problème de boitier puisque sur la même série avec la même vitesse j'en ai des parfaitement nettes. En 35 mm, toujours avec mon expérience, généralement, soit c'est net, soit carrément flou. Je pense que j'ai juste trouvé la limite acceptable en ce qui me concerne quant à ma stabilité personnelle à main levée.
Je me demande juste au regard de ce qui a été dit plus haut si ces micro-bougé seraient visibles en argentique avec un grain naturel. Je n'ai aucune pratique de l'argentique au MF, quelles étaient ou quelles sont encore les sensibilités les plus utilisées ? Donc plutôt avec grain marqué ou grain très fin ?
Amitiés. Pascal