Plein d’usage et raison, et avec une belle moisson d’images (fil à suivre)

[Xavier Corteel]

D'un beau voyage en Catalogne espagnole, je reviens avec un carnet de terrain numérique riche d'une grande diversité d'oiseaux. Il faut dire que là-bas l'avifaune couvre un spectre d'espèces à faire rêver tout ornithologue digne de ce nom. Les plus pointus en observation n'ont aucun mal à en identifier une bonne centaine en quelques jours. Pour ma part, j'ai, bien sûr, donné la priorité à la digiscopie. Alors, trêve de discours et place aux images.
Ce voyage étant la répétition d'un séjour effectué en 2009, quelques photos (digiscopies) de ce fil datent de ce premier enchantement qui m'a poussé à récidiver. Je les signalerai au passage.
Chapitre 1/6 : "  Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà "
Chez nous, le rossignol philomèle est connu pour chanter sans se faire voir. Au mieux, peut-on deviner le maître chanteur au travers du buisson qui lui sert de tenue de camouflage. Aussitôt passé la frontière, l'espèce change de mœurs : il n'est pas rare de voir les mâles vocaliser à découvert et même sur des arbres morts, pour le plus grand plaisir des ornithos et des photographes.
11/18)

[Xavier Corteel]

12/18)

[Xavier Corteel]

13/18) Désolé, il ne faisait pas beau ce jour là

[Xavier Corteel]

14/18) Image de 2009

[Xavier Corteel]

Plus incroyable encore, la bouscarle de Cetti. Beaucoup d'ornithos ont dû se contenter de l'entendre sans jamais la voir. Elle peut vous exploser sa partition aux oreilles sans que vous sachiez seulement l'apercevoir sur la branche d'où elle vous nargue. Les rares observations se font en vol à l'occasion de furtifs changements de perchoir.
En Espagne à cette saison, on peut l'avoir dans les jumelles et même, avec beaucoup de patience et de persévérance, sur la carte mémoire.
15/18)

[Xavier Corteel]

16/18)

[Xavier Corteel]

17/18)

[Xavier Corteel]

18/18)

[fanature]

Bonjour Xavier,

Félicitations pour ces photos, j'ai une préférence pour la 15, l'attitude, le fond et la branche qui épouse la forme de l'oiseau, MAGNIFIQUE!!!!

Merci pour le partage.

[Francis Cauet]

bonjour Xavier

deja qqs belles especes..... bravo

la 15/18 sans la branche ...... tu n'as pas ? 

amicalement francis

[Roland Ripoll]

Le rossignol, la bouscarle, qui plus est en digiscopie, chapeau !

[Philope]

idem que fanature, la 15 me plait bien.
Et c'est surtout la rencontre que je jalouse.
Merci pour le partage.
Philippe

[serge bour]

Merci pour ces belles images d oiseaux que l on a du mal a apercevoir.

[Laure-Anh]

Quand il faut digiscoper les oiseaux là où ils se trouvent, ce n'est pas toujours simple. Tu as eu la tâche particulièrement difficile et tu t'en sors très bien. Je suis admirative.
La lumière est ce qu'elle est, il n'est pas toujours possible d'avoir une exposition parfaite, tu as fait au mieux. Néanmoins deux digis étaient perfectibles : le sujet principal étant l'oiseau, il convenait d'exposer pour l'oiseau quitte à cramer le reste. Il ne faut pas toujours faire tenir l'histogramme dans les clous, il faut parfois choisir de le faire déborder à droite pour la bonne cause.

Bien à toi et dans l'attente de la suite,

[Laure-Anh]

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[Xavier Corteel]

Merci aux uns et aux autres. J'avoue qu'un fil qui ne suscite pas de commentaires, bons ou mauvais, est particulièrement démotivant.
Pour Francis : la 15 sans la branche ? La bouscarle ne m'a pas laissé le choix et je ne suis pas fan des interventions pour supprimer après coup des parasites sur une photo d'oiseau, d'autant que ce décor naturel plaît à certains, fanature ne se cache pas de le dire. Personnellement, dans le cas présent, j'hésite sur la solution à adopter.
Merci à Laure Anh pour sa leçon de post traitement. J'aimerais avoir son expertise dans le domaine. L'exercice tient pour moi de la corvée et je suis conscient d'avoir encore de gros progrès à faire pour mieux valoriser mes photos.

Chapitre 2/6 : " Les dames blanches "
La grande aigrette est un vrai casse-tête pour les photographes : oiseau de grande taille, jamais à la distance idéale, à géométrie variable, déroutant vos cadrages en moins de temps qu'il n'en faut pour déclencher, et surtout d'un blanc immaculé que vous pouvez cramer même au 1/1000 en sous-exposant au maximum. Seules les images prises en fin de journée évitent le pire.
21/27)

[Xavier Corteel]

22/27)

[Xavier Corteel]

23/27)

[Xavier Corteel]

24/27)

[Xavier Corteel]

25/27)

[Xavier Corteel]

26/27) Et quand la gourmande s'approche trop près, il ne vous reste qu'une solution : le gros plan

[Xavier Corteel]

27/27) Plus petite, mais tout aussi blanche, l'aigrette garzette pose le même problème d'exposition par forte lumière. Question gourmandise, elle n'a rien à envier non plus à sa cousine au bec jaune.

[Laure-Anh]

Merci à Laure Anh pour sa leçon de post traitement. J'aimerais avoir son expertise dans le domaine. L'exercice tient pour moi de la corvée et je suis conscient d'avoir encore de gros progrès à faire pour mieux valoriser mes photos.

Il y a un malentendu. Il ne s'agit pas d'un problème de post-traitement (à perfectionner). Il s'agit d'un problème de (mauvaise) exposition du sujet principal : à revoir et à corriger lors d'un prochain cas similaire.
La digi éclaircie a pour unique but de te montrer ce que tu aurais obtenu directement sans post-traitement en exposant correctement pour le sujet principal lors de la prise de vue sur le terrain.

Ta digi est sombre car tu as exposé l'image pour que l'histogramme reste dans les clous et non pas pour l'oiseau. Pour que l'histogramme ne déborde pas à droite, l'oiseau est nécessairement placé très à gauche du graphique, c'est-à-dire sous-exposé !

Si tu avais exposé pour le sujet principal qui est l'oiseau, tu aurais exposé de façon à ce que la portion d'histogramme qui représente l'oiseau soit positionnée beaucoup plus à droite. Lors de cette opération, la portion qui représente le ciel se retrouve également déportée beaucoup plus à droite : jusqu'à déborder à droite.  C'est le prix à payer pour avoir l'oiseau bien exposé quand tu photographies à contre-jour en lumière naturelle. (Si tu avais eu un flash, tu avais la possibilité d'exposer comme tu l'as fait pour le ciel et de déboucher l'oiseau avec un apport de lumière en provenance du flash. Sans flash, tu es obligé de choisir entre l'oiseau ou bien le ciel, plus précisément tu es obligé de choisir l'oiseau qui est le sujet principal en sacrifiant le ciel qui est ici accessoire.)

En résumé, j'ai éclairci ta digi en post-traitement mais tu aurais obtenu directement le même résultat (= sans nécessité de post-traitement) en corrigeant l'exposition calculée par ton APN compact de +1,5 à +2 IL.

Bien à toi,

[Xavier Corteel]

Merci Laure-Anh. J'avais bien compris qu'il s'agit d'un problème d'exposition à la prise de vue. N'empêche, ton traitement a posteriori rattrape mieux que le mien ce défaut d'ouverture. Sur le terrain, je privilégie toujours une ou deux première(s) photo(s) en anticipant si possible les problèmes à résoudre et, si l'oiseau m'en laisse le temps, je peaufine les réglages. C'est rarement le cas.

Chapitre 3 : " La dame blanche et noire "
Un oiseau qui séduit tous les photographes : l'échasse blanche.
31/36)

[Xavier Corteel]

32/36) Photo de 2009 (avec Canon A 95 à l'époque)