Mon stockage de données en voyage

MFloyd · Septembre 05, 2025, 23:51:05

Mon stockage de données en voyage: 3 disques durs (1 SSD de 2 TO, comme Time Machine; 1 HDD de 5 TO pour les archives; 1 nouveau SSD de 4 TO). Un « hub » où tout ce petit monde se rejoint (*). Le tout dans un Tupperware étanche) Avec ceci (non illustré, une flopée de cartes mémoire (64 GO max pour répartir le risque de perte) pour les appareils photo) et des clés mémoire USB (125 GB) pour transmettre physiquement des données ou stocker mes films préférés. (*) les SSD sont parfois directement connecté au laptop pour un plus grand gain de vitesse (vidéo). La dernière acquisition est un Samsung T7 Shield SSD (solid state drive) de 4TO étanche et anti-chocs. Le disque durs mécaniques (HDD) sont progressivement remplacés par leurs pendants en circuits intégrés.

Ma boîte Tupperware où toute mémoire externe est gardée.

External data storage on travel by
Christian Vermeulen, sur Flickr

Suffit d'ouvrir la boite et de connecter au moyen du câble du hub.

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Christian Vermeulen, sur Flickr

Dernière acquisition: un SSD T7 Samsung Shield (durci contre l'humidité et chocs) de 4 TO

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Christian Vermeulen, sur Flickr

ALEXUR · Septembre 06, 2025, 12:03:40

Impressionnant !

Bonne idée d'avoir regroupé l'ensemble avec un seul raccordement au laptop.

Revers de la médaille, en cas de perte, de vol, d'accident ... tu perds le tout et tu termines ton voyage sans pourvoir continuer ton activité photographique, sauf à racheter un minimum pour dépanner ... à condition bien sûr d'être dans un lieu ou on trouve ce type de matériel facilement.

MFloyd · Septembre 06, 2025, 20:32:48

Citation de: ALEXUR le Septembre 06, 2025, 12:03:40Impressionnant !

Bonne idée d'avoir regroupé l'ensemble avec un seul raccordement au laptop.

Revers de la médaille, en cas de perte, de vol, d'accident ... tu perds le tout et tu termines ton voyage sans pourvoir continuer ton activité photographique, sauf à racheter un minimum pour dépanner ... à condition bien sûr d'être dans un lieu ou on trouve ce type de matériel facilement.

Les cartes mémoires sont stockées à part (et reformatées bien plus tard). Tout est également stocké sur le cloud. Mais en effet, le problème de vol/perte est réel. Toutes les images d'archives bénéficient d'un double backup qui lui reste à domicile (et ailleurs).

Anecdote: il y a plusieurs années, à Monza, je me suis fait voler tout mon matériel durant une pause. Mais pas mes cartes mémoire qui étaient sur moi.

Nicolas Meunier · Septembre 06, 2025, 23:29:10

Perso j'ai :
- un SSD Samsung 990PRO de 4To dans un boitier usb4 40Gb/s TRES bien refroidi qui a mon catalogue lightroom et mes photos récentes
- un SSD Samsung T7 shield de 2To pour une sauvegarde
- un SSD Samsung T7 de 2To si besoin d'une autre sauvegarde
- des carte Cf express de 512Go et 1To, en tout 4To

les carte mémoires sont dans un boitier Angelbird en aluminium quasi indestructible et étanche. Les SSD sont relativement costauds et ne sortent pas de mon sac photo ou le plus souvent de la Pelicase.

Si c'est important et une bonne connexion, j'ai un NAS à la maison joignable du bout du monde pour lancer une sauvegarde la nuit à l'hotel

rsp · Septembre 07, 2025, 12:40:17

Un expérience douloureuse avec les boîtes étanches en plastique à l'époque argentique : colossale condensation à l'intérieur un jour de chaleur humide...

Nicolas Meunier · Septembre 07, 2025, 13:10:13

Citation de: rsp le Septembre 07, 2025, 12:40:17Un expérience douloureuse avec les boîtes étanches en plastique à l'époque argentique : colossale condensation à l'intérieur un jour de chaleur humide...

Peli propose un bloc de silicate pour absorber dans la Pelicase

rsp · Septembre 07, 2025, 14:37:34

on peut aussi mettre du riz dans un petit sachet percé ou autre. Mais il faut y penser.

MFloyd · Septembre 08, 2025, 00:31:14

Citation de: rsp le Septembre 07, 2025, 12:40:17Un expérience douloureuse avec les boîtes étanches en plastique à l'époque argentique : colossale condensation à l'intérieur un jour de chaleur humide...

Jamais eu de problèmes dans cette configuration (ou avec des Pelicase). Il faut dire qu'elles sont quasiment ouvertes en permanence, et rarement directement exposées aux intempéries.

rsp · Septembre 08, 2025, 10:00:37

De mémoire ça l'est arrivé en Bretagne, l'air est franchement humide le matin, départ tôt, j'ai enfermé mon matériel dans la boîte (avec l'air humide et plutôt frais), quand j'ai ouvert vers midi il y avait de l'eau déposée sur les parties métalliques.
Bref, il faut prévoir un truc absorbant l'humidité s'il doit y avoir des écarts de température autour fine boîte étanche.

kochka · **Hier** à 11:50:26

copie systématique des C. mémoire tous le soirs sur le SSD du portable et sur un SSD stocké à part.

je me suis déjà fait voler un portable

jmr80 · **Hier** à 22:05:47

copie des cartes mémoires aussi en fin de matinée et en fin de journée sur un petit PC portable avec un SSD 4To et recopie sur SSD externes SAMSUNG T5 2To (en double)
pour le voyage un SSD dans le sac photo l'autre sur moi et le portable en soute
NB: le riz n'a aucun pouvoir dessicant

Nicolas Meunier · **Aujourd'hui** à 10:52:31

Pour le complément :

C'est un mythe très coriace. Le riz est souvent présenté comme une sorte de « déshydratant miracle » pour sauver un téléphone tombé dans l'eau, mais scientifiquement parlant... il est franchement nul à ce jeu.

Le riz sec a une capacité d'absorption de l'humidité, oui, mais très faible comparée à de vrais dessicants comme la silice (les petits sachets « do not eat » dans les boîtes de chaussures). Le riz peut absorber un peu d'eau en contact direct (genre tu le fais tremper), mais quand il s'agit d'humidité contenue dans l'air ou piégée dans un circuit électronique, son pouvoir dessicant est quasiment négligeable.

Des tests ont montré qu'un téléphone laissé à l'air libre dans une pièce sèche sèche plus vite qu'un téléphone enfermé dans un sac de riz. Autrement dit, le fameux « mets-le dans le riz » est surtout une légende urbaine née d'une intuition fausse : puisque le riz gonfle dans l'eau, on s'imagine qu'il aspire tout ce qui passe.

Ça tient presque du folklore technologique. L'histoire du riz a survécu pour plusieurs raisons :
1. Logique intuitive mais trompeuse : comme tu le disais, on voit le riz gonfler dans l'eau → donc on imagine qu'il "aspire". Or ça ne veut pas dire qu'il pompe activement l'humidité d'un espace clos. Mais notre cerveau adore les raccourcis simples.
2. Besoin d'une solution immédiate : quand un smartphone tombe dans les toilettes, tu veux faire quelque chose. « Mets-le dans du riz » est un geste rassurant, concret, qui donne l'impression d'agir. En plus, tout le monde a du riz chez soi, donc c'est accessible.
3. Expériences anecdotiques : certains téléphones "sauvés par le riz" auraient probablement survécu de toute façon, juste en séchant à l'air libre. Mais comme le riz était là, les gens ont attribué la réussite au rituel. C'est le même mécanisme que pour les amulettes ou les superstitions : corrélation → causalité imaginaire.
4. Transmission virale : l'astuce circule sur les forums depuis les années 2000, puis relayée dans des vidéos, articles, bouche-à-oreille. Ça devient un "savoir commun" répété sans vérification. Une fois qu'un conseil atteint ce statut, il est incroyablement dur à déloger, même face aux preuves.
5. Effet placebo technologique : même si ça ne marche pas, enfermer son téléphone dans du riz empêche au moins de tripoter l'appareil et de tenter de le rallumer immédiatement (ce qui est souvent la vraie cause de mort après un bain forcé). Du coup, indirectement, le rituel peut aider... mais pas pour les raisons qu'on croit.

Bref, c'est une recette de grand-mère 2.0 : fausse dans son mécanisme, parfois neutre dans ses effets, mais persistante car simple, disponible et rassurante.