Pourquoi F0.95 et jamais 1 ?

Démarré par jesus, Décembre 08, 2025, 09:36:21

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Pierock

#50
Je ne dis pas cela non plus. Il n'y a pas de mal à bricoler et c'est gratifiant. Et on a même le droit de ne pas savoir et de ce tromper. C'est fou non ? :))
Mais on ne fait pas une théorie dans ce cas là ...
Il n'a jamais été aussi simple de chopper de l'information et un peu de connaissances à droite à gauche. Mais delà à faire des théories en mode "Expert" ... Il un pas qu'il ne faut pas franchir. Sinon on passe pour un imposteur et on finit par voter pour bordella ou mesnichons.



seba

Citation de: Pierock le Hier à 20:40:25Au prix que peut couter une scéance studio pour de la pub ou un plateau de cinéma ... Il n'y a aucun empirisme !
Il y a des méthodes éprouvée pour utiliser un flashmètre, heureusement. Mais une notice n'est pas une méthode.
La méthode, c'est ce qui différencie la compétence de la connaissance.

Empirisme forcément puisque l'invention de la lumisphère résulte de cette démarche.

Pierock

Non ! Je ne suis pas du tout d'accord. Mais je veux bien que tu m'expliques ton avis ;)

seba

La lumisphère part d'une idée simple : intégrer les éclairements en recevant la lumière de la même manière qu'un sujet 3D (une tête).
Idée qui a été validée par des tests. Donc un dispositif purement empirique.

Verso92

Citation de: Pierock le Hier à 21:05:35Je ne dis pas cela non plus. Il n'y a pas de mal à bricoler et c'est gratifiant. Et on a même le droit de ne pas savoir et de ce tromper. C'est fou non ? :))
Mais on ne fait pas une théorie dans ce cas là ...

Dans le cas évoqué au-dessus, personne n'a fait de théorie... juste un retour concret d'utilisation.

Citation de: Pierock le Hier à 21:05:35Il n'a jamais été aussi simple de chopper de l'information et un peu de connaissances à droite à gauche. Mais delà à faire des théories en mode "Expert" ... Il un pas qu'il ne faut pas franchir. Sinon on passe pour un imposteur et on finit par voter pour bordella ou mesnichons.

Là, pas compris...

Pierock

Citation de: seba le Hier à 21:25:58La lumisphère part d'une idée simple : intégrer les éclairements en recevant la lumière de la même manière qu'un sujet 3D (une tête).
Idée qui a été validée par des tests. Donc un dispositif purement empirique.

Je n'ai jamais entendu cette idée ? tu la tiens d'où ?
La rétractation/sortie de la sphère permet de mesurer différemment des éclairements avec plusieurs sources et en déduire le réglage de son boitier.
Toute la subtilité vient de la manière dont tu fais ces mesures avec ton flashmètre pour y arriver.

seba

Citation de: Pierock le Hier à 21:31:11Je n'ai jamais entendu cette idée ? tu la tiens d'où ?
La rétractation/sortie de la sphère permet de mesurer différemment des éclairements avec plusieurs sources et en déduire le réglage de son boitier.
Toute la subtilité vient de la manière dont tu fais ces mesures avec ton flashmètre pour y arriver.

C'est un bonhomme nommé Don Norwood qui a inventé la lumisphère (utilisée la première fois dans le posemètre Norwood Director)
Il explique tout ça dans une communication à la SMPTE (le concept, les tests).
Voir surtout les analyses de Doug Kerr.
La lumisphère rétractée est équivalente à un diffuseur plat (réponse en cosinus).
La lumisphère sortie intègre les éclairements à la manière d'un sujet comme une tête et sert, en une seule mesure, à déterminer l'exposition pour un sujet 3D.

Pierock

#57
Merci pour ma culture ... Mais cela ne donne pas la méthode pour à coup sûr avoir le rendu d'un setup de sources de lumières avec le réglage du boitier ad-hoc.

C'est comme un four (je ne connais pas celui qui l'a conçu) , je connais les fonctions grâce à notice, mais cela ne fera pas de moi un grand cuisinier.
Mais si je faisais l'école Bocuse... Les cuissons je les maitriserais.

seba

C'est-à-dire que si on suit aveuglément la procédure prévue avec la lumisphère (celle du mode d'emploi), on obtiendra un certain résultat, celui que Norwood considérait comme le plus plaisant. Maintenant ce n'est pas forcément le rendu attendu par le photographe, qui par expérience pourra éventuellement arriver au résultat escompté en appliquant sa propre méthode.

Pierock

Il y a beaucoup de situations où la lumière est conçue avant la prise de vue pour plusieurs raisons (artistiques, techniques, pratiques, coûts..) en photo mais aussi au théatre, en concert, au cinema, sur un plateau TV etc..

Mais rien n'empêche de bricoler chez soi. Mais on ne pas tirer de conclusion sur l'efficacité d'un outil de mesure dans le cas où il est mal utilisé.

bruno-v

#60
Citation de: seba le Hier à 17:36:28Oui enfin avec le Lumidisque on mesure un éclairement, pas une luminance. Ce n'est plus une approximation, là.
Il est marqué en f: lire la différence, c'est un ratio, et ça se transpose très facilement en diaph d'écart.
La lumisphére (sortie) permet de régler en 1 mesure l'expo globale,
la lumisphére rentrée (= lumidisque) permet d'ajuster les sources secondaires (latérales et arrières) en affinant les ratios entres les différences sources. cela permet bien de contrôler le contraste résultant (par la mesure et le réglage des sources secondaire)
Leave no trace, Take pictures.

seba

Citation de: bruno-v le Aujourd'hui à 00:52:46Il est marqué en f: lire la différence, c'est un ratio, et ça se transpose très facilement en diaph d'écart.

Il est marqué au début : Lumidisque - Il est employé pour le réglage du contraste d'éclairage et de la mesure de la luminance.
Avec le lumidisque on ne mesure pas la luminance mais l'éclairement (en lux). Donc c'est ce mot qui est mal traduit.
En effet ces posemètres sont utilisables comme luxmètres avec affichage en lux (ou en foot-candle traduit par pied-bougie) de l'éclairement.

seba

#62
J'ai regardé le mode d'emploi en anglais et l'erreur vient de là.
Employ for illumination contrast adjustment and luminance measurement.
Il aurait fallu écrire illuminance measurement.
Luminance = luminance en français.
Illuminance = éclairement en français.

Plus bas c'est marqué illumination (traduit par éclairage en français alors qu'il aurait fallu écrire éclairement).

C'est vraiment un exemple typique d'emploi de termes imprécis avec une traduction dont le résultat est que pour les utilisateurs peu familiers en matière de photométrie, ce n'est pas clair du tout.