Hyperfocale ou manuel sur l’infini ?

Démarré par voyageur51, Août 04, 2019, 18:30:18

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seba

Citation de: Fred_76 le Août 08, 2019, 16:40:25
Sinon en suivant le raisonnement de l'hyperfocale avec un cercle de confusion de 0,030 mm, j'arrive à une distance hyperfocale de 2,5 m pour un 14 mm f/2.8, ou 11 m pour un cdc de 1 px sur le Canon 6D...

Si le ciel est suffisamment dégagé ce soir je ferai un essai, mais je doute fort d'avoir des étoiles bien nettes avec une MAP à 2,5 m ou 11 m !

Avec une tache de 30 microns, vu la taille des pixels, ce ne sera pas bien net. A mon avis entre 2,50m et 11m on verra la différence. Entre 11m et l'infini ça devrait être infime voire invisible.

Fred_76

Je vais tester avec un 14 mm f/1.8 Sigma. Il est normalement très bon question aberrations.

ChatOuille

Tous ces chiffres et calculs c'est très bien mais cela ne m'aide pas beaucoup. Pour moi, lorsque je suis passé au numérique je me suis rendu compte que le monde avait changé. Dans le temps de l'argentique les objectifs étaient marqués. Même les zooms. Peut-être pas très précis, mais j'avais une idée. Il se peut que mon matériel ne soit pas suffisamment performant (ici souvent tout ce qui est en dessous du D5/Zx/D850 c'est nul) mais mes objectifs actuels indiquent une distance assez grossière, ils ont du jeu et le bout de course n'est même pas l'infini, mais au-delà (afin d'aider l'AF avec ses allez et retours). J'ai compris qu'ils étaient conçus pour l'AF et pas pour mesurer des distances. De ce fait je sais que je fais la MaP sur une fleur, sur une feuille ou sur les yeux, mais je ne connais pas la distance exacte, bien que j'ai une idée de la PdC que je vais obtenir, mais sans calculs. Je dois donc me passer de l'hyperfocale. Je ne sais même pas comment on fait la MaP sur la Voie Lactée (dont on a ici discuté), car l'infini n'est probablement pas l'infini. J'ai toujours un tableau des distances hyperfocales que j'avais fait avec Excel, mais je ne m'en sers jamais. Je m'étonne lorsque je vois ici tant de gens qui utilisent l'hyperfocale, même l'auteur du fil qui semble être débutant avancé, car moi, je ne sais pas (plus) m'en servir.

Fred_76

Tu as tout à fait raison, c'est pourquoi je préfère, comme toi, faire la mise au point sur une étoile et non sur une théorique distance hyperfocale quand je fais des photos de paysages de nuit.

J'ai expliqué la méthode ici :
https://www.webastro.net/forums/topic/175247-tutoriel-faire-la-mise-au-point-de-nuit/

seba

Oui il y a tout ça et aussi le fait qu'avec la mise au point interne les calculs de Pdc peuvent être à côté de la plaque.
Pour ce qui est de l'infini (optiquement), c'est simple : faire la mise au point sur une étoile (ou un objet suffisamment lointain).

seba

Citation de: Fred_76 le Août 08, 2019, 18:55:33
Tu as tout à fait raison, c'est pourquoi je préfère, comme toi, faire la mise au point sur une étoile et non sur une théorique distance hyperfocale quand je fais des photos de paysages de nuit.

J'ai expliqué la méthode ici :
https://www.webastro.net/forums/topic/175247-tutoriel-faire-la-mise-au-point-de-nuit/

Personne ici n'a conseillé de régler sur la distance hyperfocale pour photographier la voie lactée.
L'écueil, avec un super grand-angle, c'est que l'image des étoiles est très peu lumineuse, du coup on ne voit rien sur le dépoli ou même en live-view.

Fred_76

J'ai eu un 8 mm f/3.5 Peleng sur mon Canon 6D et n'ai jamais eu de problème pour voir une étoile (très lumineuse) sur le Live View. Si tu suis la procédure que j'ai indiquée, tu verras systématiquement des étoiles. Les trois points importants sont :
- partir d'une mise au point déjà proche de l'infini (sur repère infini, ou bien sur une position préparée de jour)
- mettre l'écran à la luminosité maximale
- activer la simulation d'exposition et régler les ISO/ouverture/temps de pose au max

L'ideal est de viser Jupiter. Quand la MAP est bonne, on voit les satellites (au moins avec 14 mm de focale f/2.8 ).

Bonnes images !

Fred

seba

#57
Il y a peut-être des appareils photo plus doués que d'autres pour cet exercice.

Pour les satellites de Jupiter, c'est étonnant.
Leur magnitude est assez faible (de l'ordre de 5 au maximum à l'opposition) et l'élongation maximum c'est 10 minutes d'angle (à l'opposition avec le satellite le plus éloigné).
10 minutes d'angle ça représente 40 microns sur l'image avec un 14mm.

barberaz

Citation de: Fred_76 le Août 08, 2019, 16:29:40
Oui mais dans tous les cas l'étoile ne fera pas moins que le diamètre de  la tâche d'Airy qui fait 3,83 microns de diamètre pour un 14 mm f/2.8. Si tu prends en compte le filtre antimoiré, le diamètre de l'étoile est multiplié par 2. Ensuite à la débayerisation, le diamètre est élargi de 1 pixels autour des pixels touchés par l'etoile. Sur un Canon 6D, avec un 14mm f/2.8 j'arrive à :
- Airy = 3.83 microns
+ antimoiré = 7,65 microns
= nombre de pixels touchés = 2x2 px minimum
+ debayerisation = 4x4 px minimum
Soit un diamètre de 20 microns.

On a une amplification d'un facteur 5 entre la tâche d'Airy et la taille de l'étoile sur l'image finale, d'ou l'intérêt de faire une bonne mise au point, sans se soucier de l'hyperfocale...
Citation de: Fred_76 le Août 08, 2019, 18:55:33
Tu as tout à fait raison, c'est pourquoi je préfère, comme toi, faire la mise au point sur une étoile et non sur une théorique distance hyperfocale quand je fais des photos de paysages de nuit.

J'ai expliqué la méthode ici :
https://www.webastro.net/forums/topic/175247-tutoriel-faire-la-mise-au-point-de-nuit/

Pour photographier la voie lacté je fais la MAP sur l'infini, cela va de soi, mais il est question de paysage et tout ces calculs et autres considérations ne valent pas grand chose lorsqu'on est la nuit dans la nature. L'hyperfocale se juge en pratique et ne présente aucun souci particulier du moment que le premier plan net n'est pas trop proche.

Fred_76

C'est bien ce que j'ai expliqué dans mon tutoriel sur Webastro. 1) MAP a l'infini pour le ciel, 2) MAP a l'hyperfocale ou autre méthode de son choix pour le paysage

De toutes façons les temps d'expo entre ciel et paysage sont complètement différents.

voyageur51

Citation de: Fred_76 le Août 08, 2019, 19:13:34
J'ai eu un 8 mm f/3.5 Peleng sur mon Canon 6D et n'ai jamais eu de problème pour voir une étoile (très lumineuse) sur le Live View. Si tu suis la procédure que j'ai indiquée, tu verras systématiquement des étoiles. Les trois points importants sont :
- partir d'une mise au point déjà proche de l'infini (sur repère infini, ou bien sur une position préparée de jour)
- mettre l'écran à la luminosité maximale
- activer la simulation d'exposition et régler les ISO/ouverture/temps de pose au max

L'ideal est de viser Jupiter. Quand la MAP est bonne, on voit les satellites (au moins avec 14 mm de focale f/2.8 ).

Bonnes images !

Fred

Malgré tout cela, sur mon 100D, impossible de voir une étoile ni dans le viseur ni en liveview.
Je rentre dans 3 jours, je jugerai du résultat sur mon ordi

pichta84

Citation de: ChatOuille le Août 08, 2019, 18:27:30
Tous ces chiffres et calculs c'est très bien mais cela ne m'aide pas beaucoup. Pour moi, lorsque je suis passé au numérique je me suis rendu compte que le monde avait changé. Dans le temps de l'argentique les objectifs étaient marqués. Même les zooms. Peut-être pas très précis, mais j'avais une idée. Il se peut que mon matériel ne soit pas suffisamment performant (ici souvent tout ce qui est en dessous du D5/Zx/D850 c'est nul) mais mes objectifs actuels indiquent une distance assez grossière, ils ont du jeu et le bout de course n'est même pas l'infini, mais au-delà (afin d'aider l'AF avec ses allez et retours).

Ce sont probablement des objectifs de médiocre qualité, il en existe qui sont gravés de façon assez précise.
Le prix est probablement difficile à accepter pour beaucoup de photographes (en 50ans c'est une chose qui n'a pas beaucoup changé) c'est la rançon de la qualité.

seba

Citation de: pichta84 le Août 09, 2019, 00:16:23
Ce sont probablement des objectifs de médiocre qualité, il en existe qui sont gravés de façon assez précise.

Non ils sont tous comme ça maintenant.

Dormeur74

Depuis le temps qu'on en parle sur ce forum, tout le monde sait que la distance hyperfocale est la distance qui permet d'obtenir la plus grande profondeur de champ possible pour un capteur, une focale et une ouverture donnés.

CitationJ'en arrive à ma question, quelle différence entre ces deux méthodes ?
Point n'est besoin d'avoir une échelle de profondeur de champ gravée sur ses objectifs pour se mettre en hyperfocale. Il existe des applications sur téléphone mobile qui font cela très bien et pour ceux qui n'en ont pas un stylo et un papier suffisent à condition de connaître la formule de Zeiss.
Prenons un exemple.
- Si j'applique la formule de Zeiss avec une constante de 1430 qui me donne un CdC (cercle de confusion) de 30 microns pour un capteur FF, et si je fais la mise au point sur le clocher qui se trouve à 5600 m en face de chez moi, je trouve une distance hyperfocale H de 7,5 m à F/11 sur mon objectif de 50 mm (sans échelle) ; H me permet de connaître la distance nette la plus proche P1 = 7,50 m et la plus éloignée P2= ∞ 
- si je fais la mise au point sur H, j'obtiens P1 = 3,75 m et P2 = 4871 m.
Considérant que l'oeil est incapable de faire la différence entre un détail situé à 5600 m ou 4871 m, on considère que les arrière plans sont à l'infini, donc pas de différence de ce côté-là.
En revanche, avec la première formule on a un premier plan net à 7,5 m et avec la seconde à 3,75 m.

  • s'il n'y a rien entre l'objectif et 7,5 m, les deux méthodes se valent.
  • s'il y a un détail qui doit être net entre 3,75 m et 7,5 m, il faut utiliser la 2e méthode
  • s'il y a un détail qui doit être net entre l'objectif et 3,75 m, aucune méthode ne donnera satisfaction.

CitationEt laquelle est préférable d'utiliser ?
Pour moi, c'est la 2e incontestablement quand j'ai le temps et la première dans le cas contraire.

Une méthode simple.
Le problème, c'est que tout le monde n'a pas la même notion de netteté pour une raison très simple : on n'a pas tous deux yeux emmétropes, loin s'en faut. Certains considèrent comme nette une image que d'autres verront floue ; bref, comme l'a dit fort justement Verso92, la netteté n'existe pas. A partir de là, certains préconisent la méthode suivante : on fait la mise au point sur ∞ et on repère au sol le détail qui nous semble net le plus proche. Comme il correspond à la distance hyperfocale, on n'a plus qu'à refaire la mise au point sur ce détail. 

seba

Autre méthode : utiliser cette échelle universelle.

Fred_76

Citation de: voyageur51 le Août 08, 2019, 23:03:54
Malgré tout cela, sur mon 100D, impossible de voir une étoile ni dans le viseur ni en liveview.
Je rentre dans 3 jours, je jugerai du résultat sur mon ordi
As tu regardé la méthode détaillée que j'ai décrite ici :
https://www.webastro.net/forums/topic/175247-tutoriel-faire-la-mise-au-point-de-nuit/

Fred_76

#66
Citation de: seba le Août 08, 2019, 20:01:34
Il y a peut-être des appareils photo plus doués que d'autres pour cet exercice.

Pour les satellites de Jupiter, c'est étonnant.
Leur magnitude est assez faible (de l'ordre de 5 au maximum à l'opposition) et l'élongation maximum c'est 10 minutes d'angle (à l'opposition avec le satellite le plus éloigné).
10 minutes d'angle ça représente 40 microns sur l'image avec un 14mm.

En fonction de la distance Terre-Jupiter, Callisto s'éloigne au plus de 4 à 7 pixels de Jupiter sur un Canon 6D avec un objectif 14 mm. C'est suffisant pour la distinguer assez souvent quand la MAP est bonne. Ganymède s'éloigne de 2 à 4 pixels, on la distingue aussi quand on arrive à la bonne MAP, d'autant plus qu'elle est la plus lumineuse des lunes de Jupiter. Les autres sont effectivement trop proches.

Avec 24 mm de focale, Callisto varie entre 7 et 12 pixels et Ganymède entre 4 et 7 pixels, on les voit nettement mieux et on commence à distinguer les autres.

Encore faut-il que les satellites soient à une position assez éloignée de Jupiter...

Mais là encore, il faut régler son boitier en faisant attention à :
1- mettre la luminosité de l'écran au MAXIMUM (on s'éclate les yeux, mais au moins on voit les étoiles)
2- activer la simulation d'exposition (RTFM)
3- mettre les ISO au max, temps de pose à 30s et pleine ouverture
4- faire une "pré mise au point" déjà pas trop éloignée de la MAP finale
(en général se placer au repère infini est un bon début, ou à une position préparée de jour sur un objet très lointain)
5- viser une étoile au centre de l'image et zoomer au max avec le Live View

Ci-dessus les 3-4 premières étapes, et surtout les 1 et 2 sont souvent oubliées par les photographes (et les tutoriels en ligne) qui sautent directement à la 4ème voire la 5ème. Il ne faut pas qu'ils se plaignent de ne voir aucune étoile !

Fred_76

A noter que sur les Canon grand public (1000D, 500D, 100D...), la simulation d'exposition est activée en permanence et ne peut pas être désactivée. On voit alors dans un angle de l'écran LV un indicateur "Exp.Sim" qui est allumé fixe quand l'image affichée à l'écran correspond à peu près à l'image qui sera enregistrée. En photo de nuit, ça clignotera la plupart du temps, ça veut simplement dire que l'amplification sera au max possible pour le LV.

seba

Citation de: Fred_76 le Août 09, 2019, 09:19:18
En fonction de la distance Terre-Jupiter, Callisto s'éloigne au plus de 4 à 7 pixels de Jupiter sur un Canon 6D avec un objectif 14 mm. C'est suffisant pour la distinguer assez souvent quand la MAP est bonne. Ganymède s'éloigne de 2 à 4 pixels, on la distingue aussi quand on arrive à la bonne MAP, d'autant plus qu'elle est la plus lumineuse des lunes de Jupiter. Les autres sont effectivement trop proches.

Je suis quand même étonné. Car à cause des aberrations, en général l'image de Jupiter est bien plus grosse que ce qu'il faudrait et les satellites sont quand même d'une magnitude assez faible.
Je ne sais pas mais comme ça, intuitivement, je dirais que sur une photo de Jupiter au 14mm on ne verra aucun satellite. Soit ils seront trop sombres, soit ils seront noyés dans la bouillie formé par l'image de Jupiter.

barberaz

Citation de: seba le Août 09, 2019, 10:03:36
Je suis quand même étonné. Car à cause des aberrations, en général l'image de Jupiter est bien plus grosse que ce qu'il faudrait et les satellites sont quand même d'une magnitude assez faible.
Je ne sais pas mais comme ça, intuitivement, je dirais que sur une photo de Jupiter au 14mm on ne verra aucun satellite. Soit ils seront trop sombres, soit ils seront noyés dans la bouillie formé par l'image de Jupiter.

Leur magnitude est assez importante pour imprimer le capteur, mais quel intérêt en pose longue à 14 ou 24mm où ils seront noyés parmi les autres astres voire le bruit (Fred 76 propose iso max (soit 6400 mini j'imagine) et 30s de pose) et avec Jupiter éclatée et cramée?

Pour jouer avec Jupiter et ses satellites avec un simple dispositif photographique mieux vaut un télé et au contraire limiter la montée en iso en exposant correctement la planète (autour de 1/10 pour f4 et 100 iso) et récupérer les satellites en PT. Le ciel sera noir mais le système jupitérien apparaîtra du mieux possible.

Fred_76

Tu n'as pas compris !

J'ai dit iso Max, 30s et f Max pour la mise au point uniquement. Je précise bien qu'il faut ensuite revenir aux paramètres d'exposition adaptés à la prise de vue.

ChatOuille

Citation de: pichta84 le Août 09, 2019, 00:16:23
Ce sont probablement des objectifs de médiocre qualité, il en existe qui sont gravés de façon assez précise.
Le prix est probablement difficile à accepter pour beaucoup de photographes (en 50ans c'est une chose qui n'a pas beaucoup changé) c'est la rançon de la qualité.

Ce sont tous des Nikkor sauf un Samyang, mais Seba a compris.

Je trouve tous ces calculs très intéressants comme exercice, mais pas pratiques du tout, même pas faisable. Si je prends du temps à calculer la distance Hyperfocale et j'obtiens comme résultat que je dois faire la MaP a 17,25m, comment je vais mesurer cette distance ? Mon cerveau me dit automatiquement où je dois faire la MaP, même si je ne connais pas la distance exacte, et cela en fonction de la PdC que je veux ce que ne doit pas nécessairement être du piqué à l'infini.

barberaz

Citation de: barberaz le Août 09, 2019, 12:26:01
Leur magnitude est assez importante pour imprimer le capteur, mais quel intérêt en pose longue à 14 ou 24mm où ils seront noyés parmi les autres astres voire le bruit (Fred 76 propose iso max (soit 6400 mini j'imagine) et 30s de pose) et avec Jupiter éclatée et cramée?

Pour jouer avec Jupiter et ses satellites avec un simple dispositif photographique mieux vaut un télé et au contraire limiter la montée en iso en exposant correctement la planète (autour de 1/10 pour f4 et 100 iso) et récupérer les satellites en PT. Le ciel sera noir mais le système jupitérien apparaîtra du mieux possible.

Correction 1/100, f4 à 100 iso et non 1/10...

Citation de: Fred_76 le Août 09, 2019, 12:36:37
Tu n'as pas compris !

J'ai dit iso Max, 30s et f Max pour la mise au point uniquement. Je précise bien qu'il faut ensuite revenir aux paramètres d'exposition adaptés à la prise de vue.

Il était question d'UGA et GA, et le 24mm que tu prennais en exemple précédemment n'a aucun intérêt en exposant correctement Jupiter sinon pour éventuellement faire apparaître 4 ou 5 points perdus dans une image noire.

Fred_76

Non il était question de mise au point. J'avais pris l'exemple de Jupiter car lorsque la mise au point est bonne, on distingue ses satellites.

jac70

Citation de: seba le Août 09, 2019, 10:03:36
Je suis quand même étonné. Car à cause des aberrations, en général l'image de Jupiter est bien plus grosse que ce qu'il faudrait et les satellites sont quand même d'une magnitude assez faible.
Je ne sais pas mais comme ça, intuitivement, je dirais que sur une photo de Jupiter au 14mm on ne verra aucun satellite. Soit ils seront trop sombres, soit ils seront noyés dans la bouillie formé par l'image de Jupiter.

Pour fixer un peu les idées, j'avais fait cela il y a quelques semaines....
C'était un soir où la lune était pas très loin de Jupiter.
D600 (24 Mpx) et 70-200 f/2,8 Sigma à 200mm
La première image est déjà très cropée
La seconde encore plus : on distingue vaguement 2 (peut-être 3) des 4 satellites, mais il n'y a pas de miracle !

Alors, avec un 14mm, même d'une qualité extraordinaire, j'ai quelques doutes.

Une démonstration en image serait la bienvenue !