Le X-T1 reprend les lignes d’un reflex : le viseur électronique est aligné au-dessus de l’objectif avec un bossage façon prisme. Une tendance déjà adoptée par Panasonic, Olympus et Sony.

La taille du X-T1 est très proche de celle des Olympus OM-D, mais il est possible d’ajouter un “grip” d’alimentation qui augmente l’autonomie et facilite la prise en main verticale.

Le viseur électronique utilise la dalle 2,36 Mpts du X-E2 mais l’image est plus grande (x0,77) et le dégagement oculaire de 23 mm plus confortable.
La visée verticale bascule l’affichage afin que les informations restent facilement lisibles… bravo !
L’électronique a été améliorée : plus réactive (latence 5/1000 s) et rafraîchissement à 56 i/s.

Le X-T1 utilise un châssis 100 % alliage de magnésium.
La protection contre les intempéries est très poussée avec plus de 80 points d’étanchéité.
La protection contre le froid a elle aussi été prévue avec un fonctionnement assuré jusqu’à -10 °C.

L’autofocus était le point faible des premiers boîtiers X, le X-T1 change la donne.
Le capteur X-Trans 16 Mpix dispose de photosites dédiés à la mesure “phase” (comme le X-E2).
L’AF est prédictif et permet à Fuji d’annoncer une cadence rafale de 8 i/s avec autofocus actif.

Le X-T1 conserve le même capteur que le X-E2 mais la sensibilité maximale passe à 51.200 ISO, soit un gain d’une valeur par rapport à la génération actuelle.

Le X-T1 reprend les commandes des boîtiers argentiques de la "grande époque" : bague de diaphragme et barillet de vitesses.
Deux autres barillets sont présents, pour la sensibilité et la correction d’exposition.
Le mode de mesure de la lumière est commandé par un levier sous les vitesses, même chose avec la cadence sous les ISO.
Six boutons sont programmables dont les 4 du pavé de commande.

Tarif annoncé : 1.200 €  boîtier nu et 1600 € avec 18-55 mm f/2,8-4.
L’appareil n’est pas si cher vu sa fiche technique, digne d’un modèle expert !