On pense à ceux qui n’ont pas une ADSL de course voici la suite de … notre périple à la Photokina, sur une page 2…
Allez, on commence par le quart d’heure médisance… Epson nous offre une série de tirages géants, tout le long de l’allée qui mène à la Photokina. Des papillons! Belle initiative! A ceci près que les tirages ne sont pas très bons et que les images, dans le plus pur style de la macro amateur des années 70, ne méritent franchement pas une telle mise en avant et ne valorisent pas vraiment la marque. Nous, on connaît de bons photoghraphes de papillons; on les amène la prochaine fois ?
Un peu plus loin, au pied de l’escalier magistral, Nikon propose une animation plutôt sympa. Des artistes ont tracé un paysage à la craie sur le sol et les visiteurs sont invités à prendre des poses insolites sur ce fond imprévu, tandis que du haut des marches, un photographe shoote. Les images apparaissent en temps réel sur l’écran géant qui orne la façade. Ceux qui ont accepté de jouer apprécient, mais beaucoup de visiteurs ne prêtent pas attention à cette animation "live" plutôt sympa. En fait, on dit cela juste pour énerver ceux qui ont trouvé que notre premier jour était trop orienté Nikon… conséquence logique d’un carnet de rendez-vous qui nous a fait rencontrer la marque jaune mardi alors que nous n’avions rendez-vous avec les rouges que le lendemain. D’ailleurs, ils nous attendent…
Tandis que, dans un bureau retiré, l’un de nous s’entretient avec les ingénieurs de la marque, un autre découvre le stand. Juste magistral ! L’endroit est organisé comme une sorte d’agora où les visiteurs s’inscrivent, avant de participer à différentes activités. Visiblement, l’idée plaît. Pas de "banques de démonstration", mais de jolies et gentilles hôtesses parées d’une perruque rouge qui nous invitent à devenir gladiateur, à tirer plus vite que notre ombre, à constituer notre fourre-tout.
C’est bien fait, c’est intelligent et on joue librement avec les produits, qui retrouvent leur fonction ludique. On prend le nouveau 7D en mains, on essaie les objectifs, on découvre les possibilités des étonnants Legria. Canon a tout compris : face au très arrogant "Je suis…" de la marque d’en face, Canon oppose la suggestion avec un "Devenez…" très incitatif et nous tend sans formalités les outils qui vont bien. Très adroit !
Pour ceux qui n’aiment pas jouer mais qui préfèrent la technologie, Canon a préparé un "espace technophiles" où l’on peut comprendre l’intérêt de lamelles nombreuses pour la commande de diaph, faire fonctionner les moteurs USM, comprendre la technologie des lentilles et admirer les plus beaux objectifs de la marque, en coupe. Les visiteurs adorent, prennent des photos et je suis sûr que vous-mêmes, vous ne seriez pas contre un petit agrandissement de cette image?
Si vous demandez très fort, on jette un oeil sur le 200-400 puis on passe, à regrets, chez les voisins…
On nous attend chez Broncolor… il y aurait de belles choses à voir. Et effectivement, la promesse n’était pas vaine. Voici, en direct de Suisse, une nouvelle gamme de flashs qui va faire jaser dans les studios: les Siros.
C’est une vraie première mondiale, avec des fonctionnalités jamais vues ailleurs. Deux flashs de studio, un 400 joules et un 800 joules, résolument modernes. Ils sont compacts, légers mais puissants et garantissent la qualité de lumière habituelle des gros générateurs Broncolor, avec lesquels ils sont d’ailleurs compatibles. La grande nouveauté est qu’ils sont pilotables en Wi-Fi avec une application très intelligente. Où que soit installé le flash, dans une boîte à lumière, sur une rampe inaccessible ou près de soi, on peut régler sa puissance et le coupler avec d’autres flashs. D’astucieux signaux lumineux permettent de savoir "qui est qui". La synchronisation Wi-Fi est simple et sécurisée.
Ces nouveaux Siros pourront être utilisés avec les différents accessoires de la gamme Broncolor et seront proposés avec des sacs de transport bien conçus. Les prix: moins de 1.000€ pour le premier modèle. On vous en reparlera plus en détail, hors Photokina.
Etape studieuse chez Sigma avec une rencontre avec Kazuto Yamaki, grand patron de Sigma Japon. Nous découvrons les deux nouveaux zooms 150-600. On commence par la version la plus pro: un modèle haut de gamme bourré de bonnes idées, qui sera notamment le premier à pouvoir faire des filés stabilisés en cadrage vertical. L’ergonomie est soignée, les lentilles avant et arrière ont reçu un traitement anti-déperlant et l’objetif est tropicalisé. Pour le transport, on peut le bloquer sur les principales focales, afin qu’il reste en position. Mais une simple pression permet de le déverrouiller. L’objectif est prometteur et sera en vente dans les premières semaines de novembre à moins de 2.000 euros, en montures Canon et Nikon exclusivement.
On essaie aussi la version "simple", plus légère, mais néanmoins assez bien construite. M. Yamaki nous explique que la différence entre les deux tient aux compromis qui ont été faits pour la compacité, mais aussi pour le prix. On attend les tests…
Du coup, on reparle du Quattro. De ces deux étoiles qui ont tant déplu aux fovéonistes et qui soulignaient le côté peu polyvalent de cet appareil excellent sur certains points et vraiment peu à l’aise sur d’autres. On parle du viseur… Kazuto Yamaki nous fait essayer un viseur loupe qui arrange bien les choses, mais n’arrange pas vraiment l’ergonomie.
C’est promis… le stand Red One se trouvait sur notre chemin, entre Sigma et Tamron. C’est promis, on n’y a pas passé trop de temps. Mais vous savez ce que c’est, la conscience professionnelle… il fallait bien restituer l’ambiance ! Ah, c’est trop dur le métier de journaliste.
Au hall 9, les nouvelles technologies se bousculent. Les drones remportent un succès fou: la télé est là et filme les démos. Les photographes se renseignent sur les prix. Tout autour, des petits stands présentent des accessoires futés: nacelles, supports, transmetteurs. La photo 360° est aussi à l’honneur, avec des prototypes et des produits ludiques et inventifs sur lesquels nous reviendrons très prochainement car il y a de la créativité dans l’air.
Bien évidemment, GoPro se taille la part du lion, mais les copies (souvent améliorées) foisonnent et les accessoires encore plus. Là encore, on se fera plus bavards dans les jours qui viennent…
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