Les reflex font peur au grand public. Jugés à tort compliqués, lourds et encombrants, ils sont concurrencés par les compacts évolués ou les bridge-cameras qui, soyons honnêtes, sont souvent encore plus compliqués.

Le challenge auquel s’attaque Canon est donc de séduire le grand public avec un reflex ultra-léger, le plus compact possible, mais qui dispose néanmoins de toutes les possibilités et de tous les neurones de ses grands frères et qui utilise, notamment, le même capteur et les mêmes optiques.

Le lancement de l’EOS-M, destiné à contrecarrer les Nikon-1, se solde par un bide lamentable. Le nouvel EOS-100 part donc avec un avantage: il adopte un look plus conventionnel et une ergionomie qui ne devraient pas dérouter les "canonistes" traditionnels.

L’EOS 100D vient donc se glisser dans la gamme à un prix pas très éloigné du récent EOS 700D (test complet et prise en mains "terrain" dans Chasseur d’Images n°354). Il annonce des caractéristiques plutôt haut de gamme, mais sous une coque légère.

Petit en taille ne veut pas dire modèle d’entrée de gamme, le 100D ne remplace ni ne succède au 1100D. Côté caractéristiques, c’est un appareil plus proche du 650-700D que des modèles économiques.
L’idée est de proposer un appareil performant, peu encombrant et d’utilisation simple, le problème est qu’avec l’objectif STM 18-55 mm livré en kit le gain de taille apporté par le boîtier est annulé par l’encombrement du zoom.
L’EOS 100D accompagné d’un zoom compact, à la façon de ce que proposent Panasonic ou Sony, était une réelle avancée. Actuellement pour avoir un ensemble compact il faut choisir l’objectif STM 40 mm: une combinaison bien peu pratique. 
Tarif annoncé : en kit avec 18-55 STM 799 €

Le zoom EF-S 18-55 mm f/3,5-5,6 IS STM est une optique particulièrement adaptée à la vidéo dans la mesure où le suivi AF vidéo est bien plus fluide qu’avec le 18-55 mm standard. En pratique, le zoom sera livré en kit avec les nouveaux appareils.
Tarif annoncé : 199 €

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