Comme ça lui arrive parfois, Reporters sans Frontières fait une infidélité à la photographie pour son album de saison. Le prochain volume, à paraître ces jours-ci, mettra à l’honneur le Studio Ghibli. Faut-il y voir un pied de nez aux détournements éhontés dont ont été victimes les auteurs du studio, et Hayao Miyazaki en particulier ? Petit rappel des faits : au printemps dernier, l’ingénieur américain Grant Slatton eut l’idée de demander à ChatGPT de transformer une de ses photos de famille dans le style Studio Ghibli. Partagée des millions de fois sur les réseaux, l’image créa une mode virale, au mépris de tout respect du droit d’auteur (aucun accord de licence n’avait été passé entre OpenAI et le studio japonais). Comme l’explique cet épisode du Dessous des images, on peut parler de « braquage ». À ces images obtenues en deux clics, on est en droit de préférer le travail minutieux de Xenia Lau, photographe barcelonaise dont une série de portraits rend hommage aux héroïnes de Miyazaki, de Mononoke à Ponyo en passant par Chihiro. « Miyazaki, dit-elle, nous a toujours montré une belle image de femmes fortes, gentilles et courageuses dans chacun de ses films. C’est pourquoi j’ai voulu incarner ces personnages féminins fantastiques dans des filles bien réelles. »
UNE PIONNIÈRE AU FRONT
UN CENTENAIRE BIEN PORTANT
pose ludique
Salut les nerds ! Cette semaine, on a déniché sur Digital Camera World deux quiz qui devraient vous plaire. Dans le premier, vous devez déduire le nom d’un appareil photo à partir d’une vue partielle du boîtier. Le second est plus généraliste même s’il réserve quelques questions techniques assez pointues.
En bref et en vrac...
verbatim
Il y a vraiment beaucoup de photographes qui sont juste dans le business de la mode pour être proches de jeunes filles et profiter de cela et de leur pouvoir. J’ai eu plusieurs expériences similaires de ce genre, dont une beaucoup plus grave où le photographe a profité de la situation et du fait que j’étais dans une ville étrangère où je ne connaissais personne. (…) Il y a des hommes bizarres dans cette industrie et dans le monde.
la petite musique de fin
Dave Rowntree, batteur de Blur, vient de publier un livre photo sur les débuts du groupe. L’objet, a priori, n’a d’intérêt que pour les fans de la première heure, Rowntree avouant lui-même que la photographie était alors un loisir passager (les flous étaient-ils nombreux ?), mais il introduit parfaitement ce titre chanté en solo par Damon Albarn, le leader de Blur.
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