Flashmetre : vers l'objectif ou vers la source

Démarré par ohmface, Septembre 22, 2010, 19:47:33

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ohmface

C'est une question dont je trouve des réponses contradictoires sur le net. Faut il diriger (en incidente) le flashmètre vers l'objectif ou vers la source ?

C'est tout.

Merci d'avance, je suis sur que vous avez la bonne réponse. :)
Plutôt mort que libre !

dioptre

Il y en a qui sont accros à l'incidence et ne font que ça. Et d'autre sont accros à la méthode par réflexion.

Si tu veux connaître l'étendue de ton sujet seule la réflexion te le permet. tu pointe ton spotmètre sur les parties sombres, moyennes et claires et en fonction de ce que tu veux comme rendu et ce que tu peux sacrifier  tu fais ton expo en connaissance de cause.
C'est la méthode et la seule que j'utilise.
Mais certains vont sûrement crier au scandale.

Col Hanzaplast

Non ils ne vont pas crier au scandale. Ils vont simplement faire remarquer que cette méthode est inutilisable au flash.

Donc flashmètre vers l'objectif et roulez jeunesse...
"Le principal n'est pas que la machine fonctionne, c'est que le client croit qu'elle fonctionne."

preshovich

Citation de: ohmface le Septembre 22, 2010, 19:47:33
C'est une question dont je trouve des réponses contradictoires sur le net. Faut il diriger (en incidente) le flashmètre vers l'objectif ou vers la source ?

C'est tout.

Merci d'avance, je suis sur que vous avez la bonne réponse. :)
les 2, vers la source donc souvent vers l'objectif :)
mais pour mesurer des edges light , un rim sur le fond ou sur les cheveux tu le mesure forcement vers la source.

pixor

Cas 1
Flashmètre avec dôme (mesure en lumière incidente avec sphère intégrative) >> dirigée vers l'objectif au niveau du sujet principal (visage ?) pour une « bonne expo moyenne » (= gris 18%)

Cas 2
Flashmètre avec dôme rétracté ou remplacé par autre accessoire selon les modèles (1) (mesure en lumière incidente sans sphère intégrative) >> dirigée vers chaque source pour déterminer la puissance de chacune = puissance relative = permet de déterminer le ratio entre les différentes sources =  régler le contraste des différentes parties éclairées. Ou pour choisir d'exposer pour telle source.
Ici, puissance = diaph = IL = EV = « stop » en anglais
(Rien à voir avec la mesure en lumière réfléchie qui se fait avec le flashmètre tourné vers le sujet, capteur en position spéciale ou avec accessoire dédié)

(1) si le flashmètre n'est pas livré avec, on « isole » le capteur en le protégeant des autres sources avec sa main ou un tube en carton noir dirigé vers la source à mesurer

Le modèle Sekonic L358 a son dôme rétractable, il y a juste à tourner la molette autour pour le sortir/rentrer

dioptre

CitationNon ils ne vont pas crier au scandale. Ils vont simplement faire remarquer que cette méthode est inutilisable au flash.

Donc j'apprend que pendant des dizaines d'années j'utilise une méthode inutilisable et sur des films aussi pointus que des ekta

Col Hanzaplast

Tu veux dire que ton spotmetre est capable de mesurer un éclair de flash ?
"Le principal n'est pas que la machine fonctionne, c'est que le client croit qu'elle fonctionne."

Jean-Claude

Une des deux propositions est évidemment fausse  ;)

On ne dirige jamais un posemétre ou un flashmètre vers l'objectif en se plaçant à l'endroit de la source ou du sujet que ce soit en lumière réfléchie ou incidente.

Le principe de la mesure incidente est de mesurer la quantité de lumière qui tombe sur le sujet, en ne tenant pas compte de la réflectivité du sujet lui-même qui peut fausser une mesure réfléchie non corrigée.

Le principe: lumière incidente = on mesure du sujet vers la source

Attention au placement du flashmètre qui doit vraiment être sur le sujet, en effet dans certains cas une erreur de placement de 50cm peut être catastrophique pour une source qui se trouve très près à 1 m ou 2 m

De nos jours le flashemètre sert surtout à déterminer rapidement les ratios des différentes sources de lumière d'un éclairage flashe, il faut bien sûr déclencher les différentes sources seules une à une pour que les mesures soient représentatives.
Après pour l'exposition générale il est tellement facile de faire le microréglage directement à l'aide de la courbe affichée sur l'ordi relié au boitier que le flashemètre ne sert plus à grand chose.

Sherpa-P

Il suffit de poser la question autrement : est-il possible de façonner une lumière de studio avec des flash(es) sans avoir sur soi un appareil-photo ?...

jamix2

Citation de: Jean-Claude le Septembre 23, 2010, 09:05:40
Le principe: lumière incidente = on mesure du sujet vers la source

Et quand il y a deux sources ?

Lyr

Pour mettre tout le monde d'accord:

On mesure depuis le(s) sujet(s) vers chacune des sources pour mesurer le ratio.
Ensuite, une fois qu'on est content des ratios, on mesure du sujet vers l'objectif pour reporter l'ouverture globale.

La réponse est donc: on fait les deux, chef! ;)

ohmface

C'est clair, merci à tous

A part cela, c'est genial cet appareil.
Plutôt mort que libre !

dioptre

Citation de: Col Hanzaplast le Septembre 23, 2010, 08:41:36
Tu veux dire que ton spotmetre est capable de mesurer un éclair de flash ?
Evidemment ! les flashmètres minolta par exemple et d'autres.

David D

Un spot mètre ne sert pas a grand chose sans charte gris neutre.

Ce qui importe dans un premier temps , c'est la quantité de lumière reçue par la surface, la mesure incidente. Voyez la formule de l'Eclairement, l'angle de la source par rapport à la cible intervient dans ce calcul et est a prendre en compte au moment de la mesure si l'on recherche de la précision. Ensuite, les valeur donné par l'outil pour ce type de mesure parte du principe que la surface en question refléte à 18% de manière isotrope. Mais c'est rarement le cas.

La mesure en lumière réfléchi prend en compte l'angle de vue (car elle est faite dans l'axe de l'objectif) et donc par d'éduction l'angle de réflexion. Dans ce cas, le fait que la surface soit anisotrope ne devrai pas posé problème sauf que pour donner des valeurs de réglages (ouverture et vitesse), l'outil a besoin d'un étalon qui est le gris a 18%. Or la charte en question (qu'il faut placer devant la surface) n'a pas forcément les même propriété que la surface à photographié (elle sera plus ou moins diffusante que la surface).

Bref tou ca n'est qu'aproximation au final mais il y a tout de même des conditions de mesure qui permmettent d'obtenir une précision acceptable permettant d'analyser le contraste et déterminé les bons réglages.  L'oeil et l'histogramme ca marche bien aussi.

dioptre

CitationUn spot mètre ne sert pas a grand chose sans charte gris neutre.
Tu rigoles ?

ohmface

Citation de: David D le Septembre 23, 2010, 13:31:03

J'utilisais avant la charte grise pour régler les flashs mais je n'en vois en fait plus l'utilité en lumière incidente. Je mesure la lumière, j'utilise les réglages indiqués et c'est nickel (quelque soit la densité de mon sujet). Ca me semble beaucoup plus fiable que la charte.
Plutôt mort que libre !

ohmface

Citation de: dioptre le Septembre 22, 2010, 22:01:25
Il y en a qui sont accros à l'incidence et ne font que ça. Et d'autre sont accros à la méthode par réflexion.

Si tu veux connaître l'étendue de ton sujet seule la réflexion te le permet. tu pointe ton spotmètre sur les parties sombres, moyennes et claires et en fonction de ce que tu veux comme rendu et ce que tu peux sacrifier  tu fais ton expo en connaissance de cause.
C'est la méthode et la seule que j'utilise.
Mais certains vont sûrement crier au scandale.

Pas besoin d'un flashmetre pour cela, le boitier le fait très bien mais si je veux un flash  [at]  f/11 et l'autre à f/8, c'est juste magique.
Plutôt mort que libre !

helveto

#17
Citation de: Jean-Claude le Septembre 23, 2010, 09:05:40
Une des deux propositions est évidemment fausse  ;)

....
Le principe: lumière incidente = on mesure du sujet vers la source

....

Non, je ne suis pas d'accord ! La demi-sphère intégratrice doit être dirigée vers l'objectif, car elle introduit une fonction cosinusoïdale (désirée...) qui corrige la perte de lumière due à l'angle d'incidence, lorsque la source n'est pas pleinement dans l'axe frontal.
Par exemple, imaginons une carte gris neutre à 18% de réflectivité, posée parfaitement perpendiculaire à l'axe optique. Si l'on déplace la source de lumière (tête flash) depuis au-dessus de l'appareil de photo (éclairage frontal à 0°) en décrivant un quart de cercle autour du sujet, l'éclairement du sujet perçu par la camera va diminuer progressivement, pour arriver à zéro (cas théorique dans un studio peint en noir...) lorsque la torche flash sera à 90°, et que sa lumière rasera le sujet plat mais ne l'éclairera pas. Pourtant, si on dirige la sphère du flashmètre vers la source en suivant celle-ci dans sa rotation autour du sujet, la valeur mesurée restera imperturbablement la même, ce qui est faux.
Ayant personnellement conçu et fabriqué des flashmètres dès les années 60 (dont par exemple le flashmètre Elinchrom analogique, qui fut longtemps une référence mondiale de précision, avec un étalonnage de chaque appareil à 1/8ème de diaphragme effectué au moyen d'une sphère d'Ulbricht de 1m de diamètre...), j'ose affirmer que la seule mesure précise et répétitive en lumière incidente (capteur positionné sur le sujet), quelque soit le nombre et la position des sources de lumière, est obtenue avec l'hémisphère intégratrice dirigée vers l'objectif de l'appareil photo.

Bien sûr, une fois la mesure effectuée, on corrigera la valeur obtenue en fonction de l'effet désiré (high key, etc) et aussi du rapport de grandissement (non négligeable en photo de petits objets) et des filtres utilisés.

Amitiés
   


ohmface

Citation de: helveto le Septembre 23, 2010, 13:58:58

Ayant personnellement conçu et fabriqué des flashmètres dès les années 60 (dont par exemple le flashmètre Elinchrom analogique, qui fut longtemps une référence mondiale de précision, avec un étalonnage de chaque appareil à 1/8ème de diaphragme effectué au moyen d'une sphère d'Ulbricht de 1m de diamètre...), j'ose affirmer que la seule mesure précise et répétitive en lumière incidente (capteur positionné sur le sujet), quelque soit le nombre et la position des sources de lumière, est obtenue avec l'hémisphère intégratrice dirigée vers l'objectif de l'appareil photo.

Ok... respect. je vais donc suivre ceci qui me semble assez logique. Donc, si je dois mesurer une source située derrière mon sujet (pour les cheveux par exemple) je laisse le flashmètre dans l'axe de l'objectif (ce n'est pas ce que dit preshovich qui d'ordinaire est de très bon conseil)
Plutôt mort que libre !

louparou

Citation de: ohmface le Septembre 23, 2010, 14:20:52
Ok... respect. je vais donc suivre ceci qui me semble assez logique. Donc, si je dois mesurer une source située derrière mon sujet (pour les cheveux par exemple) je laisse le flashmètre dans l'axe de l'objectif (ce n'est pas ce que dit preshovich qui d'ordinaire est de très bon conseil)

mais non, il faut placer la cellule contre la zone à éclairer des cheveux et la diriger vers le flash, puis déclencher le flash, bien sûr par rapport à l'éclairage principal tu choisiras le diaph , en général équilibré ou surex.
la photo C peindre un instant

ohmface

#21
En effet, j'ai fait quelques test et la technique de helveto ne fonctionne pas, il faut bien diriger la flashmetre vers la source (pour les back light)

En envoyant mon cobra pleine tronche sur le visage d'un mannequin (flashmetre vers l'objectif)= f/45
En placant le flash derrière le mannequin avec la même intensité (toujours avec le flashmetre vers l'objectif) = f/1.6 ! (comme si il n'y avait pas de flash)

donc Preshovich wins  ;)

En conclusion : main light vers l'objo et rim/kick vers les sources

et ca marche très bien.

maintenant...si j'ai un point chaud sur la main light ? je fais la mesure à cet endroit ou a coté ?
Plutôt mort que libre !


helveto

Citation de: ohmface le Septembre 23, 2010, 15:46:21
En effet, j'ai fait quelques test et la technique de helveto ne fonctionne pas, il faut bien diriger la flashmetre vers la source (pour les back light)

En envoyant mon cobra pleine tronche sur le visage d'un mannequin (flashmetre vers l'objectif)= f/45
En placant le flash derrière le mannequin avec la même intensité (toujours avec le flashmetre vers l'objectif) = f/1.6 ! (comme si il n'y avait pas de flash)

donc Preshovich wins  ;)

En conclusion : main light vers l'objo et rim/kick vers les sources

et ca marche très bien.

maintenant...si j'ai un point chaud sur la main light ? je fais la mesure à cet endroit ou a coté ?

Il est évident que lorsqu'on ajoute du backlight il est impératif de mesurer sa puissance relative à celle fournie par l'éclairage principal afin de l'ajuster. La démarche habituelle consiste à placer d'abord l'éclairage principal, faire une mesure de la torche principale seule, les autres sources arrêtées, en incident avec hémisphère vers l'objectif, ce qui donne une première indication de la puissance nécessaire: en fonction de cette mesure, on règle la puissance de l'éclairage principal selon le diaphragme souhaité (ou possible... ;)). Ensuite on place les éclairages secondaires, et on ajuste leur puissance une source après l'autre en mesurant (autres torches arrêtées) avec l'hémisphère vers la source de lumière que l'on veut régler (en général 1 à 4 diaph. en dessous de l'éclairage principal. On remet ensuite toutes les torches en fonction, une mesure finale avec l'hémisphère tourné vers l'objectif pour fignoler l'ouverture définitive (le photographe doit être assez fûté pour savoir s'il mesure à l'endroit du "point chaud" de sa main light ou pas...). Bien sûr l'utilisation des lampes pilote facilite le réglage de la puissance relative entre les différentes sources de lumière en permettant visuellement de voir l'effet obtenu.
Cette manière de procéder était la seule ou presque qui garantissait "de mon temps  ;D" de ne pas gâcher des Ekta 8 x 10" qui valaient un saladier et donc interdisaient de faire du bracketing... Puis vint le dos Polaroïd Grand Format qui simplifia la vie de tous les photographes de studio en permettant de visualiser une première prise et corriger les erreurs manifestes.

Amitiés

David D

Citation de: dioptre le Septembre 23, 2010, 15:55:52
explique ?

ton spot mètre est calibré pour te donner l'exposition corect en partant du principe que la surface à photographier a une réflectance de 18%. Si elle n'a pas cette réfléctance , ton spot metre va te donner une valeur "incorect" par rapport à la norme. Donc au final, sans la charte, tu balayes ta scène qui contient X surface avec ton spot mètre et tu compares des valeurs qui ne sont pas bonne ... Tu pourais meme avoir deux surface éclairé exactement de la meme manières mais ayant une réflectance différente , ca te donnera deux mauvais résultats. Ou bien une dynamique de réflectance sur les surface éclairé de la même manière dans l'image.  Je ne vois pas l'intéret. Donc non je ne rigole pas. Mais dis moi si tu as un moyen d'exploiter ce genre de mesure dans un but précis qui ne me viendrai pas à l'esprit.

preshovich

si ya des gens qui n'ont jamais utilisé de flashmetre qui vous lisent je  crois pas qu'ils aient compris grand chose... comment se compliquer la vie et perdre les gens :/

David D

Citation de: erickb le Septembre 23, 2010, 19:57:51

bien évidemment il est calé  sur une certaine valeur , mais heureusement  son utilisation de se limite pas à ça, tu peux mesurer absolument n'importe quoi avec  ...

le grand intérêt d'un spotmetre en extérieur c'est justement de mesurer les écarts de contrastes , non seulement il te donnes l'exposition juste mais en plus les infos précieuses pour savoir si ça rentre  alors qu'une charte d egris te diras rien de tout ça elle te donnera juste la valeur moyenne par temps de brouillard ou dans le Sahara

je mesures toujours la partie la plus claire de ma scène avec et je pose mes blancs sur l'histogramme pile poil où je veux avec une marge d'erreur minime
Oui pour faire rentrer le blanc à la limite je suis d'accord. Pour le contraste , c'est peut être possible dans certain cas particulier suivant ce que tu prends en photo. Mais j'ai vu un chef opérateur plus que crédible sortir sa charte sur un tournage pub pour mesurer le contraste sur un paquet de chocolat ... j'ai souri sur le moment et j'ai vu le résultat ensuite. Et la lecture des normes ISO sur le sujet à terminer de me convaincre. Donc je dirais que pour sa fonction de base , c'est a dire donner un indice d'exposition qui permet d'avoir une photo équilibré et mesuré précisemment le contraste "d'éclairage" sans se faire berner par la réflectance de la scène la charte est limite indispensable.  Pour le reste , chacun sa méthode pour en tirer d'autres informations.

AarRT

Citation de: erickb le Septembre 23, 2010, 22:38:28
pour un paquet de chocolat en studio effectivement :-) mais en extérieur pour moi c'est imparable  je mesure les lumières les ombres , deux diaph a droite pour caler l'histogramme et même un peu plus parfois, je sais exactement où je suis, la mesure spot du boitier est trop large et je procedais comme ça avec un Hasselblzad H1 et maintenant avec un Canon

mais comme tu dis chacun sa méthode le principal c'est de savoir ce qu'on fait que ce soit fiable et pouvoir le répéter

C'est là que ça devient intéressant. Réajuster l'expo fournie par le spotmètre pour caler son histogramme suppose de connaître précisément la dynamique du capteur/film employé, non ? Ou est-ce simplement du zone system réchauffé ?

A moins que ce ne soit au pifomètre sérieusement aidé par un peu d'expérience ?  :)

Olivier Chauvignat

Citation de: Lyr le Septembre 23, 2010, 10:10:20
Pour mettre tout le monde d'accord:

On mesure depuis le(s) sujet(s) vers chacune des sources pour mesurer le ratio.
Ensuite, une fois qu'on est content des ratios, on mesure du sujet vers l'objectif pour reporter l'ouverture globale.

La réponse est donc: on fait les deux, chef! ;)

Exact,

Et je dirais même "les trois", une fois les mesures de ratio faites, puis la mesure grlobale, l'histogramme peut servir a optimiser l acquisition numérique en "calant a droite" (pour le cas bien sur, ou on décide de caler a droite, ce qui reste un choix a faire au moment de la mesure)

Le spot mètre permet de mesurer des éléments de la scène photographie sans avoir a se déplacer. On peut par exemple mesurer les lumières de la ville en arrière plan lors dune photo de nuit complète par un avant plan au flash. On peut mesuere également un élément illumine uniquement au moment du déclenchement, comme par exemple un flash utilise comme élément de décor et pou t lequel on veut déterminer la puissance de manière précise, etc
Photo Workshops

AarRT

Citation de: erickb le Septembre 24, 2010, 07:56:11
pourquoi parler de réchauffé ou de pifomètre ?  si tu avais essayé tu saurais que ça fonctionne parfaitement et que c'est très précis

et que vient faire le zone system là dedans ?   quel rapport avec un calage à droite de l'histogramme sur du numérique ? 

je n'ai pas dit qu'il FALLAIT caler à droite , il faut juste savoir mesurer interpréter/adapter le résultat et faire ce qu'on voudra, avec une simple mesure moyenne et de forts contrastes en extérieur ce que font en général les gens c'est une vue au pif comme tu dis  avec une valeur moyenne , ils regardent le LCD ils jettent et ils ajustent

...mais à chacun de voir

Premièrement, je ne critique pas ta méthode (ni aucune d'ailleurs), je pose simplement une question. On se calme.  ;)

Ensuite, j'aimerai juste en savoir plus sur ta manière d'utiliser un spotmètre, et si tu y trouvais une similitude avec le zone system (dans la manière d'aller caler les hautes/basses lumières en se basant sur la connaissance de la plage dynamique du support utilisé, qu'il s'agisse d'un capteur ou d'un film).

Par exemple, une scène à fort contraste. Je veux caler mes hautes lumières. En mesurant une zone de hautes lumières avec le spotmètre, celui-ci va me donner une mesure correspondant à une expo neutre (un blanc devenant alors un gris 18%), c'est bien ça ?

A partir de cette mesure, comment caler ces hautes lumières "le plus à droite possible", sans en perdre tous les détails ? En tâtonnant et en regardant son histogramme ? Ou bien en connaissant précisément les limites de son capteur/film et en augmentant d'autant de diaphs qu'il est possible d'encaisser sans perte de détails ? (je ne sais vraiment pas si je suis clair là).

Citation de: erickb le Septembre 23, 2010, 22:38:28
je mesure les lumières les ombres , deux diaph a droite pour caler l'histogramme et même un peu plus parfois

C'est en référence à ce passage que je parlais de pifomètre. Ou bien as-tu une méthode précise ?

      Voilà, j'ai sûrement écrit pas mal de bêtises... ;D Mais c'est un sujet que j'aimerai bien commencer à maîtriser (d'autant que je pense de plus en plus au grand format !  ::) )

            Merci :)

louparou

Citation de: ohmface le Septembre 23, 2010, 13:54:55
Pas besoin d'un flashmetre pour cela, le boitier le fait très bien mais si je veux un flash  [at]  f/11 et l'autre à f/8, c'est juste magique.

ben oui çà sert à çà un flashmètre en mesure incidente, quand on regarde la sphère coté intérieur elle est grise !! normal puisque son étalonnage est de mesurer un éclairage et l'exprimer en gris 18%. la charte de gris c'est idem sauf qu'en pratique il faut faire la mesure sur la charte donc en lumière réfléchie et surtout faire attention aux reflets.
en studio expl. 2 flashs régler chaque flash seul flashmètre dirigé vers la source, pour le diaph de travail allumer tous les flashs et diriger la cellule vers l'objectif.
la photo C peindre un instant

louparou

Citation de: Jean-Claude le Septembre 23, 2010, 09:05:40
Une des deux propositions est évidemment fausse  ;)

On ne dirige jamais un posemétre ou un flashmètre vers l'objectif en se plaçant à l'endroit de la source ou du sujet que ce soit en lumière réfléchie ou incidente.

Le principe de la mesure incidente est de mesurer la quantité de lumière qui tombe sur le sujet, en ne tenant pas compte de la réflectivité du sujet lui-même qui peut fausser une mesure réfléchie non corrigée.

Le principe: lumière incidente = on mesure du sujet vers la source

Attention au placement du flashmètre qui doit vraiment être sur le sujet, en effet dans certains cas une erreur de placement de 50cm peut être catastrophique pour une source qui se trouve très près à 1 m ou 2 m

De nos jours le flashemètre sert surtout à déterminer rapidement les ratios des différentes sources de lumière d'un éclairage flashe, il faut bien sûr déclencher les différentes sources seules une à une pour que les mesures soient représentatives.
Après pour l'exposition générale il est tellement facile de faire le microréglage directement à l'aide de la courbe affichée sur l'ordi relié au boitier que le flashemètre ne sert plus à grand chose.

heum!!! alors on peut pas mesurer le diaph de travail avec le flashmètre, mince faut en plus acheter un ordi !!!
Cdt
la photo C peindre un instant

Olivier Chauvignat

On ne fait pas du tout la même chose avec l'histogramme du boitier et un flashmètre, rien à voir

L'histogramme donne la mesure globale de la scène. On s'en servira notamment pour caler la mesure finale d'un set préalablement mesuré en termes de ratios et de contrastes.

Mais seul un flashmètre permet de mesurer l'illumination du (d'un) sujet

Je pas confondre scène et sujet. On peut avoir un diaph de travail à tant (celui qui correspond au calage de l'histogramme) et un diaph pour le sujet qui est totalement différent.

Donc oui en monosource (sans réflecteur, car là ca fait deux "sources") on peut utiliser l'histogramme (ais celui-ci ne donnera toujours pas la mesure du sujet, mais uniquement celle de la scène). Mais a partir de deux sources, le flashmètre est indispensable
Photo Workshops

Olivier Chauvignat

Citation de: erickb le Septembre 25, 2010, 16:50:21
si c'est à propos de ma réponse je parlais  d'un spotmetre  et de la mesure spot du boitier

Non, c'était une remarque générale.
Photo Workshops

Jean-Claude

vous avez tous raison en théorie mais la pratique montre qu'une fois toutes les source calées par des mesues incidentes sujet vers source on est aussi capable d'en déduire avec une précision absolue l,exposition du boitier, une mesure supplémentaire sujet vers objectif n'apporte aucune information supplémentaire !

helveto

Citation de: Jean-Claude le Septembre 26, 2010, 08:54:10
vous avez tous raison en théorie mais la pratique montre qu'une fois toutes les source calées par des mesues incidentes sujet vers source on est aussi capable d'en déduire avec une précision absolue l,exposition du boitier, une mesure supplémentaire sujet vers objectif n'apporte aucune information supplémentaire !

Admettons une configuration style "repro" avec une source de chaque côté de l'axe optique, à 45°. Même puissance de chaque côté. Mesure vers la source 1: f/11. Mesure vers la source 2: f/11. Quel diaphragme utiliser ? OK, c'est simple, f/16 simple déduction de l'addition des puissances, on peut se passer d'une troisième mesure vers l'objectif. Si maintenant j'écarte un peu plus une des sources de l'axe optique, mettons 70°, et je baisse sa puissance à 70%. Mesure vers la source 1: toujours f/11, mesure vers la source 2: f/8 1/2. Quel diaphragme utiliser ? La déduction, ça va un bout quand les choses sont simples, mais une mesure de plus arrange souvent bien les choses...

Amitiés

dioptre

Eh oui ! c'est là qu'on voit que l'incidence n'est pas tout !
Personnellement toujours en réfléchie et spotmètre-flashmètre.
Un coup sur les lumières , un coup sur les ombres, un coup sur un gris neutre ou approchant, étendue déterminée, un peu de réflexion sur l'étendue en surface sur le sujet des ombres et des lumières et le centre d'intérêt.

Olivier Chauvignat

Citation de: Jean-Claude le Septembre 26, 2010, 08:54:10
vous avez tous raison en théorie mais la pratique montre qu'une fois toutes les source calées par des mesues incidentes sujet vers source on est aussi capable d'en déduire avec une précision absolue l,exposition du boitier, une mesure supplémentaire sujet vers objectif n'apporte aucune information supplémentaire !

+1
en tout cas, c'est comme ca que je fais.
Photo Workshops