Néanmoins le choix des populations in vivo sont supérieurs à la théorie, ce sont eux qui y vivent au jour le jour, et doivent (devraient ?) choisir et enterinner
Je ne vois pas à quel titre : la nature n'appartient à personne, et surtout pas au « local » qui se comporte déjà en baron, qui n'a pas de conscience de la nature, si ce n'est une vague tradition transmise vaguement par des gens aux connaissances vagues, le tout fondé essentiellement sur des a priori.
Et dans toute réflexion, il ne faut pas oublier que ces « éleveurs » existent parce qu'ils sont en fait subventionnés.
en fait dire que c'est à eux de décider revient à dire qu'il faut confier la protection de la nature aux chasseurs et aux constructeurs de tout poil pourvu qu'ils habitent sur place.
Ensuite il faut relativiser la notion d'activité traditionnelle, laquelle est fort différente entre les Alpes et les Pyrénées, et selon chaque vallée voire même chaque pâturage. Mais, en beaucoup de lieux, le pâturage n'est plus une activité traditionnelle depuis un bon siècle, c'est une activité de propriétaires-employeurs (depuis la transhumance), et les bergers ne sont plus que des travailleurs plus ou moins exploités (pas partout, certes).
Les problèmes de surpâturage dans les Alpes viennent d'ailleurs de là. Une des autres conséquences méconnues est la disparition de beaucoup de prairies de fauche de moyenne altitude, et des pâturages intermédiaires, avec la disparition du cortège floristique et faunistique associé.
En fait, en beaucoup de lieux, le pâturage a accéléré la mort du traditionnel.
Enfin, on ne peut pas parler de grands fauves réintroduits, car un seul l'est : l'ours. Le loup, lui, est revenu tout seul. J'oubliais le lynx, mais c'est assez différent.