"Achète stock d'images à prix grossiste, avec exclu, pour diffusion gra

Démarré par Gil64, Octobre 31, 2007, 14:46:35

« précédent - suivant »

nad13

Une base de tarif doit tenir compte egalement de la "dangerosité" lieu PDV, du
" sujet", de l'experience et moyen mis en oeuvre..
pas le meme truc que de faire une photo d'un Skieur milliardaire sur un
glacier, en helico, qu'un objet dans son studio..mdrrr !!
et pourtant si la photo de l'objet est reproduite 100 000 fois, elle entre dans
un processus analytique CA business du client, si la photo du skieur est
simplement pour etre exposer ds son chalet .. Il s'agira la d'une photo a
titre privée..
Une base est un casse tete chinoix, mais a plusieurs en croisant nos
experiences, on peut y arriver...

Cedric_g

Par exemple (j'écris n'importe quoi) :
+100% pour les photos sous-marines
+100% pour les photos aériennes
+50% pour la microphotographie (rapport 4:1 ou plus)
+25% pour les vues panoramiques

etc...

(ce sont des exemples, hein !)

Benaparis

et avancer en ordre, il me semble bon de raisonner par poste, même si dans le
cas de cession d'oeuvre préexistantes on ne fera pas apparaître les poste mise
en oeuvre et production dans le contrat de cession, contrairement à une oeuvre
de commande. Je m'explique :

Comme expliqué plus haut il y a 3 postes principaux :

- Les frais de mise en oeuvre
- La cession de droit d'auteur
- Les frais de production et de mise à disposition de l'oeuvre.

Ce sont bien entendu les deux premiers postes qui sont les moins évident à
évaluer.

Pour le poste "Frais de mise en oeuvre" : on peut à partir d'un tarif de base
pondérer par exemple, sur la durée (on peut imaginer que le tarif journalier
soit dégressif en fonction d'un certain nombre de jours passés, à ce moment là
on peut raisonner par tranches, sur la complexité de la mise en oeuvre, sur la
dangerosité (comme l'à indiqué Nad13), sur l'eloignement (c'est pas la même
chose de faire un sujet à 10km de chez soi qu'à 5000km hors frais de transport
et d'hébergement qui sont en général payé d'avance ou remboursés par le
client)...

Pour le poste "cession de droits" : là on sait que le calcul se fait sur le
mode de diffusion, la durée et la zone d'exploitation. On peut à ce titre
utiliser le barème existant des oeuvres de commande. Bien entendu c'est trois
critères devront dans tous les cas être détaillés dans le contrat de cession.

Bonne journée

Nad13 : J'ai bien reçu votre MP, j'y répondrai avec grand plaisir
ultérieurement.

xav

Tu ferais pas de la photo aérienne par hasard ;o))

Pas sûr que cette "majoration spécifique" soit une bonne idée. Les exemples
que tu cites sont spécifiques car ils nécessitent des moyens spécifiques et donc
souvent plus chers. Donc, autant intégré "pragmatiquement" le vrai surcoût lié
à la mise en oeuvre de la prise de vue.


Cedric_g

Bien vu !

Mais je ne parlais de majorations uniquement applicables que sur des photos déjà
en stock, pas des commandes (auquel cas effectivement, le surcoût entre en ligne
de compte au niveau des frais de mise en oeuvre).

Me semble d'ailleurs que c'est une préconisation de l'UPC déjà existante
(pour la photo aérienne et la photo sous-marine... mais je me trompe
peut-être, en fait je ne sais plus si c'est l'UPC ou un autre organisme ; en
tout cas je ne l'ai pas inventé ;-p)

esplumeor

ce sont celle énoncées...

+100% pour les photos sous-marines
+100% pour les photos aériennes

xav

Que cela existe n'a jamais été pour moi un critique de "non discussion" ;o))
En fait, +100%, en soi cela ne veut rien dire. Un prix, c'est ce que ça coûte +
une marge. Donc plus qu'une majoration systématique et "aveugle", j'ai dans
l'idée que le chiffrage du surcoût lié à cette spécificité semblerait plus
logique.

nad13

Difficile d'evaluer un surcout en pourcentage pour ce type de specialisation..
selon le pays, le lieu inaccessible ou non, le mode de transport etc... les
prix vont differer.
Les charges reelles sont plus logiques et verifiables pour le client.
Un taux horaire ou journalier peut etre pour la "main d'oeuvre" + frais reels
(location helico ou bateau ,distances, bouteilles avec exemple de tarif
approximatif ) ?
N'etant pas mon activité, c'est une suggestion :-)

Zouave15

Merci Benaparis pour toutes tes précisions. Évidemment, on a besoin d'une
structure pour réfléchir. Merci à vous tous pour vos interventions. Mais pour
l'instant, difficile de fixer les idées.

Il me semble utile de raisonner de manière globale. Mon idée sous-jacente est de
donner une valeur de base à la photo, en-dessous de laquelle ne jamais
descendre.

Bien sûr qu'une photo difficile, ou chère à exécuter, ou rare, ou de talent,
fera l'objet d'un plus, à déterminer en fonction de critères préétablis
(exemple doubler le prix d'une photo aérienne) et de critères de négociation.

Mais imaginons la chose suivante : vous décidez de mettre des prix forfaitaires
aux photos que vous exposez sur votre site. Du coup, vous en profitez pour en
mettre davantage. Vous n'allez pas pouvoir multiplier les prix et les
coefficients. Sinon, même les plus motivés iront acheter de la photo à 1 ¤.

Imaginez que je veuille aussi vendre mes photos de cette manière. Pour mes
photos de paysage classiques, je m'alignerai sur notre prix plancher. Pour les
photos niveau édition, j'appliquerai un coefficient. Et pour les photos plus
artistiques, je conserverai mes prix actuels, ou éventuellement les réévaluerait
en fonction du prix plancher.

Zouave15

Ainsi, chaque photographe aurait une base, et il n'y aurait plus de n'importe
quoi dans les prix.

Si cette base est cohérente avec les prix des commandes, c'est mieux, mais je
ne suis pas sûr qu'on y arrive. Les images en stock ont une probabilité de
rentabilité plus forte, leur prix peut donc être attractif.

Là où certains seront réticents, c'est que probablement notre prix plancher
sera très en-dessous de ce qu'ils pratiquent quand ils peuvent négocier
convenablement. D'un autre côté, un tel prix plancher éviterait que la nouvelle
référence soit la photo à 1 ¤, et 5 ¤ si elle est de qualité.

Est-ce qu'on pourrait se servir de quelques bases existantes ? Par exemple, la
carte postale est à 40-50 ¤ (donc prix d'un 10x15 bien diffusé), en édition une
photo isolée de format moyen, disons 15x21, peut être à 150 ¤ mais chute souvent
en-dessous de 70 ¤, etc. Que pensez-vous de ces bases-là ?

nad13

Je n'etais pas deja sur les memes longueurs d'ondes.. rires !!
Artisan, je pensais au devis pour une demande client et non à la vente de photos
deja réalisés :-)

GLaG

quelques éléments de discussion en vrac sur ce sujet et cette initiative qui me
semble bonne...

* la majoration "par principe" (on voit de tout) est effectivement parfois
paradoxale...une photo aérienne n'est pas forcément plus compliquée ou chère
à réaliser qu'une photo terrestre (je ne parle pas de prix "moyen", mais de
supplément systématique)...
De même tous les autres types de majoration que j'ai pu croiser (panoramique,
animalier, sous-terrain, avec personnages...)

* et les tarifs web ? La jungle me semble encore plus forte dans ce secteur que
dans les tarifs "édition papier"..

* pour les tarifs de Zouave15 : une photo en format 15x21 (dans, disons, un
magazine A4) à 70 euros, ce n'est pas très cher, mais une bonne base pour un
"tarif plancher". Pour la carte postale, cela me semble (malheureusement)
sur-évalué par rapport aux usages...

Cedric_g

On trouve de tout.

D'expérience, j'ai été confronté aux deux extrêmes :
- 30¤ pour 5000 ex. (format 13x18 environ)
- 0.05¤ / carte (tirage initial 3000 ex.)

Rapport de 8.3 (rien que ça...)

Maintenant, le premier cas c'est un éditeur indépendant local avec peu de
moyens. Le second, une société d'édition qui fait dans la carte haut de gamme
diffusée partout en Europe (celles qui sont vendues 2/3¤...)

^_^

nad13

pour une pub d'un ministere, on m'a demandé de photographier un arbre reperé
par un realisateur dans un autre departement a 150 km de chez moi..
1 seule photo choisie, un gros plan du tronc, elle fut agrandie en 2 x 2, et
servi de fond pour la pub tv.
tarif 600¤ la photo "fond/matiere"
un exemple pour un droit de cession & diffusion tv dans le cadre d'une
composition et creation demandé.

Gil64

Voici comment je bosse pour mes photos d'illustration en stock. Je précise, si
besoin, que mon mode de fonctionnement n'est sans doute pas un modèle du genre.
Mais si cela peut aider à la réflexion qui germe ici :

1- Dans l'idéal, je propose comme base de négociation les barêmes UPC.
L'oreille du client est plus attentive, cela va de soi, quand la demande est
urgente.
2- Quelque soit le cas de figure, je ne vends aucune image en-dessous de 50 ¤.
Le temps de traiter la demande, de la mettre sur un FTP ou de la graver sur CD
envoyé par La Poste et j'ai mangé ma marge : aucun intérêt.
3- En photo d'illustration pour la presse, hors prise en compte des critères de
support / tirage / format / zone d'exploitation et exclusivité (ou pas) qui
s'imposent ensuite et pour une parution unique, voici "mes" seuils minimum de
commercialisation :
- Couverture : 380 ¤
- Double page : 325 ¤
- page : 200 ¤
- 3/4 page : 160 ¤
- 1/2 page : 130 ¤
- 1/3 p : 115 ¤
- 1/4 p : 100 ¤
- 1/8 et 1/16 p : 70 ¤

J'accorde bien volontiers à qui voudrais me le faire remarquer qu'il ne
s'agit pas d'une démarche analytique, bâtie sur des calculs poussés de seuils
de rentabilité. Simplement pour essayer de survivre et de rester cohérent, je ne
souhaite pas travailler en-dessous de ces minima.

Henri34

1 er point : Il est clair qu'un prix minimum devra de toute maniere tenir
compte de l'usage de la photographie : c'est ESSENTIEL. Le prix minimum pour
la carte postale ne peut pas etre le meme qu'un prix minimum pour une
annonce-presse ou une affiche . L'impact, les sommes mises en jeu par le client
ne sont pas les memes. Si celui-ci est prêt à payer des espaces publicitaires (
qui eux ne sont pas bradés) pour diffuser votre photo, c'est qu'elle va lui
apporter de l'argent. Et c'est là Zouave où je ne suis pas d'accord avec toi,
ça ne doit pas dependre du jugement esthetique que tu as de ta photo. Si le
client choisit une photo que tu trouves moche ou facile à faire pour sa campagne
de pub, c'est que pour lui, elle a de la valeur.
Sinon, il y a en effet une multitude d'usage. Le bareme UPC par exemple fait 30
pages uniquement pour les photos préexistentes ( archives). Il comprend une
partie web et multimedia, une partie édition, une partie publicité, une partie
presse, un partie TV. C'est exact, Cedric, qu'il y a aussi une majoration de
100% pour les photos aériennes, sous marines ou dangereuses à réaliser. A chacun
de voir.


Henri34

2eme point : Dans mon esprit, ce bareme minimum, s'il est discuté ici et
diffusé je ne sais où ( sur Pixel Artese, Nad ?) , devra surtout concerner les
amateurs qui sont parfois sollicités par des diffuseurs et n'ont aucune idée
des prix. Pour les autres, professionnels ou amateurs "semi-pros", je pense
qu'ils ont assez d'experience pour faire eux memes leurs tarifs, ou sinon,
vous pouvez toujours adhérer à l'UPC?

3eme point : je ne pense pas qu'il faille mettre en place un tarif minimum pour
la réalisation des ½uvres de commandes. Trop de critéres entrent en jeu :
experience et notoriété du photographe, materiel utilisé ( et à amortir !) ,
genre de la prise de vue : personnellement mon tarif journalier est plus élevé
si je dois eclairer et mettre en scene des personnages par exemple que pour un
reportage sur un congrès.

Cedric_g

(bonjour)

Je rejoins Henri sur les oeuvres en commande, car effectivement beaucoup trop de
paramètres entrent en jeu, sans parler des coûts de mise en oeuvre (par ex.
location d'un avion ou autre dans le cadre d'une prise de vue aérienne,
puisqu'on en parle)

Je suis par contre très favorable au "tarif minimum de vente" en illustration,
j'avoue ne jamais y avoir pensé ! Ce serait une excellente base de négociation
en tout cas (et puis bon, même si l'on descend à 30/40¤, ça reste sensiblement
plus élevé que ce que proposent les microstocks !)

Pour les tarifs Presse, à peu près toutes les maisons d'édition ont leur propre
barême. Et là ça peut varier du simple au décuple...

Henri34

Gil, bravo pour t'etre lancé le premier.
Ceci dit pas facile. Tu prends l'exemple des parutions presse où en general les
magazines ont leurs propres tarifs. Qui dépend beaucoup de leur diffusion.
Par exemple, mes dernieres parutions presse: Détours en France, Terre Sauvage et
Tele-Loisir.
Detours en France : Double page 290 euros
Tele Loisirs : Pleine page 510 euros
Terre Sauvage : 1/4 de page 130 euros

esplumeor

IL Y A UN TARIF QUI EXISTE C'est celui de l'upc alors pourquoi venir mettre
ici des tarifs à la con qui ne veulent rien dire ???????????

Mettre un prix pour une double alors que ce tarif doit evidement être liè au
nombre d'exemplaire c'est continuer à flinguer la profession alors STOP
arrêtez le grand n'importe quoi svp... tu va vendre ta double au même tarif
si c'est un 100 ou un 300 000 de tirage... pfff

Chaque groupe de presse, chaque édition à ses tarifs pas besoin de vous prendre
la tête pour çà alors pourquoi vouloir éditer sur le net un tarif qui ne veut
rien dire qui n'a AUCUNE légitimité et qui risque tout simplement comme c'est
déjà le cas avec celui plus haut de casser le marché.



Zouave15

L'idée est bien d'un tarif minimum pour les amateurs, les auteurs, ou les pros
qui vendent peu ce genre de photos (il y en a). J'y ai pensé la première fois
par rapport aux microstocks, et à la généralisation de la vente sur le web.

Il est bien entendu que ce barême étant minimum, il y aura de nombreux cas où
les prix seront supérieurs. Ça ne concurrence en rien l'UPC, c'est juste pour
éviter le n'importe quoi.

D'ailleurs, cette charte de prix pourrait être accompagnée de recommandations
faisant la synthèse des diverses remarques des uns et des autres.

Henri34

On s'est croisé Cedric...
Pour la pub, c'est beaucoup plus difficile.
Gros client national ou international, le bareme UPC fonctionne; Il y a deux ans
, affiche 4x3 pour un operateur telephonique, diffusion régionale : 3000 euros (
tarif proposé par l'agence de pub), ca parait élevé mais c'est pas grand chose
par rapport au prix dépensé pour l'achat d'espaces par exemple.
Petit client régional, c'est à chacun de faire sa sauce et c'est à mon avis
une bonne base pour un éventuel bareme minimum.

esplumeor

... ce n'est tout de même pas difficile?


Zouave15

Les choses évoluent, si on ne fait rien? il ne restera rien.

Les tarifs UPC sont plus que discutés, et peut-être un peu obsolètes.

Les grilles qui comportent 30 pages ne correspondent plus aux usages actuels.

A mon avis, il faut simplifier tout ça. La grille UPC n'est pas à flinguer,
mais présenter une charte plus simple permet au contraire de la valoriser pour
répondre à la variété des situations.

Mais tu ne peux pas répondre à un amateur ou à un auteur pas habitué à vendre en
presse : facile, applique la grille UPC. Et sipar hasard il le faisait, on lui
rirait au nez.

Donc, pour que ce ne soit pas le moins-offrant qui triomphe, aide-nous, y
compris avec réserves.

Gil a, lui au moins, donné un tarif. Concernant le nombre d'exemplaires, je te
rappelle qu'il travaille en local, je suppose que c'est pour ça qu'il n'a
pas fait de distinction.

JMS

...UPC, tu pourrais donner le lien car je ne l'ai pas trouvé sur leur site ?
Comme çà la discussion sera plus concrète...