quel + à avoir avec un autre dématriceur que image data converter sr de sony?

Démarré par parachaco, Décembre 28, 2011, 17:30:34

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parachaco

Bonjour,
je suis nouveau dans le numérique.
j'ai acheté il y a un an un sony a33
il est fourni avec un dématriceur "image data converter sr.

quelqu'un se sert-il de ce programme de sony livré avec l'a33 ?
et que puis-je gagner en achetant lightroom ou autres?

fabco

le plus simple c'est d'essayé, en plus c'est gratuit, pourquoi sans priver.
le traitement est déjà très différent , tu arrives à sauver des photos plus facilemebt qu'avec idc.
Tu as aussi dxo comme autres solutions au niveau traitement. 

parachaco


gerarto

Citation de: parachaco le Décembre 28, 2011, 17:40:58
entre lightroom et dxo, quel est le plus adapté pour un sony a33 ?

Je serais tenté de répondre... les deux si je n'étais pas conscient du coût global !

DxO pour le traitement et les corrections des objectifs, LR pour la "gestion" des images.

Mais un conseil : fais toi déjà la main sur IDC qui n'est peut-être pas génial, mais n'est pas pour autant mauvais, loin de là.
Apprends avec à traiter les raw : ce n'est pas du temps perdu si tu passes à autre chose après, parce que les principes de dématriçage et les principaux réglages sont les même partout. Et en plus c'est gratuit puisque fourni !

Si tu passes direct à DxO ou encore plus à LR tu risques d'être découragé par la complexité apparente...


THG

DxO ou Lr ne présentent pas de complexité particulière dès lors qu'on prend la peine d'y passer un peu de temps et de consulter la documentation.

Quel que soit ton choix, la différence de qualité est telle, par rapport au logiciel Sony, que ça va te faire un choc...

gerarto

Citation de: THG le Décembre 29, 2011, 08:19:22
DxO ou Lr ne présentent pas de complexité particulière dès lors qu'on prend la peine d'y passer un peu de temps et de consulter la documentation.

Quel que soit ton choix, la différence de qualité est telle, par rapport au logiciel Sony, que ça va te faire un choc...

Pour une fois, je ne suis pas d'accord avec THG !  ;)

IDC, le logiciel de Sony est parfaitement capable de sortir des jpeg de grande qualité, vraiment !
Tout au moins tant qu'on reste dans des valeurs raisonnables d'iso : en hauts iso (à partir de 3200 env.) c'est largement en dessous de DxO ou LR, encore qu'avec la dernière version les résultats soient honorables.

Mais pour des valeurs courantes d'iso, il n'y aura que peu de différence, sauf pour ce qui est lié à la prise en charge des objectifs par DxO ou éventuellement LR. Pas de correction des A.C., mais ont peut corriger manuellement le vignetage.

L'avantage d'IDC pour quelqu'un qui se déclare "débutant en numérique", c'est de commencer par un soft qui permet de sortir tout de suite de bons résultats en récupérant les réglages de l'appareil. Puis de se familiariser progressivement avec les différents réglages (simples) de traitement du raw, qui pour l'essentiel sont les mêmes partout.

A mon sens, c'est une excellente école pour débuter, d'autant que l'on peut s'appuyer sur une aide qui est certes sommaire (1 page web pour le traitement ! ), mais néanmoins complète et plutôt bien faite pour comprendre les bases, et qui ne risque pas de rebuter le débutant.

Et l'avantage c'est que c'est gratuit puisque fourni, et sans limite de temps pour apprendre comme avec une version d'essai.

Après bien sûr, on va vite trouver des limites et les manques, comme l'absence de corrections géométriques/redressement, et surtout, sutout, une ergonomie qui n'a effectivement rien à voir avec la puissance de LR ou DxO, et c'est là qu'il sera temps de passer à l'étape supérieure. Mais les bases du traitement du raw seront là et l'adaptation n'en sera que plus facile !


THG

La belle affaire !

Si je résume : "je ne suis pas d'accord avec THG parce que IDC sort de très bons JPEG à basse sensibilité mais, bon, à part ça, c'est pas terrible à haute sensibilité, il n'y a pas de correction optique, l'ergonomie est niveau proche du zéro, etc...

Bref, mettez IDC à la poubelle et investissez durablement dans un bon logiciel de développement comme DxO ou Lr...

gerarto

Citation de: THG le Décembre 29, 2011, 12:58:40
La belle affaire !

Si je résume : "je ne suis pas d'accord avec THG parce que IDC sort de très bons JPEG à basse sensibilité mais, bon, à part ça, c'est pas terrible à haute sensibilité, il n'y a pas de correction optique, l'ergonomie est niveau proche du zéro, etc...

Bref, mettez IDC à la poubelle et investissez durablement dans un bon logiciel de développement comme DxO ou Lr...

Grrrr... il insiste  !   ;)  ;D

Lis moi bien : pour résumer, je propose dans le cas présent et pour quel qu'un qui dit être "nouveau en numérique" :

1 - d'apprendre tranquillement les bases du dématriçage avec le soft gratuit fourni qui :
    a) donne d'excellents résultats sauf aux hauts iso qui ne seront probablement pas utilisés par le débutant.
    b) possède exactement - mais en simplifié ce qui ne veut pas dire simpliste - les mêmes réglages de base que les autres.
2 - une fois les bases acquises, passer à (bien) plus performant en flux de travail et possibilités comme LR et/ou DxO que j'ai cités, en pouvant faire son choix en connaissance de cause.

Bien évidemment je n'aurais pas conseillé cela à un expert, mais il ne me paraît pas incongru de commencer par l'école primaire avant de passer le bac.

Et pour le développement "strict" IDC reste un "bon logiciel" !

L'expert que je prétends être - à tort ou à raison - utilise évidemment au quotidien DxO et LR, avec leurs qualités mais aussi avec les coûts d'achat qui vont avec, et après un choix murement réfléchi.
Mais je ne renie absolument mon apprentissage sur le défunt dématriceur Minolta Dîmage Viewer qui était pourtant très loin d'être au niveau d'IDC aujourd'hui.


THG

Citation de: gerarto le Décembre 29, 2011, 16:03:46
Grrrr... il insiste  !   ;)  ;D

Lis moi bien : pour résumer, je propose dans le cas présent et pour quel qu'un qui dit être "nouveau en numérique" :

1 - d'apprendre tranquillement les bases du dématriçage avec le soft gratuit fourni qui :
    a) donne d'excellents résultats sauf aux hauts iso qui ne seront probablement pas utilisés par le débutant.
    b) possède exactement - mais en simplifié ce qui ne veut pas dire simpliste - les mêmes réglages de base que les autres.
2 - une fois les bases acquises, passer à (bien) plus performant en flux de travail et possibilités comme LR et/ou DxO que j'ai cités, en pouvant faire son choix en connaissance de cause.

Bien évidemment je n'aurais pas conseillé cela à un expert, mais il ne me paraît pas incongru de commencer par l'école primaire avant de passer le bac.

Et pour le développement "strict" IDC reste un "bon logiciel" !

L'expert que je prétends être - à tort ou à raison - utilise évidemment au quotidien DxO et LR, avec leurs qualités mais aussi avec les coûts d'achat qui vont avec, et après un choix murement réfléchi.
Mais je ne renie absolument mon apprentissage sur le défunt dématriceur Minolta Dîmage Viewer qui était pourtant très loin d'être au niveau d'IDC aujourd'hui.

On peut aussi apprendre les bases avec Lightroom ou DxO, je ne vois pas le problème. Cette histoire de progressivité dans l'utilisation de logiciels est une perte de temps monumentale, pendant et après, car il faudra certainement se refarcir les corrections qu'on avait faites dans le 1er programme.

parachaco

j'ai acheté le hors série de "compétence photo" sur le raw, c'est un didacticiel , bien qu'il soit orienté lr, j'en retient le principe. je constate que des règlages lr ne sont pas sur mon programme, mais j'en retire un "moule", ce que l'on doit faire et ce que l'on doit éviter.

Petite question, quant je sors du programme, celui-ci me demande de sauvegarder, cela signifie -t-il qu'an cas de changement de programme , mon fichier raw serait en partie "déformé"

gerarto

Citation de: parachaco le Décembre 29, 2011, 21:39:11
j'ai acheté le hors série de "compétence photo" sur le raw, c'est un didacticiel , bien qu'il soit orienté lr, j'en retient le principe. je constate que des règlages lr ne sont pas sur mon programme, mais j'en retire un "moule", ce que l'on doit faire et ce que l'on doit éviter.

Petite question, quant je sors du programme, celui-ci me demande de sauvegarder, cela signifie -t-il qu'an cas de changement de programme , mon fichier raw serait en partie "déformé"

C'est une bonne question !

La bonne réponse serait de dire qu'il ne faut jamais "par principe" sauvegarder un raw : il doit rester intègre.

La manip normale lorsqu'on se sert d'un logiciel de dématriçage (développement....) est d'ouvrir un raw, de le traiter et au final d'en faire une sortie (cette appellation variant suivant les softs) sous forme de jpeg, de tiff ou autre.
Le fichier d'entrée (le raw) doit rester inchangé, le fichier de sortie (jpeg ou tiff, voire dgn) est utilisé tel quel ou modifié ensuite dans un logiciel de retouche type Photoshop.

Les opérations et réglages réalisés dans un logiciel de dématriçage ne sont jamais destructrices, contrairement à celles réalisées dans un logiciel de retouche.
Dans un logiciel de retouche, il y a une succession linéaire des opérations, et s'il est généralement possible de remonter dans l'historique des manips tant que le fichier reste ouvert, il est impossible de revenir en arrière une fois le fichier enregistré et fermé (sauf cas particuliers).
Dans un logiciel de dématriçage, il n'y a pas de notion de "retour en arrière" : les réglages se font indépendamment les uns des autres (bien qu'il soit souhaitable de les faire dans un ordre logique), et on peut toujours revenir sur un des réglages sans conséquences théoriques sur les autres. Et surtout, on peut reprendre ses réglages sans avoir rien perdu une fois le fichier raw d'origine fermé.

Pour ce faire, les différents réglages sont enregistrés "en temps réel" par les dématriceurs, mais cet enregistrement dépend du logiciel.

Dans le cas des logiciels tiers tels que LR ou DxO, ces réglages sont enregistrés dans la base de données du logiciel ou dans un fichier annexe, ou encore les deux. Les fichiers annexes que l'on appelle généralement "sidecar" sont de petits fichiers enregistrés généralement dans le même répertoire que le raw original avec le même nom que le raw et une extension qui varie, par ex. .xmp pour LR ou .dop pour DxO. Le fichier raw d'origine n'est alors jamais modifié.

Pour certains dématriceurs propriétaires et c'est le cas d'IDC, ces réglages sont enregistrés (encapsulés) à l'intérieur du fichier raw.

Dans l'un et l'autre cas, lorsqu'on rouvre dans le dématriceur une photo déjà traitée, il affiche la photo avec les réglages tels qu'enregistrés : soit dans le fichier sidecar (ou la base de donnée), soit dans le raw d'origine.

Dans le cas d'enregistrement du raw après traitement dans IDC, ce sont seulement les réglages qui sont ajoutés (ou modifiés si on enregistre à nouveau). La partie raw proprement dite n'est jamais touchée !

Un enregistrement du raw dans IDC ne détruit donc rien dans le raw : il est toujours intact et si on modifie, on repartira du raw d'origine, sans aucune perte ni "déformation" !

Toutefois, je serais plus prudent et je ferais deux cas de figures :
- celui qui ne fais du raw que de manière limitée, et qui pense ne jamais se servir d'autre chose que d'IDC peut sans arrière pensée enregistrer ses raw.
- pour tous les autres, je conseille de ne pas faire d'enregistrement du raw et de se limiter à faire des sorties sous forme de jpeg ou tiff (à enregistrer, celles-là !).

L'inconvénient est que l'on perd alors les réglages du raw (mais on a le fichier de sortie comme exemple s'il fallait revenir  dessus). L'avantage est qu'on préserve l'avenir si on veut passer plus tard à un dématriceur comme LR, DxO ou autre. Pour l'instant l'ouverture d'un raw "modifié IDC" ne pose aucun problème à LR ou DxO avec les versions actuelles. Mais rien ne garantit que ce sera toujours le cas dans l'avenir, ni avec d'autres softs.


parachaco

Prenons un cas de figure.

je modifie un raw avec idc et je ferme le programme en sauvant.
je donne le fichier raw à quelqu'un qui va l'ouvrir avec lr.
Donc il aura une photo raw modifiée.
Comme je peux comprendre que idc n'est pas destructif, la personne qui va peut-être retoucher ce raw avec lr possèdera  toute les spécificités du fichier.
En me rendant ce fichier modifié avec lr, idc  tiendrait-il compte des modifications?

je présente ce cas de figure en cas où je souhaiterais un jour passer à lr ou un autre programme dans un premier temps pour essais

je sais, cela parait tordu, pourtant il me semble que dans un principe d'échange de compétence, ce cas de figure peut arriver

THG

Citation de: parachaco le Décembre 31, 2011, 20:50:48
Prenons un cas de figure.

je modifie un raw avec idc et je ferme le programme en sauvant.
je donne le fichier raw à quelqu'un qui va l'ouvrir avec lr.
Donc il aura une photo raw modifiée.
Comme je peux comprendre que idc n'est pas destructif, la personne qui va peut-être retoucher ce raw avec lr possèdera  toute les spécificités du fichier.
En me rendant ce fichier modifié avec lr, idc  tiendrait-il compte des modifications?

je présente ce cas de figure en cas où je souhaiterais un jour passer à lr ou un autre programme dans un premier temps pour essais

je sais, cela parait tordu, pourtant il me semble que dans un principe d'échange de compétence, ce cas de figure peut arriver

Lightroom ne tiendra pas compte des modifications du Raw.

parachaco

donc le raw sera intact mais sans correctif d'idc, que je sauve ou pas en idc, en passant après par lr, kif kif

gerarto

Chaque logiciel ne reconnaîtra que ses propres modifs, ce qui est logique : il part du raw "brut" et applique les corrections qu'il "connaît", parce qu'il les a écrites dans le raw ou dans un fichier sidecar.

Le dématriceur, lorsque l'on rouvre une image, refait l'intégralité du travail l'image à partir du raw en appliquant chaque correction enregistrée. Lui seul sait à quoi correspond tel réglage et quelle est sa valeur.

On pourrait faire une analogie avec la cuisine : on peut donner à plusieurs cuisiniers différents la mission de réaliser un plat avec au départ les mêmes ingrédients pour tous. La manière de réaliser le plat dépend de chaque cuisinier qui possède ses propres ustensiles de cuisine, ses fourneaux qui n'ont pas les mêmes caractéristiques, et ses livres pour noter les recettes.
Au final il en résulte un plat qui sera plus ou moins réussi en fonction de l'habileté du cuisinier et de la qualité de son matériel. La fois suivante, chacun refera la recette exactement à l'identique, puisqu'il utilise le même matériel et qu'il à tout noté la première fois, ou bien modifiera un temps de cuisson ou une température ou rajoutera un peu de sel pour parfaire son plat.

Mais si le cuisinier LR pique le livre de recette du cuisinier IDC, et bien qu'il ait les mêmes ingrédients de base, il n'arrivera à faire le même plat que IDC ! Déjà il faudrait qu'il arrive à lire la recette qui est écrite dans la langue maternelle de IDC. Et comme il n'a pas les mêmes ustensiles ni les mêmes fourneaux, il ne saura pas dans quel four faire cuire son plat, ni - même si c'était le même type de four - à quelle température correspond sur son four le thermostat 4 de IDC...
Et vice-versa, bien sûr !

Bon appétit !  ;)