Rions un peu du coté de Cherbourg...

Démarré par Eric34, Juillet 04, 2012, 19:53:05

« précédent - suivant »

tonio


Zouave15

On peut aussi être d'accord pour un collectif et ne pas être d'accord avec une association en particulier. La plupart des auteurs (au sens artistique du terme) et des amateurs sont chaque fois exaspérés par la manière de présenter les choses de ladite association, et ne risquent donc pas de cotiser.

Ensuite, comme le dit Tonio, vivre bien ou survivre passe de plus en plus souvent de nos jours (pas seulement en photo) par une réduction drastique des coûts fixes, et notamment des abonnements et cotisations de tout poil.

Dire que ce sont des frais, qui se récupèrent, est inopérant, car nous sommes nombreux à ne pas compter tous nos frais (déplacements, par exemple) pour éviter d'avoir un bénéfice trop faible susceptible d'attirer l'attention de l'administration fiscale.

En tant qu'association il faut choisir : soit s'adresser aux pros qui gagnent normalement leur vie (pas nombreux), soit s'adresser à tous ceux qui ont des revenus de la photo (même occasionnels). L'association en question a choisi, alors venir faire de la retape dans chaque fil est d'une goujaterie exceptionnelle.

De plus, quand on a fait ce choix, il est difficile de militer pour des causes qui touchent surtout les auteurs spécialisés ou occasionnels (cas des concours). La majorité des fils ici ne concerne pas ou peu les pros qui gagnent bien leur vie, ils concernent des pros qui tirent le diable par la queue ou ont un autre job, ou des amateurs facturant de temps à autre.

tonio

Citation de: Zouave15 le Août 07, 2012, 10:23:47
Dire que ce sont des frais, qui se récupèrent, est inopérant, car nous sommes nombreux à ne pas compter tous nos frais (déplacements, par exemple) pour éviter d'avoir un bénéfice trop faible susceptible d'attirer l'attention de l'administration fiscale.

d'autant plus que c'est un argument ridicule ... quand on n'a pas le sous, on ne l'a pas. Point ... ça me fait une belle jambe de pouvoir le retirer de mes bénéfices. ça fait toujours 190€ de bouffe en moins dans l'année ...

image04

Citation de: Zouave15 le Août 07, 2012, 10:23:47
On peut aussi être d'accord pour un collectif et ne pas être d'accord avec une association en particulier. La plupart des auteurs (au sens artistique du terme) et des amateurs sont chaque fois exaspérés par la manière de présenter les choses de ladite association, et ne risquent donc pas de cotiser.

Ensuite, comme le dit Tonio, vivre bien ou survivre passe de plus en plus souvent de nos jours (pas seulement en photo) par une réduction drastique des coûts fixes, et notamment des abonnements et cotisations de tout poil.

Dire que ce sont des frais, qui se récupèrent, est inopérant, car nous sommes nombreux à ne pas compter tous nos frais (déplacements, par exemple) pour éviter d'avoir un bénéfice trop faible susceptible d'attirer l'attention de l'administration fiscale.

En tant qu'association il faut choisir : soit s'adresser aux pros qui gagnent normalement leur vie (pas nombreux), soit s'adresser à tous ceux qui ont des revenus de la photo (même occasionnels). L'association en question a choisi, alors venir faire de la retape dans chaque fil est d'une goujaterie exceptionnelle.

De plus, quand on a fait ce choix, il est difficile de militer pour des causes qui touchent surtout les auteurs spécialisés ou occasionnels (cas des concours). La majorité des fils ici ne concerne pas ou peu les pros qui gagnent bien leur vie, ils concernent des pros qui tirent le diable par la queue ou ont un autre job, ou des amateurs facturant de temps à autre.

Je vois un très grand nombre de fils d'amateurs qui sont confrontés a de nombreux problèmes, et se font pirater des photos...,
ou demander des infos pour des barèmes de croits dont ils n'ont aucune idée, toi tu te plains de telebotanica...parceque tu te sens concerné... et tu diffuses des bannières  publicitaires sur ton blog: d'agences photos qui piétinent le droit d'auteur...en faisant croire que des photographes peuvent gagner de l'argent en vendant leurs photos 7 cts...
Ce n'est pas de la "goujaterie" que de militer pour une asso qui essaie de défendre les droits des auteurs, c'est seulement du bon sens...
Oui 190€ c'est une somme mais un local..., 3 employés salariés... de nombreux bénévoles...,etc cela représente aussi une somme, a quoi cela va t'il servir de créer une asso, un collectif, ou un réseau qui n'aura aucun moyen...
Rappel au passage L'association des photographes a lutté pendant plus de 8ans pour que la taxe professionnelle soit exonérée pour les auteurs et cela fait un montant de plusieurs cotisations pour certain...
Et la SAIF n'a pas été crée par un "réseau"
95% des auteurs musiciens adhérent à la SACEM même si elle n'est pas parfaite elle a le pouvoir de percevoir les droits d'auteurs et de les répartir...

image04

Citation de: Zouave15 le Août 07, 2012, 10:23:47
En tant qu'association il faut choisir : soit s'adresser aux pros qui gagnent normalement leur vie (pas nombreux), soit s'adresser à tous ceux qui ont des revenus de la photo (même occasionnels). L'association en question a choisi, alors venir faire de la retape dans chaque fil est d'une goujaterie exceptionnelle.

De plus, quand on a fait ce choix, il est difficile de militer pour des causes qui touchent surtout les auteurs spécialisés ou occasionnels (cas des concours). La majorité des fils ici ne concerne pas ou peu les pros qui gagnent bien leur vie, ils concernent des pros qui tirent le diable par la queue ou ont un autre job, ou des amateurs facturant de temps à autre.

L'association en question est parfaitement consciente que tous les photographes professionnels ont commencés par être amateurs...
Qu'il est prévu un statut adhérent étudiant, et d'activité secondaire...
Mais adhérer à une association demande aussi un certain esprit de solidarité...
et non pas vouloir imposer son individualité a travers ses collègues.

TheGuytou

Citation de: image04 le Août 09, 2012, 07:22:08
L'association en question est parfaitement consciente que tous les photographes professionnels ont commencés par être amateurs...
Qu'il est prévu un statut adhérent étudiant, et d'activité secondaire...
Mais adhérer à une association demande aussi un certain esprit de solidarité...
et non pas vouloir imposer son individualité a travers ses collègues.

Tous ? vraiment ?

image04

Je ne vois pas comment un photographe peut décrocher une commande sans avoir montré une photo préalablement...
Un tireur professionnel a du commencer à tirer en amateur aussi... je crois...laborantin évidemment  ;D

pixydream

J'ai jamais été amateur pour ma part... j'ai décroché ma première commande sans rien avoir montré.

image04

Commande d'un magazine...cela m'étonnerai... d'une entreprise aussi... d'une agence de com encore plus...
A moins que le client ai vu une exposition de ton travail...ce qui revient au même

pixydream

Commande d'agence. Ca s'est fait par telephone.
Le client aurait eu du mal à voir une expo de mon boulot à cette époque. C'est cette commande qui m'a fait me dire qu'après tout... why not..

image04

C'est très bien... mais je pense que tu avais acheté le matériel avant la commande et que tu avais du faire quelques photos avant en amateur...
Le directeur artistique avait dû avoir des recommandations sur ton sérieux...
J'entends par le terme professionnel avoir une activité "régulière" rentable en autogérant, la formation, le marketing, gestion, créativité, production...et vente... ce qui demande obligatoirement un certain temps et un parcours obligé en tant qu'amateur...
J'entends par le terme amateur un passionné qui cherche à photographier ce qu'il aime et qu'il n'est pas forcément inspiré par une commande en acceptant des contraintes créatives et s'emmerder à récupérer le règlement des factures... entre autre

pixydream

Non, et pas passionné par la photo. Je suis dessinateur/illustrateur à la base.
J'avais un reflex, oui. Mais je ne faisais pas de photo en amateur. Je ne faisais d'ailleurs quasiment pas de photo, même pas et surtout pas en vacances. La photo j'en ai bouffé jusqu'à plus soif gamin, que ce soit pdv ou labo. Mais moi mon kif c'etait le dessin.
Il se trouve juste que mon nom était sur des listings de créa parce que j'étais juste avant directeur de créa. Que j'etais à la Maison des Artistes et que par conséquent j'avais mon ciré (et mes bottes).
Que la Ville de Caen cherchait des photos pour illustrer le plan de la ville, que l'agence à trouvé mon nom par hasard et qu'ils m'ont appelé. Et que comme j'etais dans une periode de remise en question graphique, que je tournais en rond en dessin, j'ai accepté.. Par desoeuvrement.
Et c'est comme ça qu'on remet le pied dans un étrier qu'on etait pourtant certain de plus jamais utiliser, parce qu'ensuite tout s'est enchainé très vite et ok aujourd'hui je suis photographe parce que je le désire, mais à mes débuts, pas du tout.
J'ai pas dit que je sortais de nulle part, juste que je n'etais pas photographe du tout, ni amateur, ni pro.

pixydream

Juste un addon.. Je n'avais pas tilté sur le coup sur ta phrase, je te cite : "ce qui demande obligatoirement un certain temps et un parcours obligé en tant qu'amateur..."
Pourquoi pour passer pro faudrait-il un passage obligé?
Des tas de photographes, de dessinateurs, de peintres etc sont devenus professionnels sans jamais être passé par cette case que tu trouves "obligée". En dessin j'ai eu mon premier contrat alors que j'étais encore étudiant, au sortir de la Fac je taffais déjà à 100% en pro. Beaucoup de photographes sont devenus pros de la même manière, études, stages, assistanat parfois et taf pro derrière. Je n'aime pas le mot "amateur" parce qu'il est trompeur, on est tous amateurs dans le sens où l'on aime ce qu'on fait mais effectivement tout le monde n'est pas pro car la pratique pro n'a pas grand chose à voir avec celle de l'amateur, du moins me semble t-il.
Autre phrase qui me gène, pardonne moi, je te cite encore, tu parles des amateurs et tu dis qu'il est : "un passionné qui cherche à photographier ce qu'il aime et qu'il n'est pas forcément inspiré par une commande en acceptant des contraintes créatives".
A priori il vaut mieux être passionné aussi pour ce genre de métier, trop de galères, d'incertitudes, de contraintes pour faire en plus le job en s'emmerdant. Deuxio, tous les pros ne bossent pas à la commande, c'est même la minorité. Les commandes sont rares et quant aux appels d'offres peu y répondent. Photographier ce qu'on aime? bah je ne sais pas, mais je me vois pas passer ma vie à faire du packshot ou d'autres trucs que je n'aime pas faire, je photographie ce que j'aime, ce qui m'inspire et dans le cas d'une commande, en dehors du brief, il y a des espaces de dialogue pour expliquer comment on voit le boulot, et en général le client t'écoute car c'est toi qu'il a choisi, donc ton style, les contraintes, il y a toujours des contraintes même pour le non pro, celles que le sujet impose, ou la lumière (je ne bosse qu'en lumière naturelle), ou le décors, ou l'envie qu'on a et qui n'est pas toujours en corrélation avec ce qu'on peut faire ou effectivement des contraintes liées à une demande particulière. Maintenant, je pars du principe que si la contrainte est trop lourde, il faut discuter. Tout se discute. Etre professionnel c'est également partager ses vues pour que le resultat soit bien celui imaginé par le créatif qui a pensé à toi et à ton taf en faisant le brief de départ. Et comme j'ai été des 2 côtés de la barrière ça ne pose en général pas de problème.

En fait pro ou non pro c'est deux approches assez semblables mais qui ne communiquent pas forcément ensemble, on est pro parce qu'on nous paie pour ce qu'on fait, parce qu'on choisit de rester pro donc de se faire payer pour photographier, c'est un choix de vie, la passion est là mais elle est le moteur d'une activité et non le moteur d'elle même, auto alimentée, on n'est pas passionné par le dernier boitier, on cherche des bons outils à même de nous aider à travailler à aller au bout de ce qu'on veut faire, montrer, proposer, partager. Je ne fais aucune photo en dehors du cadre pro, pas les vacances, les fêtes etc.. La photo en non pro, ne m'intéresse pas, c'est l'activité professionnelle qui est le stimulant (je n'ai pas dit le fric, même si c'est une donnée importante voir essentielle lorsqu'on est pro et je dis que c'est l'activité pro le stimulant parce qu'apres plus de 20 ans un crayon à la main, je ne dessine aujourd'hui plus, manque de stimulation, justement, la photo a pris le relais même si je n'aurais pas parié un kopek dessus), et c'est ce professionnalisme qui fait qu'on cherche à toujours aller plus loin, aller au bout du bout du banc. Il n'y a pas de différences essentielles entre pros et non pros sinon que la finalité et les choix inhérents sont radicalement différents, certes tu as raison, il y a des passerelles et certains passionnés non pros ont fait le choix de la professionnalisation, mais à ce moment leur passion s'est dotée d'un autre moteur, et leurs choix s'en sont trouvés transformés.

Je pense que les choses ont du mal à tenir dans les cases où tu voudrais les ranger.
C'est souvent le problème que j'ai pu rencontrer dans ma vie pro toutes activités confondues.
Et c'est le problème de ceux qui sont sensé représenter une profession. Alors que les professions d'auteur sont autant de métiers qu'il y a d'auteurs.
J'ai été syndicaliste. J'ai donc une sympathie naturelle pour des organisations comme l'UPP dont tu te revendiques souvent (ce n'est pas une critique, loin de là) mais trop souvent ces organisations veulent justement comme tu le fais dans ce thread tout mettre dans des cases pour tenter et de comprendre et d'expliquer. D'où mon intervention pour dire que non. Tout n'est pas si simple et si prémaché.
Maintenant tout ça n'est pas très grave, je ne cherche pas non plus à t'imposer mes vues, justre t'apporter un témoignage contradictoire que j'espère éclairant et constructif.

Zouave15

Tout à fait d'accord avec ce que dit Bruno, dont le témoignage parle de lui-même. À mon petit niveau, j'ai également été directement dans une démarche de vente (avec siret, donc « pro »). J'avais certes fait de la photo en amateur quand j'étais gosse puis étudiant (photos de fleurs et d'oiseaux en parallèle de mes études), mais j'ai arrêté 15 ans. Un jour j'ai ressenti un besoin créatif autre que l'écriture, j'y ai réfléchi, décidé ce que je voulais faire, j'ai appris la technique ad hoc et acheté le matériel et j'ai vendu des tirages et fait des cessions pour l'édition dès mes premières photos. Ça a d'ailleurs été plus dur par la suite.

Parmi les artistes, qui sont aussi des photographes pro, il y en a beaucoup qui ont vendu leurs premières photos. Le talent artistique, même plus ou moins bon, ne s'acquiert d'ailleurs que fort peu avec les années et la pratique.

Quant aux journalistes, aux photographes de pub, la plupart ont commencé sur le tas, sans passer par la case amateur. Dans le milieu nature, beaucoup de naturalistes et de scientifiques se sont mis à la photo directement dans un but professionnel (même s'ils ne vendent pas leurs photos).

Etc.

image04

Citation de: pixydream le Août 13, 2012, 02:44:09
Juste un addon.. Je n'avais pas tilté sur le coup sur ta phrase, je te cite : "ce qui demande obligatoirement un certain temps et un parcours obligé en tant qu'amateur..."
Pourquoi pour passer pro faudrait-il un passage obligé?
Des tas de photographes, de dessinateurs, de peintres etc sont devenus professionnels sans jamais être passé par cette case que tu trouves "obligée". En dessin j'ai eu mon premier contrat alors que j'étais encore étudiant, au sortir de la Fac je taffais déjà à 100% en pro. Beaucoup de photographes sont devenus pros de la même manière, études, stages, assistanat parfois et taf pro derrière. Je n'aime pas le mot "amateur" parce qu'il est trompeur, on est tous amateurs dans le sens où l'on aime ce qu'on fait mais effectivement tout le monde n'est pas pro car la pratique pro n'a pas grand chose à voir avec celle de l'amateur, du moins me semble t-il.
Autre phrase qui me gène, pardonne moi, je te cite encore, tu parles des amateurs et tu dis qu'il est : "un passionné qui cherche à photographier ce qu'il aime et qu'il n'est pas forcément inspiré par une commande en acceptant des contraintes créatives".
A priori il vaut mieux être passionné aussi pour ce genre de métier, trop de galères, d'incertitudes, de contraintes pour faire en plus le job en s'emmerdant. Deuxio, tous les pros ne bossent pas à la commande, c'est même la minorité. Les commandes sont rares et quant aux appels d'offres peu y répondent. Photographier ce qu'on aime? bah je ne sais pas, mais je me vois pas passer ma vie à faire du packshot ou d'autres trucs que je n'aime pas faire, je photographie ce que j'aime, ce qui m'inspire et dans le cas d'une commande, en dehors du brief, il y a des espaces de dialogue pour expliquer comment on voit le boulot, et en général le client t'écoute car c'est toi qu'il a choisi, donc ton style, les contraintes, il y a toujours des contraintes même pour le non pro, celles que le sujet impose, ou la lumière (je ne bosse qu'en lumière naturelle), ou le décors, ou l'envie qu'on a et qui n'est pas toujours en corrélation avec ce qu'on peut faire ou effectivement des contraintes liées à une demande particulière. Maintenant, je pars du principe que si la contrainte est trop lourde, il faut discuter. Tout se discute. Etre professionnel c'est également partager ses vues pour que le resultat soit bien celui imaginé par le créatif qui a pensé à toi et à ton taf en faisant le brief de départ. Et comme j'ai été des 2 côtés de la barrière ça ne pose en général pas de problème.

En fait pro ou non pro c'est deux approches assez semblables mais qui ne communiquent pas forcément ensemble, on est pro parce qu'on nous paie pour ce qu'on fait, parce qu'on choisit de rester pro donc de se faire payer pour photographier, c'est un choix de vie, la passion est là mais elle est le moteur d'une activité et non le moteur d'elle même, auto alimentée, on n'est pas passionné par le dernier boitier, on cherche des bons outils à même de nous aider à travailler à aller au bout de ce qu'on veut faire, montrer, proposer, partager. Je ne fais aucune photo en dehors du cadre pro, pas les vacances, les fêtes etc.. La photo en non pro, ne m'intéresse pas, c'est l'activité professionnelle qui est le stimulant (je n'ai pas dit le fric, même si c'est une donnée importante voir essentielle lorsqu'on est pro et je dis que c'est l'activité pro le stimulant parce qu'apres plus de 20 ans un crayon à la main, je ne dessine aujourd'hui plus, manque de stimulation, justement, la photo a pris le relais même si je n'aurais pas parié un kopek dessus), et c'est ce professionnalisme qui fait qu'on cherche à toujours aller plus loin, aller au bout du bout du banc. Il n'y a pas de différences essentielles entre pros et non pros sinon que la finalité et les choix inhérents sont radicalement différents, certes tu as raison, il y a des passerelles et certains passionnés non pros ont fait le choix de la professionnalisation, mais à ce moment leur passion s'est dotée d'un autre moteur, et leurs choix s'en sont trouvés transformés.

Je pense que les choses ont du mal à tenir dans les cases où tu voudrais les ranger.
C'est souvent le problème que j'ai pu rencontrer dans ma vie pro toutes activités confondues.
Et c'est le problème de ceux qui sont sensé représenter une profession. Alors que les professions d'auteur sont autant de métiers qu'il y a d'auteurs.
J'ai été syndicaliste. J'ai donc une sympathie naturelle pour des organisations comme l'UPP dont tu te revendiques souvent (ce n'est pas une critique, loin de là) mais trop souvent ces organisations veulent justement comme tu le fais dans ce thread tout mettre dans des cases pour tenter et de comprendre et d'expliquer. D'où mon intervention pour dire que non. Tout n'est pas si simple et si prémaché.
Maintenant tout ça n'est pas très grave, je ne cherche pas non plus à t'imposer mes vues, justre t'apporter un témoignage contradictoire que j'espère éclairant et constructif.

Merci de tous tes points de vue je comprends parfaitement...
Mais comme tu l'expliques tu parles qu'en tant que dessinateur...ta premiere commande... c'est tres different de la photographie qui a quand même d'autres contraintes techniques, surtout il n'y a pas du tout la même crédibilité de la part des directeurs artistiques..., surtout a l'heure actuelle ou tout le monde est "photographe"...
Le matériel pro est trés cher et demande plusieurs années de maitrise ce que je voulais dire... tous commencent en independant par des travaux photographiques selon leur affinités... progessivement et pouvoir prétendre a un statut pro rentable cela demande un passage obligé, sauf ceux qui sont embauchés comme salariés dans la PQR j'y suis resté 5 mois juste aprés avoir été amateur dans un photoclub et étudié en autodidacte
Je n'aime pas le mot syndicalisme mais déontologie, et responsabilité/pratiques professionnelle, un court moment j'avais participé à la commission litige..., c'est inquiétant de voir tous ces problèmes car certains photographes avaient acceptés n'importe quoi ou n'avaient mentionnés aucune conditions d'utilisations... manque de communication dont tout le monde souffre...
L'association n'a jamais cherché a faire rentrer tout le monde dans des cases puisqu'elle est le fusionnement des assos de photographes illustrateurs, mode et publicité, et presse... tous bien différents avec nos individualités et des préoccupations spécifiques, mais face aux ACC, SNE, SAEP...  aux instances administratives publiques... depuis toujours de très importants problèmes communs ont été traités principalement sur les respect des auteurs et de la diffusion des œuvres, et je doute fort qu'en restant seul dans son coin certains problèmes professionnels est été réglés...
J'en reviens a la SACEM évidemment il y aura toujours des diffusions de musiques illégales mais en général les utilisateurs le savent et sur le plan utilisation professionnelle ils respectent les auteurs et évitent les abus ayant peur du coup de bâton...
Bien évidemment tout le monde ne fait pas de la musique... à l'inverse de la photo
Je n'ai jamais dit que tout était simple loin de là, et tous les problèmes rapportés dans les forums en témoignent...
Depuis plus de 20 ans une seule de mes photo a été diffusée par des organismes  publics du tourisme et il y a 15 jours je découvre une de mes photos diffusée sur un portail commercial privé "annuaire tourisme regroupant les OT, SI..."...sans signature...
Le responsable m'a expliqué qu'il n'aimait pas " la contrainte" que sur fatalia il trouvait son bonheur à 0,15 cts, sauf exception, mais sa conscience ne souffrait pas de récupérer n'importe quoi n'importe où..., qu'il fallait accepter les lois du marché...bref rien de cohérent...
'Il s'interessait beaucoup à la photo..., il venait d'acheter un D800..., et je lui ai fait remarquer qu'il faut vendre X 000 crédits avant de rembourser son boitier  objectif... drôle loi du marché...
Bref on doit se voir essayer de trouver un arrangement amiable en m'achetant quelques tirages...?
Je désire simplement qu'il y ait une certaine éthique et respect pour la diffusion des photographies, convaincu que seul c'est impossible...