Promenade matinale...

[RR NIKON]

Bonjour, je viens de parcourir le fil, des photos superbes et des textes passionnants. Merci et continuez. Cordialement, Denis.

Salut Denis,

merci pour tes appréciations,

les amphibiens sont des animaux passionnants, de par leurs mœurs et de par leur caractéristiques, toutes plus surprenantes les unes que les autres : ainsi ce qui m'avait frappé lors de mes débuts dans le domaine naturaliste, c'est cette capacité à produire des sons d'une telle amplitude, portant jusqu'à un kilomètre et plus pour certains amphibiens, alors que la plupart des mâles de ces espèces sont minuscules.
Le mécanisme du chant est complexe, et intéressant du point de vue technique.
Les grenouilles vertes chantent sans ouvrir les mâchoires, elles utilisent pour ce faire deux sacs vocaux, une peu à l'image des cornemuses qui pré-compriment de l'air qui passera ensuite en force dans les "choasnes" (cavités du crâne, sorte de sinus) pour sortir sous la forme d'un croassement: une fente située de chaque côté du "cou" contient un sac qui sort à demande : voici quelques images qui le montre, sur celle-ci on voit distinctement la fente en question.

[RR NIKON]

C'est bien la 1ère fois que je vois des oeufs de grenouilles ! elle est bien sympa la verte avec ses yeux dorés et ses grosses narines !
Merci pour les précisions concernant l'"ophrys insectifera".
Catherine

s
salut Catherine,

une autre vue montrant le mécanisme de sortie des sacs vocaux chez la grenouille verte : le chant ne surviendra qu'après le sac entièrement gonflé.

[RR NIKON]

Bonsoir René,

Effectivement, ta promenade est toujours un régal, ressourçant, instructif... Ça fait du bien, ça nous remet à notre place et c'est bien  !

Salut Chris,

merci pour ton point de vue, une autre image montrant le mécanisme de sortie d'un sac vocal:

[RR NIKON]

Magnifique suite instructive! 

salut Foufouille,

on assiste souvent à des spectacles naturels qui peuvent paraître simples, mais c'est sans savoir que la nature s'organise pourtant de façon complexe : ainsi cette grenouille en rut qui vibre sur l'eau, met en œuvre une technique particulière pour produire son croassement.

[RR NIKON]

Que ce soit avec les sangliers ou les grenouilles, ce fil est toujours un régal !

Amicalement
Alain

Salut Alain,

merci pour ton appréciation,

cet amphibiens très commun, est un sujet d'étude sympathique et facile, et je la trouve en plus photogénique : n'a t'elle pas un air de Joconde avec ce sourire que semble dessiner sa mâchoire ?

[RR NIKON]

Ho ho pas de termes sophistiqués un accouplement et ben c'est un accouplement même si l'amplexus (mon dieu ou c'est qu'il va chercher tout ça) copule pas il b....e.(je m"excuse mais c'est la nature)

Salut Casper,

Effectivement, ces animaux ne se servent pas d'organes spécifiques  pour "copuler", tout comme les poissons ils se contentent de faire suinter leur "semence" fertile" sur les œufs pondus par les femelles ( cela n'augure en rien sur l'absence d'émotivité qui semble caractériser leurs relations sexuelles  ).
d'autre amphibiens (tritons) procèdent différemment en déposant, à la suite d'une parade complexe, une spermatofore  sur le  sol, qui sera ensuite introduite dans le cloaque de la femelle( pour rejoindre ensuite une spermathèque en vue d'une fertilisation interne de la ponte). Ces espèces pondent leurs œufs un à un, d'où cette technique particulière adaptée.
mais certains "urodèles" comme ces euproctes des pyrénnées, vivant en eau à courant rapide, utilisent une technique de transfert direct, cloaque contre cloaque, en amplexus lombaire :

[RR NIKON]

Je me régale à chaque nouvelle intervention
Merci René 

salut Daniel,

il faut dire aussi que le petit monde des amphibiens est passionnant, et particulièrement étonnant pour ceux qui le découvrent : chaque espèce présente un adaptation à son environnement : ainsi, cette salamandre tachetée immature a été pondue dans l'eau sous sa forme définitive (une sorte d'ovoviviparité) par sa mère. elle possédait déjà ses quatre pattes et seules ses branchies externes était adaptées à sa vie aquatique : celle-ci émerge et n'aura plus de relation avec l'eau autre que pour pondre, elle ne sait pas nager convenablement et ne se nourrira que sur terre.

[RR NIKON]

Une belle étude du développement de la Grenouille. Bravo! J'ai été "interpellé" par la qualité de la photo des oeufs (RRB0280_41), où on peut même identifier l'étape du développement embryonnaire à laquelle ils sont tous (fin de la neurulation)...
Cordialement,
Gérard
Catherine, ne te laisse pas contaminer par René : les noms scientifiques ne s'écrivent pas entre guillemets... et prennent une majuscule au nom de genre.
Tu ne fais pas de diférence entre fécondation externe et fécondation interne ?

Salut Gérard,

la qualité des images d'œufs en gros plans est dûe au micro nikkor 60mm, et à la finesse des fichiers du D700, car pour le reste ça bouge pas beaucoup à cet âge là  !
merci pour ta contribution scientifique, prochain sujet : le "mécanisme" des mues et des bois du cerf élaphe ! prépare tes noms latins  !

un daguet prometteur ou un cerf de deuxième tête ?

[foufouille]

Somptueuse rencontre avec cette salamandre tachetée immature!
Comme toujours une très belle qualité d'images...

[rdmphotos]

je n'avais jamais vu les grenouilles sous cet angle
merci pour les infos et les photos bien sur
salutation
rdm

[yves68]

Il y a tant à découvrir : ta promenade secoue la pesanteur du prévisible, nous ouvre des poternes inattendues sur le grand dehors. Je reste suspendu à tes MAJ !
L'Euprocte, bon sang, quand même, du jamais vu me concernant, et j'ai pourtant cherché ! Combien êtes-vous à l'avoir photographié ainsi ? Moins que les doigts d'une de mes mains, sans doute !

[RR NIKON]

Somptueuse rencontre avec cette salamandre tachetée immature!
Comme toujours une très belle qualité d'images...

Merci Foufouille,

cette trace dans le sol meuble, est caractéristique du "pied" du cerf élaphe : lorsque le terrain est gras, en pente, ou lorsqu'il galope, on voit la marque des "gardes" associée à celles des "pinces".
Ces deux petit appendices situées à l'arrière du pied servent à assurer un "grip" supplémentaire au sol si nécessaire, elles ne sont donc pas toujours visibles, notamment lorsque le sol est sec ou que l'animal adopte un train plus lent.

[RR NIKON]

je n'avais jamais vu les grenouilles sous cet angle
merci pour les infos et les photos bien sur
salutation
rdm

salut rdmphotos,

cela prouve encore une fois, s'il le fallait, qu'en matière d'image de nature, le point de vue est déterminant !
bien souvent, les petites espèces sont photographiées depuis une angle plongeant, c'est bien naturel, mais pénalisant pour les résultats : même pour les végétaux, comme cette véronique germandrée, il faut choisir quand on le peut un angle permettant une composition incluant la lumière. Et non se contenter du posemètre et de l'éclairage direct classique.
Cela dit, ce n'est pas toujours possible.

[RR NIKON]

le point de vue et l'éclairage sont déterminants, ils donnent une image fondamentalement différente d'un même sujet : il en faut pour tous les goûts, cette germandrée en contre jour plaira à certains, moins à d'autres.

[RR NIKON]

La même en éclairage direct au flash : le rendu est très différent.

[RR NIKON]

Il y a tant à découvrir : ta promenade secoue la pesanteur du prévisible, nous ouvre des poternes inattendues sur le grand dehors. Je reste suspendu à tes MAJ !
L'Euprocte, bon sang, quand même, du jamais vu me concernant, et j'ai pourtant cherché ! Combien êtes-vous à l'avoir photographié ainsi ? Moins que les doigts d'une de mes mains, sans doute !

Salut Yves,

"euproctus asper" est un habitant des pyrénnées, discret mais relativement commun. Certes ses ébats sont peu démonstratifs, et il est donc peu connu du petit monde de l'image de nature, qui se familiarise plutôt avec les espèces remarquables, comme les rainettes arboricoles et les grenouilles du genre "rana", très faciles à voir et à mettre en scène :

[Atriplex]

"euproctus asper" est un habitant des pyrénnées, discret mais relativement commun. Certes ses ébats sont peu démonstratifs, et il est donc peu connu du petit monde de l'image de nature, qui se familiarise plutôt avec les espèces remarquables, comme les rainettes arboricoles et les grenouilles du genre "rana", très faciles à voir et à mettre en scène :

Je suppose que tu voulais écrire:
<< Euproctus asper est un habitant des Pyrénées, discret mais relativement commun. Certes ses ébats sont peu démonstratifs, et il est donc peu connu du petit monde de l'image de nature, qui se familiarise plutôt avec les espèces remarquables, comme les rainettes arboricoles et les grenouilles du genre Rana, très faciles à voir et à mettre en scène...>> 
Amicalement,
Gérard

[RR NIKON]

exactement Gérard  ! tu devines mes intentions maintenant !
ça me fait penser que je n'avais pas posté d'exemple de cistude mâle, montrant la concavité de la partie ventrale de la carapace.
Cette particularité lui permet, entre autre, de se tenir debout sur la femelle pendant la parade, mais aussi de faciliter la pénétration lors de l'accouplement.
La nature sait faire les choses..

[RR NIKON]

exercice de voltige chélonien : d'où l'utilité d'avoir une partie concave à sa carapace ! rigolez pas, pour une tortue très limitée dans ses mouvements du fait de sa rigidité d'ensemble, c'est un exploit.

[RR NIKON]

un diptère "Volucella pellucens" qui se nourrit de nectar sur les fleurs : l'observation des orchidées ( ici une orchis purpurea )favorisent ce genre de rencontre.

[RR NIKON]

de dos on voit bien la bande blanche caractéristique de l'espèce:

[foufouille]

Une suite variée de très grande qualité! 

[ChrisC06]

Salut René,
Et Hop... encore un petit bout de promenade... très variée et toujours instructive 
J'aime beaucoup les véroniques, avec les 2 éclairages !

[Atriplex]

un diptère "Volucella pellucens" qui se nourrit de nectar sur les fleurs : l'observation des orchidées ( ici une orchis purpurea )favorisent ce genre de rencontre.

Non, non, je ne dirai rien...

[Roland Ripoll]

Je continue à me balader avec toi et j'y prends beaucoup de plaisir !