Affichage de l'histogramme sur nos reflex...peut on lui faire confiance.

Démarré par mam, Février 28, 2013, 16:44:16

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fred134

Citation de: Verso92 le Mars 03, 2013, 18:05:53
Ce n'est pas ce qu'a écrit Tonton...
Pour faire court, il est souvent très difficile de photographier une fleur rouge sans saturer violemment le canal rouge (l'exemple posté par PapaChloé serait plutôt l'exception).

Pour y parvenir, il faut en général sous-exposer massivement pour faire rentrer le canal rouge dans les clous. C'est juste ce que Tonton voulait dire, je pense...
(l'histogramme "RAW" ne changerait strictement rien à l'affaire. Il permettrait -peut-être- un réglage un poil plus précis, ce qui fait une belle jambe dans ce cas précis...)

Ah d'accord, dans ce cas c'est clair. J'avais effectivement compris que l'histogramme raw diffèrerait de 3 ou 4 EV du rvb, ce qui me surprenait assez.
Merci.

PS : il se peut que les posemètres "couleur" récents soient meilleurs à cet égard, je n'ai pas encore essayé.

Edit : en même temps, dans le message de tonton Bruno, l'exemple de la fleur rouge était là pour illustrer que l'histogramme RVB est mieux que le raw pour la couleur si j'ai bien lu...?

astrophoto

Citation de: asak le Mars 03, 2013, 14:06:28
on peut pousser plus loin avec un article qui peut remettre en place certaines idées reçues concernant la dynamique des couches et la dynamique réelle du capteur, de la mesure sur le gris et de la coupure du capteur et de  la correspondance échelle de gris et Ev .    cmp dynamique capteur

http://www.cmp-color.fr/dynamique_capteur.html

C'est une approche intéressante, surtout en ce qui concerne la marge d'exposition.

Il y a par contre des choses qui me chagrinent :

1/ les mesures de bruit sur le 645D sont erronées : le bruit de lecture (talon) est mesuré à environ 40 électrons (ce qui donne, dans l'article, une dynamique d'un peu moins de 10 IL), alors que Kodak donne 13 électrons pour son capteur. Si on part des infos Kodak (bruit de lecture 13 électrons, saturation 42000), on trouve une dynamique de 11,6 IL, cohérente avec les 11,37 IL trouvés par Dxo.
Deuxième raison pour laquelle les mesures de bruit sont erronées : le bruit est trouvé différent entre les couches RVB. Mais sous les filtres colorés les photosites sont tous identiques, et ces filtres n'interviennent pas puisqu'on fait la mesure sur une image noire, sans lumière. La "dynamique réelle du capteur" ne dépend pas de la couleur. Soit Raw Digger est utilisé improprement, soit ce n'est pas le bon outil ! Ou alors l'appareil mesuré a un gros problème électronique   :-\

2/ je cite : "La qualité de la quantification est donc largement meilleure dans les hautes lumières que dans les ombres, en effet, plus il y a de valeurs disponibles pour la quantification et meilleure sera la restitution des fines variations de teinte ou de luminance de la scène photographiée". Ce serait vrai si le nombre de bits était insuffisant (par exemple 8 bits pour 11 IL de dynamique). Mais ce n'est pas le cas ici (plus de bits que de dynamique), donc la quantification ne joue aucun rôle dans la différence de qualité entre hautes et basses lumières. Cette différence, c'est uniquement une question de quantité de signal plus importante (et donc de rapport S/B meilleur) dans les HL, c'est justement ce qui est dit juste après dans l'article.
Il y a d'ailleurs un aspect qui n'y est pas évoqué : le bruit de photons. Si on prend le dernier IL (celui des HL juste avant saturation), le bruit de lecture moyen correspond à 6 niveaux, mais le bruit de photons moyen correspond à environ 80 niveaux. C'est donc lui qui domine, et de loin. Le résultat, c'est qu'on n'a pas 8000 niveaux utiles, mais (à la louche) une centaine...ce qui correspond au dernier IL d'une quantification 8 bits. Dit autrement : aussi étonnant que ça puisse paraître, on serait en 8 bits que ça ne changerait pas grand chose sur le dernier IL. Par contre, sur les BL ce serait très mauvais (posterisation par manque de finesse de quantification). En linéaire, s'il faut avoir une finesse de quantification suffisante (nombre de bits >= dynamique) c'est pour les BL, pas pour les HL.

:)
Thierry Legault
astrophoto.fr

NORSOREX

On est bien loin du sujet du fil.
J'imagine la tête de celui qui l'a initié...
En tout cas la réponse est : OUI.
De savoir de quelle manière est extraite l'information revêt peu d'importance, l'essentiel est quelle soit juste.
;)

mam

Canon R7 + 18-150 + autres

Gérard JEAN

Tout est possible

marco56

Une manoeuvre réussie est une catastrophe évitée de justesse.

Verso92


asak

Citation de: astrophoto le Mars 04, 2013, 08:38:31
C'est une approche intéressante, surtout en ce qui concerne la marge d'exposition.

Il y a par contre des choses qui me chagrinent :

1/ les mesures de bruit sur le 645D sont erronées : le bruit de lecture (talon) est mesuré à environ 40 électrons (ce qui donne, dans l'article, une dynamique d'un peu moins de 10 IL), alors que Kodak donne 13 électrons pour son capteur. Si on part des infos Kodak (bruit de lecture 13 électrons, saturation 42000), on trouve une dynamique de 11,6 IL, cohérente avec les 11,37 IL trouvés par Dxo.
Deuxième raison pour laquelle les mesures de bruit sont erronées : le bruit est trouvé différent entre les couches RVB. Mais sous les filtres colorés les photosites sont tous identiques, et ces filtres n'interviennent pas puisqu'on fait la mesure sur une image noire, sans lumière. La "dynamique réelle du capteur" ne dépend pas de la couleur. Soit Raw Digger est utilisé improprement, soit ce n'est pas le bon outil ! Ou alors l'appareil mesuré a un gros problème électronique   :-\

2/ je cite : "La qualité de la quantification est donc largement meilleure dans les hautes lumières que dans les ombres, en effet, plus il y a de valeurs disponibles pour la quantification et meilleure sera la restitution des fines variations de teinte ou de luminance de la scène photographiée". Ce serait vrai si le nombre de bits était insuffisant (par exemple 8 bits pour 11 IL de dynamique). Mais ce n'est pas le cas ici (plus de bits que de dynamique), donc la quantification ne joue aucun rôle dans la différence de qualité entre hautes et basses lumières. Cette différence, c'est uniquement une question de quantité de signal plus importante (et donc de rapport S/B meilleur) dans les HL, c'est justement ce qui est dit juste après dans l'article.
Il y a d'ailleurs un aspect qui n'y est pas évoqué : le bruit de photons. Si on prend le dernier IL (celui des HL juste avant saturation), le bruit de lecture moyen correspond à 6 niveaux, mais le bruit de photons moyen correspond à environ 80 niveaux. C'est donc lui qui domine, et de loin. Le résultat, c'est qu'on n'a pas 8000 niveaux utiles, mais (à la louche) une centaine...ce qui correspond au dernier IL d'une quantification 8 bits. Dit autrement : aussi étonnant que ça puisse paraître, on serait en 8 bits que ça ne changerait pas grand chose sur le dernier IL. Par contre, sur les BL ce serait très mauvais (posterisation par manque de finesse de quantification). En linéaire, s'il faut avoir une finesse de quantification suffisante (nombre de bits >= dynamique) c'est pour les BL, pas pour les HL.

:)

Le logiciel et en version Beta

Je suis d'accords avec toi ,Mais le but avoué et de mesurer la vrai dynamique entre 0 et 255 c'est à dire ces 9.7 Ev mesuré sur les 11.7 de Dxo là ou par exemple le noirs  deviennent  bleuâtres.  ;)
Je serais curieux de comparer C et N et d'autres sur ce coup là  :D

fred134

Citation de: astrophoto le Mars 04, 2013, 08:38:31
1/ les mesures de bruit sur le 645D sont erronées : le bruit de lecture (talon) est mesuré à environ 40 électrons (ce qui donne, dans l'article, une dynamique d'un peu moins de 10 IL), alors que Kodak donne 13 électrons pour son capteur.
[...]

Il ne semble pas retenir la moyenne du bruit, mais une sorte de "maximum" sur l'histogramme du bruit. D'où la différence...
(Je suppose qu'il considère que c'est plus représentatif d'un niveau où l'image se détache du bruit, à moins que ce soit un choix du logiciel ?)

astrophoto

Citation de: fred134 le Mars 04, 2013, 23:55:34
Il ne semble pas retenir la moyenne du bruit, mais une sorte de "maximum" sur l'histogramme du bruit. D'où la différence...
(Je suppose qu'il considère que c'est plus représentatif d'un niveau où l'image se détache du bruit, à moins que ce soit un choix du logiciel ?)

oui, il semble bien que ce soit l'explication. Mais personne ne mesure un bruit comme ça, c'est tout sauf fiable et répétitif. D'ailleurs c'est certainement pour ça qu'il trouve des valeurs différentes pour les différentes couches (ce qui est impossible, je le répète : le bruit de lecture ne change pas d'amplitude selon la couleur) : 15 pour le bleu et 19 pour le vert 1, soit une différence de 27% (0,35 IL). En faisant d'autres images il aurait pu trouver 14 ou 21. Il ne faut pas oublier que le bruit est un truc aléatoire, donc qu'une moyenne d'amplitude de bruit a du sens (c'est comme ça que tout le monde le mesure), mais pas la valeur maxi qui est justement très fluctuante et qui, surtout, ne dit rien sur l'ampleur du bruit. C'est comme la taille ou le poids de la population : la dispersion autour de la moyenne a du sens, mais la valeur max n'en a pas (à quoi ça sert de savoir qu'il y a un individu qui pèse 200 kg ou qui mesure 2m30 ?).
Et pour aller ensuite calculer une dynamique avec deux chiffres après la virgule (dynamique qu'on ne peut comparer avec aucune autre mesure vu que personne ne l'évalue comme ça), hum hum... ::)
Thierry Legault
astrophoto.fr

yoda

je ne regarde pas souvent l'histogramme quand je photographie,pourtant je peux l'afficher classiquement ou en rvb sur mon écran arrière.
globalement je fais confiance à mon appareil,
et j'ajouterais que certaines photos sont réussies malgré (ou à cause!) d'un histogramme complètement à gauche ou à droite!
tout dépend du rendu que l'on préfère, les courbes sont une chose,
et le ressenti, le caractère d'une image une autre...

fred134

Citation de: astrophoto le Mars 05, 2013, 08:29:48
oui, il semble bien que ce soit l'explication. Mais personne ne mesure un bruit comme ça, c'est tout sauf fiable et répétitif.
[...]

Oui, c'est étrange.
Je suppose quand même que c'est un "maximum" qui a un sens statistique (genre 95ème centile ou un truc comme ça). Ce qui n'explique bien sûr pas la différence entre canaux...

Une question par curiosité : la moyenne suffit-elle à caractériser un bruit de lecture, ou bien la répartition varie-t-elle d'un appareil à un autre ? (hors banding, bien sûr)

asak

http://www.cmp-color.fr/dynamique_capteur.html

   La dynamique maximum théorique est donc de 14 diaphragmes puisque une valeur de diaphragme correspond à deux fois plus de lumière et que les échelles sont linéaires. Mais cette valeur est théorique car les photosites ont un seuil de saturation ( la valeur maximale ) qui est variable et qui n'atteint pas la valeur maximale théorique. De plus le niveau de bruit du capteur induit une valeur minimale qui n'est pas nulle. La dynamique réelle d'un capteur est donc plus faible que la dynamique théorique.

   Sur l'exposition nominale donnée par la cellule , les 4 canaux présentent des valeurs moyennes différentes malgré une balance des blancs effectuée manuellement sur le blanc de la mire. En effet, en raw la valeur de balance des blancs est indicative et ne modifie en rien les valeurs RVB raw brutes enregistrées: la valeur de balance des blancs  est encapsulée dans l'exif de l'image et sera utilisée ultérieurement lors du développement du fichier.
                       Cette différence de niveau entre les différents canaux vient du fait que le filtrage RVB de la mosaïque de bayer est " photovore " et que le filtrage vert absorbe moins de lumière que les filtrages rouge et bleu. La différence de filtrage n'est pas négligeable puisqu'il y a presque 2/3 de diaphragme entre les canaux verts et rouge/bleu, le filtrage rouge étant le plus pénalisant quant à la quantité de lumière non transmise par le filtre.
                       Ces valeurs ( histogramme ci-dessus ) sont le reflet du calage de la cellule: toute mesure non corrigée tendra vers ces valeurs qui représente donc Ev 0.

                        En numérique il est couramment admis que les constructeurs de boîtier calent leurs cellules à 3 diaphragmes en dessous du seuil de saturation, contrairement à l'argentique oû les cellules étaient calées sur un gris à 18% de réflectance, en numérique la donne change et le calage se fait " par le haut ", d'ou les problèmes de sous-exposition quand on utilise un gris standard à 18% pour faire sa mesure de lumière en numérique !

Pour le bruit de fond je suis d'accords que certains puissent le voir de façon aléatoire  mais d'une certaine façon cela réponds à des paramètres mesurables et reproductibles T° , temps d'allumage et temps de pose etc
Ce sont des mesures à faire pour connaitre sont apn et même sans mettre de chiffres après la virgule,
ces valeurs sont pleines d'enseignement   ;)

astrophoto

Citation de: asak le Mars 05, 2013, 17:00:12
Pour le bruit de fond je suis d'accords que certains puissent le voir de façon aléatoire  mais d'une certaine façon cela réponds à des paramètres mesurables et reproductibles T° , temps d'allumage et temps de pose etc
Ce sont des mesures à faire pour connaitre sont apn et même sans mettre de chiffres après la virgule,
ces valeurs sont pleines d'enseignement   ;)

pour la marge d'expo, oui ça a du sens. Pour le bruit et la dynamique non : les mesures ne correspondent à rien, et ne sont comparables à rien. Après, on peut toujours aligner des chiffres, ça fait (plus ou moins) joli...    ::)

Bien sûr les caractéristiques du bruit de lecture sont mesurables (par une approche statistique), mais pas de la façon décrite dans l'article (valeur max) comme je l'ai expliqué plus haut. Et il ne dépend ni de la température, ni du temps d'allumage, ni du temps de pose (ce qui dépend de ces paramètres c'est le signal thermique, qui n'a rien à avoir avec le bruit de lecture évoqué dans l'article : évitons de tout mélanger et appelons un chat un chat ;)) Heureusement que la dynamique ne dépend pas de la température sinon les esquimaux seraient favorisés par rapport aux sénégalais  :D

Citation de: asak le Mars 04, 2013, 20:57:46
Le logiciel et en version Beta

Je suis d'accords avec toi ,Mais le but avoué et de mesurer la vrai dynamique entre 0 et 255 c'est à dire ces 9.7 Ev mesuré sur les 11.7 de Dxo là ou par exemple le noirs  deviennent  bleuâtres.  ;)
Je serais curieux de comparer C et N et d'autres sur ce coup là  :D


Pour avoir les valeurs de dynamique Canon, Nikon, Pentax et les autres, il suffit d'aller voir ls mesures Dxo, elles sont fiables, précises et surtout comparables (mes mesures sur de nombreux Canon me donnent les mêmes valeurs à 0,2 IL près).

On peut toujours considérer que la dynamique au sens Dxo est trop permissive (le signal ne sort pas assez du bruit dans les BL), dans ce cas il suffit de prendre un facteur multiplicatif arbitraire (exemple : je veux que mon signal soit 4 fois plus fot que le bruit), ce qui correspond à une valeur donnée en IL (2 IL dans cet exemple). Dit autrement : on peut enlever 1 IL, ou 2IL, ou ce qu'on veut, aux mesures Dxo. Et comme ces valeurs sont faites pour être comparées (entre appareils, ou pour le même appareil en montant en iso), ça ne changera rien à la hiérarchie ;) C'est toujours mieux que de déduire une dynamique de mesures de bruit incorrectes.
Thierry Legault
astrophoto.fr

asak

Citation de: astrophoto le Mars 05, 2013, 18:21:20
pour la marge d'expo, oui ça a du sens. Pour le bruit et la dynamique non : les mesures ne correspondent à rien, et ne sont comparables à rien. Après, on peut toujours aligner des chiffres, ça fait (plus ou moins) joli...    ::)

Bien sûr les caractéristiques du bruit de lecture sont mesurables (par une approche statistique), mais pas de la façon décrite dans l'article (valeur max) comme je l'ai expliqué plus haut. Et il ne dépend ni de la température, ni du temps d'allumage, ni du temps de pose (ce qui dépend de ces paramètres c'est le signal thermique, qui n'a rien à avoir avec le bruit de lecture évoqué dans l'article : évitons de tout mélanger et appelons un chat un chat ;)) Heureusement que la dynamique ne dépend pas de la température sinon les esquimaux seraient favorisés par rapport aux sénégalais  :D

Pour avoir les valeurs de dynamique Canon, Nikon, Pentax et les autres, il suffit d'aller voir ls mesures Dxo, elles sont fiables, précises et surtout comparables (mes mesures sur de nombreux Canon me donnent les mêmes valeurs à 0,2 IL près).


le bruit qui est évoqué dans l'article ne serait pas ce qui va prendre de l'ampleur au cours d'une pause longue  :) et qui est régulé sur certain apn  ???

dioptre

CitationEn numérique il est couramment admis que les constructeurs de boîtier calent leurs cellules à 3 diaphragmes en dessous du seuil de saturation, contrairement à l'argentique oû les cellules étaient calées sur un gris à 18% de réflectance, en numérique la donne change et le calage se fait " par le haut ", d'ou les problèmes de sous-exposition quand on utilise un gris standard à 18% pour faire sa mesure de lumière en numérique !

Voila une photo  avec une mesure de l'expo avec un spotmètre sur le gris neutre.
C'est le jpg mais le raw a la même tête.
C'est brut de sortie du capteur avec tous les réglages de l'appareil à 0.
Je ne vois pas trop de sous-ex la dedans. Disons 1/2 diaph, pas plus.

astrophoto

Citation de: asak le Mars 05, 2013, 18:37:38
le bruit qui est évoqué dans l'article ne serait pas ce qui va prendre de l'ampleur au cours d'une pause longue  :) et qui est régulé sur certain apn  ???

Non. Dans l'article il est question du bruit de lecture, le bruit généré par l'électronique et qui ne varie qu'en fonction du réglage iso. L'autre c'est le signal thermique, vulgairement appelé "pixels chauds", et qui monte au cours des poses longues effectivement. En pose courte (fraction de seconde) on ne le voit pas. Quand on veut le réguler, il faut réguler la température du capteur, ce qui se fait sur les appareils astronomiques destinés à la longue pose, mais on ne les trouve pas à la fnouc (j'ai eu mon premier en 1993, bien avant que le terme "appareil numérique" existe)  :)

PS : on appelle ça "signal thermique" parce que ce n'est pas un vrai bruit (au sens : aléatoire) : il est reproductible. D'où le mode "réduction de bruit longue pose" dispo sur les reflex, qui provoque la prise d'une seconde image de même durée mais obtu fermé, soustraite de la première avant enregistrement du fichier sur la carte. Ce qui a pour effet de retirer le signal thermique mais de récupérer deux fois le bruit de lecture dans l'image finale (ce que les constructeurs ne disent jamais), et donc de faire perdre 1/2 IL en dynamique (qu'on ajoute ou qu'on soustraie deux images bruitées, on augmente le bruit). Ah le bruit, un animal sauvage passionnant à étudier !   :D
Thierry Legault
astrophoto.fr

asak

Citation de: astrophoto le Mars 05, 2013, 18:49:38
Non. Dans l'article il est question du bruit de lecture, le bruit généré par l'électronique et qui ne varie qu'en fonction du réglage iso. L'autre c'est le signal thermique, vulgairement appelé "pixels chauds", et qui monte au cours des poses longues effectivement. En pose courte (fraction de seconde) on ne le voit pas. Quand on veut le réguler, il faut réguler la température du capteur, ce qui se fait sur les appareils astronomiques destinés à la longue pose, mais on ne les trouve pas à la fnouc (j'ai eu mon premier en 1993, bien avant que le terme "appareil numérique" existe)  :)

PS : on appelle ça "signal thermique" parce que ce n'est pas un vrai bruit (au sens : aléatoire) : il est reproductible. D'où le mode "réduction de bruit longue pose" dispo sur les reflex, qui provoque la prise d'une seconde image de même durée mais obtu fermé, soustraite de la première avant enregistrement du fichier sur la carte. Ce qui a pour effet de retirer le signal thermique mais de récupérer deux fois le bruit de lecture dans l'image finale (ce que les constructeurs ne disent jamais), et donc de faire perdre 1/2 IL en dynamique (qu'on ajoute ou qu'on soustraie deux images bruitées, on augmente le bruit). Ah le bruit, un animal sauvage passionnant à étudier !   :D


donc si je fais une pose longue à haut iso  j'ai un bruit électronique + un bruit thermique  :)
ah je pensait que le bruit de lecture   s'amplifiait avec la T°. ;)

astrophoto

Citation de: asak le Mars 05, 2013, 19:09:26
donc si je fais une pose longue à haut iso  j'ai un bruit électronique + un bruit thermique  :)

oui, ce sont deux phénomènes totalement indépendants (même si au final tout se traduit en électrons dans les photosites)

:)
Thierry Legault
astrophoto.fr

Tonton-Bruno

Citation de: asak le Mars 05, 2013, 17:00:12
                        En numérique il est couramment admis que les constructeurs de boîtier calent leurs cellules à 3 diaphragmes en dessous du seuil de saturation, contrairement à l'argentique oû les cellules étaient calées sur un gris à 18% de réflectance, en numérique la donne change et le calage se fait " par le haut ", d'ou les problèmes de sous-exposition quand on utilise un gris standard à 18% pour faire sa mesure de lumière en numérique !

Je ne suis pas certain de comprendre de quoi tu parles.

Parles-tu de la mesure TTL faite avec la cellule du boîtier sur une carte de gris ?
D'après toi, cette mesure TTL sur carte de gris donnerait une photo sous-exposée ? ???

Ou bien parles-tu d'une mesure faite avec un spotmètre indépendant pointé sur le carte de gris ? (c'est l'exemple posté par Dioptre).
Ou parle-tu d'une mesure en lumière incidente faite avec un posemètre indépendant ?

Peux-tu préciser ta pensée, stp ? ???

Verso92

Citation de: asak le Mars 05, 2013, 17:00:12
                        En numérique il est couramment admis que les constructeurs de boîtier calent leurs cellules à 3 diaphragmes en dessous du seuil de saturation, contrairement à l'argentique oû les cellules étaient calées sur un gris à 18% de réflectance, en numérique la donne change et le calage se fait " par le haut ", d'ou les problèmes de sous-exposition quand on utilise un gris standard à 18% pour faire sa mesure de lumière en numérique !

Jamais remarqué pour ma part...

asak

Citation de: dioptre le Mars 05, 2013, 18:43:46
Voila une photo  avec une mesure de l'expo avec un spotmètre sur le gris neutre.
C'est le jpg mais le raw a la même tête.
C'est brut de sortie du capteur avec tous les réglages de l'appareil à 0.
Je ne vois pas trop de sous-ex la dedans. Disons 1/2 diaph, pas plus.

disons le 4 bandes de la mire ,Donc un peu plus que  1/2  ;D

Citation de: Tonton-Bruno le Mars 05, 2013, 19:22:36
Je ne suis pas certain de comprendre de quoi tu parles.

Parles-tu de la mesure TTL faite avec la cellule du boîtier sur une carte de gris ?
D'après toi, cette mesure TTL sur carte de gris donnerait une photo sous-exposée ? ???

Ou bien parles-tu d'une mesure faite avec un spotmètre indépendant pointé sur le carte de gris ? (c'est l'exemple posté par Dioptre).
Ou parle-tu d'une mesure en lumière incidente faite avec un posemètre indépendant ?

Peux-tu préciser ta pensée, stp ? ???

La  prise de vue sera effectuée sur cette même mire mais en suivant les indications de la cellule du boîtier, elle sera donc à l'exposition nominale indiquée par la cellule soit Ev 0, elle nous permettra de déterminer le calage de la cellule par rapport au seuil de saturation du capteur. ;)

http://www.cmp-color.fr/dynamique_capteur.html


Tonton-Bruno

Citation de: asak le Mars 05, 2013, 19:58:17
La  prise de vue sera effectuée sur cette même mire mais en suivant les indications de la cellule du boîtier, elle sera donc à l'exposition nominale indiquée par la cellule soit Ev 0, elle nous permettra de déterminer le calage de la cellule par rapport au seuil de saturation du capteur. ;)

Il en a toujours été ainsi, et c'était pire en argentique.

En argentique, selon le processus de développement choisi, la sensibilité de la pellicule pouvait être assez éloignée de ce qui était écrit sur l'emballage, et l'appareil n'avait aucun moyen de le deviner !

Il a toujours fallu procéder à des tests d'étalonnage sur gris moyen quel que soit l'appareil de mesure utilisé !

Il faut aussi souligner le fait que l'ouverture géométrique des objectifs n'est pas toujours complètement juste, ce qui risque de se cumuler avec l'écart de sensibilité réelle du capteur.

C'est pour cela que DXO publie les mesures de sensibilité du capteur sans objectif, et aussi les écarts de transmission de chaque objectif à chaque diaphragme.

Quelles que soient les mesures publiées, il faut toujours vérifier soi-même la "courbe de réponse" de son propre matériel, si on veut faire un travail très précis.

Nikojorj

Citation de: Tonton-Bruno le Mars 02, 2013, 17:31:06
Toi seul peut décider où tu veux couper, et il me paraît absurde d'attendre d'un appareil qu'il le devine pour toi exactement comme tu le veux.
Ben avec un automatisme qui cramerait la source ponctuelle mais pas ce qu'il y a autour (pour grader cette impression de source lumineuse, et pas un gros aplat blanc), on s'en tirerait bien plus souvent qu'au tour de la matricielle du siècle précédent...

Après c'est un automatisme donc fatalement ça se planterait aussi de temps en temps!
Mais le truc c'est que ma matricielle canon se plante systématiquement si ce que je veux caler à droite n'est pas au centre du cliché (et un ciel se retrouve souvent vers les bords).

Tonton-Bruno

Citation de: Nikojorj le Mars 12, 2013, 14:44:53
Mais le truc c'est que ma matricielle canon se plante systématiquement si ce que je veux caler à droite n'est pas au centre du cliché (et un ciel se retrouve souvent vers les bords).

Disons que ma matricielle Nikon ne se plante pas souvent, avec le DLA Auto du D600.

Ci joint une photo brute de RAW exporté de ViexNX2 sans toucher à rien.