Looking for an alternative to Creative Cloud?

Démarré par erickb, Mai 17, 2013, 19:48:49

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muadib

Citation de: Gilala le Mai 21, 2013, 10:34:34

Ensuite que cet outil soit détourné par des pseudos artistes qui croient qu'ils peuvent créer de toute pièce une oeuvre grace à un logiciel, là nous sommes d'accord l'outil formate! Mais la "démarche" dans ce cas n'est qu'un dévoiement de l'outil et donc je ne m'en préoccupe pas. Mais je pense que c'est cet aspect assez mineur(mais répandu) qui te fascine.


C'est un dialogue de sourd parce que lorsque l'on te dit que la photographie numérique (en général Photoshop n'en étant qu'un des nombreux outils) a donné naissance à une nouvelle esthétique, tu penses aux filtres à effet. Mais ce n'est qu'un épiphénomène et des photos à effets on en faisait déjà en argentique.

La différence est à la fois plus subtile et plus profonde.

Regarde simplement l'évolution des portraits beauté. Autrefois, le photographe jouait sur les modeleurs, utilisait généralement un filtre sur son objectif pour ajouter un peu de flou sur l''ensemble de son image, réchauffait un peu sa lumière et choisissait ou se faisait imposer une maquilleuse de compétition, spécialisée dans la photo, pour dissimuler les imperfections du visage de son modèle. Aujourd'hui, en caricaturant à peine, on va commencer par utiliser Photoshop pour gommer toutes les imperfections du modèle, puis on va de nouveau utiliser Photoshop pour remettre des imperfections (en allant chercher parfois un grain de peau sur un autre modèle) pour rendre la photo moins numérique.  ;) Et cette idée même d'un portrait qui serait trop numérique n'existait pas avant. On aurait juste dit que le maquilleur ou le photographe avec son flou avaient eu la main un peu lourde.

Je ne fais presque plus de packshot, mais j'en ai fait beaucoup autrefois. C'était une époque où on disposait de moyens  >:( et je travaillais en 4x5" parce que si le client utilisait un photographe professionnel c'était bien pour sublimer son produit. Bascules, décentrement et tout le tralala pour ce faire. Aujourd'hui on peut aller beaucoup plus loin dans cette sublimation.

La façon dont la photographie en couleur représente le réel a été également totalement transformé par le numérique. Ce n'est pas simplement plus facile, c'est différent. Lorsque l'on devait réaliser des prises de vue dans des lieux où se mélangeaient des sources lumineuses de différentes températures de couleur, soit on changeait les tubes et les lampes, soit on utilisait des flashs pour laver les dominantes, soit on essayait d'interpréter les données de son colorimètre pour utiliser des filtres correcteurs de couleur pour limiter les dégâts. Mais dans tous les cas, le rendu coloré des images en était profondément marqué par la nature de la reproduction des couleurs en argentique. Aujourd'hui, on a un rendu totalement différent selon la façon dont le photographe va utiliser son logiciel et sans rapport avec ce qu'il aurait été en argentique, à moins que l'on ne veuille simuler ce rendu.

Et pour conclure, regarde le nombre d'interventions sur ce forum autour de la notion de piqué des images. On se préoccupait autrefois également de piqué, mais aujourd'hui le nirvana c'est le plus net que net.  :D A l'aune des exigences actuelles, les photos iconiques d'autrefois manquent toutes de piqué, alors qu'à l'époque on les trouvait nettes.


Gilala

Citation de: muadib le Mai 21, 2013, 12:05:44
C'est un dialogue de sourd parce que lorsque l'on te dit que la photographie numérique (en général Photoshop n'en étant qu'un des nombreux outils) a donné naissance à une nouvelle esthétique, tu penses aux filtres à effet. Mais ce n'est qu'un épiphénomène et des photos à effets on en faisait déjà en argentique.

La différence est à la fois plus subtile et plus profonde.

Regarde simplement l'évolution des portraits beauté. Autrefois, le photographe jouait sur les modeleurs, utilisait généralement un filtre sur son objectif pour ajouter un peu de flou sur l''ensemble de son image, réchauffait un peu sa lumière et choisissait ou se faisait imposer une maquilleuse de compétition, spécialisée dans la photo, pour dissimuler les imperfections du visage de son modèle. Aujourd'hui, en caricaturant à peine, on va commencer par utiliser Photoshop pour gommer toutes les imperfections du modèle, puis on va de nouveau utiliser Photoshop pour remettre des imperfections (en allant chercher parfois un grain de peau sur un autre modèle) pour rendre la photo moins numérique.  ;) Et cette idée même d'un portrait qui serait trop numérique n'existait pas avant. On aurait juste dit que le maquilleur ou le photographe avec son flou avaient eu la main un peu lourde.

Je ne fais presque plus de packshot, mais j'en ai fait beaucoup autrefois. C'était une époque où on disposait de moyens  >:( et je travaillais en 4x5" parce que si le client utilisait un photographe professionnel c'était bien pour sublimer son produit. Bascules, décentrement et tout le tralala pour ce faire. Aujourd'hui on peut aller beaucoup plus loin dans cette sublimation.

La façon dont la photographie en couleur représente le réel a été également totalement transformé par le numérique. Ce n'est pas simplement plus facile, c'est différent. Lorsque l'on devait réaliser des prises de vue dans des lieux où se mélangeaient des sources lumineuses de différentes températures de couleur, soit on changeait les tubes et les lampes, soit on utilisait des flashs pour laver les dominantes, soit on essayait d'interpréter les données de son colorimètre pour utiliser des filtres correcteurs de couleur pour limiter les dégâts. Mais dans tous les cas, le rendu coloré des images en était profondément marqué par la nature de la reproduction des couleurs en argentique. Aujourd'hui, on a un rendu totalement différent selon la façon dont le photographe va utiliser son logiciel et sans rapport avec ce qu'il aurait été en argentique, à moins que l'on ne veuille simuler ce rendu.

Et pour conclure, regarde le nombre d'interventions sur ce forum autour de la notion de piqué des images. On se préoccupait autrefois également de piqué, mais aujourd'hui le nirvana c'est le plus net que net.  :D A l'aune des exigences actuelles, les photos iconiques d'autrefois manquent toutes de piqué, alors qu'à l'époque on les trouvait nettes.

Tes trois exemples sont symptomatiques d'une fausse idée du numérique dans la photo à mon avis ou du moins d'une vision tronquée.

Les portraits "beauté" dont tu parles sont la panacée des photographes amateurs/club photo plus intéressés par des fifilles que par l'histoire de l'Art.
Généralement très axés matériel, il le sont beaucoup moins sur tout ce qui est maquillage/coiffure/théorie de la lumière.
Ce qui donne des résultats moyens qu'ils pensent "arranger à la postproduction". ET là oui je suis d'accord cette catégorie change la perception et donne naissance à une certaine sous-culture visuelle et numérique.
Mais cela reste un secteur très restreint...Les shootings pros font encore appel à des gens spécialistes de la lumière/du stylisme/de la coiffure/du maquillage! Old school quoi ;)

Pour les packshots, aucune grande marque ne fera confiance à la postprod pour les photos de ses produits, les chambres hors de prix restent (heureusement) de mise dans les grands studios spécialisés...Là aussi l'artisan créateur du coin n'aura pas accès à ce service! Soit! Mais ce n'est pas ses visuels que l'on croisera sur les 4 par 3 !

Pour la couleur, comme tu le dis l'argentique était surement autant voire plus "formatante" que le numérique car il yavait moins de process possible. Chaque pellicule avait un rendu identifiable et donc amenait une patte obligatoire au travail du photographe. Aujourd'hui le numérique permet au moins un rendu "neutre" si on le désire.

Pour le piqué, je ne vois ça que chez les geeks (très présents sur chassimages j'en conviens)
Dans la vraie vie tout le monde se contre-fout du piqué, certaines publicités haut de gamme sont même très largement hors focus

Le numérique a révolutionné les arts graphiques cela va sans dire. Et en bien je trouve
Par contre pour l'image, le numérique et les logiciels sont secondaires.
Un blind test argentique/numérique donnerait d'ailleurs des résultats assez surprenant.

Nicolas Meunier

Citation de: Gilala le Mai 21, 2013, 13:05:53
Tes trois exemples sont symptomatiques d'une fausse idée du numérique dans la photo à mon avis ou du moins d'une vision tronquée.

Les portraits "beauté" dont tu parles sont la panacée des photographes amateurs/club photo plus intéressés par des fifilles que par l'histoire de l'Art.
Généralement très axés matériel, il le sont beaucoup moins sur tout ce qui est maquillage/coiffure/théorie de la lumière.
Ce qui donne des résultats moyens qu'ils pensent "arranger à la postproduction". ET là oui je suis d'accord cette catégorie change la perception et donne naissance à une certaine sous-culture visuelle et numérique.
Mais cela reste un secteur très restreint...Les shootings pros font encore appel à des gens spécialistes de la lumière/du stylisme/de la coiffure/du maquillage! Old school quoi ;)

Pour les packshots, aucune grande marque ne fera confiance à la postprod pour les photos de ses produits, les chambres hors de prix restent (heureusement) de mise dans les grands studios spécialisés...Là aussi l'artisan créateur du coin n'aura pas accès à ce service! Soit! Mais ce n'est pas ses visuels que l'on croisera sur les 4 par 3 !

Pour la couleur, comme tu le dis l'argentique était surement autant voire plus "formatante" que le numérique car il yavait moins de process possible. Chaque pellicule avait un rendu identifiable et donc amenait une patte obligatoire au travail du photographe. Aujourd'hui le numérique permet au moins un rendu "neutre" si on le désire.

Pour le piqué, je ne vois ça que chez les geeks (très présents sur chassimages j'en conviens)
Dans la vraie vie tout le monde se contre-fout du piqué, certaines publicités haut de gamme sont même très largement hors focus

Le numérique a révolutionné les arts graphiques cela va sans dire. Et en bien je trouve
Par contre pour l'image, le numérique et les logiciels sont secondaires.
Un blind test argentique/numérique donnerait d'ailleurs des résultats assez surprenant.
Ce que tu dis sur la partie photo est vraie : oui on prend des grands spécialistes pour tout MAIS aussi pour la partie postprod avec en effet l'exemple ultime de Pascal Dangin.

La postprod n'est pas là pour sauver mais pour sublimer, ca fait parti du process.

en pub quand on a un truc a faire on se demande où il faut pousser le curseur : moyen a la prise de vue ou postprod et on decide alors suivant le cas.

Que ca soit en mode ou en pub on va obliger tel grand photographe a prendre tel boitier pour que ca colle avec le soft du retoucheur (genre dos Phase pour shooter connecté sous CaptureOne et en aucun cas un dos Blad). Les grands studios de retouche ont des equipes qui fabriquent des presets, des scriptes, des outils etc... donc je t'assure SI SI les softs ca compte enormement.

ninon

Citation de: SurSon31 le Mai 21, 2013, 10:51:43
En cadeau une citation d'Oscar Wilde :

l'homme est moins lui-même lorsqu'il parle en son propre nom. Donnez-lui un masque, et il vous dira la vérité


A méditer.

..."Celui qui parle au nom des autres est un imposteur!"...Cioran.

Benaparis

Par essence l'outil de création participe à l'esthétique de l'œuvre on y échappe pas. Un esprit taquin me dirait : sauf en poésie...je lui répondrai que tout est affaire de grammaire et de vocabulaire (ces derniers évoluant avec le temps). En photographie ça commence déjà avec le boitier et l'optique utilisé, selon la manière dont l'outil est conçu l'esthétique de l'image peut radicalement changer. L'exemple le plus connu étant celui de l'arrivé du Leica M, qui a complètement transfiguré la photographie ; il est bien évident que dans l'esprit d'Oscar Barnack il n'y avait aucune intention à ce niveau, il n'y voyait en bon ingénieur que la praticité du système. Il en est allé de même pour les concepteur de Photoshop...faire ses masque à la palette est plus productif que de les faire à la main sous l'agrandisseur...ou que de passer son neg N&B à la mine de plomb pour donner aux comédiens et autre mannequins une peau de porcelaine.

Ce qui est curieux, c'est de croire que simple constat puisse être assimilé à un appauvrissement de la création, discours tenu par ceux qui ne voient que les excès (naturels) d'une technique ; ou à un limitation de la part de création de l'artiste. Si Robert Capa ou HCB, pour ne citer qu'eux, peuvent remercier Oscar, il n'en demeurent pas moins que leur œuvre n'en souffre aucunement.

Sinon le CC comme beaucoup m'ennuie, vivement qu'Adobe modifie sa politique ou que la concurrence offre de vrais outils...parceque Corel bof, bof...de toute façon je suis sous Mac donc pas d'équivalent Photoshop.

Bonne journée...
Instagram : benjaminddb

Benaparis

Citation de: SurSon31 le Mai 21, 2013, 16:33:54
Pour la poésie on peut même ajouter que comme pour la pensée elle est liée à la langue qui même au sein d'un même idiome nationale évolue grandement.

La langue de Villon n'est pas celle de Supervielle  8)

Pas mieux  ;)
Instagram : benjaminddb

nounours18200

CitationJ'ai pas compris pourquoi tu abandonne Photoshop.

Pour gigi4lm: Je me sépare de Photoshop car la version de Photoshop que j'ai est la version 7: ça marche toujours mais je ne peux plus installer certains filtres modernes, comme les Topaz par exemple, qui ne fonctionnent qu'à partir de versions plus récentes de Photoshop. Il faut passer sur une version CS (CS3 min je crois) ou sur Elements.

Avec le virage malsain que prend Adobe, pas question pour moi d'aller vers le "PayCloud per month" et pas non plus question de financer Adobe en choisissant Elements. De plus Elements n'a pas les fonctions d'automatisation des versions professionnelles, et j'en ai besoin (très pratique)...

Donc j'ai cherché une alternative à Adobe qui me permette d'installer les derniers plugins d'une part, et où je retrouve rapidement mes repères acquis après des années de Photoshop d'autre part. Et j'ai trouvé avec Paint Shop Pro X5: en une après-midi, même pas, j'ai retrouvé mes réflexes et mes repères, pour un prix modique (équivalent à Elements) et avec les fonctions d'automatisation !

Donc pour moi je quitte Adobe et je bascule sur PSP X5 puisque ça répond à toutes les obligations.

Pour info, certains disent que Corel prépare "un gros coup" en raison du délire d'Adobe qui fait fuir beaucoup de monde...  En tout cas pour moi, c'est PSP X5 version ultimate (qui contient les filtres Nik en plus): franchement pour le tarif, ça enterre Elements et j'ai retrouvé mes habitudes en 1 heure.

A+

gigi4lm

Citation de: nounours18200 le Mai 21, 2013, 23:37:06
Pour gigi4lm: Je me sépare de Photoshop car la version de Photoshop que j'ai est la version 7:

Au temps pour moi, ton argument est valable contairement à beaucoup ici qui possèdent la version CS6, considèrent qu'elle est suffisante et veullent s'en détourner.
C'est à dire: j'ai un, bon produit qui me va bien et pour longtemps, je vais donc chercher ailleurs s'l n'y a pas moins bien.

ninon

Citation de: SurSon31 le Mai 21, 2013, 16:45:36
Là nous entrons dans la deuxième partie du débat, la plus intéressante une fois les évidences admises.

Pour moi, il ne s'agit nullement d'un appauvrissement de la création intrinsèque aux révolution du médium, il y a au contraire de nombreux artistes ayant fait naître de très belles choses avec ces outils et explorant des pistes esthétiques passionnantes.

Par contre je suis assez peu enclin a adhérer à tout un pan des utilisateurs de ses outils qui n'y ont vu qu'un moyen permettant de courir vers une vaine perfection esthétique, plate, lisse et insignifiante.

Le courant "main-stream" de la révolution numérique en photographie, sans doute sous la pression d'enjeux marketing typique de notre époque, c'est en parti noyé dans cette mise au service de la perfection lisse et propre sur elle.

L'exemple le plus marquant est pour moi la situation de la photo de mode où contrairement à bien d'autre forme d'expression je ne peux qu'être d'un passéisme réactionnaire.

Dans ce domaine les potentialités de l'outils ont pour moi pris le pouvoir, en caricaturant à peine : la matière photographique brute n'y est plus qu'une matière à faible valeur ajoutée produite par de quasi opérateur au service des directeurs artistiques qui est ensuite valorisée par des infographistes.

D'autant plus insupportable que je n'aime pas me sentir rétrograde  ;D ;)

Mais il y a heureusement de nombreux artistes prenants ses outils à bras le corps, les pliants, les détournant, inventant de nouvelles formes et un nouveau langage ...

...Tout à fait d' accord!...On ne peut réellement "créer", sans "pervertir" peu ou prou l' outil et le support! ;)

Nicolas Meunier

Citation de: SurSon31 le Mai 21, 2013, 16:45:36

L'exemple le plus marquant est pour moi la situation de la photo de mode où contrairement à bien d'autre forme d'expression je ne peux qu'être d'un passéisme réactionnaire.

Dans ce domaine les potentialités de l'outils ont pour moi pris le pouvoir, en caricaturant à peine : la matière photographique brute n'y est plus qu'une matière à faible valeur ajoutée produite par de quasi opérateur au service des directeurs artistiques qui est ensuite valorisée par des infographistes.

D'autant plus insupportable que je n'aime pas me sentir rétrograde  ;D ;)

Mais il y a heureusement de nombreux artistes prenants ses outils à bras le corps, les pliants, les détournant, inventant de nouvelles formes et un nouveau langage ...


Je sais que tu n'aimes pas Mert et Marcus et Dangin mais tu as de belles choses sobre côté postprod, certes pas trop dans les camapagnes mais plus dans les editos.

Bon par contre techniquement on n'arrivera pas me mettre M&M en opérateurs au service des DA ;) Le niveau technique est vraiment top

Benaparis

#86
Citation de: SurSon31 le Mai 21, 2013, 16:45:36
Là nous entrons dans la deuxième partie du débat, la plus intéressante une fois les évidences admises.

Pour moi, il ne s'agit nullement d'un appauvrissement de la création intrinsèque aux révolution du médium, il y a au contraire de nombreux artistes ayant fait naître de très belles choses avec ces outils et explorant des pistes esthétiques passionnantes.

C'est aussi mon point de vue.

Citation de: SurSon31 le Mai 21, 2013, 16:45:36Par contre je suis assez peu enclin a adhérer à tout un pan des utilisateurs de ses outils qui n'y ont vu qu'un moyen permettant de courir vers une vaine perfection esthétique, plate, lisse et insignifiante.

Oui mais là on ne parle plus de photo d'art (bien que cette forme d'esthétisme si elle est assumée par l'artiste est intrinsèquement signifiante et donc intéressante) mais de photo commerciale, avec des objectifs qui sont forcément différents, le photographe ne s'exprime plus en tant qu'artiste mais en tant que traducteur du message porté par la marque qu'il représente. Je ne parle pas de ceux qui ne font qu'imiter ce qu'ils ont vu, en général moins bien, et qui ne sont pas des créateurs mais des suiveurs dans la mesure où ils ne proposent aucun contenu et ne comprennent pas la portée de leur acte (ce qui est différent de l'apprentissage par la reproduction de techniques existantes).

Personnellement je n'aime pas non plus par rapport aux valeurs que cela véhicule, mais c'est un autre débat.

Citation de: SurSon31 le Mai 21, 2013, 16:45:36
Mais il y a heureusement de nombreux artistes prenants ses outils à bras le corps, les pliants, les détournant, inventant de nouvelles formes et un nouveau langage ...

C'est ce que j'appelle assumer ses outils. ;)
Instagram : benjaminddb