Japon 2013 : tradition et modernité

[Shakelton]

Bonjour à tous,
Trois ans après avoir découvert pour une première fois les sakura en fleurs, je suis retourné au Japon ce printemps avec l'idée de profiter de ce pays à la fois étonnant et terriblement photogénique.

Je ne prétends rien montrer d'original mais j'espère quand même que ces photos rendent compte de la beauté de ce pays et vous donneront, peut-être, l'envie de voyager.

Niveau matériel, j'ai utilisé avec plaisir un nikon d700, associé au 24/70 f2.8, au 35 f1.4 et au 85 f1.8.
Je commence ma série avec deux photos prises au sanctuaire fushimi, dans la ville de Kyoto.

1.

2.

[Jan Furansowa]

Bonjour Shakelton,

Merci pour tes premières photos — en espérant en voir d'autres prochainement.

Il s'agit là d'un endroit hyper touristique — et cela se comprend aisément.

Pour information, sur les poteaux de chacune de ces portes ornementales shintoïstes (appelées torii) figurent la date (à droite) et le nom, voire les coordonnées, de la personne ou de l'entreprise ayant fait un don au sanctuaire (à gauche). Plus le poteau est gros, plus la somme est importante. Cela illustre bien la relation entre la religion et l'argent, qui me semble importante au Japon. Il existe des milliers de torii plantées sur le mont Inari (probablement 30 000, mais on ne connaît pas le chiffre exact — en sachant que des portes sont ajoutées et d'autres retirées régulièrement).

[Shakelton]

En effet, c'est un endroit célèbre et très touristique, que l'on voit dans de nombreux films.

Mais je suis allé en soirée et l'endroit était peu fréquenté : on semblait vraiment très loin de Kyoto, hors de temps et de l'espace !
J'ai même du attendre pour avoir les deux silhouettes sur la photo 1.
Un jolie balade à faire après 12 heures dans l'avion et un trajet en shinkansen.

3.

4.

5.

[Ralph VERON]

Bonjour Shakelton,

Merci pour tes premières photos — en espérant en voir d'autres prochainement.

Il s'agit là d'un endroit hyper touristique — et cela se comprend aisément.

Pour information, sur les poteaux de chacune de ces portes ornementales shintoïstes (appelées torii) figurent la date (à droite) et le nom, voire les coordonnées, de la personne ou de l'entreprise ayant fait un don au sanctuaire (à gauche). Plus le poteau est gros, plus la somme est importante. Cela illustre bien la relation entre la religion et l'argent, qui me semble importante au Japon. Il existe des milliers de torii plantées sur le mont Inari (probablement 30 000, mais on ne connaît pas le chiffre exact — en sachant que des portes sont ajoutées et d'autres retirées régulièrement).

cela m'a bien fait rigoler cette histoire d'entreprises d'ailleurs!

merci pour tes premières photos!!! en attendant les suivantes 

[matt-]

Jolies photos

Le rapport argent/religion n'est finalement pas si éloigné : chez nous les quêtes et le denier du culte, au Japon les dons en "tori", en balles de sake (voire en caisses de vin), râteliers à pièces pour les prières dans les temples, ou encore ventes d'amulettes, objets divinatoires et autres dans les sanctuaires.

Le plus sympa à Fushimi inari c'est d'aller jusqu'en haut et de redescendre sur Hôtô-ji : absolut Kyôto 

[Shakelton]

Merci pour les commentaires 
Je commence une petite série "geisha" : là encore rien de bien original, les photos sont prises dans les environs de Gion
6. Une photo qui date de 2010 mais qui reste une de mes préférées, avec la combinaison de la pluie de l'ombrelle et du flash second rideau

[Shakelton]

7.

[Shakelton]

Geisha regardant en direction de la shijo

8.

9.

10.

[One way]

Geisha regardant en direction de la shijo

8.

9.

10.

Le maquillage et le soin de la chevelure rendent cette femme irréelle. On dirait une poupée. Cela doit être une expérience de pouvoir faire un reportage sur ces femmes et la préparation de la transformation. Si un jour j'ai la chance de voyager au Japon, je crois que je m'organiserais cela.

[Jan Furansowa]

Le maquillage et le soin de la chevelure rendent cette femme irréelle. On dirait une poupée. Cela doit être une expérience de pouvoir faire un reportage sur ces femmes et la préparation de la transformation. Si un jour j'ai la chance de voyager au Japon, je crois que je m'organiserais cela.

En regardant de plus près, il me semble qu'il s'agit d'une perruque. Le maquillage en revanche est très bien appliqué. Pour ton projet de reportage sur les geishas, sans vouloir te décourager, cela sera très difficile à mon avis.

[One way]

En regardant de plus près, il me semble qu'il s'agit d'une perruque. Le maquillage en revanche est très bien appliqué. Pour ton projet de reportage sur les geishas, sans vouloir te décourager, cela sera très difficile à mon avis.

Non cela se fait, mais comme tous les projets cela s'organise.

[Jan Furansowa]

Non cela se fait, mais comme tous les projets cela s'organise.

Pénétrer dans ce monde très fermé, faire accepter le projet par la patronne, discuter en japonais, etc. : effectivement, tout cela semble demander de l'organisation, des billets et de la pratique.

[One way]

Pénétrer dans ce monde très fermé, faire accepter le projet par la patronne, discuter en japonais, etc. : effectivement, tout cela semble demander de l'organisation, des billets et de la pratique.

Oui, mais j'ai deja fais compliqué pour d'autres projets. Si je sais que je pourrais avoir un retour sur l'investissement soit sur le vente des photos en reportage soit la vente en micro-stock, je suis prêt à passer du temps et à investir de l'argent.

Après je suis deja allé au Japon dans le passé pour le boulot (le vrai, pas la photo, celui qui paye le loyer tous les mois), et il n'est pas interdit par exemple d'être "le client" d'une maison effectivement ou d'être le client d'une geisha de Tokyo qui sera beaucoup plus tolérante qu'à Kyoto.

Mais bon on est pas la pour raconter sa vie mais pour regarder les belles photos de ce fil.

[kochka]

Jolies photos

Le rapport argent/religion n'est finalement pas si éloigné : chez nous les quêtes et le denier du culte, au Japon les dons en "tori", en balles de sake (voire en caisses de vin), râteliers à pièces pour les prières dans les temples, ou encore ventes d'amulettes, objets divinatoires et autres dans les sanctuaires.

Le plus sympa à Fushimi inari c'est d'aller jusqu'en haut et de redescendre sur Hôtô-ji : absolut Kyôto 

Et les français s'y mettent aussi en offrant des tonneaux de grands bourgogne.
J'espère que les prêtres les ont bus avec le religieux respect dû à ces nectars. 
Pour le rapport religion/argent, ils et marrant de voir des messieurs très sérieux en costume cravate avec attaché case à la main, passer au temple le matin et sonner la cloche ou claquer des mains  avec petite courbette, pour attirer l'attention de la déesse sur leurs affaires de la journée à venir.

[christian_v]

il n'est pas interdit par exemple d'être "le client" d'une maison effectivement ou d'être le client d'une geisha de Tokyo qui sera beaucoup plus tolérante qu'à Kyoto.

Bonsoir

Mais.., étant curieux de nature, pour ces Geishas,  dans quel quartier de Tokyo sont elles, et comme c'est une ville tentaculaire.. avec ses paravents et ses jeux d'ombres qui déroutent l'étranger non initié   
Cordialement
Ch.

[Jan Furansowa]

Après je suis deja allé au Japon dans le passé pour le boulot (le vrai, pas la photo, celui qui paye le loyer tous les mois), et il n'est pas interdit par exemple d'être "le client" d'une maison effectivement ou d'être le client d'une geisha de Tokyo qui sera beaucoup plus tolérante qu'à Kyoto.

Non, bien sûr, cela n'est pas interdit. Mais il semble qu'il existe plusieurs conditions : 1/ être (très) riche, car le prix d'une table est extrêmement élevé (plusieurs centaines ou milliers d'euros la soirée) ; 2/ connaître un client (en tout cas à Kyôto), car on ne peut bénéficier des services d'une geisha sans être coopté. Si tu as des contact avec M. le Président Chirac...

Bonsoir

Mais.., étant curieux de nature, pour ces Geishas,  dans quel quartier de Tokyo sont elles, et comme c'est une ville tentaculaire.. avec ses paravents et ses jeux d'ombres qui déroutent l'étranger non initié  
Cordialement
Ch.

Bonsoir Christian !

Il semble que les geishas de Tôkyô (moins de 1 000, peut-être) sont effectivement très discrètes. Dans la préfecture en question, elles se trouvent dans 6 quartiers, dont Asakusa et Shimbashi.

[christian_v]

Bonjour Jan Senseï
De Asakusa vers........Ueno
Oserais-je penser que l'art du Mizu Sõbai vous est familier, il est vrai que de jolis papillons éphémères, en ces lieux,  peuvent faire la joie de quelques photographes naturalistes... quelques illustrations d' Utamaro ,de  Toshinobu, de Harunobu entres autre, sont là pour nous rappeler le plaisir des yeux

Bon dimanche
Ch.

[Jan Furansowa]

Konnichi wa Christian.

Non, non, le monde des entraîneuses ne m'est pas du tout familier ! Je m'intéresse à beaucoup de choses, c'est tout.

D'ailleurs, par hasard, un article sur les geishas a été publié ce matin dans Yomiuri Shimbun : en résumé, les geishas de la préfecture de Gifu, qui étaient 55 au début de l'ère Shôwa (1926) ne sont plus que... 4 ! Il y a plus "inquiétant" : elles sont âgées de 40 à... 90 ans ! Une campagne de recrutement, à l'issue incertaine, est lancée. Je pense que ces artistes-serveuses, au contraire de leurs collègues de Kyôto ou Tôkyô, ne seraient pas contre un reportage (diffusé au Japon), pour attirer de nouvelles recrues.

Pour ceux qui lisent le japonais, l'article est ici.

[himitch]

Bonjour le fil, j'ai eu la chance de passer une semaine à Tokyo et j'en profite pour partager mes quelques photos.
Le voyage était dans un cadre professionnel, aussi je n'ai pu me déplacer dans des endroits très touristiques j'ai du faire avec !

Himitch

PS : pour ceux que cela intéresse il y a des photos provenant d'un D700 (souvent avec le 14-24) et du Fuji X100.

[himitch]

suite

[himitch]

suite

[himitch]

suite

[himitch]

c'est tout pour le moment...
Si vous en voulez qq une de plus dites le moi !

Himtch

[Shakelton]

Je continue avec quelques portraits/ photos de kimono prises à Kyoto, au niveau de Maruyama.
11.

[Shakelton]

12. Coquette jusqu'au bout des ongles