Openreflex, le reflex argentique à fabriquer soi-même avec une imprimante 3D

Démarré par Mistral75, Juillet 11, 2013, 20:22:42

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Mistral75

Il n'est pas très beau mais il a le mérite d'exister et il faut encourager son concepteur, un étudiant français de 24 ans, Léo Marius :

Le résultat ici : http://www.instructables.com/id/3D-Printed-Camera-OpenReflex/


(vignettes cliquables)

Toute l'aventure racontée là : http://leomarius.com/Blog/

Etienne74

il est loin d'être moche :)

bien sur, je ne serais pas aussi enthousiaste, si il était équipé d'un canon ;)
rien que de la lumière ;)

Alain-P

Perpétuel insatisfait.....

yoda

bravo! ;D
pour avoir fabriqué un 6x12 et un 6x9,je sais le travail que ça représente!
dommage que l'explication soit en anglais...(bon! merci google, et ne gâchons pas notre plaisir!) ;)

Anton In

La classe ! Bruno Lancement, réparateur photo à Brive la Gaillarde, fabrique lui des pièces pour argentiques sur mesure avec son imprimante 3D. Et ici, on peut voir la merveilleuse construction d'un SLR homemade, mais à l'ancienne, au tour et à la fraiseuse !

http://www.collection-appareils.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=37&t=6946

VentdeSable

C'est moche.

Quand on voit l'état de surface externe, on imagine les intrados. La mécanique ne supportera pas un usage régulier et si les "imprimantes 3D" ont ce rendu, les fondeurs ont encore de beaux jours devant eux.

La CFAO ne souffre pas l'à-peu-près.

J

Anton In

Et bien VentDeSable je te trouve bien rude à battre froid un projet pareil. Malgré le plastique qui le compose et qui certes, limitera se durée de vie surtout au niveau microméca, venant d'un travail d'étudiant, je trouve ça ambitieux, de qualité, et qui ne demande qu'à être amélioré, retravaillé, embelli.
Un gamin a fabriqué un appareil photo qui fonctionne juste depuis son PC, et il file ses plans de travail à tout un chacun.
C'est notable, et louable.

VentdeSable

;-)

J'ai été un peu direct, mais cela résume quand même la vision que j'en ai. Les deux réalisations de Yoda sont sûrement fonctionnelles et permettent clairement de comprendre ce dont il s'agit.

Là, dans cette impression,  il n'y a vraiment pas de quoi s'enthousiasmer. Cela reste un petit format que l'on trouve à n'importe quel coin de ru pour trois francs six sous.
Alors le modèle économique risque de ne pas être très lisible.

D'autre part, sans même aller jusqu'à la question de l'obturateur, l'avance du film semble un chouillat aléatoire. En bref, son projet, qui a quand même le mérite d'avoir été mené de bout en bout avec débrouillardise peut être salué pour sa démarche intellectuelle mais de là à encenser une merveille, il y a un pas important.

J'aimerais savoir combien des laudateurs seraient content de n'utiliser que cet appareil. Par contre, le 6x12 de Yoda... miam !

Je crois que ce qui crée l'enthousiasme c'est l'idée de l'impression. Mais comme je gagne un petit peu ma vie avec une 5 axe, je sais quelles sont les illusions et les exigences de ceux qui n'utilisent pas.

J

yoda

l'effort est quand meme louable de la part d'un étudiant!

pour ma part, fouillez dans mon site, vous y trouverez la photo des deux appareils que j'ai fabriqué! ;)
http://pbernardphotographie.free.fr/

et voici un scan d'un négatif réalisé avec mon 6x9 maison 8)

Inka

Carolorégien

yoda

...et une  autre en N&B faite avec mon 6x12 (recadrée)


JMS

Super la photo au 6 x 9, mais je me demande comment tu as pu construire l'objectif ?  ;)

yoda

Citation de: JMS le Juillet 12, 2013, 23:37:41
Super la photo au 6 x 9, mais je me demande comment tu as pu construire l'objectif ?  ;)
non, je n'ai pas construit l'objectif.
si tu va sur mon site, http://pbernardphotographie.free.fr/
cliquer sur "parcourir" et clic sur une des deux photos d'appareil .
ces deux appareils sont construit à partir d'épaves.

pour 6x12, le corps est celui d'un Pontiac 6x9 coupé en deux et rallongé pour arriver au 6x12 ,
l'objectif est un Schneider Angulon 90mm , et j'ai construit l'interface avec des plaques d'alu.
le tout réglé sur l'hyperfocale.

pour le 6x9, je me suis servi d'un dos Horsseman , et pour l'objectif, c'est celui d'un Fuji 690 avec son obturateur et surtout son hélicoïdale.
j'ai juste construit l'interface en fabriquant un contreplaqué maison merisier/noyer .
le viseur a été prélevé sur un jetable , et le niveau sur un niveau de maçon made in china!
j'ai aussi rajouté une griffe pour le télémètre.

pour ces deux appareils, la plus grosse difficulté a été de régler le tirage et surtout le parallélisme  entre l'objectif et le film.
sans parler des fuites de lumière qu'il a fallu traquer!

JMS

Beau travail en effet Yoda ! Je posais la question de l'objectif parce que l'on m'a donné de vieilles chambres en bois XIX ème siècle sans optique...mais une boîte à chaussures contenait une série de lentilles en verre sans les montures en cuivre pour les assembler, ...il y a eu une période où les autorités récupéraient le cuivre, et l'ancien propriétaire des chambres était quelqu'un de très discipliné. J'ai aussi des plaque datées, les plus récentes sont de 1910 environ... ;)

REIMSPHOTOS

Citation de: VentdeSable le Juillet 12, 2013, 15:31:49
C'est moche.
Quand on voit l'état de surface externe, on imagine les intrados. La mécanique ne supportera pas un usage régulier et si les "imprimantes 3D" ont ce rendu, les fondeurs ont encore de beaux jours devant eux.
La CFAO ne souffre pas l'à-peu-près.

Qu'en termes élégants ces choses là sont dites...  ???
Vous êtes deux ou trois qui semblez avoir des comptes à régler !
C'est dommage ! Car les fils sont faits pour s'enrichir et non pour déverser son fiel
et polluer ainsi un esprit tant convivial qu'amical...

stratojs

Citation de: REIMSPHOTOS le Juillet 13, 2013, 13:01:07
Qu'en termes élégants ces choses là sont dites...  ???
Vous êtes deux ou trois qui semblez avoir des comptes à régler !
C'est dommage ! Car les fils sont faits pour s'enrichir et non pour déverser son fiel
et polluer ainsi un esprit tant convivial qu'amical...

Loin de moi l'idée d'alimenter une quelconque polémique !
Mais cette phrase, "Qu'en termes élégants ces choses là sont dites...  ???", se doit d'être reprise pour le post de Reimsphoto,
qui lui se veut convivial et surtout positif !
Il y a de tout sur un forum, quand les choses ne me plaisent pas ou m'indiffèrent, j'essaie de ne pas intervenir.

Et pourtant, je suis loin d'avoir un avis opposé à Ventdesable...! :D

luistappa

Ce qui est surtout étonnant dans les remarques de Vendesable, c'est que pour quelqu'un qui dit gagner des sous avec une machine 5 axes. Il semble ne pas faire la différence entre le travail de CAO qui a été fait et la fabrication avec la machine d'usinage sans outil qui est clairement une version bas de gamme n'utilisant pas entre autre la technique du frittage laser.
Probablement car en tant qu'etudiant  n'avait pas forcément l'accès ou les moyens d'avoir ces machines.

Il semble ne pas non plus croire en l'avenir de la fabrication sans outillage.
Ce qui est son droit, comme cela l'était pour ceux qui ne croyaient pas en la photo numérique ;)

On est passé en quelques années de machines coûtant 1M€ à des machine coûtant 10K€, l'évolution des matériaux utilisable est de plus en plus varié et l'on a déjà dépassé la simple utilisation en maquette et prototype pour passer à la fabrication de certaines pièces pour des très petites séries.

Il y a également un changement de modèle économique qui pointe sont nez avec ces techniques, à savoir mettre à disposition les fichiers CAO plutôt que les pièces elles même.

Un exemple type d'axe de réflexion sur le sujet, c'est les pièces détachées: en visant une fabrication sans outillage en fonction des besoins, le tout délocalisé chez le revendeur de pièce.
Pas de stock, pas de transport, OK cela fait un peut science fiction avec un côté conversion énergie/matière mais les secteurs qui gère beaucoup de pièces détachées regarde la technique avec attention et y voit un certain avenir potentiel.
Nikon F6/D500/Z5 - Sony A7II

microtom

Salut!

Ah ben tiens, justement je cherchais des infos sur cet engin.

Il y a des retours de testeurs en herbe ou pas? (pour ceux qui ont accès à une imprimante 3D)
Mangez des cacahuètes!

titisteph

CitationUn exemple type d'axe de réflexion sur le sujet, c'est les pièces détachées: en visant une fabrication sans outillage en fonction des besoins, le tout délocalisé chez le revendeur de pièce.
Pas de stock, pas de transport, OK cela fait un peut science fiction avec un côté conversion énergie/matière mais les secteurs qui gère beaucoup de pièces détachées regarde la technique avec attention et y voit un certain avenir potentiel.

Pour aller dans ce sens : une imprimante 3d va bientôt rejoindre la station spatiale internationale. Ceci pour pouvoir fabriquer les pièces nécessaire au lieu de les faire venir par fusée.

titisteph

Petite question : en quelle matière est faite les pièces issues d'une imprimante 3D?
C'est du plastique, de la résine?
Dans ce cas, comment fait-on pour une pièce qui nécessite d'être faite en acier dur, pour ne pas qu'elle pète à la première utilisation?

VentdeSable

... elle pète.

Ou on utilise des machines qui travaillent le métal, pour un coût stratosphérique par rapport à une imprimante 3D, et on obtient un résultat solide et précis.

Celle qui montera sur ISS ne sera pas la machine de monsieur tout le monde.

Une solution plus accessible et en cours de développement est la syntérisation du métal. On utilise de la poudre de métal amalgamée comme un cachet d'aspirine qui est nettement moins dur et donc s'usine avec une petite machine de table et on le "cuit" pour réorganiser les molécules.

Compter 20 à 40 K€ pour la machine (3 ou 5 axes) 9 K€ pour le four, 10 k€ pour la FAO, 5 K€ pour le compresseur (c'est gourmand en air comprimé. Un compresseur de casto tient 24 heures) plus le scanner 30 K€, la CAO 10 k€ si vous voulez copier de façon précise une pièce existante sans en avoir les côte.

Entre 65 000 et 100 000 € pour une solution de qualité. Faut trouver le modèle économique qui va avec.

Courbe d'apprentissage... hum... ardue.

J

clover

D'un autre côté, si cela permet de faire des pièces qui ne sont plus disponibles...

geargies

C'est un appareil argentique , on dirait? Ou un apn à capteur interchangeable? Tant qu'on y est ds la science fiction...

pyerre

Citation de: VentdeSable le Octobre 17, 2013, 21:50:27
... elle pète.

Ou on utilise des machines qui travaillent le métal, pour un coût stratosphérique par rapport à une imprimante 3D, et on obtient un résultat solide et précis.

Celle qui montera sur ISS ne sera pas la machine de monsieur tout le monde.

Une solution plus accessible et en cours de développement est la syntérisation du métal. On utilise de la poudre de métal amalgamée comme un cachet d'aspirine qui est nettement moins dur et donc s'usine avec une petite machine de table et on le "cuit" pour réorganiser les molécules.

Compter 20 à 40 K€ pour la machine (3 ou 5 axes) 9 K€ pour le four, 10 k€ pour la FAO, 5 K€ pour le compresseur (c'est gourmand en air comprimé. Un compresseur de casto tient 24 heures) plus le scanner 30 K€, la CAO 10 k€ si vous voulez copier de façon précise une pièce existante sans en avoir les côte.

Entre 65 000 et 100 000 € pour une solution de qualité. Faut trouver le modèle économique qui va avec.

Courbe d'apprentissage... hum... ardue.

J
Qui a le souvenir de la taille le prix des premiers photocopieurs N&B et je ne parle pas des couleurs.....à voir.

_lou_

Quelles sont les tolérances que l'on obtient avec les moyens d'impression 3D actuels? M' est avis que l' appareil ainsi présenté doit avoir des soucis au niveau du calage du miroir et du dépoli.

Inka

Citation de: _lou_ le Novembre 05, 2013, 23:07:12
Quelles sont les tolérances que l'on obtient avec les moyens d'impression 3D actuels? M' est avis que l' appareil ainsi présenté doit avoir des soucis au niveau du calage du miroir et du dépoli.

Pas sûr que ces clients là se contentent d'une précision approximative : http://www.journaldelascience.fr/espace/videos/imprimante-3d-station-spatiale-internationale-2014-3196
Carolorégien

VentdeSable

Citation de: _lou_ le Novembre 05, 2013, 23:07:12
Quelles sont les tolérances que l'on obtient avec les moyens d'impression 3D actuels? M' est avis que l' appareil ainsi présenté doit avoir des soucis au niveau du calage du miroir et du dépoli.

Je ne sais pas précisément. Je vais en voir une vendredi qui parait-il est précise à 25 microns. Selon ce que l'on veut faire c'est peu ou beaucoup...

J

titisteph

Encore une fois, il y a un truc que je ne pige pas.
A quoi peut bien servir une pièce issue d'une imprimante 3D, si elle est en plastique ou résine, quand elle est censée être en verre ou acier, pour résister aux conditions d'usage de celle-ci?

C'est super pour créer des formes prototypes non fonctionnelles, mais quand il s'agit de créer une perceuse qui marche avec des pièces sorties d'une imprimante 3D, on fait comment?

VentdeSable

Aucune idée.

Celle que j'ai vue est là pour faire des supports en résine. Elle est effectivement précise. Très précise. Mais bon 100 000 € plus 2500 € la cartouche pour pas tant de pièces que ça... Et un technicien tous les deux mois donc un contrat d'entretien.

Ca donne à réfléchir...

J