Nat'image 21, atelier digiscopie....

Démarré par beaba, Août 08, 2013, 22:49:31

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Laure-Anh


Laure-Anh


Laure-Anh

Les digis de cygnes tuberculés obtenues observées à 100% me rassurent sur la qualité optique de ma vieille LV : ce que la plupart des photographes animaliers traditionnels pensent être un véritable cul de bouteille fait bien mieux que se défendre.

Pas suffisante pour montrer en détails un moustique digiscopé à plusieurs dizaines de mètres de distance...Mais presque.  ;)

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Je m'essaie sur des canetons colvert turbulents. Ils sont particulièrement actifs et se déplacent vite. De vraies petites flèches ! En cadrage serré à main levée, c'est sportif. Pas impossible mais sportif.
11H32:49 :


11H33:33 :


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Un lézard vert est en plein milieu du chemin de randonnée entre deux affûts. Malheureusement, il me présente son côté gauche situé à l'ombre. Pour bien faire, je dois me déplacer de 180° par rapport au lézard. Le reptile s'écarte à mon approche mais ne s'enfuit pas. Il me laisse le contourner à pas lents et feutrés. Quand j'ai enfin accès à son côté droit éclairé par le soleil, il est presque à l'ombre des taillis qui bordent le chemin. Je mets les genoux à terre pour être le plus bas possible par rapport au sujet et je déclenche en catastrophe.
11H58:44 :


Au final, j'ai été trop fébrile, pas assez soigneuse quant à mes points d'appui, appuyant probablement plus de force que nécessaire sur le déclencheur. Avoir agi avec trop de convoitise dans le coeur, cela ne pardonne pas avec une LV munie d'un TC x1,4 à main levée : ma digi souffre d'un léger flou de bougé dû à l'opérateur, elle fait illusion en 999x666 pixels mais ne supportera pas un agrandissement en 30x45. Dommage de ne pas avoir su garder la tête froide et rester concentrée jusqu'au bout ! Cela me servira de leçon.

Laure-Anh

Il reste encore un affût, un dernier affût. Je vous en ferai la narration un peu plus tard pour éviter de trop vous bombarder d'images et de textes en une seule fois.  ;)

Laure-Anh

Je suis maintenant au dernier affût. Celui où tous, nous sommes censés nous regrouper avant de mettre un terme à l'atelier. Jean-Guy Couteau, Pascal Miele, Pierre Sévery et Béatrice sont déjà là. Tous s'activent à engranger les ultimes images en attendant les derniers retardataires. Jean-Guy et Pascal se sont placés à l'extrêmité gauche de l'affût, Pierre Sévery et Béatrice occupent côte à côte le milieu de l'affût, j'ignore ce qu'ils photographient depuis des ouvertures situées en hauteur. Je me positionne quant à moi devant l'unique ouverture basse située à l'extrêmité droite de l'affût car j'ai repéré pour ma part en arrière-plan, hors de portée du 500mm mais à portée de ma LV munie du TC x1,4 une aigrette garzette située à l'ombre dans les hautes herbes à droite de l'affût. Et un héron cendré en train de pêcher dans les hautes herbes et situé tout-à-fait à l'extrême-droite de l'affût que personne ne semble avoir remarqué car excentré et lointain. Je jubile intérieurement car malgré l'heure tardive, le héron, mon héron (!), placé où il est, bénéficie d'une lumière favorable.

Il y a bien une poule d'eau qui déambule devant l'affût mais comme dit plus haut, cette poule est ce que j'appelle une fausse bonne occasion quand il est 12H45 passées au cadran de la montre avec un soleil à son zénith : car la lumière ambiante dure ne favorise pas les sujets placés en plein soleil et ne conduit pas à la réalisation d'une belle image. Je décide de la digiscoper vite fait sur le gaz afin de collecter un document visant à vous confirmer que le résultat obtenu ne va pas déclencher un enthousiasme débordant,...


...puis j'écarte définitivement cette poule de mes pensées pour me concentrer sur mes deux vraies bonnes occasions. A savoir l'aigrette et le héron cendré.

Laure-Anh

#132
Tout d'abord et dans l'ordre, je m'applique à digiscoper l'aigrette située à l'ombre dans les hautes herbes.

En réalité, l'aigrette se trouve au soleil. J'ai cru sur le moment qu'elle était située à l'ombre tant la lumière qui la baigne est différente du plein soleil de la poule d'eau. Elle est différente car l'eau qui agit comme un miroir dans le cas de la poule et revoit la lumière vers l'objectif est absente. Bref, cette lumière est favorable. Au lieu de constituer des détails parasites qui polluent généralement les digis, les hautes herbes constituent un écrin de verdure du plus bel effet pour souligner le plumage blanc immaculé de l'échassier. Reste à trouver la bonne exposition pour le plumage blanc puis à guetter, en étant prête à déclencher tout en maintenant la bonne mise au point sur l'oeil, le moment où l'oiseau me présentera son meilleur profil, notamment avec le petit reflet dans l'oeil qui va bien. Je me félicite à cette occasion que ma LV soit à mise au point manuelle. L'AF aurait été un souci, il aurait patiné face aux hautes herbes qui s'interposent devant l'oiseau et il aurait fallu le débrayer.

Très vite, je tiens LA digi qui met en valeur mon aigrette de la plus belle manière.
C'est-à-dire la photo qui me laisse le sentiment profond et certain que je ne ferais pas mieux en terme de résultat.

12H49:13 :

J'ai en particulier les deux plumes en arrière de la tête qui lui valent son nom
d'aigrette "garzette" comme le montre un peu mieux le crop de la précédente digi:


Je complète la vue verticale par sa soeur jumelle en vue horizontale : j'en profite pour affiner l'exposition sur le plumage car 1/2000è s convient mieux à 2500 ISO...

12h49:52 :

(Pourquoi une vue horizontale ?...Parce que c'est toujours sympa de penser à offrir au maquettiste de Nat'Images plusieurs possibilités de mises en page...d'autant que cela demande peu d'efforts supplémentaires)
puis je n'insiste pas, je me détourne de l'aigrette car il est temps de me consacrer entièrement au héron cendré.

Laure-Anh

S'agissant du héron cendré, je m'étonne complètement, je suis littéralement abasourdie de voir combien la lumière qui le baigne est différente de la lumière qui baigne l'aigrette, et différente de la lumière très dure du plein soleil qui baigne la poule d'eau.

Je pense que l'ambiance différente ressentie tient à la présence des hautes herbes avec des tons jaunes et bruns plutôt qu'à la présence des herbes avec des tons verts car aigrette et héron sont sous le même soleil. Contrairement à l'épisode du lézard vert où j'ai laissé la convoitise prendre le pas sur la sérénité, je suis zen et je me laisse emporter par le spectacle. Je suis consciente qu'une lumière solaire favorable comme celle dont je dispose tandis qu'il est à 12H50 au cadran de la montre est une vraie bénédiction, rare s'il en est. D'autant que le héron est en train de pêcher dans un plan d'eau annexe, ce qui me permet de prendre le sujet principal en sandwich comme j'aime bien à le faire entre un avant-plan flou et un arrière-plan lointain également flou : autrement dit, de réaliser des digis non typées digis et proches au contraire des images réalisées avec un véritable télé-objectif photographiques à ouverture variable.

C'est un vrai régal. Je me fais plaisir en réalisant une longue série du héron.

Laure-Anh

Plus tard, lors du tri, je m'aperçois avec surprise en consultant les exifs que la série entière qui m'avait semblé être un long moment de bonheur naturaliste et digiscopique intense a duré en réalité moins d'une minute.
(Preuve que, quand la lumière est au rendez-vous et que l'on digiscope avec attention mais sans stress excessif en appréciant l'observation qui a lieu comme un cadeau inespéré faite par une bonne étoile, le taux de réussite en digiscopie à mise au point manuelle peut être particulièrement spectaculaire. En l'occurrence, 19 digis successives en appui contre l'ouverture de l'affût nettes, dont une seule digi avec le sujet principal coupé par les bords du cadre suite à une fausse manoeuvre tandis que je modifiais mes points d'appui en cours de prises de vues.)

Laure-Anh

Je vous poste les digis en évitant autant que possible les images redondantes :

12H50:02 :

12H50:03 :


(Pas facile de maintenir exactement le même cadrage quand je travaille comme c'était le cas au Teich sans trépied : en prenant uniquement appui sur l'ouverture de l'affût...)

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12H50:27 :




Les trois digis tiennent dans la même seconde...

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12H50:28 :



(Idem. Les deux digis tiennent dans la même seconde...)

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12H50:29 :



(Encore dans la même seconde...)

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12H50:35 :


(J'ai perdu 6 précieuses secondes car j'ai fait une fausse manoeuvre en voulant modifier l'angle de vue, et par conséquent mes points d'appui sur l'ouverture de l'affût en cours de prises de vues. Mais la décision a été gagnante car la digi obtenue ressort du lot...)

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12H50:40 :

12H50:41 :

12H50:41 et des pouièmes de seconde :

(Définitivement impossible de maintenir exactement le même cadrage quand je voyage léger et n'emploie pas de trépied...)

Laure-Anh

12H51:00 :

La Rédac nous a invités à participer à un test sur le terrain qui était une sorte de DST (devoir sur table) en quatre heures. C'est la fin du délai imparti. L'atelier de digiscopie se termine. Jean-Guy Couteau et Pascal Miele ramassent les copies.

(J'avais un petit pincement au coeur au moment de remettre le fruit de ma matinée. Je ne pouvais m'empêcher de songer que tous les portfolios publiés sur Nat'Images demandent tous sans exception des jours, voire des mois ou des années de présence sur le terrain ; de songer que tenter de produire un portfolio en une seule matinée entre 08H30 et 12H51y compris pendant les heures chaudes, c'était de la folie furieuse, ni plus ni moins...même si cette initiative était un bon moyen, un excellent et indiscutable moyen, pour juger aux pieds du mur et en toute transparence tout le potentiel de la digiscopie en situation réelle. En cas d'échec, puisqu'il s'agit d'un test de terrain organisé par Nat'Images, je savais que La Rédac fidèle à ses valeurs journalistiques serait tenue d'informer ses lecteurs - et c'est normal ! - que l'atelier s'est soldé par un flop retentissant et que pas une seule image publiable n'a été obtenue par le biais de cette pratique. J'espérais très fort que nous avions réussi à collecter tous ensemble - je parle des digiscopains présents - matière suffisante et nécessaire pour bien représenter la digiscopie auprès des lecteurs, et par extension auprès du grand public.)

Laure-Anh

#142
J'ai retenu et transmis pour ma part à La Rédac 7 digis que j'ai jugées en tous points compétitives face à un 500mm, en évitant les images redondantes. Avec un texte pour tenter d'expliquer le pourquoi et le comment, les points communs qui régissent mes 7 digis.
Les 7 digis soumises à la Rédac et les recommandations implicites (page 1) :


(Sous Mozilla Firefox, pour visionner l'image sans la compression automatique du forum, faire un clic droit et choisir "afficher l'image".)
- Digiscoper à grande et très grande distance permet de minimiser, voire d'annuler l'effet de plongée tout comme l'effet de contre-plongée,
- Penser à bien vous placer par rapport au soleil ; j'évite pour ma part autant que possible une lumière frontale et préfère une lumière latérale ou bien à contre-jour;
- Ayez à l'esprit qu'une lumière abondante est susceptible de sur-saturer le canal Rouge de votre capteur numérique RVB et de crâmer à votre insu ce canal Rouge en grande partie ou totalement,
- Faire la mise au point sur l'oeil, vérifier deux fois plutôt qu'une que cette mise au point est effective, veiller à avoir dans la mesure du possible le reflet dans l'oeil qui va bien,

Laure-Anh

Les 7 digis soumises à la Rédac et les recommandations implicites (page 2) :


- Entraînez-vous à savoir exposer vos digis avec justesse que le sujet soit en pleine lumière, à contre-jour ou bien en ombre chinoise. N'exposez pas systématiquement "à droite" à tout propos car ce serait une erreur grossière. Exposer toujours pour le sujet principal.
- Entraînez-vous à "sentir" la lumière, à déceler les ambiances et songez à la meilleure manière de retranscrire vos impressions.
- Il est possible de collecter trois ambiances différentes en l'espace de 13 minutes sous une lumière pratiquement identique pour portraiturer un même oiseau (ou presque ! il s'agit du même chevalier arlequin mais j'ai dû me rabattre sur un chevalier aboyeur ayant une silhouette proche pour compléter la double page).
- Pensez à mettre en place le pare-soleil coulissant intégré pour éviter que les lumières parasites pénètrent dans votre LV ; allongez par prudence de 5 cm le pare-soleil d'origine car celui-ci a été conçu pour observer et est éventuellement un peu court pour photographier.

Laure-Anh

Les 7 digis soumises à la Rédac et les recommandations implicites (page 3) :



- Quand le sujet bouge, vérifier une fois plutôt qu'une que la mise au point sur l'oeil reste fixée sur son oeil ; soyez également vigilant - deux fois plutôt qu'une - quant à vos points d'appui quand vous pivotez la LV pour suivre le sujet mobile convoité.
- Pensez à saisir une attitude ou une action qui va bien, c'est-à-dire un instant au cours duquel votre digi est graphique ou bien dynamique ; si elle est à la fois graphique et dynamique, c'est encore mieux, bien entendu.
- Je taquine mon ami JPSA à la première occasion quand il photographie des oiseaux d'eau dès que je vois une image penchée. Ce n'est pas charitable aussi je veille à ce qu'il ne puisse jamais me rendre la pareille : je veille avec une attention presque paranoïaque à ce que JPSA ne puisse pas "faire du ski nautique sur mes images", à ce que le lac ou la mer "ne se vide pas" : bref, à ce que la surface de l'eau soit bien horizontale.

Laure-Anh

Les 7 digis soumises à la Rédac et les recommandations implicites (page 4 et fin) :


- Le travail en mode M démontre ici son avantage : sous une même lumière ambiante - quand je suis sûre que celle-ci ne bougera pas, n'est pas susceptible de changer car le soleil brille dans un ciel sans nuage - l'exposition calculée avec soin pour le plumage blanc immaculé de l'aigrette me sert à digiscoper dans la foulée et sans perdre de temps le plumage gris du héron cendré ; le couple vitesse & ISO qui permet d'obtenir un blanc bien blanc, c'est ce que j'ai appris en portrait, est en effet le même couple vitesse & ISO qui sert à obtenir un gris bien gris et un noir bien noir sous une même lumière ambiante continue.

Laure-Anh

La digiscopie est un sujet sensible... ??? :o :-\

Pour beaucoup de photographes, une LV est un pseudo télé-objectif improvisé dont ils ne  voudraient pas pour rien au monde et auquel ils reprochent un coût excessif en regard du rapport qualité/prix qu'ils considèrent être minime voire nul. Soit !

Mais personne ne contestera que pour les possesseurs de LV APO/ED/HD  (= avec des verres de qualité traités, c'est une condition absolument nécessaire) qui souhaitent s'initier à la photographie animalière, la digiscopie est une pratique à prendre en considération en raison de son moindre coût. Et tout le monde s'accordera à reconnaître qu'il faut en contrepartie du moindre coût avoir foi - une très grande foi ! - en sa LV pour aboutir à des résultats concrets car le démarrage est long et laborieux, et l'apprentissage de longue haleine.

Or il n'est pas facile pour un possesseur de LV d'essayer de bien faire quand il entend et lit partout autour de lui que la digi relève du voeu pieux, que le taux de déchets est énorme, qu'une LV même haut de gamme n'arrivera jamais à la cheville d'un véritable télé-objectif conçu et réalisé spécifiquement pour photographier, que si résultat il y a cela ne permettra jamais des tirages d'exposition 50x75, 60x90, 90x135, 100x150 cm autorisés par du vrai matériel photographique, etc, etc,...Immanquablement, la digiscopie sera comparée à la photographie animalière traditionnelle avec un 500m/4 IS ou bien un 500/4 VR. De quoi faire douter tout possesseur de LV de l'utilité des efforts qu'il est prêt à consentir. Il n'y a pas pire ambiance pour débuter en digiscopie.

Partant de ce constat, je n'ai pas participé à l'atelier de digiscopie pour inciter quiconque à investir dans une LV. La digiscopie ne convient pas nécessairement à tout le monde, la digiscopie n'est pas la panacée, je l'ai toujours affirmé haut et fort, j'ai constamment veillé à mettre en garde les potentiels acheteurs impulsifs en quête d'infos sur Nat'Images et à modérer leur fièvre acheteuse. Plus simplement, j'ai participé avec une ancienne LV pour rassurer les possesseurs de LV APO/ED/HD (= avec des verres de qualité traités, c'est une condition absolument nécessaire) qui s'initient actuellement avec difficulté ou qui souhaiteraient s'initier à la digiscopie à moindre frais sur les résultats qu'ils peuvent espérer atteindre au cours de leur apprentissage, avec du matériel léger, facile à transporter sans précaution particulière quand la mobilité sur le terrain est un facteur clef et extrêmement rapide à déployer quand la réactivité est un atout de poids. En leur souhaitant, bien entendu, de réussir bien mieux que ce que je montre dans ce fil avec mes petits bras dont la force musculaire laisse à désirer.

Bref, ayez foi dans votre LV, la confiance dans votre matériel est essentielle.
Le fait est que sur le terrain, en l'occurrence au Teich, la digiscopie permet de réaliser en une matinée de 08H30 à 12H51 et sans trépied un certain nombre non négligeable d'images présentables dont certaines publiables. Une digi 14x21 permet de briguer une demie page, une digi 21x26,8 de briguer une pleine page et une digi 26,8x42 de briguer une double page au cas où vous rêveriez de publication dans Nat'Images ou d'une auto-édition dans un format comparable. La plupart d'entre vous n'ont que faire des tirages 50x75, 60x90, 90x135,100x150 cm.

Laure-Anh

Le choix de la pratique de la digiscopie, il n'y avait pas de place pour que Pascal Miele vous révèle tout dans le portrait qu'il a dressé, c'est aussi une profession de foi : celle consistant pour ma part à affirmer ma résolution de ne pas avancer plus que nécessaire vers les animaux au risque de déranger. Ma LV vaut ce qu'elle vaut, mes photos seront peut-être pourries et nulles mais j'explore le potentiel de cette méthode aussi complètement que posssible depuis 2007 car j'y vois là le moyen de me tenir à distance respectueuse de la faune que je ne connais pas bien en raison de mes maigres connaissances naturalistes actuelles et que j'ai toutes les chances de déranger à mon corps défendant. Sachez qu'au cours de ma pratique de la photographie animalière en amateur, la distance de travail autorisée par ma LV érige de fait à tout instant une barrière mentale qui protège la tranquillité des animaux que je suis amenée à digiscoper. Une barrière virtuelle qui, j'ai pu le vérifier avec auto-satisfaction à l'occasion de l'atelier Nat'Images, protège les oiseaux sur un périmètre empirique qui est pour le moins comparable au périmètre étudié et délimité par les barrières physiques de toute nature mises en place dans leur sagesse par les conservateurs de la Réserve Ornithologique du Teich.

Laure-Anh

Il y a plusieurs façons de photographier. La digiscopie est une méthode confidentielle qui soulève le scepticisme de la majorité des photographes traditionnels mais qui a le mérite de permettre aux possesseurs de LV de photographier à moindre coût et à distance sans dérangement avec une qualité suffisante***.

Merci à Nat'Images d'avoir permis aux uns et aux autres de découvrir par le biais d'utilisateurs non professionnels le potentiel avéré de cette photographie animalière particulière sur le terrain face à l'avifaune du Teich dans des conditions proches du réel et en temps limité.


***Détail de la digi N°19 postée plus haut et non soumise à La Rédac :


Bonne journée à toutes et à tous.
Laure-Anh

beaba

Un grand merci Laure-anh pour ta participation qui dévoile bien la façon dont tu as appréhendé cette matiné au Teich...

C'est vrai que dans ce genre d'atelier la reconnaissance est un plus... Mais effectivement il vaut mieux une vrai connaissance du lieu.

Pour ma part j'avoue que très vite dans mon esprit l'oiseau a pris le pas sur la photos, la reconnaissance de la veille m'avait donné envie de prendre des images de Milans noirs, je suis donc partie sur la gauche  ;) les retrouver mais... ils n'étaient pas où je les espérais...

Pour ma part aucune observation des dominances de couleurs...En fait j'essaye juste de faire au mieux (déjà la netteté) avec ce que je vois (un coup d'oeil sur l'ecran de controle et les histogrammes de temps en temps... mais en fait c'est insuffisant : cela ne montre pas les blancs qui "bavent" si l'expo n'est pas parfaite...
Vos avis sont mes progrès.