Films Vincent Munier : replay et rediffusions

Démarré par rico7578, Octobre 10, 2014, 17:22:37

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rico7578

Citation de: JeePix² le Octobre 13, 2014, 18:51:34
:D Pas la peine de s'énerver. Je donne un simple point de vue sur le documentaire et sa réalisation. Ca n'a d'ailleurs rien à voir avec Vincent Munier lui-même sur le fond.
Quand certains disent que ce documentaire a nécessité beaucoup de moyens, je précise qu'au contraire d'un point de vue technique ce tournage a sans doute été réalisé avec des moyens simples très modestes. En gros un boîtier photo, quelques optiques, un trépied et le matos de prise de son.
Les docs de la BBC nécessitent souvent des plongeurs, des hélicos (d'ailleurs tu crois qu'il y est allé comment sur ce territoire VM, à pied et à la nage ?), des caméras haute vitesse, des pièges photos etc... Les docs de la BBC nous offrent souvent des images extraordinaires. Certains manifestement ne regardent pas souvent la TV en pensant qu'on y propose que de la daube. La preuve que non...

Tu compares ce docu poétique et intimiste avec un docu de la BBC qui filme des scènes très spectaculaires avec des moyens de fous... (et avec des retombées bien autres : films multidiffusés sur des chaines du monde entier, ventes de DVD...etc)
Moi je comparais ce film (2 personnes sur le terrain en effet, avec du matos reflex Nikon) à son expédition sur Ellesmere, dans des conditions super hard (et seul).
Je disais juste que ce docu nécessite un minimum de matos pour faire un film de 52 minutes, et donc un certains budget, qu'un photographe pro ne peut pas financer seul sans le support d'un grand média diffuseur (France2 ici).

Bref comparons ce qui est comparable.
Oui la BBC fait des docus animaliers sensass et super spectaculaires avec des moyens de fous (pareil pour la NHK japonaise d'ailleurs), mais là on parle d'un doc de 52 minutes fait par 2 personnes (V. Munier et L. Joffrion), par une boite de prod de taille relativement modeste (Bonne Pioche), dans un but tout autre, ne cherchant pas le spectaculaire mais plutôt l'authenticité de la démarche d'un photographe nature. Et pour cela il ne faut pas être beaucoup sur le terrain (déjà 2 c'est beaucoup quand on approche des animaux sauvages).
Je ne suis pas sur que Munier accepterait d'être suivi par une équipe de la BBC... il aime plutôt la solitude sur le terrain.

swkitt

Citation de: chymai le Octobre 13, 2014, 07:24:11
Non non je me suis vraiment endormi,mais bon je suis fatigué en ce moment l'automne...

En même temps s'il avait joué de la guitare électrique, on aurait pas vu beaucoup d'animaux.

JeePix²

Citation de: rico7578 le Octobre 14, 2014, 09:50:06
Tu compares ce docu poétique et intimiste avec un docu de la BBC qui filme des scènes très spectaculaires avec des moyens de fous... (et avec des retombées bien autres : films multidiffusés sur des chaines du monde entier, ventes de DVD...etc)
Moi je comparais ce film (2 personnes sur le terrain en effet, avec du matos reflex Nikon) à son expédition sur Ellesmere, dans des conditions super hard (et seul).
Je disais juste que ce docu nécessite un minimum de matos pour faire un film de 52 minutes, et donc un certains budget, qu'un photographe pro ne peut pas financer seul sans le support d'un grand média diffuseur (France2 ici).

Bref comparons ce qui est comparable.
Oui la BBC fait des docus animaliers sensass et super spectaculaires avec des moyens de fous (pareil pour la NHK japonaise d'ailleurs), mais là on parle d'un doc de 52 minutes fait par 2 personnes (V. Munier et L. Joffrion), par une boite de prod de taille relativement modeste (Bonne Pioche), dans un but tout autre, ne cherchant pas le spectaculaire mais plutôt l'authenticité de la démarche d'un photographe nature. Et pour cela il ne faut pas être beaucoup sur le terrain (déjà 2 c'est beaucoup quand on approche des animaux sauvages).
Je ne suis pas sur que Munier accepterait d'être suivi par une équipe de la BBC... il aime plutôt la solitude sur le terrain.


Je ne comparais pas spécialement je tentais de décrypter la réalisation, tout simplement parce qu'on est sur un forum dédié à l'image et que j'aime essayer de comprendre comment font ceux qui produisent de l'image, les méthodes qu'ils utilisent etc...
Enfin je maintiens que deux potes qui partiraient en vacances (certes coûteuses) avec du talent pourraient ramener ce type de reportage. D'ailleurs Bonne Pioche c'est aussi la boîte qui produit J'irai dormir chez vous, ou Les nouveaux explorateurs, des reportages tournés à l'arrache mais qui ont un grand intérêt...

Pour conclure sur un compte rond de messages, après avoir fait une légère analyse concernant la réalisation de ce reportage, on peut en faire une disons scénaristique. Car même pour un reportage il faut un minimum d'écriture pour assurer de la cohérence... C'est d'ailleurs mentionné dans le générique de fin.
Il a été construit selon le même schéma que le précédent : Le loup d'Abyssinie. Même trame, même compositeur de musique (Charlélie Couture), même société de prod, même personnage principal...

Le parti est donc pris de présenter le photographe dans le milieu naturel en quête d'une espèce sauvage. C'est en effet une sorte de making-off de la photo animalière une passion que beaucoup ici partagent avec plus ou moins de réussite, car quand on y a un peu goûté on comprend bien que c'est la connaissance des bons spots et du terrain qui prime.  

La scénarisation de l'aventure avec des séquences symboliques .
- Scène de pirogue au fil de l'eau : façon Into the Wild...
- La discussion dans un petit bar avec un vieux mec du coin, assez rustre. Ca fait un peu penser au film Loch Ness avec Ted Danson. On est étranger sur un territoire, on tente de se faire accepter par les figures locales avant d'essayer d'aller voir ces bêtes mystérieuses et mythiques.
- Le traîneau à chiens lui aussi symbole d'aventure (Antarctica).
- La scène de la tente couverte de neige. Le milieu est rude, il faut en baver pour espérer voir les animaux et ramener de belles images.
- Montrer de belles scènes de vie sauvage, car c'est la finalité.

D'ailleurs ça ressemble assez sur certains aspects au court métrage Nikon "Chasing the Light" des frères Shulz.

Qu'en retiendront les téléspectateurs lambda ?
Qu'il y a des territoires sauvages magnifiques, difficiles d'accès avec des espèces animales pas très faciles à observer.
Ils auront découvert Vincent Munier photographe discret, humble et sensible, à l'esprit aventurier, équipé de matériel photo haut de gamme Nikon et qui a recours à la technologie actuelle pour l'aider dans sa quête. Ils auront vu de magnifiques photos de ces animaux.
Au final c'est positif car à l'issue de ce reportage : les téléspectateurs auront vu de belles images, Vincent Munier aura accru sa notoriété, et au passage Nikon aura eu son coup de pub... Mais c'est bien comme ça que ça se passe dans la réalité alors il n'y a rien à redire. Le seul truc c'est que si une tempête de neige est annoncée pour ma part j'éviterais de dormir sous une tente...

Pour conclure je trouve surprenant de se faire reprocher d'émettre un avis sur un film, enfin un documentaire, d'essayer de l'analyser d'en comprendre la réalisation, les objectifs. Quant au débat qui en a suivi sur le drone, ce n'est qu'un tout petit détail (un mot) de ma première intervention et ce n'était pas un reproche, mais juste une constatation sur les moyens techniques mis en œuvre.
Au final j'ai comme l'impression d'avoir osé touché à une « vache sacrée » par mes simples commentaires qui ont été pris pour des reproches.

Quand on fréquente un forum photo, c'est qu'on est censé aimé l'image et donc être capable d'ouvrir les yeux et d'avoir un sens critique.
Mais je conçois qu'on vit dans une société dans laquelle un grand nombre de gens ont besoin d'idolâtrer (que ce soit des footballeurs, des stars de ciné, ou pourquoi pas des photographes) ce qui leur fait perdre pas mal de discernement ou du moins les fait bondir à la moindre occasion. J'en ai parfaitement pris conscience dans d'autres milieux.
La médiatisation, la notoriété et la reconnaissance sont devenues les points clés de la réussite, de la rémunération, du financement de projets, du sponsoring etc...
Aujourd'hui chaque image diffusée à un sens, un impact et des retombées. Il ne faut pas être dupe.
Encore une fois c'est juste un constat.
Bon cette fois mon compte est bon, je vous quitte.
Ce fut un plaisir.

pmg

Citation de: JeePix² le Octobre 14, 2014, 10:26:36

Pour conclure je trouve surprenant de se faire reprocher d'émettre un avis sur un film, enfin un documentaire, d'essayer de l'analyser d'en comprendre la réalisation, les objectifs.

Jeepix, à ce stade là, ce n'est plus un avis, mais un véritable règlement de compte. Tu dis des choses sensées, mais pourquoi le faire de façon aussi hargneuse?
Citation de: JeePix² le Octobre 14, 2014, 10:26:36
Mais je conçois qu'on vit dans une société dans laquelle un grand nombre de gens ont besoin d'idolâtrer (que ce soit des footballeurs, des stars de ciné, ou pourquoi pas des photographes) ce qui leur fait perdre pas mal de discernement ou du moins les fait bondir à la moindre occasion. J'en ai parfaitement pris conscience dans d'autres milieux.
La médiatisation, la notoriété et la reconnaissance sont devenues les points clés de la réussite, de la rémunération, du financement de projets, du sponsoring etc...

Ah c'était donc ça le problème "ceux qui ont aimé ce film d'amateur l'ont aimé parce que Munier est une star". C'est bien ça que tu as écrit? C'est du beau.
Moi je l'ai aimé parce que c'est un film simple sincère, naturel et vrai et que je préfère entendre Vincent Munier chuchoter derrière son Nikon que crier pour couvrir le sifflement d'un drone. je ne vois pas ce que vient faire sa notoriété là dedans

pierrot59

Citationje ne vois pas ce que vient faire sa notoriété là dedans
Sans remettre en cause la qualité du reportage, sincèrement, combien l'ont regardé PARCE QUE c'était avec Vincent Munier?
Moi le premier...

JeePix²

Citation de: pmg le Octobre 14, 2014, 10:55:34
Jeepix, à ce stade là, ce n'est plus un avis, mais un véritable règlement de compte. Tu dis des choses sensées, mais pourquoi le faire de façon aussi hargneuse?
Quelle drôle de façon d'interpréter mes phrases. Je n'ai absolument aucun compte à régler avec Vincent Munier (qui m'a tout l'air d'être un mec en plus de talentueux, de très sympa) ou toute personne ayant pris part à la réalisation de ce documentaire.
Je laisse le soin à ceux capables de lire posément mes propos et de les comprendre de se faire un avis sur ce que j'ai exprimé.
A aucun moment je n'ai dénigré la qualité finale de ce reportage et le travail accompli avec de petits moyens (essayer de faire de belles choses avec de petits moyens c'est d'ailleurs aussi ma devise). Et comme je l'ai dit à ma première intervention j'ai passé un bon moment à le regarder.
Par contre je passe au final trop souvent de désagréables moments sur ce forum et j'ai le sentiment d'y perdre du temps en justifications du fait de mauvaises compréhensions ou de déformation de mes propos. Or comme Elgato l'a exprimé sur un autre fil avec un certain tact, je ne suis ici qu'un personnage virtuel qui sera vite oublié.   

pmg

Citation de: JeePix² le Octobre 14, 2014, 12:17:55
Quelle drôle de façon d'interpréter mes phrases. Je n'ai absolument aucun compte à régler avec Vincent Munier (qui m'a tout l'air d'être un mec en plus de talentueux, de très sympa) ou toute personne ayant pris part à la réalisation de ce documentaire.
Je laisse le soin à ceux capables de lire posément mes propos et de les comprendre de se faire un avis sur ce que j'ai exprimé.
A aucun moment je n'ai dénigré la qualité finale de ce reportage et le travail accompli avec de petits moyens (essayer de faire de belles choses avec de petits moyens c'est d'ailleurs aussi ma devise). Et comme je l'ai dit à ma première intervention j'ai passé un bon moment à le regarder.
Par contre je passe au final trop souvent de désagréables moments sur ce forum et j'ai le sentiment d'y perdre du temps en justifications du fait de mauvaises compréhensions ou de déformation de mes propos. Or comme Elgato l'a exprimé sur un autre fil avec un certain tact, je ne suis ici qu'un personnage virtuel qui sera vite oublié.   

Je n'ai pas dit ça. Simplement, tu viens faire le corrigé du film en te plaçant comme un grand pro et quand quelqu'un a le malheur de te dire qu'il ne pense pas comme toi, tu montes sur tes grands chevaux, tu balances des kilomètres d'analyses et tu annonces que tu quittes le forum! Si c'est ça ta conception du dialogue...
Oui tu as dit des choses sensées, non je ne suis pas d'accord à comparer ce reportage à des films à grands moyens, mais il n'y a pas besoin de s'engueuler pour dire ça, ni de claquer la porte. Je trouve que tu montes vite, c'est tout.
J'espère que tu reviendras sur ta décision de ne plus nous causer et pour ma part ce sera mon dernier post sur ce sujet parce qu'on va pas s'engueuler pour si peu.

JeePix²

Citation de: pmg le Octobre 14, 2014, 12:23:04
parce qu'on va pas s'engueuler pour si peu.
Exact et je ne me prends pas pour un pro qui voudrait donner des leçons, j'essaye juste d'apprendre et comprendre ça passe  donc par de la recherche d'informations, de l'analyse, de la comparaison aussi voire de la critique ou du moins exprimer un avis.
Un documentaire français sur la nature et la photo qui a l'honneur de passer sur une grande chaîne nationale à heure de grande audience ça méritait d'être un peu décortiqué je pense. Mais se faire taper dessus pour si peu ça n'en vaut pas la peine en effet...



rico7578

Citation de: JeePix² le Octobre 14, 2014, 10:26:36
Pour conclure je trouve surprenant de se faire reprocher d'émettre un avis sur un film ...

Perso j'ai simplement répondu à cette phrase, car tu me citais indirectement (enfin je l'ai pris comme tel) :
"Quand certains disent que ce documentaire a nécessité beaucoup de moyens..."
C'est tout

Après on a le droit d'apprécier ce documentaire ou pas biensur !
Et tes remarques sont intéressantes.
Après perso j'aime bien ce genre de films car il y a la patte graphique de Munier qu'on retrouve dans ses photos, les contre-jours, les flous, les brumes, les tempêtes, les animaux toujours semi-cachés, tout dans la suggestion, rien vraiment montré directement (à l'inverse de certains documentaires animaliers habituels justement, plus "illustratifs" on va dire ou qui recherchent plus le spectaculaire ou l'anthropomorphisme), la faune montrée est peu ordinaire pour la télé (chouette lapone, hibou des marais, élan... etc) et puis le sujet m'intéresse (le quotidien d'un photographe de nature doué, ses trucs... etc).
Bref chacun ses gout évidemment, mais il n'y a pas d'idolâtrie mal placée à mon avis. Certes d'un point de vue purement cinématographique on a déjà vu plus abouti/pro, mais je pense qu'il cherche surtout à rester dans son style, celui qu'on lui connait déjà à travers ses photos. Et puis il peut aussi évoluer, le prochain utilisera peut-être un drone en effet ! (j'avais bien aimé le rendu des images au drone dans le film "la quête d'inspiration" de M. Lelay, lui aussi film à budget limité et à petite équipe)

jm_gw

Citation de: raffi le Octobre 13, 2014, 21:59:24
Ce Photographe est aussi naturaliste, et c'est par amour de la nature qu'il fait ce métier, pas pour faire voler des drones dans des zones ou il n'y à que des animaux sauvages qui y vives,
qui plus est,  il arrive à faire ces images parce qu'il se fait tout petit et se fait accepter dans ce milieu très sauvage, reculé et loin de toute civilisation !

Alors un drone pourquoi pas ;) et aussi un hélicoptère, un hotel, car c'est plus confortable !
Et j'ai oublier la Luma pour faire des beau travelling lol !
tout a fait mon avis sur la personne à qui était consacré ce doc

je ne suis pas prêt d' aller dans de telles conditions faire ces images et ca mérite le Respect.

mode joke on : et pourquoi pas la mongolfière : ca fait pas de bruit et les boeufs musqués n' auraint pas été dérangés (mode Nicolas Hulot)

trève de plaisanterie : Vincent Munier à au moins une double comptétence : naturaliste puis photographe et j' en rajoute une autre ; il sait faire connaitre son travail  du nord comme d ' autres en Afrique de l' est

chymai

C'est tout de même marrant que dès que l'on s'attaque à "l'élite" le staff CI sort de suite de son affût!J'ai tout de même le droit de dire mon ressenti et je ne suis pas le seul,sur le reportage qui était mou,voila!Basta!Je n'ai pas critiqué Vincent Munier, d'ailleurs le peu de photos que j'ai vu sont très graphiques, avec une superbe atmosphère...Pour le photographe du dimanche, je ne relève même pas, ce n'est pas digne d'un rédacteur en chef....(un peu narcissique visblement, sur le profil je site:"j'aime qu'on m'aime" tout est dit...).

Le Tailleur

Nikoniste, Fujiste et Sigiste

cyril17

Menacé mais libre...

Ilium

#88
Citation de: P!erre le Octobre 13, 2014, 14:51:33
Heu.. quel est le sens de ton reproche, entre ne pas s'intéresser au matériel, et réaliser de telles photos avec des boîtiers et des équipements adaptés ?

Une bite et un couteau (plus un silex et un instamatic tout de même), et tu fais pareil voyons.  ;D

Un chouette reportage et sur un rythme très apaisant, contemplatif, qui n'a rien de soporifique et semble en harmonie avec le personnage présenté. Bravo.

Edouard de Blay

jeepix
Citation'émettais juste des remarques concernant la réalisation et les moyens mis en oeuvre car la vidéo c'est un peu ma passion...

la vidéo est ta passion mais il faudrait que tu sortes un peu et voir les contraintes de la réalité. Je suis allé au Pôle Nord , il n'y a pas la possibilité de faire des vues avec un drône, en tout cas pas de façon systématique.
- Il y a le  froid qui réduit considérablement la durée de vie des batteries
- il y a le vent,très fort. Ce vent au point  que l'avion peut ne pas avoir le droit de se poser et ceci au dernier moment.  La météo peyt changer en une 1/2 heure,cad , tu pars et après 2h de vol ,a 3km de l'arrivée ,on annonce  "vent soudain, on repart"
- il n'y a pas de prise électrique pour recharger les batteries (les maisons sont rares)
- On a des gants ,des gros gants et ce n'est pas facile d'appuyer sur le bouton ,alors un drône...
- Avant de partir, tout est pesé et on emmène que ce qui est nécessaire. Il n'y pas beaucoup de place dans un petit avion et plus il y a de poids et plus l'avion consomme.
-mobilisation pénible car le froid,l'air et le poids rendent les choses plus difficile . Avant de partir, j'ai fait pas mal d'entrainement, heureusement. Demande au montagnard. Pour te donner une idée, remplie ta bouche de foin et cours sur 100m, tu comprendras .
Partir dans le nord, ce n'est pas comme aller faire un tournage dans le Vercors

Cordialement, Mister Pola

jdm

Citation de: mister pola le Octobre 15, 2014, 17:35:19
jeepix
...

Partir dans le nord, ce n'est pas comme aller faire un tournage dans le Vercors



"Sauter à l'élastique... etc"

C'est beau comme du Bashung   ;D
dX-Man

Edouard de Blay

Cordialement, Mister Pola

CLeC

Citation de: mister pola le Octobre 15, 2014, 17:35:19
Partir dans le nord, ce n'est pas comme aller faire un tournage dans le Vercors

M'enfin c'est pas croyable ces préjugés, dans le Vercors aussi le froid peut vider les batteries !   :P


jeantro

Concernant ce reportage je suis assez surpris par la manière dont il approche les annimaux pour les photographier, il n'utilise Jamais d'affût

Je pensais que ceci était indispensable dans ce domaine photographique  mais apparement non

Pour ce qui est vincent Munier j'avais entendu dans une interview ou il disait qu'au début il était assez rétissant pour ce genre de reportage vidéo.

En tout les cas c'est son deuxième reportage et je suis toujours aussi fan

Elgato94

Vercors ?
Allez faire le tour du mont aiguille en hiver, à peau de phoque avec le bivouac, et on en reparle.....
::)

Pastounet

Citation de: mister pola le Octobre 15, 2014, 17:35:19
jeepix
la vidéo est ta passion mais il faudrait que tu sortes un peu et voir les contraintes de la réalité. Je suis allé au Pôle Nord , il n'y a pas la possibilité de faire des vues avec un drône, en tout cas pas de façon systématique.
- Il y a le  froid qui réduit considérablement la durée de vie des batteries
- il y a le vent,très fort. Ce vent au point  que l'avion peut ne pas avoir le droit de se poser et ceci au dernier moment.  La météo peyt changer en une 1/2 heure,cad , tu pars et après 2h de vol ,a 3km de l'arrivée ,on annonce  "vent soudain, on repart"
- il n'y a pas de prise électrique pour recharger les batteries (les maisons sont rares)
- On a des gants ,des gros gants et ce n'est pas facile d'appuyer sur le bouton ,alors un drône...
- Avant de partir, tout est pesé et on emmène que ce qui est nécessaire. Il n'y pas beaucoup de place dans un petit avion et plus il y a de poids et plus l'avion consomme.
-mobilisation pénible car le froid,l'air et le poids rendent les choses plus difficile . Avant de partir, j'ai fait pas mal d'entrainement, heureusement. Demande au montagnard. Pour te donner une idée, remplie ta bouche de foin et cours sur 100m, tu comprendras .
Partir dans le nord, ce n'est pas comme aller faire un tournage dans le Vercors


Je suis assez surpris par le syndrome "si t'as pas de drone c'est pas un vrai film"  (je caricature un peu mais dans le fond, c'est ça)
Je ne savais pas qu'on était obligé de prendre un drone pour faire un vrai film  :D


neutralino

Citation de: jeantro le Octobre 16, 2014, 00:13:50
Concernant ce reportage je suis assez surpris par la manière dont il approche les annimaux pour les photographier, il n'utilise Jamais d'affût

Je pensais que ceci était indispensable dans ce domaine photographique  mais apparement non

Pour ce qui est vincent Munier j'avais entendu dans une interview ou il disait qu'au début il était assez rétissant pour ce genre de reportage vidéo.

En tout les cas c'est son deuxième reportage et je suis toujours aussi fan


Pas d'affut strict certes, mais dans l'excellent documentaire "Les secrets des photographes animaliers" (je ne sais plus lequel), on le voit utiliser un filet de camouflage pour approcher des castors. En un sens, il fait de l'affut.

rico7578

Le besoin d'affût ou pas dépend énormément du sujet et de l'endroit.

Un héron cendré s'approche sans difficultés à 1m dans un parc parisien, alors qu'en campagne c'est un des oiseaux les plus farouches, si vous bougez un peu trop sous l'affût il s'envole.
Approcher un cervidé en France c'est assez compliqué (affût recommandé), alors qu'au Canada ils viennent presque vous manger dans la main à certains endroits, pareil pour les oiseaux.
De même un affût flottant sera bien mieux accepté par la faune des étangs qu'un affût depuis le bord de l'eau, zone identifiée comme pouvant hébergée des prédateurs.
Bref plein de critères jouent, la chasse étant évidemment LE critère qui pousse les animaux sauvages à être farouches ou pas avec l'homme. Mais cela peut aussi dépendre des individus d'une même espèce, s'ils sont jeunes ou pas (les jeunes sont plus curieux)... etc.
Pour les rennes sauvages, je sais qu'en Finlande ils sont assez durs à approcher (ils se cachent dans des forêts denses en plus), alors que les rennes domestiques il faut presque les pousser de la route si on veut passer :)

Dans son précédent reportage, Munier affûtait des rapaces (gypaètes... etc) en Abyssinie et avait alors utilisé un appât et un affût placé assez loin, car les rapaces en général sont méfiants. (même si j'ai déjà vu un écureuil se faire attaquer par un épervier de cooper juste devant moi, et même si les harfangs des neige ou chouettes lapones sont pas très farouches non plus en général)
Bref y'a pas de règle abolue "affût ou pas affût".
Et ensuite en effet, il y a affût et affût : une simple toile de camouflage, avec le photographe appuyé contre un arbre en est un et suffit souvent pour les cervidés par exemple, mais si vous voulez pouvoir photographier les aigles royaux, mieux vaut des affûts qui sont sur place depuis des années.

J'avais été au départ assez surpris qu'en Amérique du Nord, quasiment aucun photographe animalier n'utilise d'affût par exemple (ou alors éventuellement sa voiture). C'est plutôt pépère là bas en général, la faune étant bien plus accessible que chez nous :)
J'avais par exemple fait une approche sur des mouflons de Dall dans le parc national de Kluane en compagnie d'un vidéaste du National Geographic rencontré sur place, aucun besoin de se cacher/camoufler, il fallait juste y aller doucement, comme avec les chamois chez nous par endroits.

Elgato94

Citation de: neutralino le Octobre 16, 2014, 12:19:37
Pas d'affut strict certes, mais dans l'excellent documentaire "Les secrets des photographes animaliers" (je ne sais plus lequel), on le voit utiliser un filet de camouflage pour approcher des castors. En un sens, il fait de l'affut.
Bonjour.
Bien sur j'ai regardé ce "reportage" car signalé sur ce forum, je ne passe pas mon temps a éplucher les programmes TV.
Bien sur le nom le nom de Vincent était incitatif, mais j'aurais regardé un autre sujet signalé ici.
Et je ne peux que recommander les deux (trois maintenant) DVD signalés plus haut, c'est superbe et instructif  ;D
Je ne les vois pas dans la boutique "photim", mais ils sont diffusés par "une autre revue"....

jeantro

Citation de: rico7578 le Octobre 16, 2014, 14:16:02
Le besoin d'affût ou pas dépend énormément du sujet et de l'endroit.

Un héron cendré s'approche sans difficultés à 1m dans un parc parisien, alors qu'en campagne c'est un des oiseaux les plus farouches, si vous bougez un peu trop sous l'affût il s'envole.
Approcher un cervidé en France c'est assez compliqué (affût recommandé), alors qu'au Canada ils viennent presque vous manger dans la main à certains endroits, pareil pour les oiseaux.
De même un affût flottant sera bien mieux accepté par la faune des étangs qu'un affût depuis le bord de l'eau, zone identifiée comme pouvant hébergée des prédateurs.
Bref plein de critères jouent, la chasse étant évidemment LE critère qui pousse les animaux sauvages à être farouches ou pas avec l'homme. Mais cela peut aussi dépendre des individus d'une même espèce, s'ils sont jeunes ou pas (les jeunes sont plus curieux)... etc.
Pour les rennes sauvages, je sais qu'en Finlande ils sont assez durs à approcher (ils se cachent dans des forêts denses en plus), alors que les rennes domestiques il faut presque les pousser de la route si on veut passer :)

Dans son précédent reportage, Munier affûtait des rapaces (gypaètes... etc) en Abyssinie et avait alors utilisé un appât et un affût placé assez loin, car les rapaces en général sont méfiants. (même si j'ai déjà vu un écureuil se faire attaquer par un épervier de cooper juste devant moi, et même si les harfangs des neige ou chouettes lapones sont pas très farouches non plus en général)
Bref y'a pas de règle abolue "affût ou pas affût".
Et ensuite en effet, il y a affût et affût : une simple toile de camouflage, avec le photographe appuyé contre un arbre en est un et suffit souvent pour les cervidés par exemple, mais si vous voulez pouvoir photographier les aigles royaux, mieux vaut des affûts qui sont sur place depuis des années.

J'avais été au départ assez surpris qu'en Amérique du Nord, quasiment aucun photographe animalier n'utilise d'affût par exemple (ou alors éventuellement sa voiture). C'est plutôt pépère là bas en général, la faune étant bien plus accessible que chez nous :)
J'avais par exemple fait une approche sur des mouflons de Dall dans le parc national de Kluane en compagnie d'un vidéaste du National Geographic rencontré sur place, aucun besoin de se cacher/camoufler, il fallait juste y aller doucement, comme avec les chamois chez nous par endroits.

merci pour toutes ces explications, je suis attiré par ce style de photo et j'aimerai tant trouver des emplacements ou il y a des affûts pour me faire une première expérience