recherche blad pour debuter

Démarré par ivan45, Décembre 04, 2014, 14:11:14

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yoda

#75
Citation de: Angström le Mars 30, 2015, 02:41:02
"les fausses manœuvres engendrant un blocage sont juste plus facile avec un Blad..."

C'est surtout vrai quand on s'y prend avec deux mains gauches.
Depuis 1985 que j'ai du Blad (2 500 CM, 1 ELM et 1 ELX),  je n'ai eu qu'un seul vrai blocage à déplorer. Par contre il a fallut que Hasselblad intervienne pour changer une pièce cassée.
Tout bon Bladiste est capable de débloquer un boîtier sur le terrain et quand il l'a fait une fois, il devient plus attentif lors des changements d'objectifs ou de bagues allonge.  

En matière de fiabilité j'ai eu un Bronica ETRxx qui a passé plus de temps chez le réparateur qu'à faire des photos.
Auparavant,  j'avais essayé un Zénith 80 qui ne m'a même pas laissé le temps de finir ma première douze poses. L'importateur de l'époque (Comix) n'a même pas cherché à le faire réparer.
Même Rollei m'a causé des soucis avec le système de MaP d'un Rolleiflex T.
Toujours dans la même marque, j'ai eu un SLX qui me faisait des crises d'électronique aiguë.
Que dire d'un Mamya C33 qui déclenchait selon son humeur, c'est à dire 3 ou 4 fois avec une douze poses.

Je remarque que dès qu'il est question de Hasselblad, la fréquence des blocages revient de manière récurrente dans les forums.
Elle est parfois relayée par des"utilisateurs" qui n'ont jamais photographié avec un Blad.
Cependant, la critique a été justifiée à l'encontre du 2000FC commercialisé en 1977. Une erreur de conception a été à l'origine de dommages du rideau de l'obturateur qui n'appréciait pas les contacts un peu virils avec le magasin de film.
Le 2000FC/M est venu fiabiliser ces boîtiers à obturateur plan focal.

In fine, je pense que Hasselblad n'a pas à rougir de sa fiabilité.
De plus, la maintenance est toujours possible et cela concoure à la sérénité des utilisateurs.
bon: ::)
que les choses soient claires!
le Blad est un appareil magnifique , mais il ne faut pas se laisser aveugler en prétendant qu'il est parfait !

je n'ai pas deux mains gauches, (je suis un manuel) et ce n'est pas une histoire de dextérité , tu le souligne toi même,il convient d'être attentif lors des changements d'objectifs ou de bagues allonge!  

en matière de fiabilité, mes Bronica ETRS et ETRSi ne m'ont jamais posé problème! pas de pannes, et ils sont bourrés de sécurités (tout comme les S2a, mais je ne connais pas les SQ)
j'ai peut-être eu de la chance...et je ne parle pas de mes Kowa (les premiers à dos fixe)

oui, j'ai un Blad (avec son Planar, un Sonnar de 150 et un Distagon de 50) donc je peux en parler, même si je n'ai jamais fait de fausses manœuvres!  
(mais c'est arrivé à un pote lors d'une vente (du coup, vente loupée!)

au final, ce n'est pas mon Blad que je préfère,désolé...

par contre, là où je suis d'accord, c'est la possibilité de les faire réparer, même si ça coute un bras ! ;)
pour les autres appareils, ils sont parfois réparables, mais il est plus intéressant d'en trouver un autre à un tarifs ridicules! 

Yann Evenou

Citation de: Angström le Mars 30, 2015, 02:41:02
En matière de fiabilité j'ai eu un Bronica ETRxx qui a passé plus de temps chez le réparateur qu'à faire des photos.
Auparavant,  j'avais essayé un Zénith 80 qui ne m'a même pas laissé le temps de finir ma première douze poses. L'importateur de l'époque (Comix) n'a même pas cherché à le faire réparer.
Même Rollei m'a causé des soucis avec le système de MaP d'un Rolleiflex T.
Toujours dans la même marque, j'ai eu un SLX qui me faisait des crises d'électronique aiguë.
Que dire d'un Mamya C33 qui déclenchait selon son humeur, c'est à dire 3 ou 4 fois avec une douze poses.


Pas tout à fait d'accord sur le coup...n'ayant jamais eu de 'Blad je ne peux pas juger de leur fiabilité, mais par contre mon Bronica SQ ne m'a jamais fait l'ombre d'un caprice en 8 ans...et je ne parle pas du C33 qui a subi  15 ans d'usage plutôt...viril car sur le terrain en toutes conditions, et n'a jamais raté un déclenchement ni su ce que pouvait être un réparateur !

Accessoirement, j'aimerai comprendre comment un C33 pouvait refuser de déclencher, le déclencheur étant une simple glissière actionnant directement le levier d'un obturateur pour chambre ?  ??? ??? Simple curiosité sur le coup.  ;)
Sonyiste macrophage

Angström

Bonjour,
Je l'avais oublié le Kowa Six. Je n'étais pas vraiment satisfait des optiques, je l'ai donc revendu assez rapidement.

Nos expériences et notre ressenti sont différents nous n'allons pas batailler pour cela.
Je suis loin de considérer que le Blad est magnifique (sauf esthétiquement peut-être).
Il a bien sûr des défauts qui ont été corrigés avec le temps. Des corrections qui ont parfois été parfois accompagnés de renoncements comme par exemple la suppression de l'indicateur d'état du boîtier sur les derniers modèles.
Hasselblad à conservé jusqu'à la fin son aspect visuel issu des 1600F de 1953. Cela lui a permis de s'installer dans le monde de la photographie. Leica me semble avoir fait un parcours similaire avec ces M argentiques.
Cette longévité a probablement contribué à la légende de ces matériels.
Par contre,  j'ai été vraiment séduit par les caractéristiques techniques des Rollei 6xxx. Si j'avais eu les moyens à l'époque, je crois que j'aurais succombé à la tentation.
Finalement ces boîtiers font partie de l'histoire ancienne de l'argentique et des marques.

Aujourd'hui je recommanderais sincèrement l'achat d'un 500 CM (et plus encore un modèle motorisé si ce n'était pas un problème de poids) à celui qui voudrait expérimenter la prise de vues en 6x6 argentique. Il est aisé de faire son marché grâce à l'abondance de matériels d'occasion. Ce qui n'empêche pas d'être vigilant au moment de l'achat.
La présence d'une entreprise comme les Victor est une assurance de pérennité pour le matériel et de l'effort financier consenti à l'achat.

Chacun a sa propre perception des appareils. Elle découle de l'expérience acquise.
En occasion nous accueillons parfois des matériels qui ont été soumis à rude épreuve dans leur jeunesse.  C'est la raison pour laquelle je suggère toujours de faire faire une première révision chez un vrai spécialiste.
Cela peut coûter effectivement un bras mais le plaisir de photographier avec un matériel qui tourne comme une horloge vaut bien quelques centaines d'euros.
Cordialement

parkmar

Citation de: Angström le Mars 28, 2015, 17:08:58
Pire,  je n'en ai jamais vu. Je me contente du Sonnar (tout court) de 250 mm.
Ce que j'ai vu par contre c'est que le Superachromat était tarifé en neuf, 60 % de plus que le "modeste" Sonnar.
Sur ebay il y a des Superachromat mais leur prix est souvent supérieur à 2 000 € donc très supérieur au Sonnar traditionnel qui est quand même un cailloux plutôt efficace.  

Par contre le Planar 100 mm, c'est quelque chose comparé au 80 mm. Et là,  j'ai pu voir de touchu et de visu.

Super objectif! j'ai eu la chance d'en avoir un d'occasion (usa) d'un amateur, en excellent état et à un prix :D :D :D (du temps ou l'euro représentait 1.45$).

Angström

Yann,
J'évoquais un Bronica ETR pas un SQ.
Pour le C33 (acquis d'occasion) l'armement  de l'obturateur était couplé à l'avance du film.
Or cet armement n'était pas toujours effectué lors de l'avance.
Il fallait faire une manip pour avancer de nouveau le film et armer tout en espérant pouvoir déclencher.
Ce problème était récurrent et se produisait 3 à 4 fois sur une douze poses.
Si je me souviens bien, je l'ai déposé deux fois chez le vendeur pour le faire réparer.
A la fin, ce dernier m'a proposé de le reprendre pour me vendre un C220 neuf (l'équivalent de 220 € à l'époque 1976).
C'était chez Richard rue de Budapest à proximité de la gare St-Lazare.
Ce boîtier a précédé mon premier Blad 500 ELX car je trouvais que le Sekor était trop doux pour du paysage.

Ces derniers posts démontrent parfaitement que notre ressenti découle bien de nos expériences antérieures.
Ressenti qui s'appuie sur un faible échantillon d'un même modèle.
Il faut le reconnaître, que cela ne constitue pas une réalité indiscutable de la fiabilité des modèles évoqués.
Cordialement

Yann Evenou

Citation de: Angström le Mars 30, 2015, 11:57:49
Yann,
J'évoquais un Bronica ETR pas un SQ.
Pour le C33 (acquis d'occasion) l'armement  de l'obturateur était couplé à l'avance du film.
Or cet armement n'était pas toujours effectué lors de l'avance.
Il fallait faire une manip pour avancer de nouveau le film et armer tout en espérant pouvoir déclencher.
Ce problème était récurrent et se produisait 3 à 4 fois sur une douze poses.
Si je me souviens bien, je l'ai déposé deux fois chez le vendeur pour le faire réparer.
A la fin, ce dernier m'a proposé de le reprendre pour me vendre un C220 neuf (l'équivalent de 220 € à l'époque 1976).
C'était chez Richard rue de Budapest à proximité de la gare St-Lazare.
Ce boîtier a précédé mon premier Blad 500 ELX car je trouvais que le Sekor était trop doux pour du paysage.

Ces derniers posts démontrent parfaitement que notre ressenti découle bien de nos expériences antérieures.
Ressenti qui s'appuie sur un faible échantillon d'un même modèle.
Il faut le reconnaître, que cela ne constitue pas une réalité indiscutable de la fiabilité des modèles évoqués.


Je pense que tu viens d'expliciter en 2 phrases la cause de 80% des disputes sanglantes avec insultes voire menaces physiques qui émaillent certaines sections de ce forum !  ;)

Sonyiste macrophage

Gohei28

Bonjour :)

J'espère qu'Ivan l'auteur de ce fil ne m'en voudra pas mais je suis exactement dans la même démarche que lui du coup j'ai suivi la conversation avec intérêt et j'ai une petite question complémentaire. Vaut-il mieux passer par un magasin type Le Moyen Format pour ce genre d'achat (qui propose souvent 6 mois de garantie) ou l'acquisition via un particulier sur les divers site dédiés est-elle relativement fiable ?

Pour mon matériel numérique je privilégie tout le temps les magasins physiques mais là du fait de l'offre plus grande parmi les particuliers que parmi les boutiques je me pose la question. J'ai le sentiment que ce genre d'appareil est plus utilisé par des passionnés assez soigneux que par des fous du déclencheur. Mais étant donné que je suis novice en la matière le magasin a un côté rassurant...

Je vous remercie par avance pour vos retours d'expérience.

Julien

PS : Sur Paris hormis le Moyen Format quelles boutiques proposent une belle offre sur les MF argentiques ?
On a highway to L

yoda

#82
Citation de: Gohei28 le Mars 30, 2015, 15:08:14
Bonjour :)

J'espère qu'Ivan l'auteur de ce fil ne m'en voudra pas mais je suis exactement dans la même démarche que lui du coup j'ai suivi la conversation avec intérêt et j'ai une petite question complémentaire. Vaut-il mieux passer par un magasin type Le Moyen Format pour ce genre d'achat (qui propose souvent 6 mois de garantie) ou l'acquisition via un particulier sur les divers site dédiés est-elle relativement fiable ?

Pour mon matériel numérique je privilégie tout le temps les magasins physiques mais là du fait de l'offre plus grande parmi les particuliers que parmi les boutiques je me pose la question. J'ai le sentiment que ce genre d'appareil est plus utilisé par des passionnés assez soigneux que par des fous du déclencheur. Mais étant donné que je suis novice en la matière le magasin a un côté rassurant...

Je vous remercie par avance pour vos retours d'expérience.

Julien

PS : Sur Paris hormis le Moyen Format quelles boutiques proposent une belle offre sur les MF argentiques ?
je ne pourrais pas donner de conseils,de plus je ne suis pas sur Paris!
mais s'il est vrai qu'aujourd'hui les MF sont utilisé par des passionnés assez soigneux,ça n'a peut-être pas toujours été le cas...
ne pas oublier que l'on parle de matos ayant pour la plupart plusieurs dizaines d'années et il fut une époque où c'était un "outils".
les Blad ,(d'autres marques aussi mais dans une moindre mesure) complètement rincé par une utilisation en studio et présentant un aspect neuf, il y en a!(il me semble que l'auteur de ce fil en a été victime)
sans parler simplement de l'age qui n'est pas sans conséquence sur la lubrification et le vieillissement naturel de certaines pièces.  

il est peut-être plus judicieux d'acheter pas cher un Blad au fonctionnement manifestement hasardeux (je n'ai pas dit en panne!) et de lui offrir une révision en bonne et dû forme
plutôt qu'un Blad à un tarif musclé à priori en parfait état et d'être au final obligé de faire faire cette révision!

à mon avis la première solution est plus économique et sûr!

Angström

"il est peut-être plus judicieux d'acheter pas cher un Blad au fonctionnement manifestement hasardeux (je n'ai pas dit en panne!) et de lui offrir une révision en bonne et dû forme
plutôt qu'un Blad à un tarif musclé à priori en parfait état et d'être au final obligé de faire faire cette révision!"

Je partage cette idée mais cela reste à évaluer au cas par cas.
L'achat d'un matériel dans un magasin est couvert par une garantie dont la durée varie souvent de 3 à 6 mois.
C'est bien en cas de panne mais il est très rare que le commerçant est fait faire une révision complète.
Il a tout au plus vérifié que le matériel fonctionne correctement.
J'ai acheté mon second Blad au 2 ème Déclic de la fnac. Le matériel est resté plus de 6 mois dans une vitrine sous un néon ce qui a probablement contribué à faire sécher les graisses qu'il a fallut changer.
L'intervention des techniciens a été prise en charge par le magasin au titre de la garantie.
Sur ebay j'ai acquis un 500 ELM pour un prix assez modeste. Esthétiquement il était parfait mais je l'ai envoyé chez Blad pour révision complète.
Il y a deux ans j'ai repris un 500 CM via ebay. Je l'ai payé 200 euros sans aucune garantie.
Là encore il était parfait mais j'ai trouvé qu'il faisait un bruit inhabituel au déclenchement. Je l'ai déposé chez les Victor qui ont détecté une usure des mousses et un calage du boîtier en limite de tolérance.
Ils sont intervenus et tout fonctionne parfaitement maintenant. Je n'ai eu pour près de 300 €.

En occasion,  il a toujours le risque d'acquérir un boîtier Blad qui a été très sollicité en studio et qui présente un aspect visuel très correct.
Il convient alors de vérifier la chicane anti lumière située au dos, celle-ci est souvent marquée par les fréquents changements de dos.
L'état de la baïonnette à l'avant permet d'apprécier s'il y a eu de fréquents changement d'optiques.
Un boîtier chromé est moins sensible aux marques d'usures contrairement à un boîtier noir qui sera plus marqué par un usage intensif.
Cordialement

Gohei28

Merci Yoda et Angstrom pour vos retours et conseils. Je vais fouiner un peu pour voir ce que je trouve sur le net et en boutique avant de me décider.
On a highway to L

Gohei28

Petite question complémentaire : je suis passé au Moyen Format ils ont un 501C à vendre en ce moment. Quand je fouine sur le net on parle beaucoup des 500CM et 501CM (et des 503 aussi) mais très peu de celui-là. Y a t'il une raison ?
On a highway to L

Andhi

Bonjour,
Il ny a aucune raison pour que l'on parle moins du 501 C...
Il est un peu plus récent que le 500CM et en reprend les caractéristiques principales.
Comparé au 500 CM, il n'a pas de levier de blocage du déclencheur pour la pose T, mais ce n'est pas gênant si on utilise un déclencheur souple avec blocage. La manivelle d'armement ne s'enlève pas (facilement) et il n'y a pas sur le côté la petite fenêtre pour vérifier si le boîtier est armé ou non ; là encore, ce sont des détails mineurs.
Mais il est équipé normalement d'un verre de visée Acute matte, de meilleure facture que le verre normal du 500 CM ; c'est à bien vérifier lors de l'achat, certains vendeurs peu scrupuleux n'hésitant pas à récupérer l'Acute matte pour le remplacer par un verre simple (le prix n'est pas du tout le même !)...

On en parle moins parce qu'il est "coincé" entre le très connu 500 CM et le 501 CM qui en est son évolution naturelle, avec plusieurs améliorations (miroir, visée).

Angström

Bonjour,
N'ayant jamais utilisé les boîtiers cités plus haut, je me suis plongé dans la lecture des docs Hasselblad pour en extraire les infos suivantes qui seront certainement complétées et/ou infirmées par les utilisateurs.

501C - 1994
C'est le descendant direct du 500CM et présente les différences suivantes :
- Fourni d'origine avec le verre très lumineux Acute-Matte.
- Le miroir est de la même taille que le 500CM ce qui induit un vignettage de visée à partir de la focale 250 mm. Ce vignettage n'existe qu'à la visée pas sur la photo prise. Sur un paysage par exemple il y aura un peu plus de ciel sur le néga que vu sur le dépoli.
Le premier boîtier exempt de ce défaut est le 500ELX dont le miroir a été allongé.
- Le 501C n'a plus le contrôle visuel d'armement sur le boiter. Ce qui est un renoncement probablement pour diminuer les coûts de fabrication.
Il est possible de vivre sans mais c'est bien pratique pour savoir si le boîtier est armé ou non.
- Le déclencheur a perdu la pose T. Un déclencheur souple avec blocage fera le même job.
- Comme le 500CM, il n'a pas de mesure TTL au flash.
- Comme le 500 CM, il ne peut être motorisé.
- La hotte de visée est du nouveau type qui se plie en son milieu alors que celle du 500CM est constituée de volets qu'il convient d'abaisser successivement. Le nouveau type de hotte permet de changer la loupe de visée pour l'adapter à votre vue.
- le 501C est compatibles avec la plupart des accessoires communs de la série 5XX sauf avec le winder.

501CM - 1997
Version améliorée du 501C.
- Nouveau système permettant l'installation d'un miroir plus long ne présentant plus de vignettage avec la plupart des objectifs.
- Les autres caractéristiques sont similaires au 501C.

503CX - 1989/CXi - 1994
Versions améliorées du 501CM
- Compatibles TTL au flash avec sabot SCA.
- Nouveau matériau de baflage de la chambre (palpas) pour réduire les reflets internes.
Le 503CXi peut être motorisé avec le winder CW qui dispose de l'IR Remote Control Unit.

503CW - 1996
- Nouvelle géométrie du miroir.
- Motorisable avec le winder CW qui dispose de l'IR Remote Control Unit.

Il y a également des aspects cachés de l'évolution des modèles. Les techniciens du SAV pourraient les décrire beaucoup mieux que moi.

Le 501C étant le successeur du 500CM ce sera un achat raisonnable.
Bien vérifier qu'il dispose du dépoli Acute-Matte et de la bonne hotte de visée (celle qui se plie en son centre avec deux doigts).

Comme je l'ai dit dans un autre post, il faut vérifier la chicane arrière du boîtier. Si elle est usée (càd qu'elle a perdu son revêtement noir) cela peut signifier qu'il y a eu de fréquents changements de dos donc peut-être un usage soutenu.
La baïonnette avant ne doit pas être trop marquée.
Il faudra tester en magasin avec une optique qu'il n'y a pas de jeu et que tout fonctionne correctement => armement - déclenchement - réarmement. A faire plusieurs fois.
Extrêmement important : un boitier Hasselblad doit toujours être armé.
Si vous essayez de retirer l'optique boîtier désarmé vous allez entrer de plein pied dans la secte des utilisateurs aux Blad bloqués.

En matière d'optiques essayez de privilégier les séries CF qui sont encore réparables.
Il existe aussi les séries CFi, CFE ou CB, se sont des versions plus récentes.
C'est peut-être le budget qui imposera votre choix.
Les séries C de couleur argent sont les plus anciennes et n'ont pas de traitement anti-reflet. En cas de budget serré une série C (noir) avec traitement T* sera préférable mais il faut être conscient que les C ne sont pas toujours réparables.
Ceci dit le coût d'une intervention peut être plus onéreuse qu'un objectif identique en occasion.

Les séries C sont en montures 50 pour les focales les plus courantes. Les séries CF et CFx sont principalement en montures 60.
Cela vaut pour les filtres et pare-soleil.
Un 60 peut se monter sur un 50 grâce à une bague intermédiaire 60>50. Ayant des optiques CF (en 60) et des optiques C T* (en 50) je leur ai adjoint des bagues intermédiaires pour uniformiser le diamètre de mes filtres. Tout est en 60.
Sur eBay il y a parfois ce type de bague ainsi que des pare-soleil neuf de fabrication chinoise. Ils ne sont pas chers et sont moins résistants que ceux d'origine mais ils font honnêtement le job.

S'agissant des dos, vous devrez privilégier les modèles ayant une petite manivelle sur le côté.
Les plus anciens dos ont une clef et un disque cachant un puits de vérification du n° de vue. Ils étaient contemporains des 500C.
Pour distinguer les dos à "petite manivelle", les plus récents ont un "dark slide holder" pour loger le volet pendant la prise de vues.
Ainsi, le Bladiste moderne peu s'habiller avec un polo alors que l'ancien doit porter une chemise à poche de poitrine pour y déposer le volet.
En remontant le temps, il y a les dos (tjs à petite manivelle) où le nombre de vues réalisables est indiqué sur le bouton rond situé en haut du magasin.
Viennent ensuite ceux qui ont un V de gravé sur ce même bouton.
Sur ces modèles, la partie mobile qui reçoit les bobines est en deux parties alors que sur les plus récents la partie mobile est d'un seul tenant monté sur ressort. N'ayant eu que ce type de dos, je ne saurais dire si cela est mieux ou pas.
Lors de l'achat d'un dos, il faudra vérifier que les 3 derniers chiffres du n° de série imprimé sur le corps du dos correspondent bien au 3 chiffres inscrits sur l'insert qui reçoit le film. Par exemple : dos n° RT 3290485 - insert n° 485.
Il y aurait eu une vérification et ajustement en usine.

A propos des deux lettres (RT dans mon exemple), elles permettent de dater l'époque de fabrication.
Pour la déterminer il faut interpréter le code suivant :
VHPICTURES
1234567890
Donc, RT = 86 (1986)

Un dernier mot à propos des dos. Si vous en achetez un d'occasion sacrifiez immédiatement une pellicule pour vérifier qu'il n'y a pas de prise de jour. Si tel était le cas, il vous faudra le faire réparer.

Vous pouvez envisager l'achat d'un 500CM ou d'un 501CM en toute sérénité.
Si vous pouviez trouver un 500CM équipé d'un Acute-Matte et de la nouvelle hotte de visée ce serait parfait.

Par manque de temps je n'ai pu me relire alors veuillez excuser les fautes ou ambiguïtés de rédactionnelles.

Cordialement

Angström

Mon message c'est croisé avec celui de Andhi qui a un esprit de synthèse plus développé que le mien..........
Cordialement

Angström

J'ai aussi l'esprit d'escalier...............

Pour en finir avec les dos, j'ai évoqué les derniers dos équipés du "dark slide holder".
Les premiers mis sur le marché était juste collés. Il y a dû y avoir quelques décollements intempestifs car Hasselblad a ensuite fixé cet accessoire avec des vis.
Sur eBay, quelques échoppes chinoises proposent cet accessoires à coller sur le dos.
Le problème est que l'adhésif perd très rapidement son pouvoir collant (expérience vécue).
Il ne faudrait pas acheter un dos équipé de la sorte (avec la copie chinoise) plus cher au motif que c'est une dernière génération.
Ce serait alors de l'escroquerie.
Cordialement

Yann Evenou

Citation de: Angström le Mars 31, 2015, 16:40:29
En matière d'optiques essayez de privilégier les séries CF qui sont encore réparables.
Il existe aussi les séries CFi, CFE ou CB, se sont des versions plus récentes.
C'est peut-être le budget qui imposera votre choix.
Les séries C de couleur argent sont les plus anciennes et n'ont pas de traitement anti-reflet. En cas de budget serré une série C (noir) avec traitement T* sera préférable mais il faut être conscient que les C ne sont pas toujours réparables.
Ceci dit le coût d'une intervention peut être plus onéreuse qu'un objectif identique en occasion.

Les séries C sont en montures 50 pour les focales les plus courantes. Les séries CF et CFx sont principalement en montures 60.
Cela vaut pour les filtres et pare-soleil.
Un 60 peut se monter sur un 50 grâce à une bague intermédiaire 60>50. Ayant des optiques CF (en 60) et des optiques C T* (en 50) je leur ai adjoint des bagues intermédiaires pour uniformiser le diamètre de mes filtres. Tout est en 60.
Sur eBay il y a parfois ce type de bague ainsi que des pare-soleil neuf de fabrication chinoise. Ils ne sont pas chers et sont moins résistants que ceux d'origine mais ils font honnêtement le job.

Par manque de temps je n'ai pu me relire alors veuillez excuser les fautes ou ambiguïtés de rédactionnelles.

J'en ai trouvé une, je gagne quelque chose ?   ;)

"Les séries C de couleur argent sont les plus anciennes et n'ont pas de traitement anti-reflet."
Pas tout à fait exact : les séries C argent n'ont pas le traitement multicouche T* mais un traitement plus ancien, monocouche "évolué" ou plus vraisemblablement bi-couches d'après la nature des reflets. Ce traitement donne des teintes comparables au T* mais avec un contraste et une saturation des couleurs plus faibles et une sensibilité au "flare" un peu plus grande.
La différence est plus gênante en argentique pur qu'en argentique scanné ou en numérique où un léger ajustement des curseurs suffit a rendre les images issues des 2 séries pratiquement impossibles à distinguer (pour peu que l'objectif soit équipé d'un bon pare-soleil ou en lumière arrière).

Accessoirement j'ajouterai que les C (surtout chromés 8)) avec leur obturateur Compur a index de PDC automatiques mobiles sont à mon avis beaucoup plus beaux que les CF avec leur obturateur Prontor et les index sérigraphiés sur le fût de l'objectif... :)
Sonyiste macrophage

Gohei28

Whaou merci beaucoup à tous les trois pour vos précieuses explications que je trouve très claires et complètes ! Pour le moment j'ai vu deux 501C (avec des acute matte) auprès de sources qui semblent sérieuses et je suis en train de me renseigner pour un 501 CM mais qui va certainement être hors-budget.

J'avoue être assez tenté par le 501C car au-delà des petites limitations évoquées par Angström qui ne me semblent pas insurmontables (contrôle visuel d'armement et pose T), j'ai l'impression au travers des annonces que j'ai vues pour le moment que c'est un compromis raisonnable entre le prix et l'état général de la bête (on voit pas mal de 500 CM qui ont l'air d'avoir beaucoup vécus et qui ne m'inspirent pas trop confiance en tant que néophyte). 
On a highway to L

Angström

"J'en ai trouvé une, je gagne quelque chose ?"

Oui, à être connu ça va sans dire !

Les premiers C argentés apparus en 1961 n'avaient pas de test de profondeur de champ.
De 1960 environ à 1973 les Planar 80 mm argentés avaient 7 lentilles au lieu de 6.
Le traitement T* est arrivé au début des années 70. Un certain nombre d'objectifs argentés en ont  bénéficié.
Les C noirs sont apparus en 1975. Ils avaient tous reçu le traitement T*.

Les premiers 500 CM sont arrivés en 1970 et ont fini leur carrière en 1994, il n'est donc pas exceptionnel d'en trouver des anciens.
Mon premier 500 CM était de 1976 et tournait comme une horloge suisse. Je m'en suis séparé pour investir ailleurs mais j'en ai racheté un il y a 3 ans car je trouvais mon 500 ELX un peu lourd en rando.

J'ai oublié dans ma précédente liste, le 500 Classic (1990/1992) qui  était proposé en kit comprenant : le boîtier + le 80 mm + 1 dos A12.

Le 501C est un choix que vous ne regretterez pas et s'il entre dans le budget c'est parfait.
L'avantage du Blad est que l'on peut s'équiper au fil des opportunités.

Bonne recherche et bon achat.
Pendant  ce temps là,  je vais solliciter ma monorail tout le mois d'avril, loin des fureurs de la ville et d'internet.
Le Blad va bénéficier d'un repos bien mérité en ce début de printemps.
Cordialement

Yann Evenou

Citation de: Angström le Mars 31, 2015, 22:01:33
"J'en ai trouvé une, je gagne quelque chose ?"

Oui, à être connu ça va sans dire !
Les premiers C argentés apparus en 1961 n'avaient pas de test de profondeur de champ.
De 1960 environ à 1973 les Planar 80 mm argentés avaient 7 lentilles au lieu de 6.
Le traitement T* est arrivé au début des années 70. Un certain nombre d'objectifs argentés en ont  bénéficié.
Les C noirs sont apparus en 1975. Ils avaient tous reçu le traitement T*.

A mon avis c'est pas gagné... ;D
Pour les Planar 2.8/80, tous les Planar 2.8/80 pour Hasselblad à l'exception du modèle "économique" CB80 sont des 7 lentilles en  5 groupes. Ceci concerne le 2.8/80 C, CF, CFE, F, FE
Leur formule optique n'est d'ailleurs pas une formule de type Zeiss Planar mais une formule de type Voigtländer Septon que l'on ne retrouve dans l'ensemble de la production mondiale que sur le Voigtländer Septon 2/50 et sur le Hasselblad Zeiss S-Planar 5.6/135.
Le Planar CB80 n'est pas non plus un vrai Planar, c'est une autre formule optique d'origine Voigtländer, un Ultron 1ère version à 6 lentilles en 5 groupes (un "vrai" Planar est un 6 lentilles en 4 groupes)

Pour simplifier les choses, le même Planar 2.8/80 à 7 lentilles équipe les 6x6 Rolleiflex séries SL66/E/EX et SLX/6006/6002/6008, mais le Planar 2.8/80 des Rolleiflex bi-objectifs n'est pas non plus un vrai Planar, c'est un 5 lentilles en 4 groupes de type Schneider Xenotar inversé, comme le Hasselblad Planar 3.5/100 (et le "vrai"  Xenotar équipait aussi ces appareils)

Voici un petit rappel des formules optiques des "Planars" Hasselblad V et Rollei :

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Sonyiste macrophage

Andhi

#94
Je ne sais pas si l'on peut dire que "le Planar 2.8/80 des Rolleiflex bi-objectifs n'est pas non plus un vrai Planar, c'est un 5 lentilles en 4 groupes de type Schneider Xenotar inversé, comme le Hasselblad Planar 3.5/100 (et le "vrai"  Xenotar équipait aussi ces appareils)", le Xenotar étant lui-même considéré, semble-t-il,  comme un Planar originel (6 lentilles) simplifié...

L'histoire retient, à propos des Planar et Xenotar 2,8 pour Rolleiflex bi-objectifs, que Rollei, ayant besoin d'optiques d'ouverture 2,8 de haute qualité pour ses TLR (non satisfaction du Tessar du Rolleiflex 2,8A et du Biotar du 2,8B...?), s'est adressé d'abord à Zeiss, son fournisseur habituel, pour lui procurer une certaine quantité d'objectifs ; ce dernier n'étant pas prêt, Rollei s'est tourné vers Schneider qui a pu lui fournir les Xenotar plus rapidement.
Le 2,8 Xenotar est ainsi sorti 2 ans avant le 2,8 Planar, tous deux pour le Rolleiflex 2,8 C (1952-1955).

Yann Evenou

L'appellation "Planar" ayant avec le temps été étendue par Zeiss à un grand nombre d'optiques dont certaines n'avaient qu'une parenté assez lointaine avec le Planar originel et avaient parfois été créées et déjà commercialisées sous un autre nom par d'autres firmes, je pense que tout dépend donc d'où chacun fixe la limite... ;)

Si en rester au 6/4 strictement symétrique (blocs avant et arrière strictement identiques) du brevet original n'a pas grand sens, je restreins personnellement pour des raisons de clarté l'appellation Planar aux "vrais" Planars et à leurs dérivés 6/4 à blocs avant et arrières de construction identique (1 lentille positive suivie d'un doublet positif/négatif cémenté) mais de puissance différente (type Zeiss Biotar ou Schneider Xenon).
J'exclus pour les mêmes raisons de clarté les Planars de type 2 avec pour chaque bloc le doublet cémenté externe et la lentille positive interne pour lesquels j'utilise le nom sous lequel ils furent commercialisés sous licence par Satz, "Plasmat".
Sonyiste macrophage

Andhi

Chacun fait sa soupe comme bon lui semble, mais je suppose que, chez Zeiss, on avait aussi quelque compétence pour donner telle appellation plutôt qu'une autre à un objectif que l'on concevait et fabriquait...

Yann Evenou

Ben...historiquement, on constate que Zeiss, tout comme Schneider et Voigtländer d'ailleurs, a avec le temps sérieusement capitalisé sur des appellations "historiques" pour des raisons commerciales. Quand une optique avait marqué son temps et que le nom était devenu connu, il a été repris pour désigner un grand nombre d'optiques ayant simplement une parenté parfois assez lointaine avec la formule d'origine.

- Voigtländer a rebaptisé après quelques années Heliar sa version améliorée Dynar, car l'Heliar était déjà devenu une référence chez de nombreux professionnels à l'époque donc le nom était plus porteur que Dynar
- Schneider a conservé le nom Xenon pour des optiques qui n'étaient même plus vraiment des double-Gauss alors que le brevet original du Xenon est bien pour un double-Gauss 6/4, simplement parce-que le Xenon d'origine avait acquis une réputation de haute qualité
- Zeiss a appliqué le nom Planar non seulement au 6/4 symétrique d'origine, mais également avec retard au 6/4 asymétrique maison, le Biotar, dont le nom était moins connu. Après le rachat de Voigtländer, ils ont rebaptisé Planar l'Ultron et le Septon de cette marque. Ils ont ensuite étendu le nom Planar à tous les double-Gauss qu'ils produisaient y compris des bêtes assez éloignées d'un Planar...

En fait, chaque formule portait à l'origine un nom. Ensuite, les opticiens ont donné le nom le plus populaire à tous les objectifs appartenant à la même famille au sens large y compris les dérivés récents.
C'est certes commercialement intelligent et légitime puisque les noms leur appartiennent, mais techniquement ce n'est pas exact et conduit à avoir sous le même nom des optiques qui peuvent différer considérablement en termes de performances et surtout de rendu, ce qui ne facilite pas le choix. c'est pourquoi je préfère me référer aux noms d'origine des formules qui permet de mieux comprendre les différences constatées...et parfois d'éviter des déceptions quand par exemple on s'attend à retrouver le bokeh assez fondu d'un Planar (Septon) et qu'on se retrouve avec le bokeh plus nerveux d'un Planar (Biotar) ou plus structuré d'un Planar (Biometar/Xenotar inversé)...

Sonyiste macrophage

Gohei28

Bonjour,

Juste un petit message pour vous dire que j'ai trouvé la bête. J'ai finalement opté pour un 500 C/M avec son 80 mm (et il a un acute matte). Non pas que le 501 C ne me plaisait plus mais sur la base des conseils que j'ai pu lire j'ai appelé Les Victor pour avoir quelques infos sur les diverses révisions et ils m'ont dit qu'ils venaient de rentrer ce 500 d'un client de longue date pour une révision complète avant de le vendre. J'y suis allé une fois cette révision faite pour le voir, nous nous sommes regardés attentivement, le courant est tout de suite passé et je suis reparti avec :) Pour ce premier achat j'avoue que le passage chez Les Victor a été un argument de poids pour prendre ma décision.

Merci encore pour les conseils et à très bientôt pour des images sur les fils dédiés !
On a highway to L

Mistral75

Je pense que tu as fait un excellent choix.