Il était une fois...Le Teich

Démarré par GROSBEC, Février 08, 2015, 18:56:15

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GROSBEC

Bonjour à vous tous,

Imaginez un endroit préservé, aux paysages variés. 110 hectares alternant la forêt, les roselières, les lagunes, les prairies, et les marais maritimes.
Un endroit au sein duquel l'oiseau est roi.
A sa naissance, il n'y avait qu'une nature laissée à l'abandon, des chasseurs nombreux et assez peu d'oiseaux.
Mais, par un coup de baguette magique, cet endroit est devenu 40 plus tard, un havre de paix, un sanctuaire.
Un coup de baguette magique ?
En 2013, ce parc ornithologique a fêté ses 40 ans d'expérience et a profité de la circonstance pour s'appeler réserve, un nom bien plus conforme à sa réalité et à sa vocation.
Cet anniversaire a été l'occasion de rencontrer quelques-uns des pères fondateurs, dont Pierre Petit qui nous a présenté un magnifique diaporama retraçant l'histoire des lieux, sans cacher quelques-unes des merveilleuses images d'oiseaux dont il a le secret.
Le hasard de la vie a fait que j'ai eu la chance d'échanger avec lui une abondante correspondance depuis plus de 40 ans, c'est-à-dire avant la création de ce qui allait devenir un parc.
Vous comprendrez aisément l'attachement que j'ai pour ces lieux que je connaissais grâce à lui, avant même de les avoir vus. 
J'ai le plus profond respect et la plus grande admiration pour ces pères fondateurs, parmi lesquels le bien nommé Alain Fleury qui a assumé brillamment la lourde tâche de veiller à la flore et de la faire prospérer.
Pour autant, je n'oublie pas que le bonheur quotidien que nous pouvons éprouver dans la réserve est dû depuis longtemps aux mérites et au travail inlassable de Claude Feigné et de son équipe.
Au Teich, 321 espèces différentes ont été observées dont, le plus récent, l'élanion blanc est plus récent ; il est porteur d'espoirs.
Au Teich, on peut voir des visiteurs nombreux, parfois très sympathiques, parfois insupportables tant ils méprisent les règles pourtant copieusement affichées.
Ce sont les sympathiques dont je préfère garder le souvenir.
A certains moments, ils vous posent des questions et il est bien normal que les habitués leur répondent car c'est aussi leur rôle et leur devoir.
A d'autres, ils vous font réviser votre anglais en vous disant tout simplement « Which is the bird on the bank ?
« A Redshank ! »
On voit aussi des photographes, souvent très équipés, parfois très connaisseurs, parfois un peu fous et irrespectueux.
Vous qui êtes déjà venus au Teich, vous savez déjà tout cela. Ainsi que ce qui va suivre.
Au Teich, on voit des baccharis en fleurs, des oiseaux, des mammifères et des tortues, des grenouilles, voire des serpents, comme cette jeune vipère à laquelle j'ai fait malgré moi un peu peur en suivant son chemin d'une façon peu discrète.
Je n'ai donc rien à vous apprendre, et je vous parlerai, si vous en avez le goût, surtout d'oiseaux.
Les passereaux, les rapaces, les limicoles ou les grands échassiers, les canards, les oies ou les cygnes.
Je vous parlerai donc d'heureux souvenirs, de rencontres souvent inattendues ou longtemps espérées, de l'amour de l'oiseau.
Sans oublier la gratitude pour ceux qui œuvrent quotidiennement pour que nos journées soient belles.
Le décor est planté !
Voici quelques premières images avec, à suivre, quelques mots pour chacun des oiseaux.
Commençons, si vous le voulez bien, par les canards et les oies.
Ils ne sont pas mes préférés car je préfère tous les oiseaux.
Je commenterai et le compléterai ces images lors de la mise à jour si la promenade vous plait.

Amitiés,

Patrick
1 – Visiteurs rares


2- Grande migratrice


3 – Elle fait des bonds


4 – Vols sauvages


PMT Photograhies

L'endroit est bien raconté et joliment illustré :)

Ici et ailleurs - Photographie

JPSA


papytos

Cordialement. Jean-Pierre.

QuentinD

Effectivement ça commence bien, de belles photos ;D
J'aime bien ton texte de présentation et tu fait bien de souligner le travail de Claude, et sont équipe (que je connais bien ayant fait 16 semaines de stages).

Si cela t'intéresse j'organise une sortie au Teich entre photographes Chasseur d'Images.
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,229101.0.html
Amicalement,
Quentin

jissé

Belles images, çà donne envie d'y retourner; pour ma part, une fois par an. Vivement avril !

urka

C'est si joliment raconté qu'on éprouve un besoin irrésistible de pénétrer cet endroit qui doit être magique!
Les images ne font que renforcer ce désir.
André.

Mex (alias Jmc)

Même si l'endroit est connu je te suis reconnaissant de bien vouloir nous inviter avec  des images de ce lieu  si beau, ou, aux moments des marées les oiseaux se  rassemblent pour notre plus grand plaisir.. 
Jean mi

foufouille

Photographiquement vôtre...

ChrisC06

Voilà une très sympathique mise en bouche... :D
Je m'abonne et j'espère que la promenade sera longue !
Chris

Clic-Clac 51

Belle introduction...je m'abonne
Bravo une belle série, un plus pour la Sarcelle...belle attitude saisie
Amicalement Denis ;)

GROSBEC

Bonjour à vous tous,

Vos visites et vos commentaires m'ont fait très plaisir.
Merci !
Il est plus que temps de compléter l'introduction.

Amitiés,

Patrick

Les canards et les oies...
Il y aussi d'autres porteurs de palmes tels que les cormorans, les grèbes ou les harles qui, parfois, font une visite exceptionnelle que chacun peut garder en mémoire.
Le cygne chanteur, qui appartient aux Anséridés, n'est que rarement visible et c'est le cœur battant qu'en cette toute fin de journée, en décembre, j'ai eu le privilège de faire son portrait.
Le cygne tuberculé, beaucoup plus fréquent, nous fait de bien beaux enfants, et, plus familier, semble souvent rechercher un portrait quand il ne nous menace pas d'un « chuiiit » témoin de sa mauvaise humeur.

5 – Bonjour la vie


6 – Quiétude


L'oie cendrée, que l'on peut classer parmi les grands migrateurs, niche au Teich.
On peut admirer ses oisons et immortaliser ses doutes quant à la migration ou bien ses accouplements.

7 – Nord ou Sud ?


8 – Fier comme un jar


9 – En chemin de famille

Les oies rieuses n'y font que rarement halte.
Mais la Bernache cravant, pourtant inféodée au domaine littoral, quitte parfois les plages où les zostères abondent (toujours autant ?) pour venir tester les herbes de la réserve.
A elle seule, elle vaudrait bien toute une histoire, elle qui vient, dès novembre, en famille, de la presqu'ile du Taïmyr.
Mais ce n'est pas l'endroit.

10 – Pas de zostères en vue


Que dire de la sarcelle d'été ?
C'est, en principe, une visiteuse pressée, qui ne fait qu'une halte lors de ses trajets qui la conduisent du Sahel, en hiver, au septentrion au printemps.
Pour la voir, il faut être chanceux et...patient.
Je ne suis pas près d'oublier ce matin assez nuageux où elle était au Teich, somnolant dans une touffe de roseaux. Une heure après la visite aux Grèbes, que j'avais prévue, je suis revenu la voir et elle dormait encore.
Mais enfin, elle s'est décidée à faire un petit tour et à jouer la starlette, avant de revenir à ses roseaux.

11 – Starlette


12 – Starlette bis


13 – Le temps du bain

Nouvelle sieste un peu longue, car il m'a fallu attendre 4 heures avant qu'elle ne décide de s'éveiller, de s'étirer  le cou et les ailes, avant de prendre un bain, puis de s'envoler.
La sarcelle d'hiver est beaucoup plus fréquente même si, elle non plus, ne niche pas chez nous.
C'est sans doute la faute à la réduction des zones humides qui lui conviennent, aggravée par l'élevage intensif et le lâcher massif de canards colverts dans les années 1970.
La loi du plus fort a régné.
Mais j'ai un doute plaisant, car, au printemps 2014, j'ai été témoin (hélas par temps très gris) de l'un de ses accouplements.
Qui sait si demain ?...
Cela mis à part, elle nous comble de ses vols, de ses concerts de clochettes, et prend parfois la pose sur l'eau calme ou bien nous gratifie du spectacle de ses parades qui commencent dès janvier et culminent en mars, juste avant son départ.
Parfois victime, même au Teich, d'un faucon pèlerin, elle s'y trouve apparemment très bien et fournit l'occasion quand le ciel est clément de voir le jeu des oiseaux, lorsqu'une troupe de sarcelles plonge à qui mieux mieux et fait jaillir l'eau pure en de si belles vagues argentines.

14 – Dernière posture avant l'envol


15 – La danse des canards


16 – Parade


17 – L'envol


Roland Ripoll

Salut Patrick !

Toujours admiratif de tes sarcelles, quelles soient d'été ou d'hiver. Il ne faut pas oublier que derrière toutes ces images, il y a du temps, de la patience, de l'attente, du silence, de la connaissance, de l'amour...
Etre simple pour être vrai

Clic-Clac 51

Bravo...encore une belle série et merci pour les petits textes qui accompagnent les images
Amicalement Denis ;)

Jo Laudois

Fantastique les  détails du plumage des sarcelles !
Amicalement, Jo.

jeanbart

La Touraine: what else ?

MARTINPECHEUR

Clic+clic = Toftof !

Jean-Pierre_22

Merci pour ces belles images ... Parcourir ce parc du Teich : une journée de bonheur !

Denis68

Un fil que je découvre, je m' abonne, de belles images et des informations intéressantes, Bravo ;)
Cordialement Denis

urka

Superbes images très bien racontées!
Quelles sont belles
Ces Sarcelles!
Tu peux continuer en toute sérénité!  ;)
André.

Mex (alias Jmc)

 
Merci encore Roland pour ces belles photos!
texte attractif, agréable à lire..
Jean mi

Jacques61

il faudra bien un jour que je vienne découvrir ton jardin secret... superbe tes sarcelles d'été.
cordialement Jacques

guy5

Des textes tout en harmonie avec ces très belles images. Bravo.

Amicalement.  Guy
ATS80- CanonS95- SonyRX100M2

Xavier Corteel

Je suis admiratif et un peu jaloux de si belles images, des sarcelles en particulier. Je guette l'arrivée de la suite.
Amicalement.
Xavier
Curieux de Nature

hunterkyo

ça donne envie d'y aller  :)
la 14 me plait bien