Il était une fois...Le Teich

Démarré par GROSBEC, Février 08, 2015, 18:56:15

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GROSBEC

Bonjour à vous tous,

Imaginez un endroit préservé, aux paysages variés. 110 hectares alternant la forêt, les roselières, les lagunes, les prairies, et les marais maritimes.
Un endroit au sein duquel l'oiseau est roi.
A sa naissance, il n'y avait qu'une nature laissée à l'abandon, des chasseurs nombreux et assez peu d'oiseaux.
Mais, par un coup de baguette magique, cet endroit est devenu 40 plus tard, un havre de paix, un sanctuaire.
Un coup de baguette magique ?
En 2013, ce parc ornithologique a fêté ses 40 ans d'expérience et a profité de la circonstance pour s'appeler réserve, un nom bien plus conforme à sa réalité et à sa vocation.
Cet anniversaire a été l'occasion de rencontrer quelques-uns des pères fondateurs, dont Pierre Petit qui nous a présenté un magnifique diaporama retraçant l'histoire des lieux, sans cacher quelques-unes des merveilleuses images d'oiseaux dont il a le secret.
Le hasard de la vie a fait que j'ai eu la chance d'échanger avec lui une abondante correspondance depuis plus de 40 ans, c'est-à-dire avant la création de ce qui allait devenir un parc.
Vous comprendrez aisément l'attachement que j'ai pour ces lieux que je connaissais grâce à lui, avant même de les avoir vus. 
J'ai le plus profond respect et la plus grande admiration pour ces pères fondateurs, parmi lesquels le bien nommé Alain Fleury qui a assumé brillamment la lourde tâche de veiller à la flore et de la faire prospérer.
Pour autant, je n'oublie pas que le bonheur quotidien que nous pouvons éprouver dans la réserve est dû depuis longtemps aux mérites et au travail inlassable de Claude Feigné et de son équipe.
Au Teich, 321 espèces différentes ont été observées dont, le plus récent, l'élanion blanc est plus récent ; il est porteur d'espoirs.
Au Teich, on peut voir des visiteurs nombreux, parfois très sympathiques, parfois insupportables tant ils méprisent les règles pourtant copieusement affichées.
Ce sont les sympathiques dont je préfère garder le souvenir.
A certains moments, ils vous posent des questions et il est bien normal que les habitués leur répondent car c'est aussi leur rôle et leur devoir.
A d'autres, ils vous font réviser votre anglais en vous disant tout simplement « Which is the bird on the bank ?
« A Redshank ! »
On voit aussi des photographes, souvent très équipés, parfois très connaisseurs, parfois un peu fous et irrespectueux.
Vous qui êtes déjà venus au Teich, vous savez déjà tout cela. Ainsi que ce qui va suivre.
Au Teich, on voit des baccharis en fleurs, des oiseaux, des mammifères et des tortues, des grenouilles, voire des serpents, comme cette jeune vipère à laquelle j'ai fait malgré moi un peu peur en suivant son chemin d'une façon peu discrète.
Je n'ai donc rien à vous apprendre, et je vous parlerai, si vous en avez le goût, surtout d'oiseaux.
Les passereaux, les rapaces, les limicoles ou les grands échassiers, les canards, les oies ou les cygnes.
Je vous parlerai donc d'heureux souvenirs, de rencontres souvent inattendues ou longtemps espérées, de l'amour de l'oiseau.
Sans oublier la gratitude pour ceux qui œuvrent quotidiennement pour que nos journées soient belles.
Le décor est planté !
Voici quelques premières images avec, à suivre, quelques mots pour chacun des oiseaux.
Commençons, si vous le voulez bien, par les canards et les oies.
Ils ne sont pas mes préférés car je préfère tous les oiseaux.
Je commenterai et le compléterai ces images lors de la mise à jour si la promenade vous plait.

Amitiés,

Patrick
1 – Visiteurs rares


2- Grande migratrice


3 – Elle fait des bonds


4 – Vols sauvages


PMT Photograhies

L'endroit est bien raconté et joliment illustré :)

Ici et ailleurs - Photographie

JPSA


papytos

Cordialement. Jean-Pierre.

QuentinD

Effectivement ça commence bien, de belles photos ;D
J'aime bien ton texte de présentation et tu fait bien de souligner le travail de Claude, et sont équipe (que je connais bien ayant fait 16 semaines de stages).

Si cela t'intéresse j'organise une sortie au Teich entre photographes Chasseur d'Images.
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,229101.0.html
Amicalement,
Quentin

jissé

Belles images, çà donne envie d'y retourner; pour ma part, une fois par an. Vivement avril !

urka

C'est si joliment raconté qu'on éprouve un besoin irrésistible de pénétrer cet endroit qui doit être magique!
Les images ne font que renforcer ce désir.
André.

Mex (alias Jmc)

Même si l'endroit est connu je te suis reconnaissant de bien vouloir nous inviter avec  des images de ce lieu  si beau, ou, aux moments des marées les oiseaux se  rassemblent pour notre plus grand plaisir.. 
Jean mi

foufouille

Photographiquement vôtre...

ChrisC06

Voilà une très sympathique mise en bouche... :D
Je m'abonne et j'espère que la promenade sera longue !
Chris

Clic-Clac 51

Belle introduction...je m'abonne
Bravo une belle série, un plus pour la Sarcelle...belle attitude saisie
Amicalement Denis ;)

GROSBEC

Bonjour à vous tous,

Vos visites et vos commentaires m'ont fait très plaisir.
Merci !
Il est plus que temps de compléter l'introduction.

Amitiés,

Patrick

Les canards et les oies...
Il y aussi d'autres porteurs de palmes tels que les cormorans, les grèbes ou les harles qui, parfois, font une visite exceptionnelle que chacun peut garder en mémoire.
Le cygne chanteur, qui appartient aux Anséridés, n'est que rarement visible et c'est le cœur battant qu'en cette toute fin de journée, en décembre, j'ai eu le privilège de faire son portrait.
Le cygne tuberculé, beaucoup plus fréquent, nous fait de bien beaux enfants, et, plus familier, semble souvent rechercher un portrait quand il ne nous menace pas d'un « chuiiit » témoin de sa mauvaise humeur.

5 – Bonjour la vie


6 – Quiétude


L'oie cendrée, que l'on peut classer parmi les grands migrateurs, niche au Teich.
On peut admirer ses oisons et immortaliser ses doutes quant à la migration ou bien ses accouplements.

7 – Nord ou Sud ?


8 – Fier comme un jar


9 – En chemin de famille

Les oies rieuses n'y font que rarement halte.
Mais la Bernache cravant, pourtant inféodée au domaine littoral, quitte parfois les plages où les zostères abondent (toujours autant ?) pour venir tester les herbes de la réserve.
A elle seule, elle vaudrait bien toute une histoire, elle qui vient, dès novembre, en famille, de la presqu'ile du Taïmyr.
Mais ce n'est pas l'endroit.

10 – Pas de zostères en vue


Que dire de la sarcelle d'été ?
C'est, en principe, une visiteuse pressée, qui ne fait qu'une halte lors de ses trajets qui la conduisent du Sahel, en hiver, au septentrion au printemps.
Pour la voir, il faut être chanceux et...patient.
Je ne suis pas près d'oublier ce matin assez nuageux où elle était au Teich, somnolant dans une touffe de roseaux. Une heure après la visite aux Grèbes, que j'avais prévue, je suis revenu la voir et elle dormait encore.
Mais enfin, elle s'est décidée à faire un petit tour et à jouer la starlette, avant de revenir à ses roseaux.

11 – Starlette


12 – Starlette bis


13 – Le temps du bain

Nouvelle sieste un peu longue, car il m'a fallu attendre 4 heures avant qu'elle ne décide de s'éveiller, de s'étirer  le cou et les ailes, avant de prendre un bain, puis de s'envoler.
La sarcelle d'hiver est beaucoup plus fréquente même si, elle non plus, ne niche pas chez nous.
C'est sans doute la faute à la réduction des zones humides qui lui conviennent, aggravée par l'élevage intensif et le lâcher massif de canards colverts dans les années 1970.
La loi du plus fort a régné.
Mais j'ai un doute plaisant, car, au printemps 2014, j'ai été témoin (hélas par temps très gris) de l'un de ses accouplements.
Qui sait si demain ?...
Cela mis à part, elle nous comble de ses vols, de ses concerts de clochettes, et prend parfois la pose sur l'eau calme ou bien nous gratifie du spectacle de ses parades qui commencent dès janvier et culminent en mars, juste avant son départ.
Parfois victime, même au Teich, d'un faucon pèlerin, elle s'y trouve apparemment très bien et fournit l'occasion quand le ciel est clément de voir le jeu des oiseaux, lorsqu'une troupe de sarcelles plonge à qui mieux mieux et fait jaillir l'eau pure en de si belles vagues argentines.

14 – Dernière posture avant l'envol


15 – La danse des canards


16 – Parade


17 – L'envol


Roland Ripoll

Salut Patrick !

Toujours admiratif de tes sarcelles, quelles soient d'été ou d'hiver. Il ne faut pas oublier que derrière toutes ces images, il y a du temps, de la patience, de l'attente, du silence, de la connaissance, de l'amour...
Etre simple pour être vrai

Clic-Clac 51

Bravo...encore une belle série et merci pour les petits textes qui accompagnent les images
Amicalement Denis ;)

Jo Laudois

Fantastique les  détails du plumage des sarcelles !
Amicalement, Jo.

jeanbart

La Touraine: what else ?

MARTINPECHEUR

Clic+clic = Toftof !

Jean-Pierre_22

Merci pour ces belles images ... Parcourir ce parc du Teich : une journée de bonheur !

Denis68

Un fil que je découvre, je m' abonne, de belles images et des informations intéressantes, Bravo ;)
Cordialement Denis

urka

Superbes images très bien racontées!
Quelles sont belles
Ces Sarcelles!
Tu peux continuer en toute sérénité!  ;)
André.

Mex (alias Jmc)

 
Merci encore Roland pour ces belles photos!
texte attractif, agréable à lire..
Jean mi

Jacques61

il faudra bien un jour que je vienne découvrir ton jardin secret... superbe tes sarcelles d'été.
cordialement Jacques

guy5

Des textes tout en harmonie avec ces très belles images. Bravo.

Amicalement.  Guy
ATS80- CanonS95- SonyRX100M2

Xavier Corteel

Je suis admiratif et un peu jaloux de si belles images, des sarcelles en particulier. Je guette l'arrivée de la suite.
Amicalement.
Xavier
Curieux de Nature

hunterkyo

ça donne envie d'y aller  :)
la 14 me plait bien

GROSBEC

Bonjour à vous tous,

Avant tout, merci pour vos visites et vos commentaires que j'apprécie beaucoup.
Je reviendrai plus tard sur les canards et leurs proches cousins, mais je vous propose de rendre visite à une autre famille, celle de nos amis les passereaux.

Amitiés,

Patrick

Au Teich, il y aussi de très nombreux passereaux.
Et parmi eux, des stars.
D'autres, avec lesquels j'entretiens des relations fraternelles, ne sont pas vraiment des stars même si, pour moi ils comptent parmi les personnages les plus importants.
Il y a ceux, aussi, que je n'ai jamais eu la joie d'avoir dans mon viseur, ou dans de telles conditions que je me hasarderai pas à les montrer.
Les Martins-pêcheurs, les pics, les turdidés dont toutes les espèces de grives, et bien d'autres encore, la bouscarle de cetti, les fauvettes, les mésanges et les gobe-mouches...
Parmi les turdidés, on compte aussi les merles, dont le merle à plastron, un admirable oiseau que j'ai croisé il y a peu sur une allée mais qui, après un regard aimable, a malheureusement choisi de renoncer au portrait que je lui promettais.
J'oublie volontairement, à titre provisoire, ceux qui m'ont ignoré, et, avant de parler des stars, je vous propose quelques images des autres, pas si fréquents du reste, mais si jolis, toujours.
Mais j'en oublie beaucoup.
Le spectacle se situe très souvent dans les allées et commence dès que l'on ouvre l'œil en marchant doucement.
Je vous propose une douzaine de souvenirs avant d'aborder la vie des stars un peu plus longuement.
Par ordre alphabétique...avec treize à la douzaine comme l'usage le veut.


18 – L'accenteur mouchet, traine buissons


19 – La bergeronnette printanière


20 – La même, plus insolente

21 – Jojo, le chardonneret élégant


22 – La cisticole, petit lutin du marais


23 – Le geai, habituellement farouche


24 – La grive musicienne


25 – L'hirondelle rustique en plein travail


26 – La linotte, amie du lin


27 – La petite bleue


28 – Le moineau friquet qui fait des bonds


29 – Le pouillot véloce


30 – Le troglodyte mignon (à ses heures)


Hapuka

Salut,

Je sens que je vais me régaler en regardant la suite de ce fil, car les premières photos sont superbes  avec un gros faible pour la 23, ce portait serré de ce geai est magnifique :) et grâce à toi j'en connaîtrais un peu plus sur le monde des oiseaux que tu affectionnes tant. ;)

Amicalement.

Lorraine.

Hapuka

Salut,

Je sens que je vais me régaler en regardant la suite de ce fil, car les premières photos sont superbes  avec un gros faible pour la 23, ce portait serré de ce geai est magnifique :) et grâce à toi j'en connaîtrais un peu plus sur le monde des oiseaux que tu affectionnes tant. ;)

Amicalement.

Lorraine.

Clic-Clac 51

Même si les autres ne sont pas en reste, mes yeux ont bien du mal a quitter les images 19-25-29
Bravo...du beau travail
Amicalement Denis ;)

bibi85

Bonjour Patrick ou Grosbec. Es-tu bien le Patrick de la famille Fichter de la Faute sur mer (85)? Si oui, j'aimerais bien prendre contact avec toi, je suis tout neuf dans ce forum et dans les disciplines exposées. Cordialement. Bireau Jean-Pierre.

jeanbart

Très belle suite avec une préférence pour l'hirondelle en vol.  8)
La Touraine: what else ?

ChrisC06

Quel régal...  ;)
A lire et à contempler !
Chris

GROSBEC

Merci à vous tous pour vos visites et vos commentaires.
Permettez-moi une mention particulière pour bibi85, un très ancien ami que je suis heureux de retrouver ici.
Bienvenue Jean-Pierre. Je ne parviens pas à envoyer de messages personnels alors à titre exceptionnel je te donne mon mail: patrick.fichter [at] wanadoo.fr.
Il est temps, à présent de continuer notre promenade avec l'une des stars de la réserve.

Amitiés,

Patrick

Ceux qui fréquentent les lieux au mois de mars ont vu des assemblées de photographes alignés dans certaines allées, bien dressés devant leurs trépieds, parlant haut et passant force de coups de téléphone.
Vous qui espériez voir la belle gorge bleue allez devoir attendre.
Tout est prêt, il ne manque que l'oiseau.
Bien qu'assez peu farouche, il garde ses distances.
Trois petits quarts d'heure plus tard, lassés par son absence, les affuteurs plient bagages et vont voir si ailleurs...
C'est à ce moment-là que resté seul vous allez voir l'oiseau, subitement familier.
Peu sensible à votre présence discrète, il lance ses trilles, étale ses rectrices et vous offre une série d'une centaine d'images.
Son chant, superbe pot-pourri, illustre bien son talent d'imitateur. Ce n'est pas sans raisons qu'on le surnomme souvent le rossignol de Suède.
D'un tempérament assez joyeux, son attitude varie selon le temps qu'il fait, selon les circonstances.
On le voit joyeux lorsque le soleil brille, à son arrivée, parfois boudeur si le ciel reste gris, penaud à la sortie du bain.


31 – Il chante...


32 - ...le rossignol de Suède


33 – Penaud à la sortie du bain


34 – Boudeur sous le ciel gris


Il nous arrive du Portugal dès la première décade de mars, mais c'est parfois en juin que l'on peut voir la famille entière. Un fameux spectacle auquel il est possible d'assister, avec beaucoup de chance  et non moins de patience.
Tranquillement assis au pied d'un tamaris dans une petite allée que les habitués connaissent bien, il vous faudra souvent quatre heures pour voir Monsieur, Madame, et leurs enfants.


35 – Bonjour Madame


36 – Bonjour l'ami


37 – On fait la course ?


Certes, il y a les bagues, mais c'est plutôt le mâle qui fréquente les joailliers, car la femelle et ses descendants font preuve de plus de discrétion.
Il suffit d'attendre, en admirant les survols, d'un petit ilot à l'autre, car ce sont les oiseaux qui s'approchent, curieux, peut-être, de voir quel est cet étrange animal qui semble faire la sieste dans leur petit domaine.
Ils s'approchent même tellement qu'il s'en faut de très peu pour qu'ils ne vous marchent sur les pieds.


38 – Nourrissage en cours


39 – La relève est assurée


40 – Et ne manque pas d'assurance


41 – Au revoir


vulpes

Une très belle sélection d'images et des propos très intéressants et agréables à lire.

La seule fois où j'ai visité cette réserve (j'habite loin), il tombait des cordes......... tes images donnent envie d'y retourner (seul "bémol", c'est pareil par chez moi, c'est l'affluence des visiteurs, pas toujours courtois comme tu l'indiques.  :) )

Pour la petite histoire, j'ai des copains (Brigitte et Philippe S.) qui connaissaient aussi P. Petit, la SEPANSO, l'étang du Cousseau ............ dans les années 80  ;)
Impossible photographe....

ChrisC06

Cette suite est un vrai régal...  ;)
Merci Patrick !
Chris

Clic-Clac 51

Encore bravo...des images dont on ne se lasse pas
Amicalement Denis ;)

Roland Ripoll

Salut Patrick,

Parmi toutes ces belles images, je voudrais revenir sur la grive, la cisticole, cet incroyable portrait du geai, l'envol de l'hirondelle, le moineau friquet en lévitation et le pouillot véloce qui me touchent plus encore. Tu as su gagné la confiance de l'oiseau qui, farouche et méfiant, ne l'accorde pas à n'importe qui. Tu as su l'approcher mais, pour l'approcher, tu le sais bien, il faut lui montrer qu'on l'aime et qu'on le respecte. Tu as  même du parfois lui parler (à voix basse bien sûr) pour lui dire que tu étais un ami, que tu étais venu en paix...
Etre simple pour être vrai

Pailler

Un grand coup de chapeau !!! Quelle proximité !!
J'attendrai la suite ...

martine314


pierre_57

Bonsoir,

de bien jolis portraits...........

A +
Canon 5D Mark IV + 150-600 Sig

urka

Que de magnifiques images! Et les textes!
Merci pour ce partage qui est un véritable bonheur!
André.

Denis68

Un joli fil auquel je m' abonne, Bravo ;)
Cordialement Denis

Jo Laudois

Un vrai régal entre les images et le texte ! Merci pour ce cadeau sans prix...

Citation de: Roland Ripoll le Février 26, 2015, 09:46:15
Salut Patrick,

Parmi toutes ces belles images, je voudrais revenir sur la grive, la cisticole, cet incroyable portrait du geai, l'envol de l'hirondelle, le moineau friquet en lévitation et le pouillot véloce qui me touchent plus encore. Tu as su gagné la confiance de l'oiseau qui, farouche et méfiant, ne l'accorde pas à n'importe qui. Tu as su l'approcher mais, pour l'approcher, tu le sais bien, il faut lui montrer qu'on l'aime et qu'on le respecte. Tu as  même du parfois lui parler (à voix basse bien sûr) pour lui dire que tu étais un ami, que tu étais venu en paix…


Roland, tu viens de dévoiler en peu de mots le secret de la proximité qui permet parfois avec certaines espèces et certains individus, de parvenir à une intime complicité bien plus gratifiante que les images qu'on peut en faire. J'ai une vraie gratitude pour les martins, rolliers , huppes et actuellement les bécassines qui m'ont accepté auprès d'eux.

Amicalement à vous deux, Jo.

rdmphotos

des oiseaux présentés de très belle façon
rdm

MARTINPECHEUR

De très agréables photos tout au long de ce fil , bravo !  ;)

Michel
Clic+clic = Toftof !

ERIC33

Bonjour Patrick
Quel bonheur de voir tes photos associées à des commentaires toujours aussi agréables .
J'adore la bergeronnette pour ma part, amicalement Eric.

francois95


GROSBEC

Bonjour à vous tous,

Merci infiniment pour vos visites et vos commentaires.
Avec une mention particulière pour françois95 et sa contribution spontanée avec ses images du héron cendré (prises au Teich ?).
Il était temps, c'est vrai, de parler un peu de lui.
L'arrivée du printemps en sera l'occasion.

Amitiés,

Patrick

Le printemps arrive, on l'attend impatiemment, au sortir de l'hiver
Parfois en avance, plus souvent en retard.
Mais dès la mi-février, le vent souffle une autre mélopée sur le Teich.
La Gorge bleue est annoncée, les milans vont venir.
Bientôt les échasses seront là.


42 – Petite querelle


43 – Méditation


Impatient, toujours, le visiteur est surpris souvent. A force d'impatience, il est arrivé en retard.
Dès ses premiers pas, il entend le sifflement des premiers milans noirs, ceux qui détiennent, dit-on, le chant le plus joli parmi tous les rapaces.
Devant la roselière, un grand oiseau qui semble noir se pose. Il reconnaît ces lieux dont son nid futur sera bien proche. Humant le vent, il montre son œil noisette puis s'envole.
Que ses plumes sont jolies, et quelle belle allure à l'oiseau quand il s'élance, ainsi, toutes serres ouvertes. Lorsque l'on a la chance de la voir de près, on remarque qu'il n'est pas si noir que ça.


44 – Milan « noir »


45 – L'essor


Le chemin vous prendra vite par la main.
Prenez le temps d'admirer le bain enthousiaste des dernières sarcelles d'hiver, celui, parfois cocasse, du canard souchet, et ses vols qui semblent le préparer à une migration  très proche.
Plus loin, vous verrez peut-être les parades du Grèbe qui enfile souvent son costume de noces...dès le début janvier.
Déjà le petit gravelot fait des ébauches de nid et se montre parfois entreprenant.
Les hérons cendrés occupent leurs perchoirs, en compagnie de leurs amies les cigognes. Bientôt ils vont nicher sans oublier non plus de pêcher.
La vie est toujours là, dans cette réserve.
Il faudra revenir sans doute sur quelques-uns qui en enrichissent l'histoire, chaque année.


46 – Sept mâles pour une femelle


47 – Cap au Nord


48 – Parade


49 – Bis


50 – Proposition de nid


51 – Demande en mariage


52 – On prend ses quartiers


53 – Si (trop) près


phissou

Superbe fil!
Ai passé quelques heures au Teich, il y a quelques années.
Endroit très intéressant comme le prouvent tous ces clichés.
Merci pour le partage.
Philippe

ChrisC06

De très belles images... toujours... et des mots bien agréables... encore...  ;)
Un réel plaisir par ici !
Chris

Berzou

Citation de: Denis68 le Février 27, 2015, 05:19:18
Un joli fil auquel je m' abonne, Bravo ;)
OK pour moi aussi.
Et un faible pour l hirondelle en vol
mais les autres sont aussi superbes...
j attends la suite
merci.

Denis68

Une très jolies mise à jour, difficile de faire un choix, je les prends toutes, Bravo ;)
Cordialement Denis

Jo Laudois

Images et texte d'une qualité superlative.
Amicalement,Jo.

Nemrod63

Un beau fil! je retiendrais plus particulièrement la gorgebleue que je n'ai jamais rencontrée.

Clic-Clac 51

Bravo Patrick...du pur plaisir
Merci de partager
Amicalement Denis ;)

GROSBEC

Merci encore !

Je vous propose quelques pas dans le quartier des hérons.

Amitiés à vous tous,

Patrick

Ce sympathique héron cendré qui, à sa façon, nous annonce le printemps, nous rappelle aussi que, sur la réserve, les ardéidés sont nombreux.
Des aigrettes au rare butor étoilé...
Ce dernier, comme le héron pourpré, est rarissime, ce qui n'a pas empêché un visiteur espagnol de le voir en pleine eau et de photographier son envol dès sa première visite, ce qu'il m'a expliqué et montré sur l'écran de son boitier.
Je vais sans doute commencer par les aigrettes, si jolies qu'elles supportent bien les lumières éteintes de l'hiver.
Plus encore parce qu'à chacune d'elles, je peux attribuer une anecdote.
La plus grande, Ardea Alba, un bel après-midi, s'était saisie d'un des nombreux étourneaux qui se trouvaient sur son ilot.
Le tenant dans son bec, par le bout de l'aile, elle semblait bien embarrassée.
Quelques pas, un petit saut (sans lâcher sa capture improbable) la conduisirent au bord d'une lagune, là, justement, où deux goélands Leucophée, profitant de l'aubaine, lui volèrent le butin.
Seulement, l'attrait de la proie était trop fort, et les deux déclenchèrent une dispute...
Ce qui permit à l'étourneau de s'échapper.
Je suis bien sûr qu'il s'en souvient encore.

54 – J'en tremble encore


Un grillage m'a empêché de saisir la scène, mais la Grande Aigrette nous fait aussi parfois cadeau de ses envols et, quand on n'y pense plus, vient très près pour pêcher, ce qui est plus conforme, il faut l'avouer, à ses habitudes alimentaires.

55 – Décollage immédiat


56 – Acte II


57 – Plaisirs de la pêche


Sensiblement plus petite, l'aigrette garzette est également plus abondante.
Omniprésente, elle ne manque jamais de manifester ce qu'il faut bien considérer comme de la mauvaise humeur par des « aarrkh », généralement proférés à l'encontre d'un congénère mais aussi lorsqu'elle arrive, pourtant seule sur le plan d'eau.
On l'observe souvent à la pêche ou en vol, mais s'il est un rituel à ne pas manquer, c'est bien celui de sa toilette.


58 – Concentration


59 – Capture de ver


60 – Ton sur ton


Elle choisit tout d'abord un perchoir.
Car si elle pêche dans l'eau, elle se met au sec pour entretenir son plumage.
Après une séance d'observation, vérifiant si aucun prédateur ne rôde, elle étire ses plumes et les lisse minutieusement du bec, de la base jusqu'à l'extrémité.
Tout y passe : les ailes, la poitrine, le bas du dos sont passés en revue.
Vient ensuite une phase de grattage, car elle avait négligé la tête.
Patiente, elle peut aisément consacrer trois quarts d'heure à cette tâche.
Et, enfin, elle se livre à une opération de décontraction musculaire dans une posture toujours renouvelée : les ailes a demi relevées, elle tend son cou, qu'elle à long, et pointe le bec vers l'onde ou vers le sol.


61 - Etirements


C'est en observant ce joli manège que j'ai eu, un jour, la surprise de voir surgir une horde de 14 sangliers traversant le plan d'eau.
Qu'a dit l'aigrette ?
« Aarrkh » bien sûr !
Et elle s'est envolée.


62 – Surprise !


vulpes

Une très jolie suite

Je vois sur la dernière image que la réserve du Teich est bien pourvue en prises de courant  ;D
Impossible photographe....

urka

Citation de: vulpes le Mars 03, 2015, 18:29:06
Une très jolie suite

Je vois sur la dernière image que la réserve du Teich est bien pourvue en prises de courant  ;D
:D :D :D
Superbe suite!
André.

Clic-Clac 51

Tout ce petit monde est remarquablement bien mis en valeur
Bravo
Amicalement Denis ;)

PRIMELLE

Je me devais, Patrick, de retrouver mon pseudo sur ce forum, pour te remercier pour ce fil qui m'a fait passer un bon moment en compagnie des oiseaux du Teich et de tes récits, toujours ciselés, poétiques et précis en même temps....Et j'ai trouvé la solution à la charade de l'étourneau!  ;) ;) Je t'embrasse - Joëlle

jeanbart

La Touraine: what else ?

Kirian

Je bis "groinc, groinc" en gaulois dans le texte  ;D ;D ;D

GROSBEC

Bonsoir à vous tous,

Pardon pour ce retard dans la mise à jour.
Il y a tant de choses à dire à propos du Teich.
Merci encore pour vos visites et vos commentaires sympas.

Amitiés,

Patrick

Ne quittons pas trop vite les ardéidés car notre ami le héron cendré mérite bien quelques instants de plus.
Nicheur au Teich, nous le voyons cependant toute l'année. Souvent, il est à la pêche, ou, en d'autres occasions, nous permet d'assister à sa toilette.
Il arrive qu'il nous parle.
Mais si ! J'en ai la preuve.
Si la température augmente, il fait de son mieux pour se ventiler, à tel point qu'il joue, du moins en apparence, à l'exhibitionniste.


63 – Pas mal pour faire mon nid...


64 – Où es-tu poisson ?


65 – Bien sûr, il parle !


66 – Un oiseau d'envergure


67 – Réduisons la voilure


68 – Exhibitionniste aux heures chaudes


Un petit héron à la tête un peu grosse, au bec fort, occupe le devant de la scène à partir du mois d'août.
Il est un peu bossu, et c'est lui que Paul Géroudet appelait le corbeau de nuit.
Son cri ressemble à un jappement et n'a rien d'effrayant.
De mœurs plus nocturnes ou crépusculaires que diurnes, il épate cependant la galerie à la fin de l'été à la fin de l'automne.
Souvent caché dans la ripisylve, il anime le spectacle quand les jeunes de l'année, déjà grands, peuvent l'accompagner à la pêche. Ce ne sont donc plus des juvéniles mais des immatures.
Ceux-là peuvent provoquer, pour certains, des confusions avec le butor étoilé qui est pourtant bien plus grand et a des mœurs très différentes.
Un an plus tard, les jeunes n'ont pas encore atteint leur maturité sexuelle et présentent un plumage que l'on peut qualifier d'intermédiaire.
Migrateur, le bihoreau gris passe l'hiver au Teich dont il est souvent une des stars. Il prolonge son séjour d'autant plus volontiers que l'hiver est doux.
On y a vu un groupe d'une vingtaine d'individus.


69 – Auprès de mon chêne...


70 – Vol de nuit


71 – Un enfant du printemps


72 – Il apprend à pêcher


73 – Le frère aîné


74 – En compagnie d'un adulte


Clic-Clac 51

Très belle suite...un plus pour les attitudes du Hèron
Bravo
Amicalement Denis ;)

PRIMELLE

C'est encore plus passionnant lorsque, comme ici, tu nous fais une présentation, en textes et en images, synthétique de l'oiseau! les clichés du bihoreau sont superbes!  :D :D
Je t'embrasse
Joëlle

Aubertin

Très belles suites picturales et didactiques pour qui ne connait pas le Teich en tout cas.

jeanbart

Jolie mise à jour, avec une préférence pour les bihoreaux.  8)
La Touraine: what else ?

Mex (alias Jmc)

 Toujours aussi agréables ce fil .
J'adore cette suite mais la Linotte M en deuxième pages... quel plaisir!
je n'ai pas retenu que celle là Patrick!  jean mi
Jean mi

GROSBEC

Bonjour à vous tous,

C'est l'heure du bouquet final !
Celle d'aller rendre visite aux migrateurs qui sont arrivés...au Teich.

A très bientôt,

Amitiés,

Patrick

Il est temps de clore ce fil.
Pour faire une rapide transition, je place une autre image de la linotte mélodieuse avec une dédicace à un ami qui se reconnaitra.


75 – Linotte mélodieuse


Ensuite, je vous propose un petit panorama en images.
Quelques-unes des espèces que l'on peut voir au Teich.
Vous noterez que les observatoires ont été conçus de mains de Maîtres  sur cette réserve, également accueillante pour les photographes.
En rentrant chez vous, vous verrez, si vous étiez là où il faut, au moment opportun, que votre histogramme est parfait.
Merci, Messieurs ! Je le dis d'autant plus fort que c'est loin d'être le cas partout.
Le Teich accueille généreusement les photographes mais aussi le grand public (qui n'est pas toujours à la hauteur, mais parfois si) et fait également  œuvre pédagogique en guidant les enfants.
Ils sont souvent turbulents, bruyants et trop nombreux, mais, parfois la chance nous est offerte de croiser l'un d'entre eux, seul et sage, les cheveux blonds, les yeux bleus, visiblement passionné.
On peut tranquillement lui parler d'un oiseau, voire le lui montrer de plus près à l'arrière du boitier.
Cet enfant est un futur ami des oiseaux, et il est bien de le prendre par la main pour nourrir sa passion.
Sans citer de noms, je peux affirmer que, dans cette équipe, il est de brillants pédagogues qui ont non seulement des connaissances inépuisables, mais encore un sens de la transmission des savoirs que je ne saurais qualifier que de brillant.
La fin de ce fil approche car je ne voudrais pas vous lasser.
Plutôt que d'autres présentations que vous pourrez retrouver par ailleurs si tel est votre bon plaisir, je vous présente quelques espèces différentes, avec quelques images.
Car, ce sera ma conclusion, il y a, au Teich, toujours un oiseau.
Pour ceux qui les aiment.


76 – Avocettes élégantes


77 – Barge à queue noire


78 – Bécasseau cocorli


79 – Bécasseau minute


80 – Bécassine à la toilette


81 – Busard des roseaux


82 – Envol de buse variable


83 – Tadornes de Belon


84 – Chevalier aboyeur


85 – Chevalier arlequin


86 – La Cigogne construit son nid


87 – Courlis corlieu


88 – Fuligule milouin


89 – Grand Cormoran (plumage nuptial)


90 – Grèbe à cou noir


91 – Harle bièvre


92 – Phalarope à bec large


93 – Râle d'eau


94 – Et la célèbre Martine


Aubertin

Quelle variété, j'apprécie beaucoup!

grain

Commentaires, variété d'espèces et bonnes images, un fil de qualité.
Cordialement
Guy

Roland Ripoll

Merci l'ami Patrick pour toutes ces belles images et pour cet amour des oiseaux !
Etre simple pour être vrai

vulpes

Splendide

Des images et des commentaires qui donnent envie d'y aller
Impossible photographe....

Hapuka

Salut Patrick,

Le festival ornithologique continue et merci pour ce partage :)

Cependant, j'ai un petit faible pour la 62, cette petite famille de marcassins qui me semble regarder tous ces beaux oiseaux avec une petite envie d'en croquer un est super ;)

Amicalement.

Lorraine.