Economie collaborative, échange matériel, ambassadeurs, pose contre photo, UBER

Démarré par smpl, Février 08, 2016, 17:26:11

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Katana

Pour ce qui me concerne, le niveau de relation entre les cas que tu cites et le niveau de relation entre une plate forme de service et son client n'est pas du tout le même.

Sur un marché, c'est moi qui décide du fournisseur, avec une plate forme, je ne le choisis pas forcément, tout dépend comment c'est conçu.

C'est mon avis, on peut en discuter, je ne dis pas que j'ai forcément raison.

SeSy

Citation de: Katana le Février 12, 2016, 14:14:46
Pour ce qui me concerne, le niveau de relation entre les cas que tu cites et le niveau de relation entre une plate forme de service et son client n'est pas du tout le même.
Sur un marché, c'est moi qui décide du fournisseur, avec une plate forme, je ne le choisis pas forcément, tout dépend comment c'est conçu.
C'est mon avis, on peut en discuter, je ne dis pas que j'ai forcément raison.

Si ton cas est avéré, alors il y a effectivement plus à étudier. Mais je ne connais pas de tel plateforme. Il faut aussi faire attention à la différence entre :
- je n'ai qu'un choix car pas d'autre réponse
- et voici mon choix entre les possibilités.
Dans ce dernier cas, il peut effectivement avoir des comptes à rendre car ayant fait le choix à ta place, il sous-entend qu'il a le moyen de le faire et que les critères sont justifiables.

D'un point de vu global, je ne vois que des places de marché. Si tu as des exemples en tête, je suis preneur.
Sur fond noir...

Katana

Je n'ai pas d'exemple a donner a ce jour, mais le soutien à la création de telles plate forme, fera que cela arrivera, et pour l'éviter, il vaut mieux que ce soit réfléchi avant.

La prévention a toujours valu mieux que la guérison, qui est parfois douloureuse, surtout dans le domaine économique.

Pour l'aspect philosophie du système, je ne sais pas s'il est bon d'aller dans ce sens ou pas, mais toujours est il que nos dirigeants poussent en ce sens, seul l'avenir nous en dira plus.

P!erre

Citation de: SeSy le Février 12, 2016, 13:47:21
Si tu achètes de la viande pourrie sur un marché, c'est la mairie la responsable ?
Si tu achètes les actions d'une société qui se déclare en faillite, c'est la bourse la responsable ?
Pole-Emploi est-il responsable si tu postules à une annonce où le patron est un pourri ?

Pourquoi une place de marché destinée à la mise en relation serait-elle responsable à la place du professionnel ?

La mairie a des responsabilités, un patron a des responsabilités (peut-être pas dans les cas que tu cites). Pour l'instant, il semble que la mise en relation n'implique pas de responsabilité. "Il suffirait" d'en créer pour réguler le marché et éviter les distorsions de concurrence.

Il y a des lois qui existent uniquement pour réguler les marchés (ex. taxes à l'import).
Au bon endroit, au bon moment.

SeSy

Citation de: P!erre le Février 12, 2016, 15:33:04
La mairie a des responsabilités, un patron a des responsabilités (peut-être pas dans les cas que tu cites). Pour l'instant, il semble que la mise en relation n'implique pas de responsabilité. "Il suffirait" d'en créer pour réguler le marché et éviter les distorsions de concurrence.

Il y a des lois qui existent uniquement pour réguler les marchés (ex. taxes à l'import).

J'ai l'impression que tu confonds marché et place (ou pourvoyeur) de marché. Les lois qui régulent les marchés et les places de marchés ne sont pas (généralement) les mêmes. J'ajoute généralement pour le cas des bourses car les bourses sont potentiellement elles-mêmes des sociétés disponible dans leur propre marché.
La mairie n'a pas d'obligation commerciale qui revient aux différents vendeurs. Elle a uniquement des obligations se rapportant par exemple à la sécurité de l'espace publique résultant du marché.
Tu voudrais que les journaux soient responsables des annonces postées ?
Sur fond noir...

P!erre

Citation de: SeSy le Février 12, 2016, 15:52:03
J'ai l'impression que tu confonds marché et place (ou pourvoyeur) de marché. [...]
La mairie n'a pas d'obligation commerciale qui revient aux différents vendeurs. Elle a uniquement des obligations se rapportant par exemple à la sécurité de l'espace publique résultant du marché.

Je ne confonds rien. Je ne dis rien d'autre que la mairie a des obligations.

Citation de: SeSy le Février 12, 2016, 15:52:03
Tu voudrais que les journaux soient responsables des annonces postées ?

Si les annonces dans les journaux bouleversaient complètement la concurrence, oui. C'est loin d'être le cas.

Le numérique permet d'autres approches du commerce. Le droit doit s'adapter à ces nouvelles approches, et y mettre des contraintes qui freinent les inégalités. L'économie ne se régule pas elle-même.
Au bon endroit, au bon moment.

SeSy

Citation de: P!erre le Février 12, 2016, 16:04:55
Je ne confonds rien. Je ne dis rien d'autre que la mairie a des obligations.

Lesquelles quant à la responsabilité de vente ?
Citation de: P!erre le Février 12, 2016, 16:04:55
Si les annonces dans les journaux bouleversaient complètement la concurrence, oui. C'est loin d'être le cas.
Le numérique permet d'autres approches du commerce. Le droit doit s'adapter à ces nouvelles approches, et y mettre des contraintes qui freinent les inégalités. L'économie ne se régule pas elle-même.

Peux-tu exemplifier ? Je ne comprends pas. Comment une place de marché peut bouleverser le métier sous-jacent ? Je ne vois pas la différence avec les media qui ont déjà pu être utilisés avant l'ère internet dans le cas de la place de marché. La seule différence est la grandeur d'échelle à mon sens.

Sur fond noir...

P!erre

Une mairie à n'a pas de responsabilités quant à la qualité des produits vendus sur ses marchés. Tu fais une fixation sur ce point que je m'évertue à exclure. Le maire exerce le droit de surveillance, d'investigation et de contrôle par exemple sur les employés de la municipalité et les entrées et dépenses de la municipalité. Il veille à ce que les règlements et les ordonnances du conseil soient impartialement mis à exécution. Il est responsable en cas de manquements personnel à ses obligations.

Tu ne vois pas la différence entre un journal et internet ?  ??? Zone de diffusion, délai de remise et de publication, coûts d'une insertion, ciblage...  ???

Essaie de faire du co-voiturage pour aller de Genève à Paris à deux personnes le 15 mars par voie de presse, et tu me diras quel sont les frais facturés et le résultat.

Ce n'est pas la mise en relation d'un offreur et d'un demandeur qui pose problème, mais la relation de millions d'offreurs et de millions de demandeurs. L'impact vient du nombre, comme en toute chose. Logique donc de légiférer, de taxer et de responsabiliser. Car c'est ainsi que nos pays fonctionnent (on aurait pu trouver autre-chose, mais ça ne s'est pas fait).
Au bon endroit, au bon moment.

SeSy

C'est ce que j'ai ecrit alors. C'est un problème d'échelle mais pas un problème nouveau.
Sur fond noir...

Katana

Citation de: P!erre le Février 12, 2016, 16:04:55
Le numérique permet d'autres approches du commerce. Le droit doit s'adapter à ces nouvelles approches, et y mettre des contraintes qui freinent les inégalités. L'économie ne se régule pas elle-même.

C'est pourtant ce qu'on essayé de nous faire croire les experts et les personnes autorisées, après la crise de 2008. Si demain, une nouvelle crise survient (elle n'est plus très loin d'ailleurs), les mêmes spécialistes/experts recommanderont les mêmes solutions, alors que nous savons très bien que ça n'a pas marché (enfin pas pour tous).

pyerrot

Citation de: Katana le Février 13, 2016, 00:18:35
après la crise de 2008

Oh non, bien avant! Mais elle n'a pas été perçue par la plupart des gens qui sont restés sur une perception droite / gauche. Peut-être que l'économie collaborative est la matérialisation de cette volonté du marché dans une période de crise et dans une économie hyper-règlementée?

Zouave15

Citation de: pyerrot le Février 13, 2016, 00:48:03
matérialisation de cette volonté du marché
Il n'y a pas de volonté des marchés, mais des volontés des acteurs, lesquelles représentent un pourcentage infime de la population.

polym

CitationLe problème de base est que n'importe qui, sans la moindre qualification professionnelle, peut s'installer comme plombier, peintre ou menuisier etc.
Les plateformes de services ne garantissent absolument pas que celui qui vient sonner suite à une demande soit une personne réellement qualifiée.

Pour exercer dans le bâtiment en tant qu'artisan il faut
- un CAP à minima
- une assurance biennale (plombier, sur les équipements), ou décennale (maçon, charpentier, couvreur ...).
- des habilitations électriques (même pour appuyer sur le disjoncteur il en faut une ...)
- des certifications particulières pour certains travaux (isolation, chauffage, pour faire bénéficier de crédit d'impôt)

Or :
- sans formation minimale, aucune assurance n'acceptera de vous assurer en biennale ou décennale
- en cas de litige, l'entrepreneur a un très gros risque de tout prendre pour sa pomme s'il n'a pas les qualifications légales (et donc par conséquent, pas non plus l'assurance).

Dominique

Citation de: Vbloc le Février 09, 2016, 14:26:27
Pour l'instant, les faux employeurs profitent de l'aubaine, mais il faudra rapidement savoir qui paiera la santé et la retraite de cette armée de non-cotisants. Car penser réclamer, dans vingt ans, des cotisations non versées à Uber ou à ceux qui ont commandé une course risque de ne pas être simple.

Bah, on tend vers le modèle libéral: chacun paiera pour SA retraite, pour SA maladie, etc. Même les manouches en Merco-Caravane dernier cri devront y passer.... ;D
Let's go !

sphma

Citation de: polym le Février 13, 2016, 20:08:45
Pour exercer dans le bâtiment en tant qu'artisan il faut
- un CAP à minima
- une assurance biennale (plombier, sur les équipements), ou décennale (maçon, charpentier, couvreur ...).
- des habilitations électriques (même pour appuyer sur le disjoncteur il en faut une ...)
- des certifications particulières pour certains travaux (isolation, chauffage, pour faire bénéficier de crédit d'impôt)

Or :
- sans formation minimale, aucune assurance n'acceptera de vous assurer en biennale ou décennale
- en cas de litige, l'entrepreneur a un très gros risque de tout prendre pour sa pomme s'il n'a pas les qualifications légales (et donc par conséquent, pas non plus l'assurance).

Tout ce que tu dis est vrai, mais je pense que vous ne parlez pas des mêmes choses. Toi, tu parles des gens qui travaillent dans un cadre légal, respectent les règles. Or, il me semble que ce fil parle de ceux qui font plus ou moins les mêmes choses, mais en contournant les règles. Et les deux ne peuvent pas se comprendre.

Le mot UBERISATION est bien choisi. Je n'aime pas particulièrement les chauffeurs de taxis, mais je les comprends quand, ayant été obligés d'acheter pour 200.000€ la licence qui leur donne le droit de travailler et de respecter un tarif règlementé, ils se voient concurrencés par des gens qui ont juste acheté une plus belle voiture, déclarent ou ne déclarent pas leur activité et facturent au prix de leur choix. C'est vrai que c'est injuste.
Les photographes professionnels ne font pas mieux quand ils crient contre les plateformes de photos gratuites ou pas chères, qu'ils ralent contre la concurrence des amateurs , avec des arguments tout à fait valables, mais que dès qu'ils peuvent, ils échangent des photos contre des services ou du matériel.  Alimenter gratuitement en photos le site publicitaire d'une marque en échange de cadeaux matériels, c'est une forme de fraude ou en tout cas ce n'est pas pire qu'un amateur qui fait des mariages le samedi ou qui échange ses photos avec un office du tourisme contre une semaine de vacances.
Le début de ce fil parlait du sénateur qui a finalement un point de vue très tordu car il veut lutter contre la ubérisation, tout en considérant qu'elle est entrée dans les moeurs et chercher à la taxer. Mais si la tolérance est de 3000€/an alors tout le monde va pouvoir ubériser à gogo. Tous les sites internet qui ont besoin de photos vont échanger des produits ou services contre des photos, et plus un seul pro ne vendra une seule photo à un site. Une fois de plus une loi aura l'effet contraire au but recherché

jmd2


Vbloc

Citation de: sphma le Février 14, 2016, 12:47:24
Le mot UBERISATION est bien choisi. Je n'aime pas particulièrement les chauffeurs de taxis, mais je les comprends quand, ayant été obligés d'acheter pour 200.000€ la licence qui leur donne le droit de travailler et de respecter un tarif règlementé
A propos des chauffeurs de taxis, il ne faut pas avoir la mémoire courte.
La "plaque" est une autorisation administrative de stationnement. Elle est délivrée gratuitement, mais en quantité limité. Et elle peut être cédée à un tiers.
Ce sont les taxis qui ont créé cette bulle spécultative en la revendant plus cher qu'ils ne l'avaient achetée.
Aujourd'hui, la plaque est un mistigri : le dernier qui la possède est le perdant. La bulle se dégonfle.
Citation de: sphma le Février 14, 2016, 12:47:24
ils se voient concurrencés par des gens qui ont juste acheté une plus belle voiture
Incapables de réformer leur métier, ayant chié sur leurs clients durant des décennies, ils ont un concurrent qui dispose des même armes qu'eux : bloquer les aéroport.
Ils sont contraints de négocier.
Citation de: sphma le Février 14, 2016, 12:47:24
déclarent ou ne déclarent pas leur activité
Parce que les taxis déclarent tous leurs revenus  :D
Citation de: sphma le Février 14, 2016, 12:47:24
C'est vrai que c'est injuste.
Ils n'ont que ce qu'ils méritent. Je comprends leur problème, mais je refuse que mes impôts payent leurs imprudences et leurs naïvetés.
Quand j'entends les taxis demander que l'Etat leur rachète leur licence, je trouve qu'ils ne manquent pas d'aplomb. A ma connaissance, l'Etat n'a jamais remboursé les victimes d'une pyramide de Ponzi.

P!erre

Citation de: sphma le Février 14, 2016, 12:47:24
Les photographes professionnels ne font pas mieux quand ils crient contre les plateformes de photos gratuites ou pas chères, qu'ils ralent contre la concurrence des amateurs , avec des arguments tout à fait valables, mais que dès qu'ils peuvent, ils échangent des photos contre des services ou du matériel.  Alimenter gratuitement en photos le site publicitaire d'une marque en échange de cadeaux matériels, c'est une forme de fraude ou en tout cas ce n'est pas pire qu'un amateur qui fait des mariages le samedi ou qui échange ses photos avec un office du tourisme contre une semaine de vacances.

Il y a une grand polémique sur ce site depuis des semaines.

Jusqu'à présent, personne n'a prouvé la réalité de la chose, l'illicéité de ce genre d'accord...

Le peux-tu ?

La fronde semble venir des salariés qui ne parviennent pas à comprendre que tout peut être réglé par une comptabilité parfaitement transparente fiscalement parlant.

Je ne défends pas les ambassadeurs, en revanche cette attaque assez systématique (ambassadeurs qui frauderaient) devient lourde...
Au bon endroit, au bon moment.

P!erre

Citation de: sphma le Février 14, 2016, 12:47:24
Le début de ce fil parlait du sénateur qui a finalement un point de vue très tordu car il veut lutter contre la ubérisation, tout en considérant qu'elle est entrée dans les moeurs et chercher à la taxer.

Tordu... As-tu une solution, toi ? On ne peut que le reconnaître : c'est entré dans les mœurs. À partir de ce constat, on fait quoi ? On envoie des gendarmes courir après des ombres ou ou adapte la fiscalité ?

Citation de: sphma le Février 14, 2016, 12:47:24
Mais si la tolérance est de 3000€/an alors tout le monde va pouvoir ubériser à gogo.

Je suis d'accord avec toi, ça se discute, parce que c'est une somme élevée.
Au bon endroit, au bon moment.

Urd

Citation de: P!erre le Février 14, 2016, 14:15:41
Il y a une grand polémique sur ce site depuis des semaines.

Jusqu'à présent, personne n'a prouvé la réalité de la chose, l'illicéité de ce genre d'accord...

Le peux-tu ?

La fronde semble venir des salariés qui ne parviennent pas à comprendre que tout peut être réglé par une comptabilité parfaitement transparente fiscalement parlant.

Je ne défends pas les ambassadeurs, en revanche cette attaque assez systématique (ambassadeurs qui frauderaient) devient lourde...

La question n'est pas de savoir si c'est légal ou si c'est de la fraude, mais de savoir si les sociétés de photos qui décorent leurs sites avec des photos de pros ou d'amateurs les rémunèrent, OUI ou NON. Pour l'instant, aucune réponse n'a été apporté à cette question qui semble déranger vu que quand on la pose elle est effacée ou noyée.
Si ces photos, utilisées à des fins d'illustration de sites commerciaux ne sont pas rémunérées, alors cette pratique relève des mêmes choses que les concours blacklistés par l'UPP.


P!erre

Citation de: Urd le Février 14, 2016, 16:18:37
La question n'est pas de savoir si c'est légal ou si c'est de la fraude, mais de savoir si les sociétés de photos qui décorent leurs sites avec des photos de pros ou d'amateurs les rémunèrent, OUI ou NON. Pour l'instant, aucune réponse n'a été apporté à cette question qui semble déranger vu que quand on la pose elle est effacée ou noyée.
Si ces photos, utilisées à des fins d'illustration de sites commerciaux ne sont pas rémunérées, alors cette pratique relève des mêmes choses que les concours blacklistés par l'UPP.

Alimenter gratuitement en photos le site publicitaire d'une marque en échange de cadeaux matériels :

• Quel élément concret et nouveau proposes-tu d'amener quant à ce sujet ?

Sans nouvel élément, inutile de spéculer sur un vide sans fin.

Au bon endroit, au bon moment.

Vbloc

Citation de: Urd le Février 14, 2016, 16:18:37
savoir si les sociétés de photos qui décorent leurs sites avec des photos de pros ou d'amateurs les rémunèrent, OUI ou NON.
Pour l'instant, aucune réponse n'a été apporté à cette question qui semble déranger vu que quand on la pose elle est effacée ou noyée.
Quand tu affirmes quelque chose, c'est à toi d'apporter des preuves.

Les questions que tu poses prouvent que tu ne connais pas grand chose ni à la photo professionnel ni à la vie d'une entreprise.

Voici toutefois quelques réponses :

Un professionnel est, par définition, quelqu'un qui vit de son métier. Et comme il existe un grand nombre de photographes professionnel, OUI, ils sont payés.

Est-ce qu'il existe des secteurs d'activité où les entreprises ne paient pas leurs photos ? Oui : tous les domaines où les amateurs acceptent de donner leurs photos. La photo de spectacle, par exemple, est un secteur difficile. Ainsi que les photos qui peuvent être collectées lors de concours. La presse également paye très mal.

Combien de photographes vivent d'un échange matériel contre photo ? Probablement très peu. En particulier parce que le matériel photo ne se mange pas.

M@kro

Je serais curieux de voir la façon dont l'Etat va contrôler les "fraudeurs".
Bref, une loi qui va faire débat, mais qui ne va jamais être mise en oeuvre ...


Urd

Citation de: P!erre le Février 14, 2016, 16:27:00
Alimenter gratuitement en photos le site publicitaire d'une marque en échange de cadeaux matériels :

• Quel élément concret et nouveau proposes-tu d'amener quant à ce sujet ?

Sans nouvel élément, inutile de spéculer sur un vide sans fin.

OK, je réponds à ta question avec une très grande précision car, justement, j'aimerais avoir des éléments nouveaux qui éviteraient toute spéculation  ::) ::) ::) ::)
Je demande aux photographes professionnels dont les images sont publiées sur le site promotionnel de la marque Fuji, à des fins publicitaires (utilisation commerciale donc) de bien vouloir préciser si ces photos sont :

          - 1 ) rémunérées, conformément aux usages préconisés par l'UPP ?
          - 2 ) publiées en échange de prêts ou dons de matériels ?
          - 3 ) publiées gratuitement, sans contrepartie ?



D'avance, merci pour ces précisions  ;)

Vbloc

Personne ne répond à de telles questions.

Cela fait partie des relations entre un client et un fournisseur et ni l'un ni l'autre ne voit d'intérêt à rendre public le détail des rémunérations.

Au photographe de déclarer ce qu'il souhaite. Il prend pour cela les conseils de son expert comptable.