Analyse d'image, ou le progrès du numérique toujours attendu.

Démarré par xcomm, Février 21, 2016, 15:48:05

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xcomm

Bonjour à tous,

C'est avec beaucoup de plaisir que je découvre le numéro 381 de Chasseur d'Images.

Commençons par l'article sur les flashs pages 94. Super intéressant, et trop rare dans cette revue, car c'est toujours très instructif de savoir ce qu'il y a dans le ventre de ces petits outils.
Nous y découvrons des flashs de toutes dernière génération ayant une TC minimale très froide à plus de 6000K, (certains culminant même à plus de 6600K en réduction de puissance) alors que la TC devrait être à 5400K, et que l'on commence à s'inquiéter, lorsqu'il y a une dérive des fabricants à partir d'environ 5550K. Sur de petits cobras, je peux comprendre une hausse en mode réduction de puissance, mais pas à 100%. (la TC n'étant de base pas la même sur la durée en début, et en fin d'éclair).

Je sais bien qu'en numérique, les corrections sont plus faciles qu'en argentique, mais une telle dérive de TC implique tout simplement au final des couleurs fausses. Et surprise, pas un mot sur cette grosse lacune des flashs testés, alors que ça manque clairement de rigueur côté fabricants.

Venons en au point principal du titre, et allons page 87. Superbe article sur le grand angle de 16 pages avec belles photos. :-)
Il y a de la lumière, la PDC est bonne avec un visage de l'échassier nette, et l'inscription du Zénith également nette. La vitesse est élevée, en grand angle, donc il n'y a pas de flou de bougé, mais nous voyons du flou dans le pantalon.

Nous avons à faire à un boîtier sportif (le Nikon D3s), et pourtant, la capteur n'a pas su figer le mouvement du pantalon en créant du flou. J'avais de mon côté remarqué sur certaines photos numériques mouvementées ce type de flou que je n'avais pas en argentique, et des photographes de la presse sportive m'avaient confirmé cela, et m'avaient indiqué que l'on pouvait estimer à 2 stop de moins la différence entre la réactivité de la chimie pour figer le mouvement, et donc à réaliser une photo nette, et le numérique, en défaveur du numérique. C'est un point que je n'ai pas souvenir d'avoir vu abordé dans le magazine, et qui pourtant est primordial en sport, indépendamment de la sensibilité ISO sélectionnée, et des records en sensibilité actuels.

Bref un bel exemple par l'image, qui montre bien les progrès du numérique restant à travailler, et ça fait vraiment plaisir de la voir ainsi publiée. :-)

Par ailleurs, nous y voyons également un beau moiré, mais CI nous a indiqué à de nombreux articles que ce n'était pas visible sur les boîtiers actuels dépourvus de filtre anti aliasing...
Donc on peu penser que cela appartient désormais au passé.

Bonne journée.
Xavier
OM-Sys E-5 E-M1X E-M10III 1s

seba

Citation de: xcomm le Février 21, 2016, 15:48:05
Nous avons à faire à un boîtier sportif (le Nikon D3s), et pourtant, la capteur n'a pas su figer le mouvement du pantalon en créant du flou. J'avais de mon côté remarqué sur certaines photos numériques mouvementées ce type de flou que je n'avais pas en argentique, et des photographes de la presse sportive m'avaient confirmé cela, et m'avaient indiqué que l'on pouvait estimer à 2 stop de moins la différence entre la réactivité de la chimie pour figer le mouvement, et donc à réaliser une photo nette, et le numérique, en défaveur du numérique. C'est un point que je n'ai pas souvenir d'avoir vu abordé dans le magazine, et qui pourtant est primordial en sport, indépendamment de la sensibilité ISO sélectionnée, et des records en sensibilité actuels.

Késako ?

xcomm

OM-Sys E-5 E-M1X E-M10III 1s

jmd2

ce qui est certain, c'est que le numérique actuel gavé de pixels est plus exigeant en netteté de l'image qui atteint le capteur
on peut dire (avec un abus de langage) que le numérique est plus exigeant que l'argentique en qualité d'objectif, en mise au point précise et en vitesse contre le bougé.

seba

Citation de: xcomm le Février 21, 2016, 16:17:50
C'est bien là la question.

Si je comprends bien : pourquoi à temps de pose égal il y a plus de bougé sur un capteur que sur un film ?

xcomm

OM-Sys E-5 E-M1X E-M10III 1s

luistappa

#6
A propos de la page 87.
Perso, je ne suis pas certain qu'une vitesse de 1/320 soit suffisante pour figer totalement le mouvement du bout du pantalon très proche de l'objectif que cela soit en argentique ou en numérique.

En plus je pense qu'un flou de mouvement permet de donner un aspect dynamique, j'aurais même vu un poil de flou en plus pour éviter l'effet suspension dans les airs.

Pour ce que tu décris comme du moiré sur la jambe/béquille, cela n'en est pas.
Par contre effectivement on a un bel exemple du "syndrome de l'escalator" qui lui est bien lié au numérique.
Effet longuement discuté sur le forum et dont je ne retrouve pas le fil.
Nikon F6/D500/Z5 - Sony A7II

dioptre

Citation de: jmd2 le Février 21, 2016, 16:26:23
ce qui est certain, c'est que le numérique actuel gavé de pixels est plus exigeant en netteté de l'image qui atteint le capteur
on peut dire (avec un abus de langage) que le numérique est plus exigeant que l'argentique en qualité d'objectif, en mise au point précise et en vitesse contre le bougé.

Mais non ce n'est pas plus exigeant !
Mais les conditions de visualisation des photos ont bigrement changé.

luistappa

Qu'elle condition de visualisation, là on parle de choses visibles sur un A4 ;)
Pas d'un équivalent de 250 cm sur un 36mpix à 100% écran.
Nikon F6/D500/Z5 - Sony A7II

jmd2

Citation de: dioptre le Février 21, 2016, 16:41:08
Mais non ce n'est pas plus exigeant !

es-tu certain ?

50Mpix distinguent 2 fois plus de détails que 25 Mpix (soit 40% en linéaire)
donc il faut un objectif qui "résolve" les détails mieux qu'en argentique (équiv à 8 ou 10 Mpix)

seba

Citation de: xcomm le Février 21, 2016, 16:37:20
Oui, je pense que ça résume la question.

Peut-on par exemple dire que les traces d'un filé d'étoiles seront plus longues en numérique qu'en argentique pour un même temps de pose ?

xcomm

Citation de: luistappa le Février 21, 2016, 16:40:32Perso, je ne suis pas certain qu'une vitesse de 1/320 soit suffisante pour figer totalement le mouvement du bout du pantalon très proche de l'objectif que cela soit en argentique ou en numérique.

En plus je pense qu'un flou de mouvement permet de donner un aspect dynamique, j'aurais même vu un poil de flou en plus pour éviter l'effet suspension dans les airs.
On est d'accord sur ces deux points, encore que la vitesse est quand même très élevée, pour de l'ultra grand angle.

Je ne jugeais pas l'effet artistique, où je te rejoints un peu, que je réalise parfois aussi avec la technique du filet en d'autres circonstances, mais uniquement la partie technique de la technologie numérique et du temps de réactivité globale de capture que j'aimerais bien voir s'améliorer sur ce point particulier impossible à appréhender sur une fiche technique. Vous avez la sensibilité native, maximale, et au mieux la latence au déclenchement, si le fabricant est de bonne humeur, mais rien de plus. :-)
OM-Sys E-5 E-M1X E-M10III 1s

seba

Si ta supposition était vraie, ça voudrait aussi dire que pour la stabilisation, pour corriger les flous de bougé, il en faudrait une pour l'argentique et une autre pour le numérique.

luistappa

Qui d'entre vous, en argentique, faisait régulièrement des prises de vues, sur film haute définition pour en tirer des tirages de 1,50 à 2,00m de base?
Facile pas grand monde ::)
Aujourd'hui tout photographe avec un APN récent le fait virtuellement à chaque photo s'il regarde à 100% sur son écran. Problème il n'a absolument pas pris les precaussions qu'aurait prises un photographe en argentique pour faire ce genre de tirage de grande dimension.
Nikon F6/D500/Z5 - Sony A7II

luistappa

Commentaires sur le symdrome de l'escalator.
Cas d'un sujet vertical bougeant devant des lignes horizontales.
C'est la lecture séquentiel par ligne utilisée avec les capteurs CMOS qui en est  la cause.
Pour le résoudre il faudrait faire une lecture globale du capteur comme cela est fait sur les capteurs CCD.
Nikon F6/D500/Z5 - Sony A7II

seba

Citation de: seba le Février 21, 2016, 16:57:36
Si ta supposition était vraie, ça voudrait aussi dire que pour la stabilisation, pour corriger les flous de bougé, il en faudrait une pour l'argentique et une autre pour le numérique.

Non, réflexion stupide, de toute façon l'image sera fixe sur le récepteur.

xcomm

Citation de: seba le Février 21, 2016, 16:57:36Si ta supposition était vraie, ça voudrait aussi dire que pour la stabilisation, pour corriger les flous de bougé, il en faudrait une pour l'argentique et une autre pour le numérique.
C'est une constatation qui m'a également était confirmée par des photographes professionnel de la presse sportive ayant connu la période argentique, ainsi que l'actuelle période numérique.
Sur le point que tu remontes, je n'en sais rien, car on utilise rarement la stab en sport, mais le monopode ou le trépied pour augmenter la netteté. Entre un capteur natif à 100 ou 200 ISO, et une pellicule à 400 ISO poussée ou non à 1600 ISO, il y a des mesures qui sont sensées donner une sensibilité donnée et mesurée identique entre le film et le capteur. Il y a deux choses à prendre en compte :
- La quantité de lumière pour une sensibilité donnée pour avoir une bonne exposition.
- La capacité à enregistrer des images sans flou de bougé.

Une supposition, en admettant que la partie électronique soient transparente, ou nulle dans le temps d'enregistrement de la photo serait que :
- Pour les photos de sports, on photographiait avec de la 400 ISO poussée ou non.
- En numérique, on photographie avec un capteur à sensibilité native de 100 ou au mieux 200 ISO, et on augmente simplement le gain, pour faire monter les ISO à la valeur souhaitée.

Ça pourrait être la vraie explication, mais je n'en sais pas plus.
OM-Sys E-5 E-M1X E-M10III 1s

xcomm

Citation de: luistappa le Février 21, 2016, 17:11:02
Commentaires sur le symdrome de l'escalator.
Cas d'un sujet vertical bougeant devant des lignes horizontales.
C'est la lecture séquentiel par ligne utilisée avec les capteurs CMOS qui en est  la cause.
Pour le résoudre il faudrait faire une lecture globale du capteur comme cela est fait sur les capteurs CCD.
OK. Je note une piste d'amélioration avec la lecture globale du capteur.
OM-Sys E-5 E-M1X E-M10III 1s

seba

Faudrait faire des mesures sur un mobile de vitesse connue.

Jean-Claude

Citation de: seba le Février 21, 2016, 16:29:35
Si je comprends bien : pourquoi à temps de pose égal il y a plus de bougé sur un capteur que sur un film ?

A Priori je dirais que la distance média- obturateur est beaucoup plus importante en numérique qu'en argentique, d'où une pose moins "tranchée" en numérique. (zone de transition sur les bords de la fente d'exposition)

Hypothèse qui reste à vérifier.

Jean-Claude

La lecture du capteur n'a-t-elle pas lieu après l'exposition ?
Qu'elle soit globale ou par lignes l'image est déjà dans la boîte non ?

seba

Citation de: seba le Février 21, 2016, 17:55:26
Faudrait faire des mesures sur un mobile de vitesse connue.

J'en ai faite une vite fait.
Lumière continue + flash.
Mètre-ruban posé sur platine tourne-disque à 33 1/3 t/mn.
Le zéro du mètre est à 14cm du centre de rotation.
Temps de pose 1/125s.
Nikon D700

seba

Si on mesure la longueur des traînées, ça correspond bien à un temps de pose de 1/125s.


dioptre

Citation de: luistappa le Février 21, 2016, 16:44:35
Qu'elle condition de visualisation, là on parle de choses visibles sur un A4 ;)
Pas d'un équivalent de 250 cm sur un 36mpix à 100% écran.

des choses visibles sur un A4.
Quelles choses ?
La même photo prise au même instant avec les mêmes données ( diaph et vitesse), l'une en numérique et l'autre en argentique ?

Si ce n'est pas le cas c'est parler pour ne rien dire et faire des suppositions très subjectives en se référant au souvenir d'un passé de plusieurs années.

restoc

Citation de: dioptre le Février 21, 2016, 19:48:26
des choses visibles sur un A4.
Quelles choses ?
La même photo prise au même instant avec les mêmes données ( diaph et vitesse), l'une en numérique et l'autre en argentique ?

Si ce n'est pas le cas c'est parler pour ne rien dire et faire des suppositions très subjectives en se référant au souvenir d'un passé de plusieurs années.


Effectivement

il y a de la légende ou de l'observation incomplète.

EN Cmos il n'ya aucun retard de mémorisation de la quantité de photons au moment où la fente du rideau passe  (comme on pu avoir les CCD qui étaient obligés de lire ligne à ligne il y  a très longtemps). Justement c'est un des gros progrès des Cmos récents ' Exmor par ex) d'avoir la mémorisation dés la sortie de l'ampli du photosite sous la surface sensible  ce qui diminue des tas de bruits de lecture des registres à décalage de jadis en plus de la vitesse de réaction.

Il n' ya donc plus aucun délai de latence dans toute la chaine de captation ( capteur, mémorisation signal du photosite et transmission du signal numérique vers les gros buffers image.).  Et là on est dans la microseconde . Se rappeler qu'avec des obturateurs électroniques ont peu monter à plusieurs milliers d'images seconde sur certains appareils .

Quand à la réaction de la chimie ... avec 10 ou 12 couches toutes ne voyaient pas la lumière au même moment selon leur profondeur et la longueur d'onde.! Ce serait plutôt l'inverse.

Quant à l'absence de moiré en enlevant le filtre antialiasing ...je ne pense pas que CI ait laissé passer une telle stupidité.

Allez on reprend la lecture à tête reposée en oubliant les légendes ...

seba

Citation de: restoc le Février 21, 2016, 20:15:15
Quand à la réaction de la chimie ... avec 10 ou 12 couches toutes ne voyaient pas la lumière au même moment selon leur profondeur et la longueur d'onde.! Ce serait plutôt l'inverse.

Ouais enfin...vu l'épaisseur des couches et la vitesse de la lumière...

luistappa

Citation de: dioptre le Février 21, 2016, 19:48:26
des choses visibles sur un A4.
Quelles choses ?
La même photo prise au même instant avec les mêmes données ( diaph et vitesse), l'une en numérique et l'autre en argentique ?
Si ce n'est pas le cas c'est parler pour ne rien dire et faire des suppositions très subjectives en se référant au souvenir d'un passé de plusieurs années.

Dans le cas commenté dans le fil, c'est la photo publié dans le dernier CI page 87 qui ce trouve être grosso modo un A4!
Ce "petit" format ne permet certainement pas de voir une différence dans le flou de mouvement produit.

Et pas besoin d'avoir une mémoire d'éléphant, même en argentique avec un UGA sur un sujet très près qui lance sa jambe vers le photographe, une vitesse de 1/320 n'est pas suffisante pour figer totalement le sujet, il y aura un léger flou.
En analysant la photo publiée, on voit bien que ce flou sur la jambe diminue, UN pour la partie la plus éloignée de l'objectif, DEUX là ou la vitesse angulaire du mouvement est plus faible.

En résumé, je ne vois rien inattendu qui laisserait à penser que le numérique est responsable du flou! Rien de plus rien de moins!

Mais Dioptre, n'hésite pas à nous faire un test comparatif argentique VS numérique sur la fixation du mouvement. Heu pense quand même à faire étalonner les obturateurs des appareils du test ;)
Nikon F6/D500/Z5 - Sony A7II

luistappa

Pour le "moiré" de la photo de la page 87, j'ai retrouvé le fil du "syndrome" de l'escalator
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,178091.0.html

Un post qui date de trois ans, histoire de montrer à M. Diotre que tous mes souvenirs ne sont pas flous quand je répond sur le foum :)

On y a longuement commenté le même phénomène que l'on voit sur la photo de CI au niveau du recouvrement jambe et ondes du bardage.
On avait plus ou moins conclue à un phénomène de bougé du photographe mais dans le cas présent le reste de la photo n'est pas flou. C'est le mouvement du personnage devant les ondes qui provoque le phénomène.
Nikon F6/D500/Z5 - Sony A7II

restoc

Citation de: seba le Février 21, 2016, 20:21:03
Ouais enfin...vu l'épaisseur des couches et la vitesse de la lumière...

La vitesse de la lumière n'est pas le bon paramètre : c'est la vitesse à laquelle chaque couche s'impressionnait correctement ce qui est bp plus long.

dioptre

Citation de: xcomm le Février 21, 2016, 15:48:05
Nous avons à faire à un boîtier sportif (le Nikon D3s), et pourtant, la capteur n'a pas su figer le mouvement du pantalon en créant du flou. J'avais de mon côté remarqué sur certaines photos numériques mouvementées ce type de flou que je n'avais pas en argentique, et des photographes de la presse sportive m'avaient confirmé cela, et m'avaient indiqué que l'on pouvait estimer à 2 stop de moins la différence entre la réactivité de la chimie pour figer le mouvement, et donc à réaliser une photo nette, et le numérique, en défaveur du numérique. C'est un point que je n'ai pas souvenir d'avoir vu abordé dans le magazine, et qui pourtant est primordial en sport, indépendamment de la sensibilité ISO sélectionnée, et des records en sensibilité actuels.

Bref un bel exemple par l'image, qui montre bien les progrès du numérique restant à travailler, et ça fait vraiment plaisir de la voir ainsi publiée. :-)

Xavier

Je répondais tout simplement à cela.
Pas besoin d'ironiser, étant entièrment d'accord avec ceci :

CitationEn résumé, je ne vois rien inattendu qui laisserait à penser que le numérique est responsable du flou! Rien de plus rien de moins!


seba

Citation de: restoc le Février 21, 2016, 22:15:52
La vitesse de la lumière n'est pas le bon paramètre : c'est la vitesse à laquelle chaque couche s'impressionnait correctement ce qui est bp plus long.

C'est quoi cette vitesse ? En argentique on a fait des photos au flash au 1/1 000 000 s en couleurs et les différentes couches ont bien l'air d'être exposées au même moment.

dioptre

Citation de: restoc le Février 21, 2016, 22:15:52
La vitesse de la lumière n'est pas le bon paramètre : c'est la vitesse à laquelle chaque couche s'impressionnait correctement ce qui est bp plus long.

Il est évident que le temps que la lumière écarte les atomes et les molécules pour passer à travers la bonne dizaines de couches, cela demande un sacré boulot !

xcomm

Citation de: seba le Février 21, 2016, 22:19:00C'est quoi cette vitesse ? En argentique on a fait des photos au flash au 1/1 000 000 s en couleurs et les différentes couches ont bien l'air d'être exposées au même moment.
Bien exposées, et pas aux couleurs à l'ouest. Je confirme.
OM-Sys E-5 E-M1X E-M10III 1s

xcomm

Citation de: dioptre le Février 21, 2016, 22:17:35Je répondais tout simplement à cela.
Disons simplement que tu n'as jamais rencontré les conditions que je reporte, et que d'autres photographes de sport ont rencontré également.
La question est de savoir pourquoi nous constatons cela, et comment cela peut être amélioré.

Je rappellerais simplement une de mes interrogations.

CitationUne supposition, en admettant que la partie électronique soient transparente, ou nulle dans le temps d'enregistrement de la photo serait que :
- Pour les photos de sports, on photographiait avec de la 400 ISO poussée ou non.
- En numérique, on photographie avec un capteur à sensibilité native de 100 ou au mieux 200 ISO, et on augmente simplement le gain, pour faire monter les ISO à la valeur souhaitée.
OM-Sys E-5 E-M1X E-M10III 1s

dioptre

Cela me rappelle ce que j'ai lu dans un livre sérieux sur la photo au tout début du XXe siècle ( à l'époque on ne faisait que des livres sérieux).
Quand on utilise une chambre pour le cadrage on utilise un verre dépoli à la place de la plaque photo l'obturateur étant évidemment ouvert, puis on remplace le verre dépoli par le chassis contenant la plaque et on ferme l'obturateur.
L' auteur préconisait d'attendre un peu avant de découvrir la plaque pour l'exposition pour laisser le temps aux particules de lumière de disparaître !

dioptre

Citation de: xcomm le Février 21, 2016, 22:32:49
Disons simplement que tu n'as jamais rencontré les conditions que je reporte, et que d'autres photographes de sport ont rencontré également.
La question est de savoir pourquoi nous constatons cela, et comment cela peut être amélioré.

Je rappellerais simplement une de mes interrogations.


Une question : ces photos numériques elles sont observées dans les mêmes conditions que les argentiques.
Je rappelle que les photos argentiques on les observait sur table lumineuse avec une loupe ou un compte fils x10 au mieux ( et rarement avec un microscope )

seba

Bien d'après mon rapide essai on trouve un bougé conforme à ce qu'on pouvait attendre.

xcomm

Citation de: dioptre le Février 21, 2016, 22:40:47Une question : ces photos numériques elles sont observées dans les mêmes conditions que les argentiques.
Non. Écran base 1.5m ou 2m en argentique, écran 22", soit une base théorique d'environ 50cm au max et donc non exploitée, car mon écran du moment n'est pas carré, mais au format 16/9. La question et le problème ne sont pas là.
OM-Sys E-5 E-M1X E-M10III 1s

fantec

Citation de: xcomm le Février 21, 2016, 15:48:05
Nous avons à faire à un boîtier sportif (le Nikon D3s), et pourtant, la capteur n'a pas su figer le mouvement du pantalon en créant du flou. J'avais de mon côté remarqué sur certaines photos numériques mouvementées ce type de flou que je n'avais pas en argentique, et des photographes de la presse sportive m'avaient confirmé cela, et m'avaient indiqué que l'on pouvait estimer à 2 stop de moins la différence entre la réactivité de la chimie pour figer le mouvement, et donc à réaliser une photo nette, et le numérique, en défaveur du numérique.

Ceci ne veut strictement rien dire. Que ce soit en argentique ou en numérique, l'obturateur dévoile le film/capteur durant un laps de temps bien défini (pendant lequel les photons vont se castagner avec les molécules du film/capteur) et c'est tout. En dehors de cette période, il n'y a aucune réaction chimique/physique et, dans la période d'ouverture, il y a une réaction chimique/physique en continu. A aucun moment ton film argentique va se dire "tiens, j'ai de la lumière mais comme je suis un gros flemmard, je vais bosser que le quart du temps". Je ne sais pas ce qu'aurait voulu dire ce(s) photographe(s) de presse sportive mais cela, tel que tu le reproduis,  n'a aucune signification à mes yeux.

fski

Citation de: seba le Février 21, 2016, 18:54:39
Si on mesure la longueur des traînées, ça correspond bien à un temps de pose de 1/125s.

Test tres interressant...merci...

dioptre

Citation de: xcomm le Février 21, 2016, 23:09:03
Non. Écran base 1.5m ou 2m en argentique, écran 22", soit une base théorique d'environ 50cm au max et donc non exploitée, car mon écran du moment n'est pas carré, mais au format 16/9. La question et le problème ne sont pas là.

Il est pour moi évident qu'un flou ( que ce soit du à un mouvement ou à une mise au point) est plus ou moins apparent, suivant les conditions ( grandissement) dans lesquelles les photos sont observées.
Or, en général on observe les photos numériques dans des conditions bien plus strictes que les photos argentiques.
La projection sur écran des dia n'est pas une observation idéale vu la structure de la toile et l'utilisation d'un objectif de projection.

Je maintiens que la seule observation objective est une comparaison dia - numérique dans les mêmes conditions de prise de vue.
Je ne vois pas ou est le problème.

remico

Citation de: restoc le Février 21, 2016, 20:15:15
Effectivement

il y a de la légende ou de l'observation incomplète.

EN Cmos il n'ya aucun retard de mémorisation de la quantité de photons au moment où la fente du rideau passe  (comme on pu avoir les CCD qui étaient obligés de lire ligne à ligne il y  a très longtemps). Justement c'est un des gros progrès des Cmos récents ' Exmor par ex) d'avoir la mémorisation dés la sortie de l'ampli du photosite sous la surface sensible  ce qui diminue des tas de bruits de lecture des registres à décalage de jadis en plus de la vitesse de réaction.

Il n' ya donc plus aucun délai de latence dans toute la chaine de captation ( capteur, mémorisation signal du photosite et transmission du signal numérique vers les gros buffers image.).  Et là on est dans la microseconde . Se rappeler qu'avec des obturateurs électroniques ont peu monter à plusieurs milliers d'images seconde sur certains appareils .

Quand à la réaction de la chimie ... avec 10 ou 12 couches toutes ne voyaient pas la lumière au même moment selon leur profondeur et la longueur d'onde.! Ce serait plutôt l'inverse.

Quant à l'absence de moiré en enlevant le filtre antialiasing ...je ne pense pas que CI ait laissé passer une telle stupidité.

Allez on reprend la lecture à tête reposée en oubliant les légendes ...

(...) EN Cmos il n'ya aucun retard de mémorisation de la quantité de photons au moment où la fente du rideau passe  (comme on pu avoir les CCD qui étaient obligés de lire ligne à ligne il y  a très longtemps) (...)
Je crois que c'est le contraire.
Extrait d'un article sur la fin du CCD chez Sony qui est peut-être une réponse au flou du pantalon :  
http://www.lemondelaphoto.com/Sony-arrete-le-CCD,10675.html

La fin de la jelly

Il reste tout de même un point où les Cmos actuellement sur le marché sont désavantagés : l'obturation électronique. Les CCD ont naturellement un obturateur global : tous les photosites sont réinitialisés et lus simultanément. Les Cmos utilisent un obturateur rotatif (souvent plus connu sous le nom anglais rolling shutter), qui lit ligne par ligne ; il y a donc un délai entre le haut et le bas de l'image, qui se traduit par des déformations des lignes verticales sur les mouvements panoramiques et un « effet jelly » particulièrement désagréable lors de vibrations.

L'effet peut être très visible lorsque la vitesse d'obturation est élevée et le mouvement régulier, comme nous l'avons noté en testant le Panasonic GH4 – qui n'est pourtant pas moins bon que la moyenne dans ce domaine. Vaguement gênant en vidéo, l'obturateur rotatif peut être un vrai problème en vision industrielle, lorsqu'il est nécessaire d'observer très précisément un phénomène physique ou de pouvoir mesurer des distances sur l'image.

Ce n'est, du coup, peut-être pas un hasard si les annonces de mort du CCD suivent de peu le lancement des premiers Sony Pregius, les Cmos à obturateur global de la marque. Utilisant comme les CCD une mémoire tampon, ils permettent d'assurer la simultanéité de capture de l'ensemble de leur surface, tout en conservant les avantages habituels des capteurs Cmos.

Avec ceux-ci, il devient très difficile de trouver un avantage technique au capteur CCD, quel que soit le critère retenu. Dès lors, que Sony investisse massivement sur le Cmos paraît logique et même s'il continue à fournir les clients de CCD, il paraît évident que les produits utilisant cette technologie sont voués à devenir de plus en plus rares dans tous les domaines – et plus seulement en photographie.


icono

Citation de: seba le Février 21, 2016, 16:29:35
Si je comprends bien : pourquoi à temps de pose égal il y a plus de bougé sur un capteur que sur un film ?
et dans ce cas pourquoi sur un 36mpx il y a plus de risque de flou que sur un 16mpx ?

kochka

Il n'y a pas plus de fou, à grossissement égal. Mais comme l'appareil de mesure (le capteur) a une unité de mesure plus discriminante, on met mieux en en exergue le flou existant dans les deux cas, qu'avec un capteur moins discriminant.
Autrement dit, si tu veux constater l'existence une vibration d'1 mm, avec une règle graduée en centimètres, tu ne constateras jamais la vibration
Technophile Père Siffleur

Verso92

Citation de: icono le Mars 05, 2016, 15:34:20
et dans ce cas pourquoi sur un 36mpx il y a plus de risque de flou que sur un 16mpx ?

Encore faut-il le mettre en évidence...