Lutte des classes - Pérou 2009

Démarré par zuiko, Avril 10, 2020, 23:18:29

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zuiko

Comme toujours, ça dépend où on va. Personnellement, en panne de batterie à Taxco les flics m'ont emmené en voiture en acheter une au supermarché, attendu, ramené et n'ont même pas accepté une bière...
Le Guerrero j''ai évité.
Je ne connais que le Mexique des villes coloniales (un large cercle autour de Mexico) mais je n'y ai que des bons souvenirs de contacts.

madras

Comparé à l'asie, c'est sûr l'Amérique du Sud (et centrale), c'est moins tranquille et tu es plus sur tes gardes....

lamontagne

Les choses ont peut être changé en trente cinq ans.
Je me souviens de l'élection du président De la Madrid qui avait comme programme "la renovacion moral"  Après l'élection, quand on se faisait arrêter par les patrouilles la mordida avait doublé. Quand on râlait, les flics disaient:
"Vous comprenez, avec la renovacion moral, c'est forcément plus cher"

Nikon Nissoumi

Citation de: lamontagne le Avril 13, 2020, 12:37:03
De toute façon à mon humble avis il n'en reste pas moins que l'on n'a que la moitié de la photo. Robert Capa disait que quand une photo n'était pas intéressante, c'est parce que le photographe était trop loin, là il est derrière. Je ne me serais pas risqué à prendre une photo de face: trop d'ennuis graves en perspective. Et c'est pour cela que je ne montre pas les photos que j'ai faites dans ces conditions. Capa est mort pour avoir appliquer ses principes jusqu'au bout. Je n'avais aucune envie de prendre les mêmes risques que lui dans les villages perdus des Chiapas et du Guatémala.

Capa est surtout mort d'avoir mis le pied sur une mine anti personnel et ça, n'importe qui s'y serait fait avoir.
Les risques du métier en quelque sorte.
Lui au moins en avait il conscience et l'avait il accepté depuis longtemps.  ::)

lamontagne


Capa est surtout mort d'avoir mis le pied sur une mine anti personnel et ça, n'importe qui s'y serait fait avoir.
Les risques du métier en quelque sorte.
Lui au moins en avait il conscience et l'avait il accepté depuis longtemps.  ::)
[/quote]
C'est très exactement ce que je dis. Vivre au plus près du danger pour en rendre compte est une vocation qui dépasse la photo. Rares sont ceux qui l'ont. On ne peut que les admirer. Je n'ai jamais eu le courage de les imiter.

patrice

La photo est intéressante mais le titre ne convient pas.

La lutte des classes dans ces pays , de ce que j'ai vécu, passe par la confrontation, silencieuse ou pas, entre le créole en chemise blanche  et l'indigène méprisé.

Ce n'est pas ce que je vois sur cette photo: des notables de villages qui vont à la procession à cheval et un pauvre ère.

zuiko

Citation de: patrice le Avril 14, 2020, 11:19:46
La photo est intéressante mais le titre ne convient pas.

La lutte des classes dans ces pays , de ce que j'ai vécu, passe par la confrontation, silencieuse ou pas, entre le créole en chemise blanche  et l'indigène méprisé.

Ce n'est pas ce que je vois sur cette photo: des notables de villages qui vont à la procession à cheval et un pauvre ère.

Mon titre est un peu trop accrocheur en effet, c'est plutôt différence de classe qu'il aurait fallu titrer.
En fait, c'est ce que j'ai constaté, la différence très marquée de niveau de vie entre la diaspora, ceux qui sont partis du village pour faire leur vie à la capitale ou, le plus souvent à l'étranger, et ceux qui sont restés sur place.