Au Yemen du Nord en 1976

Démarré par gilda, Mai 12, 2020, 18:41:53

« précédent - suivant »

gilda

49 - Djibla - La bonne longueur.

gilda

50 - Djibla - Enfants à la fenêtre.

gilda

51 - Idem

gilda

52 - Djibla - Palabre sur le pas de la porte

gilda

53 - Djibla - Artisan dans son échoppe.

gilda

54 - Djibla - Que faisait-il exactement ?

gilda

55 - Après un passage à Sanaa on prend la direction de Saada au nord. Arrêt à Amran , le grand marché des armes. On pouvait y acheter ce qu'on voulait , d'une vulgaire pétoire à un fusil mitrailleur en passant bien sûr par l'incontournable Kalachnikov.
Un fier guerrier.

gilda

56 - Amran - Rencontre avec un condamné (à une peine quelconque) purgeant sa peine avec les fers aux pieds mais en liberté dans la rue apparemment sans aucun problème avec le reste de la population. Celui là m'a demandé de le photographier.

gilda

57 - Amran - On s'était fait aborder par deux hommes qui nous avaient proposé de nous faire une démonstration d'une danse avec leurs djambias. Ils nous entrainèrent dans une grange. Nous n'étions pas très rassurés mais tout se passa bien. C'était simplement pour le plaisir de gesticuler avec leurs djambias car ils ne nous demandèrent même pas un peu d'argent.

gilda

58 - On quitte la route goudronnée Sanaa/Saada construite par les chinois (ils étaient déjà là ) pour nous rendre à Shahara , village perché à 3000m . La piste est complétement défoncée. On mettra 5 heures pour parcourir 40kms. Comme il a plu beaucoup la veille il y a des baignoires pour ne pas dire des lacs incontournables. On s'enlise parfois.

gilda

59 - On arrive à la nuit tombante à El Gabeil. Ce n'est qu'un hameau de quelques maisons. Bien entendu le funduk où nous devions coucher n'existe pas. Il n'y a pas d'autres solutions que de coucher chez l'habitant ce qui ici n'est pas un problème.
Notre maison s'est une pièce unique. Un toit, quatre murs, sol en terre battue. Pas de charpoys, pas de couvertures. Heureusement que nous avons nos sacs de couchage. En ouvrant la porte un scorpion s'enfuit. Pas très rassurant.

gilda

60 - Le vrai problème est qu'il n'y a rien à manger. Une caravane d'ânes et de mulets transportant de la nourriture doit arriver vers 22h. Elle arrive bien vers 22h. Déchargement des bêtes par les femmes pendant que les hommes boivent du thé.

gilda

61 - Notre chauffeur prépare notre repas à la lampe de poche.

gilda

62 - Bonne nuit les petits.

gilda

63 - Pendant une grande partie de la nuit deux caravaniers vont se restaurer et palabrer devant la porte de notre chambre et on a oublié nos boules Quies.

gilda

64 - Le matin au réveil on découvre le paysage superbe et la réalité de ce qui nous attend. On a prévu de monter et de coucher à Shahara. Ce sont les quelques maisons alignées le log de la dernière crête. Six heures de montée par des sentiers muletiers. A l'époque il n'y a pas de piste pour les 4X4 ce qui serait actuellement le cas. Shahara est célèbre dans le pays car à chaque fois que l'iman était en danger il venait se réfugier dans ce nid d'aigles inexpugnable.Du reste des aigles il y en a là haut. Par ailleurs Shahara est connu pour son pont suspendu au dessus d'un profond abîme.

gilda

65 - Montée vers Shahara. Paysage typique avec ses cultures en terrasses selon une tradition millénaire.

gilda

66 - Après avoir passer cette faille on franchit la porte de Shahara. En réalité le village se trouve encore à une heure de marche.

gilda

67 - Enfin Shahara apparait survolé par un aigle.

gilda

68 - La grande place et le funduk de Shahara.

gilda

69 - Les maisons de Shahara alignées le long de la ligne de crête. Au loin une autre crête avec les maisons d'un autre village. Dans un souci défensif et pour libérer des terres cultivables les maisons ont été construites sur les crêtes.

gilda

70 - Le fameux pont en pierre franchissant un abîme vertigineux.

gilda

71 - Le lendemain matin nous quittons Shahara à l'aube. Rapidement nous croisons des femmes du village qui remontent de la corvée de bois et d'eau. A quelle heure sont-elles parties pendant que les hommes dorment encore ?

gilda

72 - Au retour sur Sanaa, arrêt à Wadi Dhar, ancienne résidence de l'iman en cours de transformation en hôtel.

gilda

73 - Le portier