Déambulation sur les pentes de la Croix-Rousse

[Tomzé]

La Croix-Rouuse est une colline et un quartier de Lyon, à cheval sur deux arrondissements, le 1er et le 4ème. C'est la colline qui travaille en opposition à Fourvière, l'autre colline, qui prie. Je me propose de vous faire découvrir ce quartier atypique, où passé et présent se mêlent. Hier ouvrier, avec la soie et les canuts, aujourd'hui la Croix-Rousse est devenu un quartier d'artistes, où il fait bon vivre avec tous ces bars et petits restaurants qui ont poussé comme des champignons.
J'essaierai de mettre une ou deux photos par jour.

1- La Place de la Croix-Rousse avec la statue de Joseph-Marie Jacquard, inventeur du métier à tisser semi-automatique.



2- L'escalier de la rue Célu

[Tomzé]

3- la rue Justin Godart, ancien Maire de Lyon provisoirement de 1944 à 1945 au retour de Edouard Herriot. En arrière plan le Rhône et le 6ème arrondissement de Lyon



4- Le rue Lebrun

[Cheps]

Un quartier que j'ai découvert il y a quelques années en débarquant du vaporéto (depuis confluence) ascension vers La Croix Rousse. J'ai hâte de voir la suite.

[agl33]

beau quartier la Croix-rousse, je vais suivre ce fil avec plaisir

[Verso92]

Beau début... vivement la suite !

;-)

[flyfisherman]

Beau début... vivement la suite !

;-)

+1
Lyon et en particulier La Croix Rousse font partie des lieux que j'irai certainement photographier dans les mois à venir.

[Tomzé]

5- Petit escalier Justin Godart, qui rejoint la montée Bonafous. A la Croix-Rousse, les escaliers se comptent par plusieurs dizaines et offrent de nombreux raccourcis.



6-La Montée Bonafous

[Tomzé]

7- La Croix-Rousse recèle nombre de petits coins sympas où l'on peut tranquillement shooter un modèle. Notamment le fond de cette rue Justin Godart où le street-art s'est invité et où l'on a tout loisir pour shooter sans être dérangé.

[labat]

J'aime bien ce "début"...le quartier du travail opposé à celui de la prière...j'aime bien je te suivrai.

[Tomzé]

8- Grand escalier Justin Godart. Cet escalier permet un raccourci pour atteindre le quai du Cours d'Herbouville par le bas de la montée Bonafous.



9- Bas du grand escalier Justin Godart, avec vue sur le Rhône et la nouvelle grande tour Oxygène, qui cache la tour du Crédit Lyonnais.

[Tomzé]

10- Un escalier emprunté régulièrement par de très belles jeunes femmes.

[Tomzé]

11- A gauche du bas de cet escalier, le passage des Gloriettes. Sorte d'étroit belvédère, on peut voir le Rhône et au fond à doite les arbres du parc de la Tête d'Or, et le siège international d'Interpol.



12- A droite un petit panorama sur le ville. On peut distinguer le toit de l'Opéra, et le dôme de l'Hôtel Dieu, aujourd'hui transformé en centre commercial et hôtel de grand luxe.

[Tomzé]

13- Vous n'êtes pas sans avoir remarqué, ces drôles de fortifications sur la photo 11 lorsque l'on se trouve sur le passage des gloriettes.



14- Des habitations ont été construites sur la colline de la Croix-Rousse. Pour assurer l'alimentation en eau des nouveaux habitants de la colline, un réseau très dense de galeries a été implanté afin de capter les venues d'eaux observées en surface. Progressivement, les balmes ont été affectées de glissements et d'éboulements naturels auxquels l'urbanisation croissante ajoutait les risques accidentels constitués par le réseau d'adduction d'eau, les eaux pluviales et les effluents domestiques.
Le risque d'éboulements ou d'effondrements est donc permanent. Il se traduit par des possibilité de glissement de terrain et d'éboulement d'ampleur variable, qui imposent la plus grand vigilance lors de opérations de construction.
L'immeuble que vous voyez en plongée est un immeuble qui a été construit à la place d'un immeuble qui s'est effondré en 1977. Pour consolider la colline, de gigantesques consolidations ont été implantées. C'est celles que vous voyez. Un mur a même été construit avec une esplanade qui sert de parking au tout nouvel immeuble.



Issu des Archives du Progrès de Lyon.

Effondrement du 31 juillet 1977

Un immense fracas, et, quelques minutes plus tard, lorsque le nuage de poussière se dissipa, un immeuble de cinq étages avait vécu. Un énorme tas de gravas, de poutres et d'éléments de construction apparurent alors aux yeux épouvantés des témoins.

Une fois de plus, la hantise des Lyonnais, le glissement de terrain, avait accompli son oeuvre destructrice et meurtrière. Derrière le trou béant laissé par l'immeuble, la colline de la Croix-Rousse rappelait à ses habitants qu'ils étaient à sa merci, autant que ceux de Fourvière.

Il était vingt heures, ce 31 juillet 1977, et l'alerte n'avait été donnée qu'une petite demi-heure auparavant. Une équipe de sapeurs-pompiers de la 1re compagnie était appelée pour un petit glissement de terrain rue Justin-Godart, dans une petite propriété située dans une petite artère surplombant le Rhône. C'est de là qu'ils se rendirent compte que l'immeuble situé en contrebas était lézardé sur toute sa largeur, la fissure atteignant une dizaine de centimètres.

Avec une présence d'esprit remarquable, leur chef décidait d'évacuer l'immeuble de ses occupants séance tenante. Les sauveteurs se ruaient dans l'immeuble, frappant aux portes et poussèrent manu militari les habitants. Ceux-ci, pour la plupart attablés, se virent empoignés par les épaules, avec un strict minimum d'explications tandis que les sapeurs-pompiers procédaient à l'ouverture des portes, à coup de hache si besoin.

Leur chef, dit-on, constatant que la lézarde s'agrandissait à vue d'oeil, enjoignit à ses hommes de quitter immédiatement l'immeuble, ce qu'ils firent dans la minute. A peine le dernier d'entre eux avait-il franchi le seuil que la façade s'ouvrit en deux et que l'édifice s'écroula sur lui-même.

Les instants qui suivirent furent ceux du doute. Tout le monde était-il sorti ? Un témoin affirma avoir aperçu une personne qui tentait d'ouvrir une fenêtre au 3e étage quelques instants avant le drame.

La nuit tombait, de nombreux secours avaient convergé sur les lieux et la police tentait de faire le décompte des habitants de l'immeuble. De neuf disparus au départ, la liste se réduisit progressivement à trois personnes, un couple de personnes retraitées, Léa et Gaston Senil, et une troisième victime potentielle dont on avait retrouvé la Simca 1000 garée à proximité.

Les opérations de déblaiement devaient, hélas, donner raison à ce sinistre dénombre, les trois corps, dont celui de M. Eugène Vidoni, 42 ans et locataire du 4e étage, finissant par être extraits des décombres les jours suivants.

Les premiers secours furent portés avec une prudence extrême, la leçon de l'éboulement de Fourvière ayant marqué les esprits en emportant dans une deuxième vague les sauveteurs présents sur les lieux.

Et en effet, vers 22 h 30, plusieurs pans de murs du garage de la propriété dominant l'immeuble s'effondraient avec fracas sur les ruines. Une énorme citerne à mazout apparaissait en surplomb et apportait un supplément de difficulté dans la protection des immeubles voisins dont on craignait qu'ils s'effondrassent à leur tour.

La circulation du cours d'Herbouville fut suspendue pour n'être rendue totalement à la circulation que bien des années plus tard.

Ce n'est que le lendemain que l'on put commencer à établir des bilans, humains avec la découverte des trois corps, matériels avec les six immeubles voisins vidés de leurs soixante-dix occupants et menaçant de s'écrouler à leur tour, en particulier le n° 15.

Il fallut étayer à la hâte les deux bâtisses fragilisées avant de commencer à évacuer l'énorme tas de gravas qui avait été un immeuble quelques heures auparavant.

Et déjà venaient les premières interrogations quant aux raisons de cette catastrophe. Très vite, on mit en cause la piscine surplombant l'immeuble, là où étaient apparues les premières fissures provoquant l'alerte. On suspecta aussi le sol lui-même, ce gruyère dont les galeries drainent depuis des temps immémoriaux les eaux souterraines. Des barbacanes n'avaient-elles pas été bouchées lors de la réfection d'un mur appuyé sur la colline ?

L'enquête judiciaire commençait et des experts renommés se penchaient sur toutes les hypothèses. L'appellation de " colline qui travaille " ainsi que l'on se plaît à nommer celle de la Croix-Rousse pour l'opposer à Fourvière, " la colline qui prie ", trouvait un sens premier et tragique.

Au fil des jours, puis des années, les immeubles adjacents tombèrent les uns après les autres. Le 15, condamné dès le lendemain de l'effondrement, puis toute une série laissant une immense trouée au bas de la colline.

Pas question de forcer le destin, c'est un gigantesque ouvrage (de 80 mètres de long sur 30 mètres de hauteur et pesant 6500 tonnes) conçu dans les normes de l'art qui fut élevé dans la vilaine trouée, de 1982 à 1985, tandis que la mémoire du drame s'estompait sans tomber dans l'oubli pour autant.

Il fallait maintenant rebâtir, les villes ayant horreur du vide et un projet prit corps.Dix ans plus tardS'il était maintenant possible de construire, l'autorité préfectorale s'opposait au principe d'une ZAC privée. Ce dernier obstacle au prolongement de ce qui était devenu un feuilleton urbanistique finit par être levé et le projet de deux promoteurs (SEER et SMCI) adopté dix ans plus tard. Compte tenu du site, l'aspect esthétique était de première importance. On choisit un style résolument moderne devant, en principe, s'intégrer au bâti existant. La première pierre fut posée le 14 novembre 1988.

C'est ainsi que les Lyonnais voient aujourd'hui ce grand immeuble bleu pâle sans toujours se douter qu'il masque les restes d'une tragédie.

[Gus]

Joli travail Tomzé, qui met bien en valeur ce quartier de Lyon, où j'ai habité une quarantaine d'années...
Cette Croix Rousse est vraiment attachante, c'est une sorte de village dans la ville, et sur le plateau il y fait bon vivre..
Il existe aussi un beau murs peint en trompe l'oeil vers le boulevard des Canuts, qui représente les pentes.

[parkmar]

J'ai travaillé plus de 4 ans dans la rue Justin Godart entre 1967 et 1971. Je connais bien ce quartier et plus au Nord les traboules qui partent des immeubles du Bd de la X Rousse ou de la place Colbert qui descendent sur la place des terreaux et rues adjacentes (où j'ai habité un bon moment cette place Colbert dans la cour des voraces).

[Tomzé]

Joli travail Tomzé, qui met bien en valeur ce quartier de Lyon, où j'ai habité une quarantaine d'années...
Cette Croix Rousse est vraiment attachante, c'est une sorte de village dans la ville, et sur le plateau il y fait bon vivre..
Il existe aussi un beau murs peint en trompe l'oeil vers le boulevard des Canuts, qui représente les pentes.

Merci Gus, oui bien évidemment je connais les murs peints, mais ça viendra au fil du post. Le quartier de la croix-rousse est un véritable terrain de jeu pour nous photographes.

[Tomzé]

J'ai travaillé plus de 4 ans dans la rue Justin Godart entre 1967 et 1971. Je connais bien ce quartier et plus au Nord les traboules qui partent des immeubles du Bd de la X Rousse ou de la place Colbert qui descendent sur la place des terreaux et rues adjacentes (où j'ai habité un bon moment cette place Colbert dans la cour des voraces).

J'adore le coin de la rue Justin Godart, que j'ai bien connu pour y avoir travaillé en 1971. Des étages, je m'en suis tapé et retapé. Il y a de véritables petits havres de paix. Dommage que la voiture a envahie les rues adjacentes, à ton époque, tu pouvais te garer encore assez facillement. De nos jours c'est mission impossible. Tu as dû emprunter souvent cet escalier ci-dessous, pour descendre en ville par la montée Bonafous.

15- Escalier Justin Godart



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[Gus]

Pour voir si il y a encore de vieux chasseurs d'images à la Coix Rousse :
Qui se souvient du "Studio Lucien" situé place des tapis ?

C'est là qu'en 1970, j'ai acheté sur ses conseils mon premier appareil photo réflex, un Pentax Spotmatic 500.
Je l'ai toujours...dans une vitrine, et il marche encore!

Souvenirs, souvenirs...

[Tomzé]

Pour voir si il y a encore de vieux chasseurs d'images à la Coix Rousse :
Qui se souvient du "Studio Lucien" situé place des tapis ?

C'est là qu'en 1970, j'ai acheté sur ses conseils mon premier appareil photo réflex, un Pentax Spotmatic 500.
Je l'ai toujours...dans une vitrine, et il marche encore!

Souvenirs, souvenirs...

Il y avait aussi le studio José sur la place de la croix-rousse

[Gus]

Il y avait aussi le studio José sur la place de la croix-rousse

Il n'y est plus?
On le voit encore à droite de ta première photo de la place de la Croix rousse.

[parkmar]

Pour voir si il y a encore de vieux chasseurs d'images à la Coix Rousse :
Qui se souvient du "Studio Lucien" situé place des tapis ?

C'est là qu'en 1970, j'ai acheté sur ses conseils mon premier appareil photo réflex, un Pentax Spotmatic 500.
Je l'ai toujours...dans une vitrine, et il marche encore!

Souvenirs, souvenirs...

Il était encore là vers les 1998/2000 !

[CLeC]

Bonjour,

Oui merci pour le fil, ça fait bien plaisir de refaire une balade virtuelle dans Lyon ! 

[Tomzé]

Il était encore là vers les 1998/2000 !

Le studio Lucien n'existe plus. Par contre le studio José existe encore et s'appelle maintenant Studio Balasteguy. C'est la fille qui a succédé au père.

[labat]

Un très joli travail...
Ces escaliers me font peur, sont raides longs...moi qui cherche mon souffle plus que je le dois...cela m'effraie. J'ai aimé lire ton compte rendu. Très joli travail.

[Verso92]

Ces escaliers me font peur, sont raides longs...moi qui cherche mon souffle plus que je le dois...cela m'effraie.

Moi pareil !

;-)

[parkmar]

Un endroit que les Lyonnais connaissent bien, la cour des Voraces à la Croix-Rousse 
fait au Bronica ETRSi et 40mm

J'ai habité là 5 ans, au 9 place Colbert et au 3e étage sur place !
A noter que les hauteurs d'étages des appartements croix roussiens n'ont pas 2.50m sous plafond avec une cage d'escalier ouverte (au froid) !!!!!!

[Tomzé]

Ce matin, je suis allé me dégourdir les jambes sur les pentes de la Croix-Rousse. J'en ai profité pour faire une photo de la consolidation de la colline qui a permis la reconstruction de l'immeuble qui avait été détruit par le glissement de terrain. On aperçoit davantage, l'ampleur des travaux colossaux entrepris. On s'aperçoit également, que l'immeuble, objet de toutes ces consolidations, a été ravalé. De bleu, il est passé au beige.

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[Tomzé]

Je me suis arrêté au jardin partagé, situé quels mètres plus bas. C'est un jardin cultivé par une association, et d'après un des responsables rencontré sur place, c'est aussi un lieu d'éducation à l'environnement et au développement durable. Il favorise le lien social et la responsabilité citoyenne.

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[Tomzé]

Ce jardin partagé si situe le long de la Montée Rater, qui est un passage qui descend en escaliers de la Montée Bonafous au Cours d'Herbouville.

23- Au dessus du mur à droite se trouve le jardin partagé

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A l'angle de la montée Bonafous, une jolie fontaine peut rafraîchir le marcheur. Elle a été rénovée en 2009, décorée d'une tête d'âne et couverte de céramique tricolore.

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[Tomzé]

Quand du cours d'Herbouville on veut remonter sur le plateau, on emprunte la montée Rater (photo26) et ensuite deux itinéraires s'offrent aux marcheurs.
Soit on remonte par la montée Bonafous en direction de la rue Lebrun, soit on emprunte la montée du boulevard au nombre de marches impressionnantes. Une bonne condition physique est nécessaire, car la montée est longue.

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On peut même croiser une drôle de tondeuse, suspendue au portail

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30-

[Tomzé]

Ce matin, j'ai donc décidé de prendre la Montée du Boulevard, histoire de voir où en est ma condition physique, quelque peu détériorée par le confinement.
La montée du Boulevard fait la limite entre le premier et le quatrième arrondissement sur la pente est de la Croix Rousse. Le mot Boulevard lui-même viendrait du néerlandais et signifie rempart. Cette montée c'est l'histoire des fortifications de la ville de Lyon, la montée du Boulevard en est le chemin qui le longeait à l'extérieur.

Un premier rempart avait été construit sur le boulevard au début du 13e siècle. Le roi Charles V l'a fait renforcer, semble-t-il sur ce versant.

En 1523, la construction du rempart était le gros oeuvre de Lyon. En 1529, on réquisitionna tous les vagabonds et pauvres de Lyon pour apporter de la terre aux remparts. Le rempart, endommagé pendant le siège de Lyon de 1793 a été renforcé vers 1830.

Ce chemin a cessé d'être la limite de Lyon en 1852 quand la Croix Rousse a été rattachée à la ville. Grâce à la pente et aux constructions, ainsi que par l'utilisation pérenne du fort Saint Laurent, le rempart n'a jamais été démantelé

31-l'escalier est un rude raidillon qui serpente au pied du rempart


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38-Vue sur le quartier de la Part-Dieu


39-Vue sur le Rhône


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42-Dernière ligne droite


43- Lyon, a toujours été la capitale de la Boule Lyonnaise. La Croix-Rousse dénombre un nombre incroyable de petites sociétés de boules avec leur propre clos, où les boulistes s'adonnent à leur passe-temps favori. Ici c'est la Boule des Grognards


44- Clos de la boule des Grognards

[SeSy]

Le studio Lucien n'existe plus. Par contre le studio José existe encore et s'appelle maintenant Studio Balasteguy. C'est la fille qui a succédé au père.

Qui a d'ailleurs photographié mon mariage. J'ai été en vitrine un certain temps 

[gilda]

Merci à Tomzé pour ce reportage sur les pentes de la Croix-Rousse. Bien que les sillonnant depuis 43 ans il ne m'était jamais venu à l'idée d'en faire un reportage. Merci également, car grâce à toi je découvre la montée du Boulevard qu'à ma grande honte je ne connaissais pas. Il va falloir que rapidement je comble cette lacune.

[Tomzé]

Ultimes marches de la montée du Boulevard, pour atteindre la place Bellevue, situé en-dessous du gros caillou

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46-la place Bellevue offre un superbe point vue sur la ville. Elle se trouve à l'est des pentes de la Croix-Rousse et fait un balcon sur l'est de Lyon. Elle est bordée au nord par le fort Saint Laurent, vestige des fortifications qui défendaient Lyon. Aujourd'hui, le fort a été transformé en résidence d'artistes.



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48- Cet escalier permet un raccourci pour atteindre la Place Louis Chazette, à hauteur du Rhône, par la montée Coquillat

[SeSy]

46-la place Bellevue offre un superbe point vue sur la ville. Elle se trouve à l'est des pentes de la Croix-Rousse et fait un balcon sur l'est de Lyon. Elle est bordée au nord par le fort Saint Laurent, vestige des fortifications qui défendaient Lyon. Aujourd'hui, le fort a été transformé en résidence d'artistes.

Que l'on a beaucoup vue dans une série policière se passant à Lyon 

[Tomzé]

Que l'on a beaucoup vue dans une série policière se passant à Lyon 

oui la série Cherif

[Tomzé]

De la Place Bellevue, en descendant la rue Mottet de Gerando, on atteint la place Colbert. Cette place offre elle aussi un belvédère sur les toits et sur l'Est lyonnais. Par beau temps on peut apercevoir les Alpes. Les immeubles qui entourent la place ont été construits en 1840/1850. Tout le quartier de cette place, a été construit pour loger les canuts, leurs métiers et leurs familles au 19ème siècle.
Cette place reste symbolique de la troisième révolte des canuts en 1848, durant laquelle les organisations ouvrières tinrent tête quelques mois.
Ces révoltes et surtout les organisations qui les menaient, ont posé les fondements des premières organisations coopératives, syndicales et mutualistes.
Cette place abrite la plus célèbre traboule lyonnaise, celle de la Cour des Voraces.

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à suivre...

[Tomzé]

La Cour des Voraces
La traboule la plus pittoresque et aussi la plus visitée, photographiée et filmée de Lyon se trouve au 9 Place Colbert.
Une traboule est une voie réservée aux piétons, souvent étroite, débutant par un couloir d'entrée et traversant un  ou plusieurs bâtiments pour relier une rue à une autre.

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Ce site emblématique de l'architecture canuse, est le cœur vibrant d'une traboule à trois entrées : Place Colbert, Montée Saint Sébastien, et rue Imbert Colomès.
Les canuts, ouvriers en soie lyonnais, furent les pionniers de l'organisation ouvrière, en créant « Le Devoir Mutuel » 1ère société mutualiste française. C'est dans cette cour qu'ils se rassemblèrent, révoltés, lors des émeutes de 1834 et 1834.
La Société des Voraces, regroupait les plus radicaux d'entre eux, adeptes d'un nouvel ordre social : « Vivre en travaillant ou mourir en combattant ». Après les émeutes de 1831 et 1834, ils participèrent à la révolution de 1848, et de février à juin, ils furent pratiquement les maitres de la ville, jusqu'à leur désarmement par la force.

La Cour des Voraces bénéficie d'une architecture particulière, avec son monumental escalier de façade de 6 étages.

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[Tomzé]

La Cour des Voraces est un spot particulièrement prisé et apprécié des photographes lyonnais. Rares sont les photographes lyonnais n'ayant jamais shooté dans ce lieu.

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Les murs de la cour sont régulièrement tagués de graffitis, certains de véritables ouvres d'art, d'autres sans intérêt. Ça change régulièrement de thème.

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[CLeC]

Merci pour la poursuite de la balade en images (surtout qu'à mon époque lyonnaise j'ai nettement plus déambulé dans le vieux Lyon qu'à la Croix-Rousse, donc je ne connaissais essentiellement que les abords de la cour des Voraces et l'escalier des Feuillants en bas)...

[Tomzé]

Dans la traboule, qui descend de la cour à la traboule du 14 Montée St Sébastien, une floraison de 62 boites aux lettres, complètement taguées de toutes les couleurs.

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Il m'y arrive d'y shooter régulièrement

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[Tomzé]

En descendant encore d'un étage, on arrive par un sombre couloir sur une autre traboule, exceptionnelle transversale. Du fait de sa forme ; cette traboule est davantage appelée passage.

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A droite la traboule vous dirigera au 29 de la rue Imbert Colomes


Puis vous emprunterez cet escalier
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A gauche, le passage vous fera sortir par la montée Saint Sébastien, juste en face de l'ancien hôpital militaire Villemanzy, transformé de nos jours en résidence hôtelière.

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[Gus]

De plus en plus intéressant ce reportage sur les pentes de la Croix Rousse!
Bonne idée , super !

[stratojs]

Oui, très sympa, mais à ce rythme j'ai les jambes fatiguées ! 

[Tomzé]

Merci à tous les intervenants depuis le début du fil.
Je ne me lasse pas d'arpenter les rues et surtout les escaliers de ce quartier à nul autre pareil sur Lyon. Depuis 3 ans, je photographie sur la Croix-Rousse et je continue encore. Je suis retourné hier et avant-hier à la cour des Voraces, notamment pour les boites aux lettres. J'ai pensé à Parkmar qui habitait cet immeuble il y a quelques années.

[Cheps]

C'est un excellent guide de visite pour mon prochain séjour à Lyon.

[Tomzé]

C'est un excellent guide de visite pour mon prochain séjour à Lyon.

Merci. Il y a deux quartiers à visiter en priorité à Lyon: La Croix-Rousse et le Vieux-Lyon. Pour le Vieux-Lyon, comme c'est pratiquement plat, sauf à monter dans les étages et ensuite se taper Fourvière, c'est cool. La Croix-Rousse c'est plus hard, mais tellement sympa et les restos n'ont rien à voir avec les pièges à touristes du Vieux-Lyon.

[Tomzé]

Bien que les sillonnant depuis 43 ans il ne m'était jamais venu à l'idée d'en faire un reportage. Merci également, car grâce à toi je découvre la montée du Boulevard qu'à ma grande honte je ne connaissais pas. Il va falloir que rapidement je comble cette lacune.

Un petit parcours sympa.
1/ Tu débutes en dessous du gros caillou.
2/ Prendre la rue Célu
3/ Tourner à droite rue Justin Godart
4/ Aller jusqu'au bout de la rue qui est en cul de sac.
5/ Prendre l'escalier qui est au fond de la rue
6/ Tu descends jusqu'au 1er bélvédère
7/ A ta gauche tu prends le passage des Gloriettes
8/ Tu profites du point de vue
9/ tu reviens sur tes pas
10/ tu prends la montée Bonafous en descendant sur 2 virages
11/ tu visites le jardin partagé et tu vas même faire quelques photos de la montée Rater
12/ Après avoir papoté avec les 2 gars du jardin ( ils sont souvent là) tu descends la Bonafous jusqu'à l'angle après l'immeuble qui est en réparations suite à l'incendie d'il y a quelques mois.
13/ Tu prends l'escalier de la montée du Boulevard sur ta droite
14/ Et tu arrives ensuite tranquillement aux Grognards.
15/ Pour terminer, il y a des bancs Place Bellevue.

Merci, n'oubliez pas le guide !

[gilda]

Merci Pierre d'avoir pris le temps de rédiger ce "road book" précis. C'est très sympa. Je connais très bien la rue Justin Godard et ses escaliers ainsi que la montée Bonnafous. Il y a effectivement de superbes vues sur Lyon, le Rhône et l'enfilade de ses ponts.J'avais des amis qui habitaient dans l'immeuble qui fait l'angle entre la montée Bonnafous et la montée du Boulevard. Je suis souvent allé chez eux et je n'ai jamais eu la curiosité de prendre les escaliers de cette dernière.C'est d'autant plus impardonnable qu'elle est située près de la montée Coquillat que j'ai souvent photographiée. Il va falloir que je remédie rapidement à cela. Peut-être demain s'il y a un peu de soleil, mais apparemment il n'est pas annoncé.

[Verso92]

Oui, c'est bien sympa cette petite balade dans Lyon (que je ne connais pas bien qu'y étant passé à plusieurs reprises pour le boulot, mais brièvement à chaque fois)...

[agl33]

Oui, très sympa, mais à ce rythme j'ai les jambes fatiguées ! 

+1 

[Tomzé]

Oui, c'est bien sympa cette petite balade dans Lyon (que je ne connais pas bien qu'y étant passé à plusieurs reprises pour le boulot, mais brièvement à chaque fois)...

Tu sais ce qu'il te reste à faire lors de ton prochain passage 

[Verso92]

Tu sais ce qu'il te reste à faire lors de ton prochain passage 

;-)

[Tomzé]

Dans la traboule transversale, en prenant à gauche, on arrive directement dans la Montée Saint Sébastien. C'est l'une des trois montées historiques de la colline. C'est une montée très abrupte, qui commence sur le plateau croix-roussien au gros caillou et qui descend à Croix-Paquet, où vous pourrez remonter sur le plateau en empruntant le métro à crémaillère.

69-Montée Saint Sébastien



En face de la sortie de la traboule, il suffit de traverser la rue, et de pénétrer dans le jardin Villemanzy.
C'est un ancien couvent érigé en 1665, puis ensuite transformé en hôpital militaire. Actuellement, c'est une résidence hôtelière. Le jardin offre un magnifique point de vue sur la ville.

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72- Vue sur le Pont De Lattre de Tassigny et la sortie du tunnel de la Croix-Rousse.



73- En contre-bas du jardin, la rue des Fantasques qui offre elle aussi un belvédère sur la ville.

[Maagma]

Je ne connais pas cette ville, mais cette belle série me fait découvrir un quartier bien vallonné et de beaux points de vue, avoir des mollets musclés est un plus, bravo pour les photos.

[Tomzé]

Merci Maagma. Ce n'est pas trop les mollets musclés qu'il faut avoir, mais des genoux en béton.

[Tomzé]

Après s'être arrêté quelques minutes au jardin Villemanzy, je reprends ma balade des traboules.
Après être revenu dans la traboule transversale, je descends l'escalier situé au fond du passage.

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Pour prendre la petit corridor en bas de l'escalier

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On débouche sur le 21 rue Imbert Colomès. Ce dernier fût le 1er échevin de Lyon et fut un actif réactionnaire, allant même proposer Lyon, comme refuge à Louis XVI, afin d'en faire sa nouvelle capitale royale.

En face, au 20 de la rue Imbert Colomès, une traboule nous emmène dans une cour intérieure pour prendre un petit escalier

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Un corridor assez large et imposant nous fait arriver Rue des Tables Claudiennes

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[Tomzé]

La Rue des tables Claudiennes, tient son origine à une table de bronze coupée en deux sur laquelle l'empereur romain Claude avait fait graver un certain nombre de règles dont une accordant des avantages aux natifs de sa ville natale. On peut voir ces tables qui sont magnifiques au musée Gallo-Romain. Elles ont été découvertes sur le site en 1528. C'est Claude qui a fait construire le pont du Gard.
Si le souvenir de Claude subsiste au travers de cette rue, il ne faut pas oublier qu'autrefois toute la ville se nommait Colonia Copia Claudia, la colonie de Claude.
Claude est né à Lyon le 1 août 10 avant JC, il est mort à Rome le 13 octobre 54. Il est devenu empereur en 41.

Personnellement, j'aime beaucoup ce coin des tables Claudiennes, car c'est un super spot pour la photo. Les murs sont généralement assez bien tagués, et le Théatre "Le nombril du monde" sur sa façade, a des couleurs magnifiques pour y shooter des modèles.

79- La façade peinte du bistrot d'à côté



80- Le Nombril du Monde



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[Tomzé]

Les escaliers de la montée du Perron, permettent de la rue Burdeau, d'atteindre la place Chardonnet, une petite place qui sert plus ou moins de parking et qui se situe au coeur de la Croix-Rousse, accolée à la rue des Tables Claudiennes.
Le Comte Hilaire de Chardonnet fut l'inventeur de la soie artificielle et mit au point la méthode permettant de filer la cellulose du bois. Un monument gravé retrace ses mérites sous son buste

84-Escaliers de la Montée du Perron



85- Immeubles de la rue Burdeau



86- Derrière ces immeubles, se cachent parfois de jolies cours intérieures



87- Place Chardonnet

[Tomzé]

Le passage Donat. Il se caractérise par un superbe escalier en pierre de Montalieu. On le prend par la rue Burdeau, juste en face de le rue Pouteau. Il ressort sur le passage Thiaffait.

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89- Il fait face au Passage Thiaffait


90- Ce passage vous amène directement sur le passage Thiaffait.

[Tomzé]

Le Passage Thiaffait. Il se prend par le 30 de la rue Burdeau. Vous descendez un escalier, et vous tournez sur la gauche. Le passage Donat lui fait face

91- Entrée du passage Thiaffait


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94-Le Village des Créateurs. Dans cet impressionnant passage du bas des Pentes de la Croix-Rousse, les jeunes créateurs lyonnais sont dans leur pépinière. Ils disposent d'un loyer réduit et de la possibilité d'exposer leurs créations pendant une durée donnée, le temps de se lancer.
Côté créateurs, l'idée est originale et stimulante, et côté public, cela donne l'occasion de découvrir de jeunes marques ou des marques plus implantées, et un mélange de vêtements, accessoires, décoration...



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[Verso92]

Belle ambiance sur ces dernières.

[Tomzé]

Belle ambiance sur ces dernières.

merci

[CLeC]

Merci pour la balade, toujours plaisante.
Sur les photos 94 et 95, je dirais dans mon souvenir que ça communiquait presque directement avec la cour des Voraces un peu plus haut ?

[Tomzé]

Merci pour la balade, toujours plaisante.
Sur les photos 94 et 95, je dirais dans mon souvenir que ça communiquait presque directement avec la cour des Voraces un peu plus haut ?

Non, pas du tout. Le passage Thiaffait communique avec la rue Burdeau, laquelle est assez loin de la cour des Voraces.

[lavialle15]

Sympathique voyage dans un coin de "France" que je ne connais pas, si ce n'est de réputation !
Merci pour ce partage d'images 
Cdlt

[agl33]

balade toujours très agréable à suivre, merci

[Tomzé]

Le Street-Art :
Emblématique de Lyon, le street-art coloré qui orne l'escalier Mermet est l'oeuvre de l'artiste Wenc. Avec des motifs végétaux aux couleurs jaune et bleu, les 80 marches de cet escalier qui relie les rues Burdeau et René-Leynaud font désormais partie des spots incontournables de Lyon pour tout amateur d'art qui se respecte.
J'ai eu la chance de croiser Wenc lorsqu'il réalisait son œuvre.
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99-Les couleurs de ce lieu enchantent les enfants


L'escalier de la rue Prunelle.
Réalisé par l'artiste Genaro Lopez, qui s'est inspiré de ses voyages en Amérique du Sud et a choisi d'habiller l'escalier Prunelle d'un design simple aux couleurs vives, pour que tout le monde puisse mettre la main à la pâte. Un projet participatif réussi qui donne un charme supplémentaire à la Croix-Rousse !

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D'autres graffs, d'artistes amateurs aux talents incontestables.

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[Tomzé]

La Montée de la Grande Côte
La rue la plus typique de la Croix Rousse.
A Lyon lorsque parle d'une rue en pente, on utilise le terme de « montée », sauf à la Croix-Rousse où le mot « côte » est employé. La Montée de la Grande Côte fédère les deux termes.
La montée de la Grande Côte débute à l'intersection de la rue du Sergent Blandan et de la rue des Capucins, pour se terminer à l'esplanade de la Grande Côte, à deux pas du plateau de la Croix-Rousse.
Cette montée sui t un chemin naturel emprunté depuis la préhistoire, et a toujours été la voie principale entre Lyon et le plateau Croix-Roussien.
Très en pente, la montée offre différents styles d'architecture par les immeubles qui la bordent. De styles 19ème siècle ou contemporains, c'est entre  la rue René Leynaud et la rue Burdeau, que l'architecture est la plus soignée avec des façades du 16ème siècle, et des fenêtres à meneaux. Au n°100 de la montée , il y aurait même un pilier de fenêtre ouvragé datant du 13ème siècle.
Beaucoup de maisons ont été démolies, quand la restauration de cette montée a débuté vers 1975.

105- Début de la Montée de la Grande Côte, entre rue Sergent Blandan et rue René Leynaud


106- L'habitation contemporaine côtoie l'habitation ancienne


107-La montée est rude, mais ne décourage pas


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110- Intersection avec la rue Burdeau


111- Intersection avec la rue des Tables Claudiennes


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113- C'est bientôt la fin de la montée


114-La montée vue en enfilade

[Tomzé]

Le Gros Caillou est un des symboles de la Croix-Rousse. Il se situe au bout du boulevard de la Croix-Rousse, juste au-dessus de la Place Bellevue d'où l'on peut par beau temps, apercevoir le Mont Blanc. A cheval entre le 1er arrondissement, appelé les Pentes, et le 4ème arrondissement, appelé le Plateau. Il a été installé à l'emplacement même de la Place des Remparts qui séparaient Lyon et la Croix-Rousse jusqu'à l'annexion de cette dernière en 1852.

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