J'ai du mal avec mon flash cobra!! Comment faites-vous??

Démarré par kodaker, Décembre 16, 2008, 22:22:54

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kodaker

Vraiment super le lien.
Je vais l'imprimer pour le relire tranquillement

kodaker

Bon le test de Sherpa
La 1 sans flash. BDB :-\
2 flash intégré 1/6eme F3.2
Je n'ai rien réussi à avoir de correct avec feuille blanche en diffuseur...

kodaker

Et le flash sigma.
C'est celle que je préfère perso.
Les photos sont sans correction je crois.

kodaker

Encore d'autres essais en mode P
1 intégré
2 sigma

kodaker

#54
Le 2 suivantes  je ne voit pas comment les faire avec l'intégré.
Elle sont avec le sigma en indirect sur le plafond blanc.
Vous remarquerez au passage...je suis en expo manuelle ;) Comme quoi vos conseils sont écoutés.
Je trouve pas cela horrible. Maintenant j'aurais probablement eut mieux avec un sb-600...

kodaker

Encore d'autres test lors de la balade journalière du chien (et du maitre)
Un test de "débouchage" en contre jour et un en photo proche. Pour le deuxième le flash intégré aurait probablement été gêné par l'objectif.

Sherpa-P

Mon pôvre Kodaker,

Tonton Bruno et moi, nous t'en faisons voir de toutes les couleurs. Flash ou pas flash, c'est pas simple. Le mieux est de faire une photo en lumière naturelle, une photo comme le portrait de Tonton Bruno par son ami cad avec une correction du flash à -3 IL puis des photos où tu t'emploies à régler le flash au mieux : à l'examen des photos obtenues sur ton écran, tu pourras éduquer ton oeil, te faire toi-même ta propre idée, et décider selon tes goûts si l'emploi du flash est judicieux ou non.

Pour en revenir au biberon et à la tasse, il y a du progrès. Je pense que tu as trouvé des réglages satisfaisants. La suite de l'exercice consiste à photographier le biberon et la tasse au flash (au flash intégré puis au flash Sigma) à main levée et non plus avec le boîtier posé et super stable sur la table : comment vas-tu gérer çà ? 1/6è s, c'est lent ; comment vas-tu te débrouiller pour augmenter la vitesse d'obturation et éviter le flou de bougé de l'opérateur ? Quels sont les variables sur lesquels tu peux agir ?...

A+

kodaker

Pas de problèmes...bien au contraire. Je préfère être critiqué, constructive bien sur, c'est ce qui permet d'évoluer. C'est facile de trouver des gens qui vont complimenter béatement nos images (dans la vie ou sur le net, les exemples ne manquent pas), mais à part le sentiment de "fierté", cela ne feras pas avancer le smilblick.
Malgré les apparence je suis pas du tout un amateur du flash et évidement la lumière naturelle est ma préférée ;)
Je pense comme du dépannage en particulier pour des photo de mes gosse de + en + remuants dans mon salon éclairé par des lampes économiques très faibles créant une lumière atroce et dans ce cas je pensais que le flash serait un bon recourt. Et en plus je ne suis pas très doué pour la mise en scène (vous l'aurez remarqué avec les biberons),  je préfère "trouver" des situation intéressantes.
Et effectivemen c'est vrai qu'il faut faire gaffe à ce que le flash si il est utilisé ne détériore pas la la qualité de la lumière.
Enfin si je doit retenir quelque chose: la lumière.... ;).

bayerpix

#58
Quelques remarques à propos des comparaisons avec et sans flash :
- Quand on prend un même cliché sans flash puis avec flash, la température de la lumière change et ceci peut éventuellement perturber l'appréciation visuelle quant à l'exposition (par exemple un jaune qui devient orangé peut amener à penser à tort à une sous-exposition). Pour s'affranchir de cela il faut faire des essais avec une lumière ambiante qui soit celle de la lumière du jour (pendant la journée, coin sombre d'une pièce) étant donné que les flashs ont une TC de type «lumière du jour de milieu de journée».
- Pour le sujet en premier plan, il faut éviter les surfaces très réfléchissantes car elles renvoient la lumière comme un miroir (lumière spéculaire) et ceci peut éventuellement perturber l'appréciation visuelle quant à l'exposition (une surface qui renvoie des reflets spéculaires en renvoie même quand elle est sous-exposée) mais aussi la mesure de la puissance de l'éclair à délivrer pour le cliché (cela conduit à un avant-plan ayant des reflets spéculaires, mais l'avant-plan est néanmoins sous-exposé).
- Les flashs ont une fâcheuse tendance à délivrer trop de lumière en photographie rapprochée. Cela est dû au fait que l'intensité de la lumière est très rapidement maximale dès le début de l'éclair et que l'éclair se poursuit un peu après l'arrêt de l'alimentation du tube, d'où une difficulté à délivrer des éclairs brefs parfaitement quantifiés malgré des algorithmes correcteurs. En intercalant un diffuseur efficace, on oblige le flash à émettre un éclair plus long qui peut alors être mieux quantifié.
- La dureté des ombres n'a rien à voir avec l'exposition correcte du fond et l'exposition correcte du sujet. La dureté des ombres est en relation avec le type de lumière (diffusée ou pas) alors que l'exposition est en relation avec la quantité de lumière.

Quoi qu'il en soit tu as compris le principe du fill-in de base :
- Choisir un couple diaphragme-vitesse utilisable pour que le fond soit normalement exposé (diaphragme pas trop fermé par rapport à la puissance du flash, vitesse suffisamment rapide pour éviter le flou de bougé et inférieure à la vitesse de synchronisation maximale du flash). Si pas de couple diaphragme-vitesse utilisable, monter en Iso pour en trouver un, ou utiliser un trépied.
- Quand c'est OK sans flash, activer le flash et essayer une correction d'exposition du flash de -2 IL puis la moduler selon l'aspect sur l'écran et l'histogramme.

Le plus simple pour dompter les automatismes avec ton flash (probablement pas compatible avec le TTL BL) est de partir d'un cliché qui te convient réalisé en mode M (boîtier) et TTL (flash), puis de voir si et comment tu peux utiliser les mêmes paramètres en mode A ou S pour obtenir le même résultat qu'en mode M. Cette façon de faire permet de comparer avec un cliché de référence de ce qu'il est possible d'obtenir au flash (la comparaison avec un même cliché pris sans flash n'est pas une bonne méthode car elle ne permet pas bien de discerner ce qui constitue le but de l'essai : l'étude de l'exposition du fond et du sujet).

Enfin, mon expérience du mode P est qu'il peut donner un résultat comme on le souhaite dans une situation et pas du tout dans une autre, mais je n'ai pas un Nikon :-)))

kodaker

Meci, très intéressant.
Le plus gros problème avec le flash est "quand l'utiliser" afin qu'il améliore et détériore donc pas l'image.
Je commence à bien piger le fonctionnement.
L'image suivante aurait été impossible sans flash et bien moins correcte avec l'intégré, le flash sigma était dirigé vers le haut pour la simple et bonne raison que c'était dans le noir complet.
Je ne la poste pas pour sa qualité (map, bdb, expo et cadrage pas top...) mais elle à un coté rigolo car mon fils dormait assis dans sont lit hier soir. La photo et est largement recadrée mais c'est tout à fait le genre de dépannage que peuvent me rendre un flash et même un non Nikon. L'expo aurait été bonne (j'ai légèrement sous exposé en post-traitement) si je n'avais pas oublié de remettre la correction du flash à 0....


Sherpa-P

Dodo assis... :o :o

On se demande en effet comment c'est possible.


Sherpa-P

Citation de: Tonton Bruno le Décembre 19, 2008, 06:55:05
Je conseille un excellent lien sur la gestion du flash.
C'est une traduction française d'un site américain excellent pour ceux qui sont familiarisés avec l'anglais.

Salut stabilo 60, merci pour le lien mais tu es grillé par Tonton Bruno depuis déjà un bout de temps.

stabilo60

bon... je vais aller prendre mes pilules... je dois avoir un copain qui s'appelle Aloïs...

bayerpix

Citation de: kodaker le Décembre 23, 2008, 12:41:19
Le plus gros problème avec le flash est "quand l'utiliser" afin qu'il améliore et détériore donc pas l'image.

Dans l'absolu, le flash peut toujours être utilisé si on le paramètre correctement : direction par rapport au sujet, réflexion/diffusion, température de couleur, puissance de maximale à nulle :-))).

Plus sérieusement, il y a quatre situations courantes où le flash peut être utilisé sans avoir pour but d'obtenir un style particulier d'image (comme le high key par exemple) :
- quand la photo ne serait pas possible en raison d'une luminosité trop faible (photo de ton précédent post),
- pour éclairer un sujet dans l'ombre (photos de Tonton Bruno),
- pour déboucher les ombres ; dans ces cas la lumière sur le sujet serait suffisante sans flash, mais le contraste est important et on veut l'atténuer (fill-in pendant une journée ensoleillée par exemple), le but étant de palier à la dynamique faible des capteurs,
- temps grisouille où le flash permet de mieux mettre en valeur le sujet (photos de whiteman).

Et dans tous ces cas, la photo n'est bonne que si la présence du flash n'est pas soupçonnable ou que la lumière ajoutée n'a pas le rendu d'un éclair de flash (pas d'ombres portées, pas de reflets spéculaires, pas de surexposition du sujet, pas d'aspect «fromage blanc», pas d'arrière plan assombri). Petite remarque au passage : si le flash n'est pas dans l'axe optique, cela améliore souvent plus la photo, et quand c'est possible le plus astucieux est de placer le flash dans l'axe, ou dans un axe voisin, d'une lumière déjà existante (cas de la première photo de Tonton Bruno).

Citation de: kodaker le Décembre 23, 2008, 12:41:19
L'image suivante aurait été impossible sans flash et bien moins correcte avec l'intégré, le flash sigma était dirigé vers le haut pour la simple et bonne raison que c'était dans le noir complet.
Je ne la poste pas pour sa qualité (map, bdb, expo et cadrage pas top...) mais elle à un coté rigolo car mon fils dormait assis dans sont lit hier soir. La photo et est largement recadrée mais c'est tout à fait le genre de dépannage que peuvent me rendre un flash et même un non Nikon. L'expo aurait été bonne (j'ai légèrement sous exposé en post-traitement) si je n'avais pas oublié de remettre la correction du flash à 0....

Le flash est bien utilisé sur le plan technique. La direction de la lumière est bonne, il n'y a pas d'ombres portées ni de reflets spéculaires, et les blancs ne sont pas brûlés (y compris sur le drap au-dessus de la main qui est la zone la plus blanche). Mais comme tu le soulignes, il y a un peu trop de lumière sauf effet de style recherché. D'autre part, comme il s'agit d'une photo de nuit et que l'enfant dort, la photo serait plus immédiatement lisible avec un éclair moins puissant laissant paraître un peu de l'ambiance nocturne de la pièce.

kodaker

Il y à aussi un point qui peut pousser à une éventuelle non utilisation du flash: il peut être gênant. Et quand on fait la photo on s'en rend pas trop compte mais au dire des sujets, ça pique. Je ne l'utilise plus avec mon bébé, car après l'éclair ses yeux barrent en sucette, et mon fils qui dors assis, je n'ai eut malheureusement droit qu'à un essais après il ouvre les yeux avant de se coucher... Bon c'est sur c'est moins dangereux que les bouchons de champagnes et on à jamais vu d'affluence aux urgence de gens aveugles au moment des fêtes :D
Bon Noël à tous.

melina.barrals

Bonsoir Kodaker, tu sembles affectionner tout particulièrement le fait de faire rebondir l'éclair de ton flash au plafond lorsque tu photographies en intérieur.

Cette technique permet effectivement de diffuser la lumière et de générer une lumière douce qui va baigner la scène de manière globale.

Personnellement, je lui trouve juste un petit défaut tout bête : la lumière fournie manque de naturel car notre œil est habitué à voir arriver la lumière naturelle par les côtés de la scène. En effet, dans nos habitations, les ouvertures sont généralement sur les parois et plus rarement au plafond.

C'est pourquoi, j'essaie autant que possible de faire rebondir mes éclairs de flash sur les parois situées à ma droite ou à ma gauche, ou à défaut derrière moi.

Pourquoi plutôt à droite ou à gauche : tout simplement parce que ça va créer l'illusion qu'il y a une fenêtre ouverte du côté où mon flash tape, que cette disymétrie de l'éclairage va créer un modelé différent sur le sujet (un côté lumière et un côté ombres), et que les rebonds multiples de la lumière sur les autres parois de la pièce vont venir founir la lumière de débouchage des ombres sur le sujet.

Dans le cas où je fais rebondir l'éclair derrière moi, la lumière va arriver de manière plus frontale (mais toujours diffusée et adoucie) sur le sujet et cela fournira un résultat plus plat mais sans les ombres parasites que provoque un rebond au plafond (sous les arcades, sous le menton, etc.). Cet effet plus plat peut tout à fait être utilisé, de manière volontaire pour faire un portrait tout en douceur d'une femme ou d'un enfant.

Et bien sûr tu peux tester toutes les variantes de rebond selon les angles situés entre le côté et l'arrière du photographe, cela te permet de modeler ta lumière comme si tu déplaçais la fenêtre le long du mur.

Essaye de refaire la photo de ton fils dans la même situation (même s'il ne dort pas) en faisant varier progressivement l'orientation de la tête de ton flash, tu verras, les résultats sont assez différents même quand tu ne touches pas à tes réglages de vitesse, ouverture et sensibilité, et si tu ne changes pas ta position dans la pièce.

Bonne continuation et bonnes fêtes.
Et surtout bon courage dans ton apprentissage.

Amicalement.
Mélina Barrals.

Fovéa35

Kodaker,
J'arrive un peu tard sur ce fil, et beaucoup de choses ont déjà été dites...

Mais tu trouveras peut-être intéressante ma page de trucs et astuces du flash Cobra ; même s'il elle est orienté Canon !

Je vais d'ailleurs bientôt rajouter un item sur l'utilisation de filtres pour compenser les lumières tungsten ou fluorescentes d'arrières plans. J'ai du acheter des filtres Nikon d'ailleurs, car il n'y a rien chez Canon  :P
Regarder, encore et toujours !

difalcon

Citation de: kaf le Décembre 17, 2008, 13:15:36
Baisser la puissance du flash n'est pas utile pour éviter l'effet "fromage blanc". La compensation est surtout là pour exposer correctement quand on ne vise pas du gris à 18%, ce qui est souvent le cas ;-) Pour éviter cet effet, il faut équilibrer autant que possible la lumière ambiante et l'éclair du flash. Moins il y a d'écart de luminosité entre l'arrière-plan et l'avant-plan, mieux c'est.

:-\

Bonjour, Kaf

Quand vous dites mesurer la lumière ambiante, on peut la mesurer via le boîtier (peut être une mesure spot sur le visage du sujet ou en multizonnes sur l'arrière plan ?) ou un flashmètre, avec les ouvertures/iso voulues par le photographe, afin d'avoir la vitesse ??
Suis-je dans le bon ?
D'avance merci de votre réponse.

Fab001

Le dernier numéro d'un magazine concurrent (compét**-photo) est entièrement consacré à l'utilisation du flash ...avis aux amateurs... ;D

kaf

Citation de: difalcon le Janvier 12, 2009, 11:25:58
Bonjour, Kaf

Quand vous dites mesurer la lumière ambiante, on peut la mesurer via le boîtier (peut être une mesure spot sur le visage du sujet ou en multizonnes sur l'arrière plan ?) ou un flashmètre, avec les ouvertures/iso voulues par le photographe, afin d'avoir la vitesse ??
Suis-je dans le bon ?
D'avance merci de votre réponse.

C'est tout à fait ça.

Bon, une exemple valant mieux qu'un long discours, voilà comment je fais en pratique.

1° Je règle l'ISO en fonction de la lumière ambiante. Je ne fais pas de mesure précise à ce stade, l'expérience est mon amie. Il faut savoir que moins la sensibilité est élevée, moins le flash "porte loin" (évidemment). Mais aussi, plus grande sera la différence d'éclairement entre avant-plan et arrière plan (l'éclairement décroît comme le carré de la distance, donc moins puissante sera la source, moins rapide sera la décroissance d'éclairement).

2° Je choisis l'ouverture et la vitesse en fonction de ce que je veux faire et en fonction des conditions lumineuses - en essayant de ne pas trop sous-exposer (max 1-2 IL). Je mesure la lumière, habituellement, en centrale pondérée ou en centrale, rarement en spot, jamais en multizone. Encore une fois, je fais ça par habitude, ce n'est donc pas hyper rigoureux. Quand je veux être précis, j'ai une charte de gris dans mon sac. Je n'ai pas de cellule à main. Si je n'arrive pas au couple ouverture/vitesse que je veux, je reviens à l'étape 1 et je modifie l'ISO.

3° Je compense éventuellement l'expo du flash (en TTL le plus souvent), même règles que sans flash (surexposer un objet clair, sous-exposer un objet sombre).

4° Je déclenche et je contrôle sur l'écran que l'équilibre est bon, en revenant éventuellement en arrière sur un paramètre.

Il faut aussi savoir que, le plus souvent, je filtre la lumière de mon flash pour l'équilibrer avec la lumière ambiante.

Voilà, ça peut paraître compliqué quand on n'a pas l'habitude. Mais en pratique, ça prend 2min pour préparer 2-3 réglages de base que je réutilise en permanence. Normalement, je prépare 3 réglages. Un pour du portrait (grande ouverture, vitesse aussi élevée que possible), un pour des photos de plusieurs personnes ensembles (moins ouvert pour avoir plus de pdc), un pour des photos open flash.

Voilà, CQFD ;-)

difalcon

'y va y avoir du sport...'

Merci pour les explications. Certaines je les pratique depuis que je suis tombé sur le lien de Melina aux stats. De forts bons conseils se trouvent sur son site.

D'autre part, je ne sais plus où donner de la question, Kaf, pas Kaf, tonton Bruno ?
Enfin, précision, quand on fait cette fameuse mesure, on ne la fait pas avec le flash, n'est-ce pas ? J'ai cru comprendre ça ?
On l'a fait sur l'ambiance de la scène, et donc un exemple complètement imaginaire :
Si l'on prend les données du pausmètre de l'appareil qui indiquent pour une sensibilité de 500 isos, (alors qu'on a estimé une focale de 50 mm et un temps de pause de 45iemede seconde), on se rendrait compte que l'on est sous exposé ou surexposé vis bargraphe du boîtier ? Pour info, le flash est enclenché et est prêt-il a fonctionné avec cette méthode ? Bien sûr nous sommes en tout manuel.

2ème cas, si l'on est toujours avec le même exemple à 500 isos, mais en prio ouverture, là on fait notre mesure d'ambiance via le pausmetre du boîtier, le flash quant à lui décide d'être à la synchro mini que l'on veut bien qu'il descende imaginons 1/30. Par contre si l'on est sous-ex, on augmente les isos ? Je pense avoir compris, mais si le flash est en TTL, ne peut-il pas s'adapter au couple iso/ouverture demandés, plutôt que de sur ou sous-exposé se cantonnant à la synchro qu'on lui a adressé ?

Merci et je ne cherche pas à détrôner notre ami de son fil, mais peut-être juste l'éclairé d'une autre façon.

kaf

Citation de: Tonton Bruno le Janvier 12, 2009, 13:57:17
Tout ça c'est valable pour les boîtiers Canon, qui gèrent mal le flash mais beaucoup moins pour un boîtier Nikon avec flash Nikon approprié.

Je règle l'ISO en fonction de la lumière ambiante.

Là, d'accord.

Je mesure la lumière, habituellement, en centrale pondérée ou en centrale, rarement en spot, jamais en multizone.

Avec Nikon on a tout intérêt à rester en multizone.

Je compense éventuellement l'expo du flash (en TTL le plus souvent), même règles que sans flash (surexposer un objet clair, sous-exposer un objet sombre).

Jamais de la vie ! Ni au flash ni sans flash ! Toujours faire confiance à la matricielle, avec ou sans flash, juste compenser l'expo en cas de gros contrastes.

Je déclenche et je contrôle sur l'écran que l'équilibre est bon, en revenant éventuellement en arrière sur un paramètre.

Là aussi d'accord.

Il faut aussi savoir que, le plus souvent, je filtre la lumière de mon flash pour l'équilibrer avec la lumière ambiante.

Après divers essais ce n'est pas trop nécessaire chez Nikon.
Bon, je vais finir par le faire, ce sujet au flash pour les débutants et les plus avancés, car je lis trop de conseils mal adaptés sur ce forum, et toujours par des gens équipés en Canon !

... Mais au préalable je lirai l'article de RP...

Oui désolé, je suis en Canon et j'avais oublié de relire le début du fil.
Évidemment, en multizone (oups, pardon, en matricielle) il ne faut pas compenser le flash, le système a été inventé pour ça.
Le fait est que chez Canon, ça marche moins facilement automatiquement que chez Nikon, et que de plus je maitrise bien mieux ma photo avec ma manière de faire. C'est ma façon de faire, elle n'engage que moi. Chacun fait ce qu'il veut après tout ;D
Par contre, je persiste, Canon ou Nikon ne change rien au fait que filtrer la lumière change l'aspect de la photo. Si la lumière ambiante provient de lampes à incandescence, elle est bien plus chaude (=orange) que le flash, qui lui est balancé pour la lumière solaire. Et ce, qu'on soit en Nikon ou Canon, ça ne change rien. A moins bien sûr que les flash Nikon ne soient capables d'adapter la température de leur éclair, mais je doute :) Mettre un filtre sur le flash permet à celui-ci d'être à la même température que la lumière ambiante, et donc d'éviter l'aspect rougeâtre de l'arrière-plan. Quelle que soit la marque de l'appareil photo ;)

kaf

Citation de: Tonton Bruno le Janvier 12, 2009, 19:16:42
C'est un sujet très difficile à couvrir.

En effet, mais c'est aussi vraiment passionnant :)

Citation de: Tonton Bruno le Janvier 12, 2009, 19:16:42
Pour le débutant (en numérique, s'entend) il faut d'abord lui apprendre à distinguer :
- les situations où il peut se passer de flash,
- puis celles où le flash peut-être utilisé en fill-in,
- et enfin celles pour lesquelles le flash est indispensable.

J'ajouterais un quatrième cas, celui où le (ou les) flash peut être utilisé de manière créative. Mais comme pour le reste, ce n'est pas par là qu'il faut commencer.

Citation de: Tonton Bruno le Janvier 12, 2009, 19:16:42
Les repères ne sont pas du tout les mêmes qu'en argentique, et l'usage du fill-in en extérieur est beaucoup plus rare.

Ah bon? Pourquoi? ::)

Citation de: Tonton Bruno le Janvier 12, 2009, 19:16:42
En revanche avec les hauts ISO on peut plus facilement utiliser le fill-in en intérieur, mais en surveillant de très près la vitesse d'obturation car sinon bonjour les images fantômes ou les images dédoublées !

C'est un fait, mais c'est aussi une possibilité créative à ne pas négliger :)

Citation de: Tonton Bruno le Janvier 12, 2009, 19:16:42
Enfin le flash déporté sans cordon permet d'opérer avec le flash comme source principale d'éclairage, et en ayant de bons résultats.

L'usage des filtres colorés n'est pas à proscrire, mais il ne faut pas commencer par là, car on ne peut résoudre qu'une difficulté à la fois.

Ce sont les pistes que j'aimerais explorer, mais cela prend du temps car il ne suffit pas de faire 3 photos à la va-vite dans son salon pour aborder correctement ces questions.

C'est un fait, ça fait un petit temps que j'explore, et je suis loin d'en avoir fait le tour ;)

kaf

Citation de: Tonton Bruno le Janvier 12, 2009, 22:43:28
Ah bon? Pourquoi? ::)
Tout bêtement parce qu'avec les possibilités de débouchage des ombres au post-traitement, avec un peu d'habitude on arrive à un résultat plus naturel.

De même si on donne son fichier à un laboratoire numérique, il remonte les ombres au tirage aussi facilement qu'avec une pellicule couleur argentique.

Voila pourquoi le flash en fill-in de jour est beaucoup moins nécessaire qu'à l'époque de la diapo.

Ben oui, mais je suis peut-être vieux jeu alors? Parce que je préfère toujours ne pas avoir à triturer l'image en post-traitement :) Mais j'admets que c'est un peu par fainéantise quand je suis sue le pc :)