Quel appareil photo en 1946 ?

Démarré par oxygène, Mars 02, 2013, 01:05:16

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jpsagaire

Citation de: Gér [at] rd le Mars 03, 2013, 19:27:09
Exact... et les pros avaient d'ailleurs l'habitude de sucer le culot de l'ampoule avant de la mettre afin d'assurer un bon contact... 

Pas que les pros d'ailleurs, c'était un conseil donné par les photographes de quartier ;D les blanches et les bleues jusqu'au début des années 70. En 60/70 les flashs électroniques coûtaient cher, comme boitier un Retinette Kodak, une cellule à main et on se limitait à deux/trois Kodachrome par an...

Chez nous, en 46, nous n'avions rien de tout ça.

;)

à lire on apprend beaucoup !

Gér@rd

Perso (mais c'est bien plus tard que 46) avec mon premier 24x36 (un Dacora en 1963) j'ai investi dans un flah (à corolle qui se dépliait, je me rappelle plus de la marque) et j'avais mes petites boîtes d'ampoules (que j'utilisait à dose homéopathique parce que c'était cher...).

jpsagaire

Citation de: Gér [at] rd le Mars 04, 2013, 08:33:28
Perso (mais c'est bien plus tard que 46) avec mon premier 24x36 (un Dacora en 1963) j'ai investi dans un flah (à corolle qui se dépliait, je me rappelle plus de la marque) et j'avais mes petites boîtes d'ampoules (que j'utilisait à dose homéopathique parce que c'était cher...).
C'est vrai qu'il y avait des tas de marques aujourd'hui disparues. Mon père avait un boitier en bakélite noire, il fallait faire tourner l'objectif pour qu'il sorte et que l'on puisse déclancher:D

C'était du 6*9 et la première fois qu'il y a mis une pelloche couleurs, ma mère a hurlé quand elle a vu la facture des tirages :D :D.

Je regarderais sur le site de Sylvain pour essayer de retrouver le modèle...

Après on a eu le Retinette sans cellule intégrée (trop chère) et on a pu faire de la diapo ;D C'était un progrès considérable ;D

;)

à lire on apprend beaucoup !

yoda

Citation de: jpsagaire le Mars 04, 2013, 09:00:40

C'est vrai qu'il y avait des tas de marques aujourd'hui disparues. Mon père avait un boitier en bakélite noire, il fallait faire tourner l'objectif pour qu'il sorte et que l'on puisse déclancher:D

C'était du 6*9 et la première fois qu'il y a mis une pelloche couleurs,
ma mère a hurlé quand elle a vu la facture des tirages :D :D.

Je regarderais sur le site de Sylvain pour essayer de retrouver le modèle...

Après on a eu le Retinette sans cellule intégrée (trop chère) et on a pu faire de la diapo ;D C'était un progrès considérable ;D

;)
peut-être un FEX!
mais qui se souvient des FOCA télémétriques (PF2) ? version française du Leica.
ce n'était pas du Leica,mais c'était de beaux appareils!j'en ai encore un en bon état de fonctionnement! ;)


Gér@rd

Citation de: VCR le Mars 04, 2013, 09:18:21
Ce ne serait pas un Ikoblitz par hasard, en deux tons de gris-bleu ?

Non je pense pas... c'était bêtement un truc monoton et pas d'une marque de fabriquant photo (un peu comme -plus tard- Hama ou d'autres).

yoda

en appareil français, il y a eu aussi les Rex Reflex. (fabriqués à Saint Etienne)
6X6 bi-objectif assez voisin d'un d'un Semflex, mais à objectifs interchangeables! un peu à la façon d'un Mamiya C220 !

veto

Citation de: yoda le Mars 04, 2013, 09:41:55
peut-être un FEX!
mais qui se souvient des FOCA télémétriques (PF2) ? version française du Leica.
ce n'était pas du Leica,mais c'était de beaux appareils!j'en ai encore un en bon état de fonctionnement! ;)
Moi aussi , j'ai toujours mon Foca UR en parfait état de marche , avec l'l'Oplarex de 50 f:1,9  le télé-oplar de 135 f:4,5 son viseur universel et le Focanox ( dont le cadre collimaté n'est plus très visible ...! ) ... Antiquités ...!

parkmar

Citation de: jpsagaire le Mars 04, 2013, 09:00:40
Mon père avait un boitier en bakélite noire, il fallait faire tourner l'objectif pour qu'il sorte et que l'on puisse déclancher:D Après on a eu le Retinette sans cellule intégrée (trop chère) et on a pu faire de la diapo ;D C'était un progrès considérable ;D
C'était un Photax! "qui dit photo dit Photax" disait la réclame! Il a été mon premier appareil; il y avait tellement à corriger que le dos était cintré! Deux diaghrames! simplement 2 trous! un gros et un petit qui devaient faire f11 et f22! trois vitesses: 1/125, 1/30 et B!
J'ai eu à la suite une rétinette comme celle dont tu parles avec un angénieux à 4.5.
A la suite un Foca 3* (pas les sous pour l'UR!); cela commencait à être la fin des diverses marques et particulièrement les françaises. Le début de la fin en quelque sorte ???
Cordialement.

jpsagaire

Citation de: yoda le Mars 04, 2013, 09:41:55
peut-être un FEX!

Non, j'ai trouvé. C'etait un PHOTAX BLINDE fabriqué par Bauchet. De nos jours, on est presque étonné de trouver du made-in-france quand on parcours le site de Sylvain Halgand.

Juste une page de catalogue pour cet appareil peu répandu ;D

;)

Oups ! Parkmar a été plus rapide que moi :)
à lire on apprend beaucoup !

jpsagaire

Citation de: parkmar le Mars 04, 2013, 11:18:44
C'était un Photax! "qui dit photo dit Photax" disait la réclame! Il a été mon premier appareil; il y avait tellement à corriger que le dos était cintré! Deux diaghrames! simplement 2 trous! un gros et un petit qui devaient faire f11 et f22! trois vitesses: 1/125, 1/30 et B!
J'ai eu à la suite une rétinette comme celle dont tu parles avec un angénieux à 4.5.
A la suite un Foca 3* (pas les sous pour l'UR!); cela commencait à être la fin des diverses marques et particulièrement les françaises. Le début de la fin en quelque sorte ???
Cordialement.

C'est lui ! C'était un peu sommaire, on a l'impression qu'il faisait partie des Cadeaux Bonux, mais c'était déjà bien beau car on n'avait pas trop le sou.

Après mon père a acheté un Retinette A1. Mise au point par symboles sur la bague, et comme on avait aucune notion de profondeur de champ on a quelques KM pas très nettes  :D.  Une petite Lunasix sauvait l'exposition.

Ceux de nos ami venus au monde de la photo avec le numérique doivent ouvrir de grands yeux s'ils nous lisent :D

Ensuite, Pentax ME, Ricoh XR7 (bayo Pentax K et winder... le pied)... je dis pas la suite ce serait fastidieux.

Bien cordialement  ;)

jp
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helveto

Citation de: Jean-Claude le Mars 03, 2013, 07:45:41
En 1946 on n'utilisait plus la poudre de magnésium, mais les ampoules au magnésium qui se changeaient à chaque vue.

Après le déclenchement On éjectait l'ampoule chaude en appuyant sur un bouton, fallait juste faire attention ou elle tombe pour ne pas se brûler les doigts en la ramassant.

Il y a environ une dizaine d'années, la Gendarmerie vaudoise utilisait encore des flashes à poudre de magnésium lors des prises de vue de constats d'accidents importants, lorsque la surface à éclairer était très grande. La quantité de lumière émise était sans comparaison avec ce que l'on obtenait d'un flash électronique, ce qui était nécessaire vu l'appareil photogrammétrique utilisé. Je revois encore le nuage de fumée provoqué ainsi que le "Poouuf" sonore de l'allumage !

Amitiés

carpat


Michel

Il restait encore des appareils à plan films, mais les Rolleiflex reprenaient du service et ils restèrent longtemps les appareils des "reporters". Après la guerre la fabrication de haute qualité des Rolleis contrastait avec les pénuries de tout. Mais les professionnels avaient des matériels de formats trés divers, chambres à plaques, moyens formats, peu de réflex, quelques Leica.

Jean-Claude

faut dire qu'à cette époque l'évolution est allée très vite dans les pays détruits comme l'Allemagne ou le Japon, 10 ans plus tard, ils tournaient à fonds sur des systèmes tout nouveaux et complets ou le 24X36 télémétrique était devenu roi en conditions difficiles (guerre de Corée). Mais en sports raprochés, reportage people, le Rolleiflex à tenu très longtemps

Gér@rd

L'immédiat après guerre (disons de '46 jusqu'à la fin des '50) est un âge d'ord pour les appareils photo français. (et pour d'autres pays aussi). Les brevets allemands tombent dans le domaine publique (dommages de guerre) et le protectionnisme (barriéres douanières) joue à fond. Il y a plein de nouveaux appareils sur le marché (dont certains très originaux). Lire absolument le livre de Vial sur ce sujet...

jpsagaire

Citation de: Jean-Claude le Mars 06, 2013, 03:09:44
faut dire qu'à cette époque l'évolution est allée très vite dans les pays détruits comme l'Allemagne ou le Japon, 10 ans plus tard, ils tournaient à fonds sur des systèmes tout nouveaux et complets ou le 24X36 télémétrique était devenu roi en conditions difficiles (guerre de Corée). Mais en sports raprochés, reportage people, le Rolleiflex à tenu très longtemps

Et en même temps, apparaissent les premiers reflex (chez Asahi-pentax ?), au compte gouttes, dans le courant des années 50 et qui mettront 10/15 ans à prendre le relais des télémétriques auprès des pros.
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JMS

Non, les premiers reflex 24 x 36 étaient Allemands (Exakta, Contax), Suisse (Alpa) et Italien (Rectaflex) même si le premier Asahiflex est sorti quelques années après les trois autres, ce n'est pas le premier !

dioptre

A mon avis le premier reflex 24x36 fut l'Exacta vers 1936 mais il ne disposait comme viseur que d'un viseur capuchon ( visée sur le dessus de l'appareil comme les RZ ou RB actuels.
Qui équipa le premier les reflex 24x36 d'un prisme ( pentaprisme ) ?
Il semble que plusieurs fabricants se lancèrent à la même époque : fin des années 40 début des années 50.
En 1952 sorti ainsi l'Exacta avec un prisme.
Le Contaflex I de chez Zeiss sorti en 1953 à objectif fixe
Dans les mêmes dates il y a eu le Rectaflex
En 1942 la société Pignon sort l' appareil Alpa avec viseur capuchon, mais c'est en 1949 que sorti le reflex Alpa avec pentaprisme.

JMS


Qui équipa le premier les reflex 24x36 d'un prisme ( pentaprisme ) ?

Zeiss (Est, Dresde et Jena) devenu ensuite nationalisé sous le nom de Pentacon. ou Rectaflex, les avis sont partagés selon que l'on examine la présentation ou la commercialisation.

Gér@rd

Les deux premiers appareils reflex 24x36 commercialisés qui se disputent le privilège d'être le premier muni d'un prisme redresseur sont le Rectaflex (Italie) et le Contax D (RDA) en 1949. Lequel des deux fut vraiment le premier (ça se joue dans un mouchoir de poche) n'a pas une grande importance...

Sinon il y a eu auparavant des tentatives mais qui sont restées à l'état de prototype. On cite en particulier un Zeiss (de Dresde) pendant la guerre vers 1944 (d'aucuns affirment avoir vu le proto, c'est un soldat russe qui l'aurait récupéré en panne en 45 et fait réparé et après ça on ne sait plus...). On cite aussi un appareil hongrois (j'ai pas le nom en tête).

Le principe du pentaprisme était connu avant guerre. Mais en faire une réalisation (avec les indices de verre de l'époque) qui ne soit pas énorme et très onéreuse c'était autre chose.  

JMS

J'en ai un de chaque mais je n'ai pu faire de test au Carbone14 voir lequel est le plus vieux... ;D ;D ;D

Gér@rd

J'ai aussi les deux mais malheureusement ils ne marchent plus... et pour les deux ce sont les rideaux qui sont frippés et craquelés... c'était très souvent le problème de beaucoup d'appareils à obturateurs à rideaux de cette époque (et même d'après pour les Exakta). Seuls les Leica (mais ils étaient très chers et devaient utiliser des matières premières onéreuses mais excellentes) sont nettement plus résistants.

jpsagaire

Citation de: JMS le Mars 06, 2013, 10:02:00
Non, les premiers reflex 24 x 36 étaient Allemands (Exakta, Contax), Suisse (Alpa) et Italien (Rectaflex) même si le premier Asahiflex est sorti quelques années après les trois autres, ce n'est pas le premier !

En effet j'étais loin du compte :D

à lire on apprend beaucoup !

Andhi

En 1946, il y avait aussi les réflex Graflex, en 6 X 9 (RB Series B) et 3,125" X 4,125" (RB Super D), quoique peu courants en Europe; plus faciles d'utilisation que les Speed Graphic du même format pour le reportage.

A propos de rideaux d'obturateur, j'ai quelques-uns de ces appareils Graflex, du 6 X 9 au 5" X 7", d'avant 1940, et même d'avant 1920, dont la toile de rideau résiste encore bien, malgré l'âge. La toile est frippée pour 2 ou 3 seulement (sur près d'une vingtaine); un seul n'a pas résisté à mes essais en condition d'utilisation "un peu poussée" (il faut que je puisse m'en servir...), pourtant ce n'était pas le plus vieux. Et de la toile, il n'en manque pas dans ces engins : la longueur du rideau du plus petit 6 X 9 RB (Revolving Back, dos tournant, comme sur les Mamiya 67) fait plus de 120 cm !
La qualité du tissu mais aussi, et je pense surtout, de bonnes conditions de stockage (ni trop sec, ni trop humide) en favorisent la longévité.

dioptre

Andhi si on part sur le moyen format il me semble que Arca avait sorti l'Arcaflex en 6x9 et même en 4x5. Même style de fonctionnement que le RZ, avec un soufflet.
Je pense dans les années 50