Google images

Démarré par Michel Denis-Huot, Février 05, 2016, 17:21:30

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Michel Denis-Huot

Bonjour,
Je viens de recevoir le mail suivant:

Cher Adhérent,
PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS : SOUTENEZ L'AMENDEMENT 182 !
Le 26 janvier 2016, la Commission « culture, éducation et communication » du Sénat a adopté l'amendement sur le « référencement des images par les moteurs de recherche » proposé par la SAIF, dans le contexte de l'examen du projet de loi « Création Patrimoine et Architecture ».
Cet amendement a été déposé par le rapporteur de la loi, le Sénateur Leleux (LR), convaincu par la nécessité et l'urgence de défendre la création visuelle face aux moteurs de recherche.
Présentation des enjeux :

La quasi totalité des moteurs de recherche proposent un service de référencement d'images à leurs utilisateurs. Le plus connu est sans doute le service « Google Images ».

Concrètement, ces moteurs de recherche présentent vos photographies sans vous demander une quelconque autorisation préalable et vous ne percevez aucune rémunération pour ces exploitations. Pourtant, ces services de référencement d'images génèrent des profits considérables pour les opérateurs qui les exploitent.

Cette situation est injustifiée et inéquitable. Les photographes et autres auteurs des arts visuels sont purement et simplement écartés de cette création de la valeur, dont ils en sont pourtant le producteur principal.



L'enjeux de l'amendement 182 est fondamental pour l'ensemble des auteurs des arts visuels car, une fois adopté, il vous permettra d'obtenir une nouvelle source de rémunération pour ces utilisations.



Présentation du dispositif :

Le système est simple : l'amendement vise à introduire dans la loi un système de gestion collective obligatoire des droits portant sur la publication des images par un moteur de recherche.

Une ou plusieurs société(s) de perception et de répartition des droits (de type SAIF) seront habilitées à délivrer des autorisations de reproduction et de représentation de ces œuvres à ces opérateurs, moyennant une rémunération, pour ces exploitations spécifiques.

Les auteurs des arts visuels pourront alors s'adresser à cette (ou ces) société (s) pour obtenir la rémunération qui leur revient.



S'organiser et agir :

Ce texte va être présenté en séance plénière au Sénat à partir du mardi 9 février, puis passera selon un calendrier qui n'est pas encore défini, devant l'Assemblée Nationale, puis à nouveau au Sénat en seconde lecture. Enfin, il sera examiné par la Commission Mixte Paritaire qui arbitrera les amendements sur lesquels le Sénat et l'Assemblée nationale ne seraient pas d'accord. Pour suivre le calendrier de discussion de la loi cliquez ICI .

Il est essentiel que tous les auteurs des arts visuels se mobilisent pour que cet amendement soit pleinement soutenu devant le parlement.

Cet amendement nous apporte l'espoir d'introduire au sein de cette nouvelle économie numérique un nouveau partage de la valeur.

La loi sera discutée à partir de mardi prochain 9 février. Nous vous invitons donc à être réactif et à soutenir massivement cet amendement en adressant dès aujourd'hui à votre sénateur par email le courrier ci-joint.

Voici comment trouver l'adresse e-mail de votre sénateur : dans le lien ci-dessous, vous trouverez une carte interactive. Il vous suffit de cliquer sur votre département, puis sur le nom du ou des sénateurs de ce département : http://www.senat.fr/elus.html

Sans votre soutien, nous ne pourrons parvenir à transformer cet amendement en une loi, applicable et définitivement promulguée.



ENSEMBLE, DONNONS-NOUS LES MOYENS DE DEFENDRE LA VALEUR DE NOS OEUVRES  !



En vous remerciant de votre soutien,

L'équipe de l'UPP

P!erre

"Concrètement, ces moteurs de recherche présentent vos photographies sans vous demander une quelconque autorisation préalable et vous ne percevez aucune rémunération pour ces exploitations. Pourtant, ces services de référencement d'images génèrent des profits considérables pour les opérateurs qui les exploitent".

La situation fait débat depuis longtemps, à juste titre.

Juridiquement, comment prouver que le moteur de recherche fait de l’argent en présentant nos images, et ensuite pour quel montant par affichage ?

Il faut pouvoir démontrer le système, preuves irréfutables à l'appui et quantifier leur marge. Je rappelle qu'en droit, il est essentiel de pouvoir prouver et chiffrer que la partie adverse réalise un gain à nos dépens.

Google (et les autres) vont vous répondre qu'il existe des balises pour éviter le référencement...  ;)
Je lis ceci :

"Ces moteurs de recherche sont devenus les premières banques mondiales d'images, permettant la copie et la réutilisation des images, sans que la moindre rémunération ou contrepartie ne soit accordée à leurs créateurs. Ils offrent à l'internaute, de manière totalement gratuite, une grande souplesse d'utilisation pour la recherche, la visualisation et surtout la copie d'images fixes ; cela concerne notamment les photographies de presse, de mode, de publicité, les dessins, les bandes dessinées, les photographies d'art et d'architecture, etc".   (http://www.senat.fr/leg/ppl13-428.html)
Avec cette phrase, l'auteur confond :

• la recherche

• le téléchargement

• l'exploitation

Le fait de référencer une photo ne fait pas naître implicitement une responsabilité vis à vis du téléchargement de ladite photo, qui sont clairement deux actes techniques distincts, passibles les deux de tomber sous le coup de la contrefaçon.

Idéalement, il faudrait obliger les moteurs de recherche à tenir compte des affichages et à payer les montants aux ayants-droits (dont ils auraient les coordonnées bancaires, etc..).

Encore plus idéalement, il faudrait obliger les moteurs de recherche à fournir la liste des IP qui ont téléchargé une image à l'ayant-droit...

La gestion des droits d'auteur n'a pas été possible avec les CD enregistrables, où des forfaits ont été appliqués. L'agent allait essentiellement aux auteurs les plus connus, car le suivi et le versement est plus simple de cette manière. Au mieux, c'est ce qui pourrait se passer avec le référencement des images en ligne : les "producteurs d'images" les plus connus toucheraient quelques sous, la grande majorité ne verra jamais un sou. 

Bonne chance...
Au bon endroit, au bon moment.

jipT

CitationEncore plus idéalement, il faudrait obliger les moteurs de recherche à fournir la liste des IP qui ont téléchargé une image à l'ayant-droit...

Juste comme ça, l'IP n'est pas une identification d'une personne (physique ou moral) c'est juste l'identifiant (potentiellement) variable d'un périphérique (identifiant qui de plus est facilement masquable, modifiable ou usurpable) donc même dans un monde idéal, c'est pas gagné !!!
jip

P!erre


Certes, mais si tu as une meilleure idée...
Au bon endroit, au bon moment.

jipT

Citation de: P!erre le Février 08, 2016, 18:39:40
Certes, mais si tu as une meilleure idée...
non, bien sur !!

polym

Tu as quand les faits que
- l'image dans google images s'affiche hors contexte du site internet du photographe et sans afficher les IPTC avec par exemple la question des droits ...
- google met son algo régulièrement à jour pour contrer les développeurs qui forcent à afficher l'image sur leur site quand on clique dessus.

SeSy

Certes, les moteurs gagnent de l'argent sur ces faits et il peut y avoir abus. Mais, à l'opposé êtes vous réellement prêts à entrer dans une relation totalement commerciale sur tous les services proposés ?
Je vous rétribue sur l'argent fait avec vos images, mais payez moi vos recherches, vos envois-réception de mail, vos espaces de stockage, vos traductions...
Quand c'est gratuit, le pigeon, c'est ???

Sur fond noir...

Philippe Leroy

Moi je comprends pas trop  ::)

Google est un énorme apporteur d'affaire.

Google Image permet à de probables futurs clients de trouver ton site web... et de te contacter pour acheter l'image qu'ils ont trouvé, ou te commander un reportage.

C'est un formidable outil publicitaire gratuit.
Si on commence à demander à google de nous payer lorsque nos images référencées s'affichent suite à une recherche, il va dire ok je te déférence et tu te démerdes à présent !
Grace à google je travaille avec des boites Italiennes, Allemandes, Polonaises, etc... et Françaises bien sur, que je n'aurai jamais pu prospecter autrement.

Les images référencées dans Google Image ne sont pas vendues par Google  ::)  et ce sont des vignettes

P!erre


Tout le monde ne fait pas commerce de ses photos et n'entend pas être connu loin à la ronde.

Il s'agit de faire payer l'affichage de l'image.

Sans images, pas de Google Images.

Sans Google Images, moins de sous pour Google.

La reproduction d'oeuvres est payante sur papier. Pourquoi pas sur le web ?

Au bon endroit, au bon moment.

Philippe Leroy

Citation de: P!erre le Février 11, 2016, 14:35:37
Sans images, pas de Google Images.

Sans Google Images, moins de sous pour Google.


Si demain Google doit payer pour chaque images référencées.... plus de Google Images  ;) :D

Et après on va dire la même chose pour tous les sites Internet référencés dans Google ? Ba oui, en plus d'exploité nos images, google exploite aussi les contenus de tous nos sites web  ::)
C'est utopique ce projet de loi. Google ne déboursera jamais des milliards (car oui les images sur Google se comptent en plusieurs milliards) pour afficher nos images.
La finalité d'une telle loi sera le déréférencement systématiques de tous ceux qui voudront être rétribué.

P!erre

Une entreprise puissante n'est pas au-dessus des lois.

Elle paie ou elle change.

Théoriquement...  ;)

Il ne s'agirait pas de payer systématiques tous ceux qui voudront être rétribués. Il s'agit de payer tous ceux qui sont affichés.  ;) (autrement dit, d'approvisionner des comptes d'attente d'auteurs inconnus).

J'ai été passablement secoué quand j'ai vu la manière dont Google Books s'est approprié la numérisation de livres et la commercialisation d’œuvres protégées, sous des prétextes fallacieux... 300'000 € d'amende pour contrefaçon, quelle mascarade.

Une petite boîte s'y était essayé en France (uniquement numériser des livres), elle a été bouclée rapidement.

Ceci dit, je n'y crois pas plus que toi.  :D
Au bon endroit, au bon moment.

STB

Citation de: Philippe Leroy le Février 11, 2016, 16:06:31
C'est utopique ce projet de loi.

çà résume bien...
Et je rajouterais que c'est même totalement con ;D
Google est mon meilleurs commercial...
"Pire"... il m'arrive même de le payer pour qu'il affiche mes images  :D
StB

BertrandG

CitationC'est utopique ce projet de loi. Google ne déboursera jamais des milliards (car oui les images sur Google se comptent en plusieurs milliards) pour afficher nos images.

On disait déjà cela pour la presse qui était référencée dans Google actualité et maintenant Google met la main à la poche (150 millions d'euros à disposition de la presse européenne ) donc pourquoi pas pour les images, il en a les moyens...

jm_gw

#13
Citation de: polym le Février 08, 2016, 19:41:15
Tu as quand les faits que
- l'image dans google images s'affiche hors contexte du site internet du photographe et sans afficher les IPTC avec par exemple la question des droits ...
- google met son algo régulièrement à jour pour contrer les développeurs qui forcent à afficher l'image sur leur site quand on clique dessus.
toutafé : j' ai cette semaine retrouvé une photo référencée dans gogol images alors que cette photo a été publiée la semaine dernière dans le Figaro 

et bien sur on peut faire enregistrer de l' image et on n' y trouve ensuite AUCUNE INFO IPTC ni copyright auteur : certes ca doit aussi venir de site internet du quotidien qui n' a pas laissé les traces de ces infos Iptc mais juste le crédit auteur/agence lorsqu' on fait 'on mouse over' sur l' image pour voir le crédit.

ca fait qques jours que je rumine pour savoir ce qu' il y a lieu de faire car c Gogol qui 'met à disposition' des images dont JE (auteur) n' ai jamais donné de droits, ne fusse de visualisation : pas pour rien que je ne poste plus d' images sur les fora

kenavo

SeSy

Citation de: jm_gw le Février 12, 2016, 11:14:09
toutafé : j' ai cette semaine retrouvé une photo référencée dans gogol images alors que cette photo a été publiée la semaine dernière dans le Figaro 

et bien sur on peut faire enregistrer de l' image et on n' y trouve ensuite AUCUNE INFO IPTC ni copyright auteur : certes ca doit aussi venir de site internet du quotidien qui n' a pas laissé les traces de ces infos Iptc mais juste le crédit auteur/agence lorsqu' on fait 'on mouse over' sur l' image pour voir le crédit.

ca fait qques jours que je rumine pour savoir ce qu' il y a lieu de faire car c Gogol qui 'met à disposition' des images dont JE (auteur) n' ai jamais donné de droits, ne fusse de visualisation : pas pour rien que je ne poste plus d' images sur les fora

kenavo
Je mets à part la question du nettoyages des métadata qui n'est pas admissible.

Sur le second point, c'est le problème de la publication et non du référencement. Il existe des directives demandant aux robots d'analyse de ne pas analyser ou ne pas stocker du contenu web (sont-elles respectiées, c'est une autre question) et cela est à prévoir lors de conception/rédaction... de la page émise. Mais le Figaro est-il prêt à ne pas faire référencer ses photos ? Implicitement, si la directive n'interdit pas le référencement, il est autorisé.
Va voir le Figaro et demande à interdire le référencement des images que tu produits lors de leur mise en ligne, c'est eux les primo-responsables....
Sur fond noir...

P!erre

Citation de: SeSy le Février 12, 2016, 13:38:23
Je mets à part la question du nettoyages des métadata qui n'est pas admissible.

Qui effectue la suppression des méta-datas des images (pour celles qui en ont à l'origine)?
Au bon endroit, au bon moment.

SeSy

Citation de: P!erre le Février 12, 2016, 15:25:22
Qui effectue la suppression des méta-datas des images (pour celles qui en ont à l'origine)?
Aucune idée, je n'ai aucun cas à vérifier, cela sort de là :
Citation de: jm_gw le Février 12, 2016, 11:14:09
toutafé : j' ai cette semaine retrouvé une photo référencée dans gogol images alors que cette photo a été publiée la semaine dernière dans le Figaro 

et bien sur on peut faire enregistrer de l' image et on n' y trouve ensuite AUCUNE INFO IPTC ni copyright auteur : certes ca doit aussi venir de site internet du quotidien qui n' a pas laissé les traces de ces infos Iptc mais juste le crédit auteur/agence lorsqu' on fait 'on mouse over' sur l' image pour voir le crédit.

ca fait qques jours que je rumine pour savoir ce qu' il y a lieu de faire car c Gogol qui 'met à disposition' des images dont JE (auteur) n' ai jamais donné de droits, ne fusse de visualisation : pas pour rien que je ne poste plus d' images sur les fora

kenavo
Sur fond noir...

sphma

Citation de: Michel Denis-Huot le Février 05, 2016, 17:21:30
Bonjour,
Je viens de recevoir le mail suivant:

Cher Adhérent,
PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS : SOUTENEZ L'AMENDEMENT 182 !
Le 26 janvier 2016, la Commission « culture, éducation et communication » du Sénat a adopté l'amendement sur le « référencement des images par les moteurs de recherche » proposé par la SAIF, dans le contexte de l'examen du projet de loi « Création Patrimoine et Architecture ».
Cet amendement a été déposé par le rapporteur de la loi, le Sénateur Leleux (LR), convaincu par la nécessité et l'urgence de défendre la création visuelle face aux moteurs de recherche.
Présentation des enjeux :

La quasi totalité des moteurs de recherche proposent un service de référencement d'images à leurs utilisateurs. Le plus connu est sans doute le service « Google Images ».

Concrètement, ces moteurs de recherche présentent vos photographies sans vous demander une quelconque autorisation préalable et vous ne percevez aucune rémunération pour ces exploitations. Pourtant, ces services de référencement d'images génèrent des profits considérables pour les opérateurs qui les exploitent.

Cette situation est injustifiée et inéquitable. Les photographes et autres auteurs des arts visuels sont purement et simplement écartés de cette création de la valeur, dont ils en sont pourtant le producteur principal.



L'enjeux de l'amendement 182 est fondamental pour l'ensemble des auteurs des arts visuels car, une fois adopté, il vous permettra d'obtenir une nouvelle source de rémunération pour ces utilisations.



Présentation du dispositif :

Le système est simple : l'amendement vise à introduire dans la loi un système de gestion collective obligatoire des droits portant sur la publication des images par un moteur de recherche.

Une ou plusieurs société(s) de perception et de répartition des droits (de type SAIF) seront habilitées à délivrer des autorisations de reproduction et de représentation de ces œuvres à ces opérateurs, moyennant une rémunération, pour ces exploitations spécifiques.

Les auteurs des arts visuels pourront alors s'adresser à cette (ou ces) société (s) pour obtenir la rémunération qui leur revient.



S'organiser et agir :

Ce texte va être présenté en séance plénière au Sénat à partir du mardi 9 février, puis passera selon un calendrier qui n'est pas encore défini, devant l'Assemblée Nationale, puis à nouveau au Sénat en seconde lecture. Enfin, il sera examiné par la Commission Mixte Paritaire qui arbitrera les amendements sur lesquels le Sénat et l'Assemblée nationale ne seraient pas d'accord. Pour suivre le calendrier de discussion de la loi cliquez ICI .

Il est essentiel que tous les auteurs des arts visuels se mobilisent pour que cet amendement soit pleinement soutenu devant le parlement.

Cet amendement nous apporte l'espoir d'introduire au sein de cette nouvelle économie numérique un nouveau partage de la valeur.

La loi sera discutée à partir de mardi prochain 9 février. Nous vous invitons donc à être réactif et à soutenir massivement cet amendement en adressant dès aujourd'hui à votre sénateur par email le courrier ci-joint.

Voici comment trouver l'adresse e-mail de votre sénateur : dans le lien ci-dessous, vous trouverez une carte interactive. Il vous suffit de cliquer sur votre département, puis sur le nom du ou des sénateurs de ce département : http://www.senat.fr/elus.html

Sans votre soutien, nous ne pourrons parvenir à transformer cet amendement en une loi, applicable et définitivement promulguée.



ENSEMBLE, DONNONS-NOUS LES MOYENS DE DEFENDRE LA VALEUR DE NOS OEUVRES  !



En vous remerciant de votre soutien,

L'équipe de l'UPP

L'UPP a beau jeu de râler contre les images des pros référencées et montrées par Google, mais que dit l'UPP des images des pros présentées dans les galeries publicitaires des sites internet publicitaires des marques?

Une marque qui crée un site a besoin d'images pour illustrer ce site. 
Images qui, selon les règles de l'UPP, doivent être achetées auprès de photographes professionnels.
Elles doivent être rémunérées au tarif et ne pas avoir fait l'objet d'un appel d'offre 
(cf croisade de l'UPP contre les "concours appels d'offres" des offices de tourisme)
Or, on trouve sur tous les sites publicitaires des marques, de nombreuses photos de professionnels et d'amateurs, qui servent à assurer la promotion de la marque.
L'utilisation professionnelle à des fins promotionnelles est incontestable: ces sites ne pourraient pas exister sans ces photos.
Ma question est :
                   ces sites promotionnels rémunèrent-ils, conformément aux règles de l'UPP, les photos qu'ils publient ?
Si oui, c'est parfait, il n'y a rien à dire.
Si non, le recours à des photos gratuites pour illustrer un site de marque devrait être dénoncé par l'UPP en tant qu'acte déloyal et ces sites devraient être mis en liste rouge au même titre que la liste rouge des concours.
Puisque ce fil a été lancé par MDH, je lui pose la question:
les photos de cette galerie publicitaire, sur le site publicitaire Fuji, sont-elles rémunérées selon les règles habituellement imposées par l'UPP aux utilisateurs institutionnels ?
http://ambassadeurs.fujifilm.fr/portrait/michel-denis-huot/#tab_default_2


P!erre


sphmam, ton post est sans rapport avec le sujet du fil, qui ne peut pas traiter tous les thèmes en même temps...  :)
Au bon endroit, au bon moment.

Urd

Citation de: sphma le Février 14, 2016, 13:04:48

L'UPP a beau jeu de râler contre les images des pros référencées et montrées par Google, mais que dit l'UPP des images des pros présentées dans les galeries publicitaires des sites internet publicitaires des marques?

Une marque qui crée un site a besoin d'images pour illustrer ce site. 
Images qui, selon les règles de l'UPP, doivent être achetées auprès de photographes professionnels.
Elles doivent être rémunérées au tarif et ne pas avoir fait l'objet d'un appel d'offre 
(cf croisade de l'UPP contre les "concours appels d'offres" des offices de tourisme)
Or, on trouve sur tous les sites publicitaires des marques, de nombreuses photos de professionnels et d'amateurs, qui servent à assurer la promotion de la marque.
L'utilisation professionnelle à des fins promotionnelles est incontestable: ces sites ne pourraient pas exister sans ces photos.
Ma question est :
                   ces sites promotionnels rémunèrent-ils, conformément aux règles de l'UPP, les photos qu'ils publient ?
Si oui, c'est parfait, il n'y a rien à dire.
Si non, le recours à des photos gratuites pour illustrer un site de marque devrait être dénoncé par l'UPP en tant qu'acte déloyal et ces sites devraient être mis en liste rouge au même titre que la liste rouge des concours.
Puisque ce fil a été lancé par MDH, je lui pose la question:
les photos de cette galerie publicitaire, sur le site publicitaire Fuji, sont-elles rémunérées selon les règles habituellement imposées par l'UPP aux utilisateurs institutionnels ?
http://ambassadeurs.fujifilm.fr/portrait/michel-denis-huot/#tab_default_2

C'est une excellente et bonne question, très bien formulée.

Les photographes pros, notamment à travers l'UPP, ont fait des listes rouges d'organismes qui tentaient d'illustrer leurs sites gratuitement en faisant appel à des photos gratuites, notamment via des concours, au lieu d'utiliser et de rémunérer des photographes professionnels.  Il serait donc logique que l'UPP et les photographes pros pistent, de la même manière, les sites commerciaux des sociétés illustrés avec des photos gratuites ou échangées contre de menus services.
Ce sujet a tout a fait sa place dans un fil polémique Google. Si Google doit payer des droits pour se contenter de référencer les images du web (ils ne les vendent pas et ils n'en font pas d'usage commerciale), les societes multinationales telles que Canon, Nikon, Fuji etc doivent rémunérer les photos qui décorent leurs sites selon les règles de l'UPP. J'ai plusieurs fois posé cette question et mes fils ont été effacés. Si on accepte que les marques photos ne paient pas les photos de leurs sites mais les échangent contre des prêts ou dons de matériels, alors vivent les concours commerciaux, vivent les appels d'offres aux amateurs, vite UBBER PHOTO et pas la peine de taper sur Google si on encourage d'autres grosses multinationales à faire pire

P!erre

Citation de: Urd le Février 14, 2016, 16:15:18
Ce sujet a tout a fait sa place dans un fil polémique Google.

Non.

Citation de: Urd le Février 14, 2016, 16:15:18
Si Google doit payer des droits pour se contenter de référencer les images du web (ils ne les vendent pas et ils n'en font pas d'usage commerciale), les societes multinationales telles que Canon, Nikon, Fuji etc doivent rémunérer les photos qui décorent leurs sites selon les règles de l'UPP.

Imagine un fil traitant de la rémunération de photos pour de la publicité. Si on y écrivait qu'il serait également correct de faire payer le référencement des images par Google, cette remarque serait hors sujet.

Donc, merci de ne pas polluer ce fil.   8)
Au bon endroit, au bon moment.

Urd

Citation de: P!erre le Février 14, 2016, 16:57:19
Donc, merci de ne pas polluer ce fil.   8)
Non, brigadier P!erre, ce n'est pas de la pollution, mais une question légitime concernant l'utilisation gratuite de photos par des sites à vocation commerciale.

vernhet

Citation de: sphma le Février 14, 2016, 13:04:48

L'UPP a beau jeu de râler contre les images des pros référencées et montrées par Google, mais que dit l'UPP des images des pros présentées dans les galeries publicitaires des sites internet publicitaires des marques?

Une marque qui crée un site a besoin d'images pour illustrer ce site. 
Images qui, selon les règles de l'UPP, doivent être achetées auprès de photographes professionnels.
Elles doivent être rémunérées au tarif et ne pas avoir fait l'objet d'un appel d'offre 
(cf croisade de l'UPP contre les "concours appels d'offres" des offices de tourisme)
Or, on trouve sur tous les sites publicitaires des marques, de nombreuses photos de professionnels et d'amateurs, qui servent à assurer la promotion de la marque.
L'utilisation professionnelle à des fins promotionnelles est incontestable: ces sites ne pourraient pas exister sans ces photos.
Ma question est :
                   ces sites promotionnels rémunèrent-ils, conformément aux règles de l'UPP, les photos qu'ils publient ?
Si oui, c'est parfait, il n'y a rien à dire.
Si non, le recours à des photos gratuites pour illustrer un site de marque devrait être dénoncé par l'UPP en tant qu'acte déloyal et ces sites devraient être mis en liste rouge au même titre que la liste rouge des concours.
Puisque ce fil a été lancé par MDH, je lui pose la question:
les photos de cette galerie publicitaire, sur le site publicitaire Fuji, sont-elles rémunérées selon les règles habituellement imposées par l'UPP aux utilisateurs institutionnels ?
http://ambassadeurs.fujifilm.fr/portrait/michel-denis-huot/#tab_default_2
c'est quoi ces raisonnements à la con qui tentent d'exonérer Google d'agissements contestables au motif que d'autres s'en rendraient également coupables?  ??? ???

Mona

Citation de: vernhet le Février 15, 2016, 18:16:24
c'est quoi ces raisonnements à la con qui tentent d'exonérer Google d'agissements contestables au motif que d'autres s'en rendraient également coupables?  ??? ???

Hu hu hu...

C'est l'ère du temps... Bientôt on va t'expliquer "qu'on ne peut pas faire autrement", que sinon c'est une "idiotie" ...  ::)

:)  ;)

aston

Google ne s'approprie pas les images, il les référence, d'ailleurs, à part les vignettes de la page de résultats, dès qu'on clique sur une image on a une image qui provient de la page qui héberge l'image .
Il y a une solution simple à ça : dire à Google de ne pas référencer cette page si c'est votre site, il y a de nombreux moyens disponibles pour ça. Ou encore ne pas publier les photos que l'on ne souhaite pas voir apparaitre ailleurs.
Mais là ce n'est pas le but recherché il me semble :  le photographe UPP veut être référencé par Google, pour la publicité que ça lui fait, les prospects potentiels comme évoqué plus haut, mais aussi de faire payer Google pour ce référencement. Le beurre et l'argent.
Comme on est en France, on va bien parvenir à coup de lobby à faire passer une loi spécifiquement française qui va interdire de linker les photos, ou d'obliger Google à payer pour ça, en France, et le résultat sera simple : les photos hébergées en France ne seront plus référencées pour Google. Je parie que nombre de photographes se feront alors héberger hors France pour continuer à bénéficier de ce référencement.
Quand à la suppression des IPTC, quand elles le sont, c'est l'upload sur de nombreux sites qui modifie la photos (taille ou autre) qui supprime ces IPTC, comme un  upload sur Facebook par exemple, Google n'a rien à voir là dedans.

La comparaison avec le fil d'actualité n'est pas pertinent ni comparable puisque dans ce cas, Google crée sa propre page d'actualités en reprenant les actus publiées ailleurs. Notez d'ailleurs que tous les sites d'actualités n'ont pas choisi non plus de ne plus être référencés.

Je ne suis pas pro-Google (du tout !) mais je trouve que le combat de l'UPP est d'arrière garde.