Orléans : Fêtes Johanniques 2016

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Les bretons

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Les paysans solognots avec leur brouette pleine de victuailles

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Les landais dansent sur leurs échasses

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Les normands distillent le calva !

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Pour ceux-ci, j'avoue que je ne me souviens plus d'où ils viennent.

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Les Antilles aussi rendent hommage à Jeanne d'Arc.

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C'est à ce moment que le gros couac de l'après-midi va se produire.
Le défilé est en effet arrêté et cela pendant près d'une heure !
Pour nous faire patienter, les antillais qui sont juste devant moi jouent de la musique.

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Et les danseuses antillaises se donnent à fond pour assurer la continuité du spectacle.
Mais malheureusement cela n'empêchera pas une partie du public de se lasser et de partir.

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Après une longue attente, des sifflets viennent de la rue Royale, annonçant l'arrivée du maire d'Orléans et du ministre.
Voici enfin l'arrivée des drapeaux européens, français et orléanais.

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Les responsables militaires.
Le défilé a maintenant près de deux heures de retard sur l'horaire prévu.
Du jamais vu lors des fêtes johanniques.
Les orléanais grondent leur colère et sur la place du Martroi ou je me trouve, la moitié du public a désormais abandonné la partie.
C'est vraiment la première fois que cela arrive, surtout lors d'une aussi belles journée que celle de dimanche.

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Le député-maire et le ministre

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Oups, je me suis trompé de photo.
Toutes mes excuses à Titou et à Muguette pour avoir osé les comparer à des hommes politiques, car ce n'est vraiment pas flatteur pour ces braves bêtes.

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Voici donc la bonne photo avec le député-maire, Olivier Carré, et son invité d'honneur, Emmanuel Macron.
Ce dernier a mis pas moins d'une heure et demie à parcourir les 500 mètres séparant la Cathédrale de la Place du Martroi.
Entouré d'une nuée de journalistes nationaux, que d'habitude on ne voit jamais, il a passé son temps à serrer un nombre incalculable de mains.
Quand il est passé devant moi, je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire qu'il était encore plus en retard qu'un train SNCF Paris - Orléans, chose que je n'aurai pourtant pas cru possible. Autant vous dire qu'il a été un peu surpris et le maire semblait plutôt contrarié par ma remarque.
Mais bon, indépendamment de toute opinion politique il l'a bien cherché et s'il avait été du bord opposé, je lui aurai fait la même remarque sans hésiter.
Je ne sais plus qui a dit que la ponctualité était la politesse des rois mais en tout cas M. Macron devrait se renseigner sur ce point car l'a il a vraiment exagéré.
Depuis, on ne parle plus que de cela dans Orléans, et les orléanais sont vraiment en colère contre lui car la fête a été quelque peu gâchée.

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Petite parenthèse à propos de l'invité d'honneur.
Chaque année, une personnalité est invitée par le maire et préside le grand défilé du 8 mai.
L'an dernier c'était la journaliste Audrey Pulvar et l'année précédente c'était Stéphane Bern, qui était vraiment dans son élément.
L'invité d'honneur peut donc être aussi bien un responsable politique, comme cette année avec Emmanuel Macron, qu'une personnalité issue de la société civile.
La tradition veut cependant que le Président de la République soit l'invité d'honneur l'année qui suit son élection.
Mais bizarrement, le Président actuel, tout comme son prédécesseur, ont décliné l'invitation.
Auparavant, en leur temps, Jacques Chirac, François Mitterrand, Valéry Giscard-d'Estaing ou encore le Général de Gaulle, étaient pourtant tous venus au moins une fois présider les fêtes Johanniques.

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D'autres responsables politiques, à priori les élus des conseil municipal d'Orléans

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Bon, maintenant que la classe politique locale et régionale est enfin passée devant nous, le défilé peut enfin reprendre normalement.
La délégation de la ville jumelle japonaise est toujours fidèle au rendez-vous des fêtes Johanniques.

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L'arrivée d'un ami m'a fait louper le passage des juges du tribunal.
C'est maintenant au tour des universitaires de défiler.
Aujourd'hui l'université d'Orléans est implantée dans le quartier de La Source.
Mais l'université de la ville est une des plus anciennes de France et à vu passer quelques personnages célèbres, dont Calvin, La Boétie et Molière, pour ne citer qu'eux.

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Des étudiants de l'université

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Les futurs ingénieurs avec leur mascotte

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C'est maintenant au tour des anciens combattants de rendre hommage à Jeanne d'Arc.

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Une nouvelle fanfare

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On aborde maintenant la partie religieuse du défilé.

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Il n'y a pas d'âge pour participer au défilé.
Dans le cas présent, la jeune demoiselle s'est littéralement endormie, totalement indifférente à toute l'agitation qui règne autour d'elle.

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Etendard de circonstance

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Les enfants de chœur.
(Tiens, cela me rappelle quelques souvenirs de jeunesse et non je ne me suis jamais saoulé au vinde messe de Monsieur le Curé !)