Sonyistes, on nous vendrait pas les objectifs trop chers?

Démarré par Paleofredo, Mars 13, 2009, 16:47:29

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malice

Sony a déjà effectué une hausse sur les objectifs et ses boitiers?
Elle était de combien environ?

Verso92

Citation de: jmr80 le Mars 17, 2009, 21:04:56
A vrai dire c'est pas nouveau de l'époque de feu minolta on ralait déjà du coût plus élevé de ses optiques notamment la série G, ben ça n'a pas changé un héritage génétique de la monture AF minolta ? ;D ;D ;D ;D

Exactement ! A l'époque (début des années 90) où j'ai décidé de laisser tomber mes OM pour passer à l'AF, j'avais hésité entre Nikon, Canon et Minolta. J'avais déjà remarqué à l'époque que les objectifs qui m'intéressaient (f/2.8 24 et f/2.8 180 ou 200 notamment) étaient sensiblement plus chers chez Minolta...

jmr80

Citation de: Verso92 le Mars 19, 2009, 20:43:07
Exactement ! A l'époque (début des années 90) où j'ai décidé de laisser tomber mes OM pour passer à l'AF, j'avais hésité entre Nikon, Canon et Minolta. J'avais déjà remarqué à l'époque que les objectifs qui m'intéressaient (f/2.8 24 et f/2.8 180 ou 200 notamment) étaient sensiblement plus chers chez Minolta...
et oui mais par la même on était rassuré par les inovations proposées par minolta, multi flash sans cordon, autofocus de course à l"époque, je passe sur le système programme de logique flou pas toujours trés bien compris son fonctionnement mais bon, minolta était un acteur de pointe

Hornet

Question bête : le volume de production de Sony semblant inférieur à Canon ou Nikon, n'est-il pas normal d'avoir un prix de revient unitaire plus élevé (loi de Verdoorn) ? Ou alors il faut sacrifier les marges mais Sony n'est pas plus une oeuvre de charité que les autres.

rascal

ça fait certainement partie de l'explication, comme posté par ailleurs

Mistral75

Bonsoir d'un Pentaxiste de passage,

Je rejoins les deux posteurs précédents. Sans même parler de gains liés à une production en grand nombre, le prix de revient unitaire d'un objectif varie en raison inverse de sa diffusion puisqu'il faut amortir un montant de frais de dèveloppement (que l'on supposera identiques pour toutes les marques, pour simplifier) sur un nombre plus ou moins grand d'exemplaires produits.

Après vient la stratégie marketing et tarifaire : entre le prix de revient et le prix de vente le fabricant a le choix de la marge qu'il vise.

Sony a manifestement fait le choix de rogner très fortement ses marges sur tous les boïtiers et sur les objectifs d'entrée de gamme pour gagner rapidement des parts de marché grâce à des prix très compétitifs. Il n'a pas étendu ce choix aux optiques haut de gamme pour lesquelles, toutes choses égales par ailleurs, une base installée et donc des volumes plus faibles l'amènent à des prix de revient unitaires largement supérieurs à ceux de Canon ou Nikon.

Pentax est dans le même cas et pratique des tarifs élevés sur ses optiques d'exception (fixes Limited et DA* notamment, cf. les 799 EUR de ppi du tout récent DA* 55 f/1,4).