Nouvelle version de RawTherapee

Démarré par bajcl, Août 26, 2013, 09:43:18

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MBe

Citation de: Miaz3 le Avril 25, 2015, 22:55:54
Peut-être que vous parlez que pour DNG profil editor ?
Car il existe nombreux colorcharts et on peux très bien réaliser un dcp avec un dreamcatcher 48 voir 76...chacun a sa spécificité et encore il faut en avoir l'utilité (et la finance)...tout comme le matériel et logiciel qui permettent de faire cette capture.

En tout cas, le dcp contient bien plus d'information qu'un icc suffit de jeter un oeil sur la doc du format dng et de lire le chapitre "proprietary data".
Quoi de plus logique, si votre colorcharts utilise que des valeurs sRGB, votre dcp ou icc sera "taillé" pour du sRGB...et non pour un autre espace.


Merci pour le lien, je vais regarder. Je connais la spécification DNG et celle de Icc v4, c'est 2 approches différentes, mais complémentaires avec le même objectif, j'utilise les 2.

bajcl

La nouvelle version de Rawtherapee 4.2.162 supporte de nouveaux boîtiers dont le NX1 de Samsung.

MBe

Citation de: jdc le Avril 23, 2015, 08:39:17
Merci toout d'abord pour vos évaluations

MBe
Les profils de travail ne sont pas chargeables, ils sont calculés en interne à partir des primaires de chaque profil.

alafaille
* nombre de niveaux : par défaut j'ai mis arbitrairement 7...mais tout dépend de l'effet recherché. Plus on va choisir un niveau élevé plus la part réservée à l'image résiduelle sera réduite, mais plus on pourra intervenir sur des gros "détails"...le niveau 10 permet de modifier des détails de 1024*1014 pixels

* Edge quality : j'admets que ce paramètre n'est pas évident, ni à expliquer, ni à utiliser. Pour comprendre un peu plus http://en.wikipedia.org/wiki/Daubechies_wavelet. Mais grosso modo, D2 et D4 privilégient plutôt la détection des bords

* Contrast : oui mais...si tu utilises "Edge sharpness" tu as intérêt à ne pas utiliser cette fonctionnalité  (contrast +), car les contrastes vont s'ajouter

* Chromaticity : j'aurais pu (très facile) ajouter les mêmes boutons de contrôle, mais je pense que la correction chroma doit agir différemment, notamment on peut avec cela corriger des franges, etc;

* Toning : ne sera vraiment utile que le jour où (??) j'aurais implanté le module "color-toning" pour l'image résiduelle. Chaque courbe agit sur les composantes "a" ou "b" de Lab, donc rouge et vert en même temps, bleu et jaune en même temps...D'où l'introduction de virages / dominantes volontaires

* Denoise - refine : lorsque tu coches "link", les 3 curseurs inférieurs vont venir modifier l'action de "edge shrapness" qui agit pour l'essentiel sur les 3 premiers niveaux. Donc on peut considérablement renforcer / affaiblir un niveau. L'autre usage vise la réduction complémentaire du bruit en fin de traitement. Le module "Noise Reduction" agit en amont du processus et de manière "égale" (ce n'est pas tout à fait vrai) sur l'ensemble des niveaux (Noise Reduction utilise aussi un wavelet). "Denoise refine" agit en fin de processus et permet la retouche du bruit généré par les traitements intermédiaires. C'est aussi un excellent outil pour les images astro, pour corriger simultanément bruit et détails dans un ciel.

* Edge sharpness : principalement 2 utilisations possibles :
a) local contrast : ici l'évolution du contraste n'est plus linéaire pour chaque niveau, mais variable en fonction de la courbe. Cette courbe reprend en son milieu, pour chaque niveau la moyenne des données, à 66% un écart-type, etc. Ce process va permettre de rendre l'image avec une impression de relief
b) edge detection: dans ce cas l'outil va être assimilable à un outils de type "unsharp mask" ...même si cela n'a rien à voir. Je parle de l'effet résultant

Les 3 curseurs: 1) strength - règle la puissance de l'effet souhaité; 2) radius : accroit le rayon, mais à 0 il y a de l'action. Ce rayon change l'action sur les premiers niveaux, un faible rayon agira sur les niveaux 1 et 2 et pas linéairement, un gros pourra agir sur les autres niveaux : 3) détail : plus on va à droite, plus l'action sera centrée sur les petits niveaux et ne fait pas double emploi avec "radius"

* Gamut control:
* va permettre par exemple de reduire / accroître l'action sur certaines teintes, par exemple la peau
* la courbe, va permettre de moduler l'action des curseurs contraste (en fonction du nombre de niveaux) selon la teinte selectionnée. par exemple réduire dans les bleus, accroître les verts, etc. Attention on n'agit que sur les détails concernés par le niveau

*Residual image : il y a déjà pas mal de modules, mais je suis en train d'en ajouter d'autres. C'est à l'essai comme par exemple tone-mapping, mais on peut imaginer d'autres actions...A voir en fonction des résultats.

Merci encore pour cette évaluation
:)

Bonjour Jdc et intervenantes/intervenants,

Voici les premiers résultats sur mes essais du nouveau traitement par ondelettes récemment proposé par RT

Ce n'est pas un algorithme très facile à utiliser, mais il est très efficace sur les petits détails dans une image, mais les effets ne sont pas toujours faciles à visualiser.
Je confirme qu'il est indispensable de travailler avec la valeur de l'échelle d'affichage ou d'impression, dans la plupart des cas je suis sur un grossissement d'un facteur 200% pour bien évaluer les effets. Pas trop facile à utiliser parce que il y a de nombreuses combinaisons et qu'il n'est pas simple de comprendre l'action d'une commande, des commandes, j'ai fait pas mal d'essais.

Les fonctions testées que j'ai trouvées très efficaces : Contrast et Edge sharpness.
J'ai également testé « bord », mais je n'ai pas perçu d'effet très significatifs (j'ai peut être pas su m'en servir ?)

Pour Edge Sharpness, la commande Strength est suivant les sujets pas assez démultipliée. J'ai également constaté une dé saturation des couleurs dans 1 cas, peut être que j'ai trop forcé sur les valeurs appliquées ou bien l'imbrication des effets ?

Comparativement la commande contrast par niveaux de détails à la commande Contrast associée à Edge Sharpness est beaucoup plus efficiente globalement sur une image, mais également beaucoup plus destructive des fins détails et agit avec beaucoup moins de discernement.

Il n'est pas possible de mettre des exemples sur le forum, car la compression jpeg annihilerait tous les effets perçus.

Il me reste des essais à faire : Est-ce que ces améliorations sont visibles sur un tirage ?
Sur un écran, pour une publication sur le web, je n'ai pas cette impression, par contre ces traitements seront utiles en astronomie.
Les améliorations :
- Il serait peut être intéressant de dissocier ces fonctions, contrast, Edge Sharpeness par exemple, avec un wavelet setting qui leur soit propre, il est vrai que cela ne va pas simplifier l'IHM.

- Une documentation plus explicite ? Compte tenu du traitement, traduire les algorithmes par des mots n'est pas simple.

Perspectives : L'expérience est enrichissante, prend du temps, il me reste encore du travail pour comprendre et m'approprier ce nouveau traitement.

Pour ne pas être influencé, je n'ai pas été lire les retours sur le forum de RT, je vais pouvoir y aller faire un tour :D

alafaille

Citation de: alafaille le Avril 24, 2015, 23:20:39
Merci a Mbe pour les liens Rawpedia ... J'ai de quoi lire .
Et effectivement, je vais commencer gentiment avec Dng Profil Editor...

Bon, eh bien j'ai fait quelques tests à la fois avec Adobe Dng Profile Editor et Xrite ColorChecker.

- Photos de la mire au soleil et nuage avec BdB auto sur l'E-M5. J'ai fait les tests avec mes divers objectifs
- Conversion des raw olympus ORF en DNG avec Adobe DNG Converter
- Je charge un DNG avec Dng Profile Editor, je ne touche aucun réglage dans les 1er onglets et dans l'onglet Chart je place les repères colorés au bon endroit puis le bouton 'create color table'
- Et hop, profil numéro 1
- Même image avec Xrite colorchecker pour obtenir un autre profil.

Résultat : en partant du même DNG j'obtient 2 profils assez différents (  ??? ou  :P  )
- le profil  Xrite est plus saturé dans le rouge et un peu plus discrètement dans le bleu
- le profil Adobe est donc globalement plus 'soft', peut-être un poil plus 'jaune' ( mais c'est peut-être du à la moindre saturation en rouge et bleu).

En exploitant ces 2 profils dans LR et dans RT on obtient des résultats légèrement différents mais qui 'respectent' les différences entre ces 2 profils. En même temps difficile de comparer un même profil entre LR et RT car , même en mode 'neutre' dans chacun des softs, le développement de base est différent.

A noter que dans RT le rendu avec le profil obtenu avec Xrite ColorChecker est quasi jumeau de celui par défaut (Auto matched camera profile) .. Je pense donc connaitre l'origine du profil E-M5 fourni avec RT  ;D

Et au final le plus fiable est  .... ben je ne sais pas trop !


MBe


Pour avoir un profil de bonne qualité il est nécessaire de bracketer, environ +/- 3IL la mire et de sélectionner la photo la plus adaptée en regardant un patch vers entre L50-L60 et de vérifier la bonne exposition, et que le blanc n'est pas saturé.

Voici le lien dans la documentation de RT qui détaille parfaitement la procédure pour un profil icc, c'est la même démarche pour un profil dcp, il n'est pas utile de faire la BdB : http://50.87.144.65/~rt/w/index.php?title=Color_Management_addon/fr

Les profils Xrite sont plus saturés, personnellement je préfère ceux d'Adobe.

En dcp, je trouve plus avantageux de faire des profils bi-illuminants pour des illuminants à spectre continu.
Pour les spectres discontinus, un profil mono-illuminant est à réaliser.


jdc

Merci Mbe pour ces essais.
J'ai un peu tardé à répondre, car j'ai été indisponible ces derniers temps, notamment suite à une hospitalisation.

Oui, le traitement par ondelettes est complexe, car même pour le développeur, les algorithmes et les résultats attendus sont complètement différents des  traitements habituels (RGB, YUV, Lab...ou CIECAM..ou...).

Il est indispensable, y compris pour l'utilisateur, d'avoir assimilé le principe de décomposition / recomposition :
* en « n » niveaux, qui contiennent chacun grosso-modo le contraste ou son équivalent pour la chroma
* en une image résiduelle, qui est la « différence » entre l'image originale et la « somme » des « n » niveaux.

Le traitement des « n » niveaux nécessite des algorithmes spécifiques. Par exemple pour l'équivalent de la fonction « sharpen », il faut tout « réinventer » ; rien de ce qui existe « masque flou », « déconvolution »,...par ailleurs, ne peut être utilisé.
Pour l'image résiduelle, les algorithmes sont proches de ceux utilisés pour l'image source, mais néanmoins différent, car il faut toujours avoir en tête la recomposition.

Comme dans beaucoup d'autres algorithmes, on ne peut « couper les pixels ». Bien sûr j'ai essayé des approximations lorsqu'on travaille avec des grossissements inférieurs à 100%, mais les résultats comparables à la sortie TIF/JPG ne pourront être bons que si le zoom est supérieur ou égal à 100%.

Avant d'aller plus dans tes remarques, je tiens à signaler :
a) d'une part mon étonnement que les « ténors » du marché (ACR, LR, C1, DxO...) n'utilisent pas ces algorithmes, ou alors seulement dans les fonctions de réduction du bruit ou pour des algorithmes de compression de données....Peut-être est-ce trop complexe au niveau utilisateur ??
b) le choix du type de transformation est important. Pour faire simple, elles sont de 3 types : Continues (ex : « Mexican hat » comme utilisé par Dcraw pour le bruit ou Gimp), Discrète  (ex : Daubechies dans RT), ou Complexe (ex : Kingsbury). Cette troisième approche, probablement la plus pertinente pour le traitement des détails et de la géométrie fine, nécessite une réécriture de décomposition/ recomposition et bien sûr des algorithmes de traitement, je pense qu'elle s'accompagne d'un accroissement des ressources....et n'est pas à l'ordre du jour de mes projets !

En ce qui concerne l'interface graphique (GUI), Hombre est en train de travailler dessus pour la rendre moins austère. Néanmoins le problème de « où mettre tel algorithme ? », ou « quel niveau de détail de l'algorithme doit-on rendre accessible à l'utilisateur ? » n'est pas simple (et pas spécifique au traitement par ondelettes). De même l'apprentissage des fonctionnalités et des processus de traitements ne peut être que progressif et se faire « en marchant »...C'est ensemble que nous progresserons par retour d'expérience pour faire progresser les algorithmes, la documentation, les fonctionnalités,...

Afin d'éviter une page trop longue, je reprendrais mes commentaires plus tard, sur les autres aspects que tu évoques.

jdc

Quelques explications complémentaires sur « Edge Sharpness »

J'ai regroupé dans un même item plusieurs fonctions qui s'appuient sur des algorithmes semblables.

1) « Edge sharpness » avec les 3 curseurs « strength », »Radius » et « détail » et la « combobox 'first level' » :
*Essentiellement les 2 premiers niveaux de décomposition sont utilisés, si « détail » est au maximum.
*Sinon les niveaux supérieurs sont graduellement utilisés
*« Radius » utilise une fonction complexe, assez proche d'une courbe gaussienne, dont la partie gauche est tronquée. Changer « radius » va déplacer progressivement  la valeur du « rayon » (qui n'en est pas un) en utilisant le niveau 0, avec un peu de niveau 1, puis le niveau 1 avec moins de niveau 0, puis un zeste de niveau 2, puis un micro-zeste de niveau 3, etc.
*« strength » , comme son nom l'indique agit sur l'amplitude de l'accroissement du contraste...Lorsqu'on dépasse 50 environ, les accroissements de contrastes sont importants et peuvent générer des artefacts ;
*« edge sharpeness » agit comme un outil « sharpening », mais sans accroissement de la détection des bords. Ce qui revient à dire que est considéré comme un « bord », les détails « contraste »de 1x1 pixels (pour le premier niveau), 2x2 pour le second, etc. obtenus par la décomposition en ondelettes. Si l'image est bruitée, le bruit sera traité de la même façon.

2) « Local contrast ».
*Ici encore ne sont concernés que les 3 premiers niveaux (bien sûr j'aurais pu étendre cet algorithme à l'ensemble des niveaux).
*Que fait l'algorithme ?:  il modifie le contraste de chaque niveau concerné en fonction du contraste initial de ce niveau, soit avec le « double slider », soit avec la courbe (la courbe me semble plus intuitive).
*La courbe donnée par défaut, prend en compte les réglages de « edge sharpness » et réduit un peu la force (« strength ») pour les faibles niveaux de contraste intital, accroit le contraste pour les valeurs « moyennes » et supprime tout accroissement pour les valeurs élevées.
*Ce « local contrast » permet de donner du relief aux images un peu comme un « EPD » (edge preserving decomposition)...http://www.cs.huji.ac.il/~danix/epd/J'en reparlerais plus loin.

3) « Edge detection »
*comme indiqué en 1) ci-dessus, la détection des bords en mode « normal » correspond aux détails trouvés par la décomposition en ondelettes.
*Mais , si il y a du bruit, et/ou si on ne veut pas transformer l'image via un pseudo « tone mapping EPD », il a fallu trouver autre chose. J'ai cherché et ai trouvé des travaux de chercheurs en imagerie médicale et ai « adapté » le principe de leur algorithme à la photographie. La mise au point a été complexe, mais on peut dire que cela fonctionne.
*Le curseur « low » agit sur un filtre gaussien en faisant varier progressivement la valeur moyenne et le sigma. Ce filtre va réduire les « anomalies » (essentiellement le bruit) pour ne concerner que les points importants de l'image . Bien sûr, on n'agit pas sur l'image elle même pour ne rien perdre, mais sur une fonction de transfert.
*Le curseur « high », agit d'une part en fonction de ce qui résulte de « low », puis il compare les 3 valeurs de la décomposition « vertical / horizontal / diagonal ». Lorsque ces "valeurs" sont assez "semblables" on est sur un bord (tout est dans "semblable").
*Le curseur « gradient » agit progressivement ; si il est à 0, la détection de bord n'a aucun effet, on est comme dans le cas précédent. Si il est à 100, la détection des bords est à son maximum d'efficacité.

jdc

Pour les autres points que tu évoques, comme je ne possède pas ni DxO, ni LR, ni C1, etc. il m'est difficile de faire des comparaisons...
De même je n'ai pas d'imprimante...
Donc, tous mes algorithmes sont des « originaux » , sans chercher à faire « comme »...
Pour ce qui est des développements en cours :

*le premier concerne l'interface GUI par Hombre ! Quand ?
*le second concerne un patch en cours de développement, qui a été un peu ralenti, par mes diverses absences.
**Il ajoute un « tone mapping » pour l'image résiduelle - ainsi qu'une fonction "compression", qui bien sûr doivent être « compensés » par une variation (accroissement) des niveaux.
**J'ai trouvé, par hasard, une possibilité de créer du « EPD Tone-mapping »,http://www.cs.huji.ac.il/~danix/epd/ en agissant de manière différenciée, d'une part sur les composantes « verticales et horizontales » et d'autre part « diagonales ». L'effet obtenu est « saisissant », bien sûr il faut faire attention à l'action des curseurs pour ne pas aboutir à des caricatures.
*Je vais aussi ajouter, une courbe de contraste « after », afin de modifier / rétablir la luminance après le traitement par ondelettes.

Pour la suite :
La grosse difficulté tient aux « pipelines » de RT, qui ont été imaginés dès le début par son créateur.
Ces « pipelines » sont aujourd'hui un frein au développement, mais comment faire autrement ?
Si on y arrive on devrait pouvoir faire « tatouage d'image », « composition d'images HDR », etc. ainsi que les calques pour d'autres utilisations que les ondelettes (contrôles local, etc.)

J'espère avoir à peu près répondu à tes demandes et reste prêt à toute explication complémentaire.

:)

Giorgio PAPARELLE

Eh bien, moi je débarque de la lune et je ne connais rien à ce programme. Compte tenu de l'engagement des uns et des autres et des avis des uns et des autres, je vais prochainement le découvrir pour m'en faire une idée. Bravo aux développeurs, respect..... ;)

adoubeur

Pour avoir plusieurs fois essayé de me mettre à RawTherapee, et avec une vraie motivation vu qu'il tourne sur Linux, je finis toujours par lâcher l'affaire à cause de l'ergonomie du logiciel.

Il est bardé d'outils très puissants, mais aux dénominations vraiment peu claires : "Ajustements Lab", "Apparence de la couleur", "Réduction du bruit d'impulsion"... pour moi ça ne fait pas sens !
Et je trouve le nouvel outil "Wavelet levels" encore plus obscur.

C'est à mon avis le vrai point noir de RT. Quand je veux faire quelque chose, je ne sais pas par où commencer, et je ne sais pas exactement quel effet va produire tel ou tel curseur. J'ai la sensation d'être devant un outil pour informaticien, plus qu'un outil pour photographe.

Donc à mon avis, revoir l'interface est une priorité. Le logiciel est puissant, son dématriçage vraiment fin, mais perso je mets 30 minutes à obtenir un résultat que j'obtiens en 5 minutes sous un autre logiciel. Quand on a comme moi beaucoup d'images à traiter régulièrement, avoir une interface claire avec des outils explicites est essentiel.

En tout cas, je continue à surveiller de près l'évolution de RT !
XT2/23/35/56/55-200

MBe

Merci Jdc pour ces explications détaillées qui doivent donner à d'autres utilisateurs ou nouveaux utilisateurs la curiosité de découvrir ce traitement par ondelettes. Il est assez déroutant de prime abord, mais comme tu le dis c'est en marchant (en en tombant ;)) que l'on apprend petit à petit.

Avec toutes les infos (précieuses) que tu donnes je vais poursuivre mes expériences, j'ai mieux compris l'interaction entre ces fonctions notamment le lien qui relie les fonctions (contrast, chromaticity...etc.) .

Pour l'interface, le traitement est honnêtement situé dans le bon onglet, hormis le curseur Strength, pas toujours facile à ajuster, je n'ai pas pour l'instant d'idée géniale qui faciliterait la prise en main, la difficulté étant plus pas le nombre de réglages et les combinaisons possibles de trouver une démarche de réglages cohérents, j'ai pris l'hypothèse d'agir du haut vers le bas (sur la fenêtre ondelettes) hormis pour le preview ou je reviens systématiquement pour comprendre / voir les effets.

En synthèse je dirais que ce traitement, avec des effets bien visibles, est particulier, du fait qu'il produit des effets sur l'image qui ne ressemblent à aucun autre que je connaisse.

MBe

Citation de: Giorgio PAPARELLE le Mai 18, 2015, 20:59:10
Eh bien, moi je débarque de la lune et je ne connais rien à ce programme. Compte tenu de l'engagement des uns et des autres et des avis des uns et des autres, je vais prochainement le découvrir pour m'en faire une idée. Bravo aux développeurs, respect..... ;)

Oui il faut le découvrir et surtout ne pas oublier qu'il est maintenant accompagné d'une très bonne documentation qu'il faut absolument regarder pour comprendre la philosophie du produit, la documentation indique beaucoup plus que la description des fonctions, elle donne de bons conseils et principes valables en traitement d'images.

C'est plutôt un logiciel orienté "laboratoire" avec de nombreuses fonctions, mais qui propose pour commencer des profils de post traitement qui aident bien.

MBe

Citation de: adoubeur le Mai 18, 2015, 21:07:22
Pour avoir plusieurs fois essayé de me mettre à RawTherapee, et avec une vraie motivation vu qu'il tourne sur Linux, je finis toujours par lâcher l'affaire à cause de l'ergonomie du logiciel.

Il est bardé d'outils très puissants, mais aux dénominations vraiment peu claires : "Ajustements Lab", "Apparence de la couleur", "Réduction du bruit d'impulsion"... pour moi ça ne fait pas sens !
Et je trouve le nouvel outil "Wavelet levels" encore plus obscur.

C'est à mon avis le vrai point noir de RT. Quand je veux faire quelque chose, je ne sais pas par où commencer, et je ne sais pas exactement quel effet va produire tel ou tel curseur. J'ai la sensation d'être devant un outil pour informaticien, plus qu'un outil pour photographe.

Donc à mon avis, revoir l'interface est une priorité. Le logiciel est puissant, son dématriçage vraiment fin, mais perso je mets 30 minutes à obtenir un résultat que j'obtiens en 5 minutes sous un autre logiciel. Quand on a comme moi beaucoup d'images à traiter régulièrement, avoir une interface claire avec des outils explicites est essentiel.

En tout cas, je continue à surveiller de près l'évolution de RT !

Il faut regarder la documentation (http://50.87.144.65/~rt/w/index.php?title=Main_Page/fr) elle aide beaucoup à démarrer, mais c'est également un outil très formateur car il oblige l'opérateur à structurer son flow de développement.

L'ergonomie a fait de gros progrès, cela reste un logiciel assez technique, mais c'est également pour cela, avec toute ses fonctionnalités, que je l'apprécie.

adoubeur

Je suis pas mal habitué à utiliser des softs de dématriçage, et quand j'en essaie un nouveau, je retrouve généralement très vite mes petits, car la logique de ces logiciels est assez semblable. Après plusieurs années de Lightroom, je suis passé à Capture One et j'avais mes habitudes de workflow bien établies en un petit mois.

Là, avec RawTherapee, j'ai beaucoup plus de mal. Pour avoir utilisé aussi Darktable, je lui fais un peu le même reproche : interface complexe et outils peu clairs.
J'ai l'impression que c'est ce qui différencie les dérawtiseurs payants des libres, l'ergonomie générale et la clarté de l'interface. Et si je suis un grand partisan du logiciel libre (utilisateur convaincu de Linux depuis plus de 10 ans), pour le choix du dérawtiseur qui est pour moi un outil de travail, je n'ai pas hésité à installer une partition Windows à côté de mon Linux rien que pour traiter mes fichiers raw.

Ce n'est pas simplement une question de lire la doc, ce que je fais quand je ne sais pas comment faire quelque chose, quel que soit le logiciel.
XT2/23/35/56/55-200

alafaille

Je crois que le terme de 'laboratoire' employé par Mbe est assez juste. Effectivement, RT propose une profusion d'outils, qui parfois font doublons ( ou presque)
Je pense par exemple aux diverses pour agir sur la 'netteté' d'une image  : Netteté  (avec 2 méthodes), Bords, Microcontraste, Contraste par niveaux de détail et dans l'outil Wavelet Contrast et Edge Sharpness.

Tout ceci est assez déroutant mais c'est la richesse de ce soft et il faut la garder, peut-être en donnant la possibilité , comme dans Darktable, de masquer certains des outils. Les 'payants' ont généralement décidé de trancher et garde 1 outil pour 1 usage.

Pour moi, la grande force des payants est surtout effectivement la "rapidité" pour avoir un bon résultat. J'ai l'impression que les algos "automatiques" de LR ou C1 sont plus performants (surtout en terme de récupération des HL et des aberrations chromatiques). On obtiendra un résultat similaire avec RT ... mais il faudra bidouiller un peu plus.

Après, il y a quand même une gestion de profil de traitement bien faite... mais qui demande à consacrer au départ pas mal de temps pour concevoir ses propres profils.

La gestion des profils couleurs me semble aussi intéressante puisqu'il est aisé de rajouter ses propres profils , et la qualité du dématricage est au niveau de LR.

En fait, mon "rêve" serait une fusion Rawtherapee / Darktable pour prendre le meilleur des 2. J'aiime beaucoup les masques de Darktable, la possibilité de répéter les instances d'un module, la possibilité de masquer des modules ou d'en mettre dans un onglet favoris, la gestion de l'historique de traitement (et sa compression possible). Par contre, la gestion du bruit me semble bien meilleur dans Rawtherapee, tout comme la qualité du dématricage, l'outil Wavelet, la gestion des profils ....

Un bien beau produit que Rawtherapee ... ;D

Yadutaf

Citation de: adoubeur le Mai 19, 2015, 07:45:12...
Pour avoir utilisé aussi Darktable, je lui fais un peu le même reproche : interface complexe et outils peu clairs.
...

Tu devrais aller voir les tutos de Carafife sur YouTube à propos de Darktable (28 vidéos), sur le même principe que OuiOui pour Lightroom. Dans les premiers opus, il te décortique l'interface de Darktable et, en deux temps trois mouvements, tu as tout compris. Après il rentre dans les détails des calques puis de certains modules. Aujourd'hui, je suis arrivé à la moitié de ses tutos et j'arrive à des résultats très proches de ceux que j'obtiens au quotidien avec LR ou avec mes essais de C1.
Depuis la mort de Bibble/ASP, j'entrevois enfin la possibilité de m'affranchir de ma machine virtuelle Windows pour la photo.

Il n'existe pas à ma connaissance de OuiOui/Carafife francophone pour Rawtherapee, dommage parce que l'interface est fort touffue mais la doc semble très bien faite.
Thierry

adoubeur

Oui, j'avais commencé à apprendre Darktable avec ses vidéos.
Mais le système de calque, s'il est très puissant, est particulièrement complexe à utiliser.

Là où ça me prend quelques secondes sous LR ou C1 pour sélectionner une partie d'un visage (les yeux par exemple) et travailler dessus, sous Darktable c'est bien plus long. Je n'aime pas ce système où il faut aller séparément dans chaque module qu'on veut utiliser et activer à chaque fois le calque créé, au lieu d'avoir un module dédié au traitement localisé (à la manière d'un Capture One ou Lightroom) qui regroupe tous les outils qu'on peut utiliser sur la partie sélectionnée.
Dès qu'on commence à avoir plusieurs calques sur la photo, c'est le bazar !
XT2/23/35/56/55-200

Yadutaf

D'un autre coté, la quasi totalité des modules sont accessibles aux calques. Dans Lightroom, il y a certaines fonctionnalités qui ne le sont pas : je pense à l'écrêtage des blancs ou des noirs, par exemple. Les calques sont très puissants dans Darktable : la possibilité de combinaison entre les différentes méthodes de calques, pinceau, dessin, etc. est phénoménal. Le module "Zones" est à tomber, je l'ai découvert hier, ça marche extrêmement bien.

Rawtherapee et, dans une moindre mesure, Darktable sont des outils qui se veulent très pointus avec énormément de possibilité et, donc, un temps d'acquisition certainement un peu plus long. Par contre, Lightroom simplifie les outils au maximum ce qui le rend très accessible mais peu modulaire.
Thierry

adoubeur

C'est pas faux. Capture One est bien plus complet que LR pour ça, car il permet de mettre tous les outils qu'on veut dans le module des corrections localisées.
XT2/23/35/56/55-200

Yadutaf

Ce que je trouve particulièrement remarquable, c'est l'évolution des bibliothèques, en particulier de dcraw, sur lesquelles s'appuient ces logiciels pour le dématriçage. La progression sur ces trois dernières années leur permet d'atteindre un niveau de qualité plus qu'intéressant. La réactivité face à la sortie de nouveaux boîtiers est aussi très bonne.

Honnêtement, si je devais aujourd'hui refaire le choix d'un dématriceur, je crois que le couple Darktable + Rawtherapee s'imposerait car il y a aujourd'hui des docs en français et des tutos très bien faits qui sont à notre disposition mais qui n'existaient pas en 2011, Au fur et à mesure que je progresse dans l'utilisation de ces logiciels (essentiellement Darktable pour l'instant, je me pencherais plus sur RT lorsque je maîtriserais bien DT) j'obtiens des résultats qui valent bien ceux que j'ai avec LR malgré bientôt 4 ans de pratique et je vais de plus en plus vite.

Pour C1, je progresse aussi mais, malheureusement, ma période d'essai se termine je n'irai donc pas jusqu'au bout de mon apprentissage.
Thierry

photux

Citation de: adoubeur le Mai 20, 2015, 08:19:37
Oui, j'avais commencé à apprendre Darktable avec ses vidéos.
Mais le système de calque, s'il est très puissant, est particulièrement complexe à utiliser.

Là où ça me prend quelques secondes sous LR ou C1 pour sélectionner une partie d'un visage (les yeux par exemple) et travailler dessus, sous Darktable c'est bien plus long. Je n'aime pas ce système où il faut aller séparément dans chaque module qu'on veut utiliser et activer à chaque fois le calque créé, au lieu d'avoir un module dédié au traitement localisé (à la manière d'un Capture One ou Lightroom) qui regroupe tous les outils qu'on peut utiliser sur la partie sélectionnée.
Dès qu'on commence à avoir plusieurs calques sur la photo, c'est le bazar !
Moi je dirais surtout pas, les masques dessinés et, ou paramétriques sont d'une puissance qu' on ne trouve pas dans LR (C1 je ne connais pas), je nomme chaque masque que je crée et je n'ai aucun soucis à les retrouver dans les différents modules. Puis il y a l'onglet « favoris » ou l' on regroupe les modules qu'on utilise le plus.

adoubeur

Faut que je retente l'expérience Darktable. La dernière fois que j'ai mis les mains dedans, j'avais trouvé ce système de calque pas ergonomique pour deux sous.

Cet été, je pars en Bretagne avec mon netbook qui tourne sous Linux avec Darktable et RawTherapee dessus. Je vais me lancer comme défi de traiter mes raw avec uniquement ces deux logiciels, et de ne pas céder à la facilité d'attendre mon retour pour tout charger sous Capture One. Ce sera l'occasion.  ;)

Le reste du temps, avec le boulot, etc., j'ai pas le temps, trop de photos à traiter, je ne peux pas me permettre de galérer pour des modifs qui me prennent 3 minutes sous C1.
XT2/23/35/56/55-200

photux

Si tes photos sont ton gagne pain il est normal que tu cherches l'efficacité avant tout, mais une fois les habitudes prises avec Darktable ou Rawtherapee je pense qu'on arrive à éliminer le superflu et ne prendre que l'essentiel.

adoubeur

C'est ça, faut juste passer l'étape de l'assimilation du logiciel.

Je trouve l'interface de RawTherapee relativement claire, mais je ne comprends pas les outils, et l'absence de traitement localisé est rédhibitoire pour mon usage.

Darktable, c'est l'interface elle-même que je trouve sibylline, la logique du logiciel ne ressemble à rien de ce que je connais et je perds un temps fou dessus pour des choses toute simple. Je me souviens que la première fois que je l'avais essayé (ça remonte à 2012 je crois), je n'avais même pas trouvé comment pivoter une image à 90° (genre une icône avec une flèche), ça m'avait rendu fou !

J'adorerais pouvoir tout faire sous Linux, j'ai essayé tous les dérawtiseurs dessus, j'aimais bien Bibble à l'époque d'ailleurs.
XT2/23/35/56/55-200

mahikeulbody

Je n'ai pas connu l'interface de Darktable il y a un an mais je trouve l'actuelle très bien... une fois qu'on en a compris les principes. Pour ça il faut y passer quelques heures mais le visionnage de ces tutos (en français) fait gagner du temps :

https://www.youtube.com/watch?v=fTvrcYkWA-0&index=28&list=PLZOdZMT41b7W0IBntprxOOqlw54iiKRMb

Les masques paramétriques et/ou dessinés, une fois qu'on a compris l'ergonomie qui va avec, c'est super efficace !