Auréolé du succès de ses modèles précédents auprès des professionnels, Olympus est en position de force pour prolonger l’expérience de sa gamme Tough auprès du grand public en repoussant les possibilités de ses appareils de l’extrème.

Jusqu’alors cantonné à ses caractéristiques de résistance aux chocs, au froid, aux eaux profondes et à la pression, Olympus est allé plus loin en développant des baroudeurs plus ambitieux que la normale. Du point de vue des performances optiques d’abord, avec une ouverture "record" de f/2 sur ce secteur. Seul Pentax et sa série WG joue à armes égales.

Le TG-3 est en effet équipé d’un capteur rétroéclairé BSI de 16 Mpix couplé avec le processeur TruePic VII qui équipe également les hybrides Olympus OM-D E-M1. Espérons donc que le manque de texture de ses prédécesseurs aura été pallié grâce à lui.

Deux points faibles en particuliers ont été corrigés: tout d’abord, il manquait au TG-2 un système LED d’assistance efficace en macro afin de compenser l’ombre de l’appareil se projettant sur le sujet. Il est désormais possible (en option) de fixer sur l’optique une bague LED en forme d’anneau lumineux pour assurer un éclairage homogène comme cela était possible sur les Pentax WG-3 et le Sony TX30. Cette griffe d’accueil permet aussi de fixer (toujours en option) des convertisseurs propre à développer les performances optiques de l’appareil, tel qu’un fisheye ou un téléobjectif dédiés.

L’autre point qu’il fallait corriger était le manque de Wifi, pourtant si répandu sur la gamme compact, qui permet désormais de télécharger photos et vidéos au format Full HD sur les réseaux sociaux, ou de contrôler le TG-3 à distance via un smartphone compatible.

Parmi ses autres caractéristiques, notons la présence d’un mode rafale à 5 images/seconde et un mode Focus Stacking, principe d’empilement des images visant à supprimer les effets bokeh dûs à une profondeur de champs insuffisante en macrophoto. Ce mode intégré réalise plusieurs prise de vues en faisant la mise au point sur différentes parties de l’image puis les fusionne pour applatir les différents plans de netteté et rendre de la profondeur au sujet. Enfin, le TG-3 dispose toujours du GPS dont les coordonnées sont accessibles à tout moment.

Olympus a donc décidé de taper fort dans la cour des "costauds" en repoussant les possibilités offertes à ce type d’appareils. Forcément, cela le place comme le compact le plus cher de sa catégorie sans compter ses accéssoires: 399 €. À voir si ce tarif en vaut la peine à l’usage.

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