Diffusion "libre" des images - [Fils regroupés]

Démarré par stougard, Juillet 19, 2011, 13:11:25

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Citation de: ignace72 le Juillet 21, 2011, 19:21:21
Que fait la police ?
Surtout que si tu laisse faire, tu es complice et ça aussi, c'est illégal.
Votre connerie aussi est reprehensible
Ya t'il un agent derriere chaque sens interdit, feux rouge...
derriere chaque vol...

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Citation de: muadib le Juillet 21, 2011, 22:14:39
Du point de vue de la protection de l'œuvre, cette comparaison n'a aucun sens. Ce qui fait qu'une œuvre puisse être protégée par le droit d'auteur, ce n'est pas la notoriété de son auteur, mais son caractère d'originalité. Ca soulève d'autres problèmes et en particulier ça explique pourquoi on est confronté à des jurisprudences contradictoires. Au final tout repose sur l'intime conviction du juge et donc sur l'idée qu'il se fait de la photographie ou d'un genre photographique. Mais ce n'est en aucun cas le fait que l'auteur soit un professionnel ou non qui justifie le fait que sa rémunération soit ou non proportionnelle à l'utilisation de son image.
On est sur un forum très technophile. Et c'est certain qu'opposer les appareils amateurs aux appareils pros plutôt que les bonnes affaires aux appareils qui coûtent la peau des fesses, ça aide à justifier, à ses propres yeux, un achat totalement déraisonnable.  ;) D'où je suppose la confusion entre œuvres d"amateurs et œuvres de pros qui seraient ou non "dignes" d'être protégées par la droit d'auteur. Mais en ce qui concerne le fait de toucher une rémunération proportionnelle à l'utilisation de son œuvre, cette opposition n'a pas lieu d'être.

J'approuve a 110% c'est cela le CPI proportionnel à la diffusion pour tous

Zouave15

Puisqu'on veut bien arrêter de comparer pros et amateurs au niveau de la qualité, on en arrive au fond du problème : le libre n'est pas une réponse valide au besoin de beaucoup, qui est de diffuser, qu'il s'agisse de diffuser seulement pour le plaisir, pour l'argent, pour se faire connaître, ou pour toutes ces raisons ou d'autres.

Opposer amateurs et pros pourrait laisser croire que le libre est bien pour les amateurs. Or en fait, chacun a besoin de préserver son avenir, et donc de ne pas lâcher une photo sans contrôle possible. Je sais bien qu'une photo sur internet est un peu perdue (au moins pour internet), mais on garde le contrôle tant qu'on est maître des cessions (les autres usages étant des contrefaçons que parfois on tolère).

Le besoin de préserver l'avenir est inscrit dans la loi car le législateur sait bien que l'auteur de l'œuvre n'en a pas conscience, et que sa satisfaction immédiate est plus forte. Vous le savez bien, l'ego est plus fort que la conscience, qui ne vient qu'ensuite.

Bref, ce débat vient ici parce qu'on nous le propose mais c'est un faux débat : le libre est absurde en France et en Europe, car si un auteur veut faire ce qu'il veut, il le peut sans de telles licences. Ce que les licences proposent de plus plonge dans une insécurité juridique car le débat de la légalité de ces choses n'est pas tranché (les juristes n'étant pas d'accord).

La question qui se cache derrière est celle de la création : l'accès à cette création (avec beaucoup d'idées fausses), à la culture (mais trop diffuser tue la culture), la diffusion de cette création (mais diffuser à qui ?) et enfin la nature de la création (pour certains, toutes les œuvres ne sont pas des créations).

Dans ce contexte, vouloir à tout prix conserver le packshot dans le domaine de la création me semble dangereux. On a déjà eu des débats là-dessus, je sais que beaucoup considèrent qu'une photo de packshot est une œuvre (et le tribunal a tranché en ce sens) mais s'y accrocher mordicus crée des incompréhensions car les fervents des MS ne comprennent pas comment on peut revendiquer l'originalité pour ce type de photo.

Cela dit, il est bon de se rendre compte qu'il y a un glissement de débat : les MS et la photo pas cher n'ont rien à voir avec le libre. Les deux sont souvent traités ensemble, cela sème la confusion (c'est sans doute le but).

Reflexnumerick

pour ma part il y a bien longtemps que je dénonce cet état de fait qui s'installe par une communication orchestrée par les microstoks, les fabricants de matériel photos et tous ceux qui veulent détruire la photographie au détriment de la fabrication d'images.

je cite pour faire le + court possible :

LIRE

LIRE

LIRE

LIRE

LIRE

LIRE
S5 pro-x10-xa1

lorifix

Même si tes articles relèvent du bon sens ils sont « hélas «  un éloge du temps passé. Revenir en arrière est devenu de fait impossible et même si cela fait mal au cœur la Photographie d'antan est morte et l'image numérique est devenue reine.

L'une des conséquences les plus visibles est en effet que les photographes professionnels ont de plus en plus de mal de vivre de leur art et métier. Ce qui à première vue est dommageable pour eux n'est jamais qu'un épisode de plus dans la catégorie des métiers devenus obsolètes. Si le métier ne disparaitra pas le nombre de pros va diminuer de façon très sensibles car dans les conditions actuelles et à venir seuls les meilleurs et ceux qui sauront s'adapter survivront.

Mais leurs cris légitimes de désespoir est en fait à mettre au même niveau que celui des mineurs, sidérurgistes des années 80s. Leur seul « avenir » fut de se reclasser !
Frenchman in Forchheim

Reflexnumerick

Vivre au présent ne veut pas dire "tuer le passé" et se référer au passé n'implique pas de vivre dans le passé !  ;) C'est malheureusement le discours du "faisons table rase du passé" qui sert tous les dynamiteurs de structures sociales, collectives et communautaires qui ont fait preuve de leur efficacité au détriment de solutions ne servant que des interets privés .... ;)
S5 pro-x10-xa1

P!erre

Le passé photographique est. Le présent photographique est, aussi.

Le présent de la photographie ne peut désormais plus se comparer au passé de la photographie. C'est un fait. Le monde change. C'est tragique pour certains. D'autres son moins touchés par ce phénomène. Rappelons-nous qu'il y a quelques siècles, de nombreux peintres vivaient de leur art. La photographie les a obligés à se convertir, pour la plupart.

Les copistes ont été anéantis par l'arrivée de l'imprimerie.

Aujourd'hui, la photographie se phagocyte elle-même.

Cela a toujours été ainsi, le monde est fait de révolutions techniques périodiques depuis plusieurs milliers d'année. Peu importe ce qui cause ces changements ! Il se trouve que pour la majorité, il est inutile économiquement de s'obstiner à conserver un art de vivre qui n'est plus viable. Cela ne fait pas plaisir, c'est certain. Le mieux est de savoir rebondir.

Au final, resteront confortablement installés ceux qui auront su s'adapter, préserver leur nom ou l'inscrire au Panthéon de la photo. Ils ne seront pas forcément les plus dignes représentant de la photographie -ce n'est pas ce qu'on leur demande- mais ils seront ceux qui auront su comprendre voire anticiper le changement. Et plutôt que d'en subir le revers, il verront dans ce changement d'autres orientations, d'autres façon d'obtenir de la reconnaissance, de créer des modes ou des courants de pensées sur lesquels ils sauront exister.

Pour des millions d'autres, la photo ne sera qu'un passe-temps coûteux qui n'apportera pratiquement rien à l'Humanité.

J'ai toujours pensé qu'un artisan ne vivait guère uniquement de son art, mais d'une somme d'autres circonstances pas toujours palpables, qui permettait à son art d'être connu et reconnu. Condition sine qua non pour lui permettre de continuer d'exercer.

Au bon endroit, au bon moment.

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Citation de: JCCU le Juillet 21, 2011, 19:24:21
Mon expérience en photo club (je ne prétends pas tout connaitre) ou avec mes copains américains (photographes animaliers):
 les amateurs qui vendent ne vendent pas pour un euro, loin de là (de toute façon comme ils gagnent leur vie par ailleurs, ils n'ont rien à cirer de vendre des photosà un ou deux euros )
 ceux qui vendent "pas cher", ce sont souvent des photographes pro débutants qui ont besoin d'argent tout de suite (je compte aussi dans les pros des gens qui veulent faire pro et qui sont obligés de faire des boulots "à coté" en attendant que la "gloire" arrive

Bref je ne suis pas convaincu que ce soient les amateurs qui bradent...

Ensuite heureux de savoir que vous souhaitez que les amateurs vendent à bon prix et soient valorisés ..mais il y a quelques années, certains amateurs ont eu de très mauvaises expériences en essayant de vendre leurs photos à travers des agences (et donc à des prix "agences") parce que visiblement certains considéraient que c'était "domaine réservé "  (c'était dans le domaine de la mode) et que les méthodes n'étaient pas toujours "fair play" .    

Je prefere entendre cela ....
Ce n'est pas tellement qu'ils bradent ....
C'est surtout le fait qu'ils se font avoir par les pubs mensongères des ms (ne respectant pas le CPI) en croyant pouvoir gagner pas mal d'argent, en vendant dans le monde entier...
Mais toutes mes reponses ne concernent que la diffusion a travers les ms...
Bien evidemment les tirages d'art signés et numérotés sont une source de revenus bien plus gratifiante, que des diffusions sur le web ou prospectus sans signature la plupart du temps...

Zouave15

Citation de: image04 le Juillet 22, 2011, 12:43:57
Bien evidemment les tirages d'art signés et numérotés sont une source de revenus bien plus gratifiante, que des diffusions sur le web ou prospectus sans signature la plupart du temps...

Encore un poncif mille fois répété qui n'a guère de sens : ça dépend. Entre une photo vendue à un collectioneur qui séjourne dans un carton ou achetée par un quidam et qui finit à la décharge, d'une part, et d'autre part une photo qui fait le tour du monde via le web, il y a de quoi s'interroger sur ce qu'on préfère.

Personnellement, je trouve qu'une photo, c'est fait pour être mis dans un livre (à la rigueur dans la presse). Les tirages, c'est bien joli, mais je ne sais plus où les ranger.

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Citation de: P!erre le Juillet 22, 2011, 12:41:04
Le passé photographique est. Le présent photographique est, aussi.

Le présent de la photographie ne peut désormais plus se comparer au passé de la photographie. C'est un fait. Le monde change. C'est tragique pour certains. D'autres son moins touchés par ce phénomène. Rappelons-nous qu'il y a quelques siècles, de nombreux peintres vivaient de leur art. La photographie les a obligés à se convertir, pour la plupart.

Les copistes ont été anéantis par l'arrivée de l'imprimerie.

Aujourd'hui, la photographie se phagocyte elle-même.

Cela a toujours été ainsi, le monde est fait de révolutions techniques périodiques depuis plusieurs milliers d'année. Peu importe ce qui cause ces changements ! Il se trouve que pour la majorité, il est inutile économiquement de s'obstiner à conserver un art de vivre qui n'est plus viable. Cela ne fait pas plaisir, c'est certain. Le mieux est de savoir rebondir.

Au final, resteront confortablement installés ceux qui auront su s'adapter, préserver leur nom ou l'inscrire au Panthéon de la photo. Ils ne seront pas forcément les plus dignes représentant de la photographie -ce n'est pas ce qu'on leur demande- mais ils seront ceux qui auront su comprendre voire anticiper le changement. Et plutôt que d'en subir le revers, il verront dans ce changement d'autres orientations, d'autres façon d'obtenir de la reconnaissance, de créer des modes ou des courants de pensées sur lesquels ils sauront exister.

Pour des millions d'autres, la photo ne sera qu'un passe-temps coûteux qui n'apportera pratiquement rien à l'Humanité.

J'ai toujours pensé qu'un artisan ne vivait guère uniquement de son art, mais d'une somme d'autres circonstances pas toujours palpables, qui permettait à son art d'être connu et reconnu. Condition sine qua non pour lui permettre de continuer d'exercer.

On dirait Stougard qui chasse les dinosaures.

L'evoution ou revolution technologique n'a rien a voir avec la disparition de certains metiers (linotypistes, photograveurs, chromistes...)
obligés de se réorienter face aux nouvelles techniques
C'est  le non respect des lois...du CPI et facilité de contrefacon qui met en danger la profession de photographe
Ce n'est pas parcequ'il y a internet, que le DR, diffusions "libres de droits" licences à 1€ pour tous usages...
que toute la musique et les films doivent etre piratés...ou diffusés à des prix ridicules qui font une concurrence déloyale.
Ce n'est pas cela du tout la revolution technologique dont vous parlez, le problème c'est le non respect caractérisé du travail créatif des auteurs, et le porte ouverte non seulement a une perte importante de revenus, mais a une devalorisation dramatique de nos prestations car ceder les droits a l'infini d'une photo pour meme pas le prix d'un café...

smithore

CitationCe n'est pas cela du tout la revolution technologique dont vous parlez, le problème c'est le non respect caractérisé du travail créatif des auteurs, et le porte ouverte non seulement a une perte importante de revenus, mais a une devalorisation dramatique de nos prestations car ceder les droits a l'infini d'une photo pour meme pas le prix d'un café...
A l'infini, dans l'absolu oui, mais dans l'utilisation réelle, nous parlons d'images, qui, une fois utilisées, sont vites remplacées par des nouvelles, je pense notamment à l'habillage d'un site web pour des promotions publicitaires. Une citrouille sur fond blanc, qui, à de rares exceptions près, n'est pas un être humain, ne va pas trôner sur la page d'un site pendant 3 Halloween , il en va de même pour un modèle humain sur fond blanc, ayant l'expressivité d'une citrouille, ce sont des images éphémères, la plupart du temps...

P!erre

Citation de: image04 le Juillet 22, 2011, 13:20:53
On dirait Stougard qui chasse les dinosaures.

L'evoution ou revolution technologique n'a rien a voir avec la disparition de certains metiers (linotypistes, photograveurs, chromistes...)
obligés de se réorienter face aux nouvelles techniques
C'est  le non respect des lois...du CPI et facilité de contrefacon qui met en danger la profession de photographe
Ce n'est pas parcequ'il y a internet, que le DR, diffusions "libres de droits" licences à 1€ pour tous usages...
que toute la musique et les films doivent etre piratés...ou diffusés à des prix ridicules qui font une concurrence déloyale.
Ce n'est pas cela du tout la revolution technologique dont vous parlez, le problème c'est le non respect caractérisé du travail créatif des auteurs, et le porte ouverte non seulement a une perte importante de revenus, mais a une devalorisation dramatique de nos prestations car ceder les droits a l'infini d'une photo pour meme pas le prix d'un café...

Eh bien, je préférerais que mes propos ne soient pas assimilés à quelqu'un qui se répète beaucoup, dont l'argumentaire est généralement peu étayé et les notions de droit sont lacunaires.

Je ne sais pas si l'on peut affirmer que seule la contrefaçon met en danger la photographie. Il y a évidemment des actes discutables, comme de vendre des photos à des prix ridicules, mais cela n'est pas pour autant de la contrefaçon.

Alors, qu'est-ce qui a facilité la contrefaçon,  celle appelée comme telle juridiquement, si ce n'est l'évolution de la technique ?

Au bon endroit, au bon moment.

P!erre

Citation de: ignace72 le Juillet 22, 2011, 14:10:31
Enfin rappelons quand même pour le cinéma que les majors aux USA ont migré sur la cote pacifique uniquement pour pirater sans retenu.
Le cinéma et le piratage, c'est l’hôpital qui se moque de la charité.

As-tu des exemples à citer ?
Au bon endroit, au bon moment.

yvo35

Bonjour,
Citation de: image04 le Juillet 22, 2011, 13:20:53
L'evoution ou revolution technologique n'a rien a voir avec la disparition de certains metiers (linotypistes, photograveurs, chromistes...)
obligés de se réorienter face aux nouvelles techniques
Je ne comprends rien à cette phrase qui dit une chose et son contraire.
Citation de: ignace72 le Juillet 22, 2011, 14:10:31
Enfin rappelons quand même pour le cinéma que les majors aux USA ont migré sur la cote pacifique uniquement pour pirater sans retenu.
Ah bon! il me semblait que l'industrie cinématographique américaine s'était déplacée de la côte Est vers la Californie pour des raisons climatiques (nombre de jours d'ensoleillement plus favorable aux tournages).
Cordialement.
Yvonnick.

JPSA

Citation de: ignace72 le Juillet 22, 2011, 14:10:31
Enfin rappelons quand même pour le cinéma que les majors aux USA ont migré sur la cote pacifique uniquement pour pirater sans retenu.
Le cinéma et le piratage, c'est l'hôpital qui se moque de la charité.

Quand on a déjà sorti autant de contre-vérités, il est vrai qu'on en est pas à une près...

Le tout, c'est de ne pas tarir sa logorrhée soi-disant convaincante... :D

Tsatan

Citation de: ignace72 le Juillet 22, 2011, 14:10:31
Enfin rappelons quand même pour le cinéma que les majors aux USA ont migré sur la cote pacifique uniquement pour pirater sans retenu.

Vous regardez trop Pirates des Caraïbes.

smithore

CitationEnfin rappelons quand même pour le cinéma que les majors aux USA ont migré sur la cote pacifique uniquement pour pirater sans retenu.
Le cinéma et le piratage, c'est l'hôpital qui se moque de la charité.
Je ne comprends rien à ta phrase, les majors piratent quoi? Ce sont des informaticiens?

smithore

Mort de rire.
Le titre de l'article est "Thomas Edison, l'homme par qui Hollywood est dans le piratage"
Cela ne signifie pas que des pirates sévissent actuellement à Hollywood, c'est du passé...

JPSA

#118
Le pirate piraté!

Le titre eût été meilleur et plus instructif....

http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_et_Louis_Lumi%C3%A8re

Comme quoi le piratage n'assure pas la prospérité ni la postérité.

On trouve toujours plus pourri que soi dans la course au néant!

vernhet

#119
à lire absolument le dernier post en date sur ce blog: "la conjuration des imbéciles"
http://kecebolaphotographie.blogspot.com/

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Citation de: yvo35 le Juillet 22, 2011, 14:35:12
Bonjour,Je ne comprends rien à cette phrase qui dit une chose et son contraire. Ah bon! il me semblait que l'industrie cinématographique américaine s'était déplacée de la côte Est vers la Californie pour des raisons climatiques (nombre de jours d'ensoleillement plus favorable aux tournages).

Pour la premiere partie de ma reponse il fallait lire le post correspondant:
c'etait en reponse à cela:
Le présent de la photographie ne peut désormais plus se comparer au passé de la photographie. C'est un fait. Le monde change. C'est tragique pour certains. D'autres son moins touchés par ce phénomène. Rappelons-nous qu'il y a quelques siècles, de nombreux peintres vivaient de leur art. La photographie les a obligés à se convertir, pour la plupart.

Les copistes ont été anéantis par l'arrivée de l'imprimerie.

Aujourd'hui, la photographie se phagocyte elle-même.

Cela a toujours été ainsi, le monde est fait de révolutions techniques périodiques depuis plusieurs milliers d'année. Peu importe ce qui cause ces changements ! Il se trouve que pour la majorité, il est inutile économiquement de s'obstiner à conserver un art de vivre qui n'est plus viable. Cela ne fait pas plaisir, c'est certain. Le mieux est de savoir rebondir.

Pour la 2eme partie bien evidemment c'est a cause de la lumiere de Californie

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Citation de: vernhet le Juillet 22, 2011, 15:39:18
à lire absolument le dernier post en date sur ce blog: "la conjuration des imbéciles"
http://kecebolaphotographie.blogspot.com/
Excellent cela va eclaircir les idées de certains, peut etre...à defaut de les faire changer d'idée sur les ms, et CC

smithore

L'auteur de l'article en question, pense que les amateurs font concurrence aux professionnels via les microstock, erreur, ce sont dans la majorité des professionnels qui vendent dans ces agences.

Ce travail ne peut pas être amateur pour plusieurs raisons:
-Il nécessite un statut bnc ou agessa (auteur photographe).
-Vendre en microstock est un travail de longue haleine et très technique, il n'y a aucune activité lucrative facile.
-Penser envoyer des photos en quelques clics et attendre des retombées miraculeuses est un fantasme, il en va de même pour tout travail lié à la photographie, y compris en licence gérée, reportage, mariage etc.
Bref, l'article crache encore une fois sur une branche actuelle des métiers de la photographie, en ignorant totalement l'effort et le travail de milliers de photographes professionnels.
Vendre en MS n'empêche pas d'avoir d'autres activités photographiques et de diffuser également en licence gérée, ce qui n'est pas plus facile ou difficile, c'est juste une autre démarche, mais pas incompatible.
Bref, celui qui vend en microstock est forcément organisé, fournit des efforts, possède un bon niveau technique en photographie, édition, et un anglais écrit correct, tous ces éléments correspondent à une profession.

JPSA

Citation de: ignace72 le Juillet 22, 2011, 17:31:10
Tu as donc regardé mais pas lu la page que tu colle.

Ah bon:
"Bien qu'ils n'aient pas inventé le terme cinématographe, création de Léon Bouly en 1892, ils sont néanmoins les inventeurs de la technologie, notamment de la perforation de la pellicule pour son cheminement, et de l'exploitation commerciale de la cinématographie aux fins de reportages dans des cinémas en 1895. Ils sont considérés unanimement par la profession comme les inventeurs du cinéma.
À cet égard, la production filmique, non commerciale, et proto-cinématographique de Louis Le Prince, inventeur du film et premier réalisateur de l'histoire en 1888, n'est pas reconnue comme étant cinématographique."

Ils ont juste laissé leur invention en "libre" :D

Canito