Aperture 3?

Démarré par headlight, Août 25, 2011, 02:08:08

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Crashtor

Citation de: Olivier Chauvignat le Septembre 15, 2011, 08:51:45
...j'ai décidé d'utiliser le logiciel qui est le standard industriel "de fait", quitte a attendre certaines améliorations, qui n'empêchent de toutes façons pas de produire.
C'est le choix le plus intelligent... choix qui ne fait nullement d'Aperture un soft "à la traîne"... loin de là.

Crashtor

Citation de: THG le Septembre 15, 2011, 08:33:38
Et oui, le pinceau de Lightroom détecte les contours, et le fait même très bien, d'autant qu'il est possible de toggler on/off la protection des contours à la volée, en cours de peinture.
Comme dans Aperture.

THG

Citation de: Crashtor le Septembre 15, 2011, 10:21:02
Comme dans Aperture.

Et alors ? Ca n'était pas la question de départ.

THG

Lesfilmu, quand tu utilises la retouche locale dans Aperture, tu crées un fichier TIFF qui agit comme une sorte de calque, et que tu trouves dans un dossier quelque part dans le système. C'est ce qui a permis d'intégrer plus facilement la plupart des outils.

Dans Lightroom, les coordonnées et les instructions liées à la correction sont écrites sous forme de métadonnées, dans le catalogue et/ou dans le fichier. Il n'y a pas de calque ou de masque bitmap, mais l'intégration des outils est plus compliquée à réaliser. Et cela peut aussi se payer au niveau des performances.

Il s'agit donc de deux systèmes totalement différends dans leur philosophie et conception.

Ce que je pense également, c'est que la plus grande quantité d'outils disponibles dans la retouche locale n'est pas un argument en soi, parce qu'il y a aussi une relation de cause à effet dans Lightroom, entre les corrections globales et les retouches locales. Donc, hormis quelques manques qui seraient bienvenus (débruitage et BdB), Lightroom propose les corrections essentielles en retouche locale : tonalité, contraste, netteté, couleur.

Anc

Je ne sais pas si ça existe dans Aperture 3, mais je regrette que dans LR on ne puisse modifier localement les couleurs (on peut désaturer par exemple, mais pas diminuer les rouges sur une zone).

ICHIRO

Olivier , je n"ai pas ici le temps de répondre de maniere développée  en particulier sur la définition de fascisme qui est à mon sens la collusion de l'industrie et du politique  ( voir entretien de Chirac avec Bill Gates en 2004 ) .et je sursaute à chaque fois que j'entend l'expression "standard industriel" *qui en dit long sur les avalanches de pot de vins et de petits avantages et compromissions pour faire passer une solution technologique en avant .
Par précaution tu as utilisé" de fait".

Crashtor

#56
Citation de: Anc le Septembre 15, 2011, 14:56:26
Je ne sais pas si ça existe dans Aperture 3, mais je regrette que dans LR on ne puisse modifier localement les couleurs (on peut désaturer par exemple, mais pas diminuer les rouges sur une zone).
Les seules "briques" d'ajustements ne permettant pas le travail au pinceau dans Aperture (et qui donc affectent la globalité de l'image) sont :
- la brique "RAW"
- la brique "Balance des blancs"
- la brique "Exposition" (exposition, récupération, point noir, luminosité) <- point que pour ma part je regrette, j'aimerai bien pouvoir régler l'expo localement au lieu d'avoir à jouer avec courbes ou niveaux.

Tous les autres outils "normaux", en ce compris "aberration chromatique" permettent de travailler au pinceau... donc localement.

Tout ajustement fait de manière globale sur l'image n'est bien évidemment pas enregistrée sous forme d'un masque bitmap.
Un masque bitmap est créé uniquement en cas d'utilisation de l'outil pinceau.
Un bitmap contient tous les coups de pinceau d'une brique d'ajustements.
Chaque brique d'ajustement (qui peut être répétée plusieurs fois avec des réglages différents) contient un unique bitmap (calque) si un ajustement au pinceau a été réalisé. Plus on multiplie les briques avec coups de pinceau, plus ça devient lent à tel point que c'en est parfois rédhibitoire... mais il y a des astuces pour se tirer d'affaire.

LSCC

#57
Ah ! J'adore les marchands du Temple qui viennent faire du prosélytisme sur le terrain et sortir, tels des bonimenteurs des poncifs éculés, sur lesquels bon nombres se jettent en pâture. S'engouffrent, serait plus juste. Comme des moutons de Panurge vers la falaise.

Mais remettons donc les choses en ordres, car même avec certains sophismes – qui rendent plus crédibles leurs propos, - tout n'est pas forcément faux.

Alors comme cela Aperture serait à la traîne niveau qualité d'outil, parce qu'il est sur un marché plus restreint, car réservé au Mac.

Simple analogie : Apple détient 5% du marché mondial des OS (mais « c'est lui qui tient le gouvernail » disait jadis, J-L Gassé, si je ne me trompe), et pourtant on ne pas dire qu'il soit à la traîne au niveau performance, intuitivité et évolutivité. Non ? Les autres ne cessent de le copier.
Copier un élément à la traîne, serait paradoxal  ;)
Une autre : dans les années 90, General Motors était le leader mondial du marché des véhicule. Etait-il pour autant plus fiable et plus novateur que certaines marques, comme Mercedes Benz, BMW, Volvo ?
Que néni.
Si Ap – au demeurant, logiciel dit « confidentiel» - n'était pas valable, bénéficierait-il de tant de plug-in dont certains de marques renommées ? Les Nik Software par exemple ?

Première conclusion :
Si Lr est plus performant que Ap, ce n'est pas dû au fait qu'il soit développé sur le 2 plateformes.
Et d'un !
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LSCC

#58
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La différence entre les deux se situe au niveau stratégique de leurs éditeurs respectifs :
-Aperture est un logiciel créé par Apple, novateur dans son approche qui a réuni en un soft un catalogueur et un dématriceur. L'absence historique de logiciel de ce type chez Apple (cette marque est unanimement reconnue pour son OS et ses machines), plus les décisions du St patron (S. J), font que – historiquement – ce logiciel ; comme les autres de la marque est la « danceuse » d'Apple.
En ce sens : qu'ils peuvent très bien l'abandonner du jour au lendemain, si bon leur semble, quand bien même il a une bonne côte, mais qu'il ne rapporte pas assez (retour sur investissement) ou qu'il monopolise trop d'efforts en développement.
Les récents errements réalisés entre la version FCP et FC X le montrent assez bien.
L'abandon de Motion et autres softs et les incertitudes levées par les utilisateurs de Logic Pro, dans le monde de la musique, confirme cette notion de « danceuse », de « poule qu'on entretient », tant que le plaisir y est.

- Lightroom est un logiciel créé par Adobe, éditeur historique de « l'usine à gaz » qu'est Photoshop (PS), logiciel incontournable dans les écoles et milieux Pro de l'édition, l'images, etc. On a découvert, appris puis été formé en école de spé avec PS. Qu'il y ait mieux ou pas (on pourrait faire un parallèle en ce sens avec des softs commeWord d'un côté et Nisus Writer de l'autre. Idem avec Internet Explorer et Netscape).
Dès lors, pour trouver du travail, il faut savoir utiliser l'outil. L'outil utilisé (c'est mieux). Et c'est en se positionnant ainsi,qu'on devient incontournable (comme le pack Office pour la bureautique).

Dès lors, Apple a sans doute été novateur en sortant ce produit, Lr jouit du rayonnement de son frêre aîné qu'est PS et du savoir faire d'Adobe pour positionner son produit, comme « incontournable » sur le marché. Et ce, d'autant plus qu'il est installé sur les 2 plateformes (Mac et PC). THG, confirmera que Lr a d'abord été écrit pour Mac avant d'être porté sur PC.
Mais aussi sur le fait qu'il doit mieux communiquer avec PS. Ainsi, pour la chaîne de traitement dans le monde de « l'éditing », il y a une cohérence à utiliser ce logiciel.
Le fait d'être ainsi « bien né » fait qu'il devient plus judicieux pour les centres de formation de former du photographe numérique sur ce logiciel que sur l'autre. Tous les adeptes de la photo n'étant pas sur Mac.
Il en est de même pour les magazines.
A l'arrivée, quand vous débutez, vous trouvez plus d'articles dans une maison de la presse, ou de livre sur Lr que Ap. Un choix plus vaste (2 plateformes), plus de « com », il n'est donc pas illogique que ce logiciel se prenne la part du lion.

Deuxième conclusion :
Lr est plus « côté » parce que plus répandu.
Cela n'a rien à voir avec sa valeur intrinsèque.
Et de deux !
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LSCC

#59
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Passons sur l'interface, c'est une question de goût.
Après, l'intuitivité du logiciel et de ses outils est également propre à chacun.
Là encore, les ressemblances avec l'environnement connu qu'est PS est un plus. Ce n'est donc pas un hasard si les utilisateurs d'Ap ont demandé la courbe de niveau (présente dans la v3).
Reste les résultats obtenus. Mais là, ce n'est pas également le plus répandu qui obtient les meilleurs résultats. L'habitude du « PS like » est-elle pour autant un standard, une norme ?
Bien sûr que non.
Une nécessité pour la chaîne de production ? Assurément. Cohérence du Workflow oblige.

Troisième conclusion :
Lr s'intègre mieux dans un flot de production d'une boite parce que les outils en amont et aval « parlent mieux » avec le made in Adobe.
Et de ce fait, effectivement, ceux qui travaillent dans une chaîne Pro préfèreront les outils standardisés (donc Lr), qui ne sont pas pour autant des gages de qualité ultime, à des outils d'expert « chiadés » (comme dirait Alpseb  :D) tels que le sont NX2 et autres démartriceurs experts (Bibble, Noise ninja...).
Seul un test (non évoqué ici) peut les départager. Mais il me semble que JMS en avait jadis fait un très intéressant.
Et l'article de Ronan sur Ap 3 dans CI était plutôt élogieux.
Et de trois !
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LSCC

#60
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Mais l'avantage indéniable de Lr sur Ap est le fait que Lr soit bien moins gourmand en puissance machine pour travailler.

Conclusion générale :
Au-delà de l'aspect subjectif de l'habitude de l'environnement et des résultats attendus auquel notre œil est accoutumé (mais propre à chacun – cf l'époque des pellicules), Lr ne peut pas être considéré supérieur à Ap (au niveau qualité de résultats) au seul regard de sa propagation et sa pénétration dans le monde dit professionnel.
Surtout que certains Pro se démarquent du « Adobe PS résultat » en prenant Ap.

Maintenant, celui qui veut utiliser un outil avec lequel il risque devoir travailler dans une « boite » aura tout intérêt à prendre Lr.
Celui qui veut trouver plus rapidement des tutoriels écrits dans la presse, aura également intérêt à prendre Lr (Ronan, c'est de ta faute ;D )
Celui qui compte investir dans un logiciel qui a plus de chance de vivre et d'évoluer devra s'orienter vers Lr.
Celui qui ne veut pas être limité au « rendu Adobe » devra fuir Lr.
Celui qui veut un soft rien que pour lui, bien intégré avec sa machine testera les deux.

Maintenant j'attend impatiemment que ceux qui produisent ce qui est présenté comme le meilleur dématriceur et qui ont racheté celui qui était considéré comme le meilleur catalogueur (uniquement sur Mac, jusqu'à sa version 2.4, rappelons-le) réalisent un troisième intégré en fusionnant les 2.
J'ai nommé C1 Pro et iView Média Pro (devenu Expression Media lors de son passage chez Microsoft).
Et là, Lr et Ap, devront se remonter les manches pour être en avance.
Bonjour chez vous  ;D ;D ;D

Crashtor

La politique du secret (et de l'autruche) d'Apple avant la sortie de la version 3 a aussi fait basculer pas mal de monde sur Lr.

THG

Citation de: LSCC le Septembre 15, 2011, 15:38:53
J'ai nommé C1 Pro et iView Média Pro (devenu Expression Media lors de son passage chez Microsoft).
Et là, Lr et Ap, devront se remonter les manches pour être en avance.

Je pense que tu tournes le problème à l'envers. EM a pris tellement de retard qu'il y a un sacré boulot de remise à niveau.

Et, surtout, je n'en attendrais pas trop de ce côté car il est clair que l'universalité des fichiers gérés jusqu'alors par EM va être purement et simplement abandonnée pour recentrer le logiciel sur un flux de travail C1.

D'autre part, du point de vue catalogage, mon petit doigt me dit que quelque chose est en train de se cuisiner ailleurs, et que ça risque de remettre quelques pendules à l'heure.

THG

Moi, dans le fond, je n'ai absolument rien contre Aperture et si Lr n'existait pas, je travaillerais probablement avec le soft d'Apple.

Je reproche simplement l'attitude d'Apple qui nuit, depuis le début, à la progression du logiciel. Et ça c'est bien dommage.

hangon

Citation de: THG le Septembre 15, 2011, 14:50:53
Lesfilmu, quand tu utilises la retouche locale dans Aperture, tu crées un fichier TIFF qui agit comme une sorte de calque, et que tu trouves dans un dossier quelque part dans le système. C'est ce qui a permis d'intégrer plus facilement la plupart des outils.
a tien je savais pas ... les coups de pinceau sont stockés sous forme d'un calque ?

Crashtor

Sous forme d'un fichier tiff (se trouvant dans "Masks" quand on regarde le contenu du paquet .aplibrary) qui est utilisé comme un masque.
On voit très exactement à quoi ressemble ce masque lorsqu'on sélectionne "Coup de pinceaux" dans le menu engrenage de la palette du pinceau.

hangon

pas joli l'implantation a la va vite de la fonctionnalité ....

Crashtor

On attend que tu fasses mieux...
Pourquoi ne proposes tu pas tes services à Apple ?

hangon

putain que vous etes aggressifs les gars ...
je vous ai pas attendu pour clamer mon amour pour ce logiciel
http://pixelmixture.com/post/640660549/why-aperture-3-is-a-real-game-changer

Créer un fichier tiff par essence assez lourd me parait pas un choix judicieux

moi j'attends toujours les mode de fusion à la photoshop, un paneau split tone a la lightroom et un dégradé à la lightroom

THG

Citation de: hangon le Septembre 19, 2011, 17:35:37
a tien je savais pas ... les coups de pinceau sont stockés sous forme d'un calque ?

yup.

pouto

Citation de: Lesfilmu le Septembre 19, 2011, 22:13:45
Celà dit j'ai appris un truc... du coup, ma "demande" de pouvoir appliquer les ajustement avec un % de masque d'application (comme le fait NX) devient possible facilement... yaka donner le main sur un curseur % et le tour est joué...

C'est pas déjà le cas avec le curseur "Renforcement" du panel des pinceaux? :)

hangon: honnetement, en tant qu'utilisateur, ils peuvent stocker les calques sous la forme qu'ils veulent, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre, tant que ça marche bien et que ça fait ce que je veux.

EN tant que développeur, j'ai un côté geek qui me dit que ça fait moins "bien" d'avoir un tiff pour chaque masque (bon c'est pas un tiff 16 bits de scan MF de 2Go non plus hein) qu'un fichier descriptif, mais mon autre côté développeur me fait dire que si c'est plus facile à mettre en oeuvre, que ça permet plus de choses avec un compromis minime niveau ressources, ben c'est peut-être que c'est la meilleure solution. C1 a suivi la même d'ailleurs.
Faut pas se leurrer, il n'y a que des compromis dans ce genre de développements. LR a pris celui du fichier xml, léger, qui s'intègre dans leur schéma existant -> oui mais ça demande plus de puissance, cf les plaintes qui ont longtemps existé sur les perfos de la retouche localisée, avec un curseur qui colle...etc.
Bref, ce n'est qu'une approche pour implémenter une fonctionnalité.
Ce qu'il manque franchement à Ap niveau retouches localisée est définitivement, pour moi, les gradients.

Gilles: tu commences déjà à semer des indices sur les grands chantiers de LR4? :)

pouto

Citation de: Lesfilmu le Septembre 23, 2011, 12:38:30
Dans son comportement, non, dans le résultat, pas tout à fait.

Dans NX, on gère indépendamment la force (ce que j'assimile au "renforcement") et le masque d'application (en %).

C'est génial pour le batch, parceque tu peux par exemple définir un masque de flou générique identique à toutes les photos et l'appliquer avec un % différent selon le format de sortie ou un critère autre (genre les isos)

Ok, je saisi mieux :)

Citation de: Lesfilmu le Septembre 23, 2011, 12:38:30
C'est à dire ?
Les filtres dégradés de LR, tu choisis une zone (une "tranche"), une direction, et l'effet est appliqué en s'estompant progressivement. C'est très pratique pour retoucher les ciels par exemple.

Crashtor

Outre le réglage "renforcement" du pinceau, l'effet appliqué peut être ajusté dans la palette des ajustements.
Si je prend l'exemple de l'outil "Flou", outre le réglage de renforcement du pinceau, la quantité de flou peut être ajustée à tout moment via la palette des ajustements et sans pour autant être en mode pinceau.
Cela correspond peu ou prou à un masque d'application.