Livres épuisés : une loi de plus pour bafouer les auteurs ?

Démarré par Zouave15, Janvier 20, 2012, 15:46:31

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Zouave15

Est en seconde lecture actuellement à l'assemblée une loi visant à permettre l'exploitation numérique via une société de gestion type Sacem des livres qui ne sont pas encore dans le domaine public mais qui sont épuisés.

Rendre à nouveau accessibles des livres est une bonne chose, mais on risque de destituer les auteurs de leurs droits :
Loi sur les livres indisponibles : les auteurs lésés

Quant aux photographes qui auraient des photos dans un livre dont ils ne sont pas l'auteur, ils n'ont pas même droit au chapitre !

carara

Merci pour l'info. On arrête pas le progrès!
Cordialement
Franck
Cordialement
Franck

Reflexnumerick

c'est proprement scandaleux....remarquons les soutiens politiques de tous bords et de tous pays pour soutenir les "industriels du web" ...A croire que les banquiers n'investissent que dans le web de nos jours !  ;)
S5 pro-x10-xa1

pixydream


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Il est normalement prevu le paiement des droits par une ste de gestion collective:
L'article L. 134-3 du code de la propriété intellectuelle pose le principe du recours à un mécanisme de gestion collective des droits d'exploitation numérique des œuvres considérées comme indisponibles au sens de l'article L. 134-1. Un tel mécanisme a déjà été instauré dans le code de la propriété intellectuelle pour la gestion du droit de reproduction par reprographie, du droit de prêt en bibliothèque ainsi que du droit d'autoriser la retransmission par câble.

D'ou l'interet d'adherer à la SAIF...
cela me semble etre le seul moyen de recuperer "une poignée d'euros"
Je n'approuve pas le principe mais si ces livres ne peuvent pas etre reedites et qu'il est presque impossible de retrouver les credits photos, il ne reste que la gestion collective et le CPI est reconnu
Bien entendu si cela ne doit pas servir à alimenter le contenu d'un media publicitaire

Zouave15

Je vois que tu n'as pas lu l'article. Bien sûr, que les livres numériques seront payants, là n'est pas la question. Je sais bien que sur ce forum il n'y a aucune solidarité ni même mansuétude envers les auteurs de l'édition mais les photographes seront cependant concernés à plusieurs titres, je publierai un autre article plus spécifique.

Et pour ceux qui ne seraient pas actuellement concernés, dites-vous bien que la loi sera mise à jour, et qu'on peut donc faire le pari que s'installera l'idée selon laquelle tout livre actuel sera publiable en numérique 10 ans après qu'il soit épuisé.

Bien sûr qu'il faut adhérer à la Saif, mais rien ne laisse croire, d'après la future loi, que des photographes qui ont été payés pour leurs photos isolées soient rémunérés sur le livre numérique.

Pour l'instant, je n'ai pas de réactions d'auteurs connus, si j'en ai j'en ferai part. J'imagine que eux ne se feront pas avoir, mais j'en connais quelques-uns qui signent n'importe quoi les yeux fermés et n'ouvrent pas leur courrier, et qui bien sûr ne vont pas suivre une base de données sur internet.

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J'ai lu tres attentivement...
et meme avant de lire je pouvais me douter que ce n'etait pas un mecene qui allait recuperer des milliers de livres et les scanner pour le plus grand bonheur des lecteurs gratuitement...
Si c'est un organisme culturel d'état ils trouveront un moyen adapté pour justifier leurs frais et reberser a une ste de P. de droits collectifs, mais comme Google voulait le faire c'etait du contenu pour alimenter et valoriser leur espace publicitaire ce qui est tout a fait différent...
Eux ils voudraient toucher sur 2 tableaux lecteurs, annonceurs, et ne rien reverser...

Zouave15

Il n'en reste pas moins que ce projet, énorme (un million de livres) n'a pas été objet de concertations. Les éditeurs et les libraires l'ont su, pas les auteurs qui à aucun moment n'ont été contactés.

S'ils n'ont pas de représentation, il y a quand même quelques associations, et deux agences du livre censées s'occuper d'eux (et qui sont assez efficaces). D'évidence, les délais prévus le sont pour empêcher l'auteur d'intervenir dans un système car chaque auteur pourrait décider d'exploiter lui-même ses livres numériques et, là, il n'y aurait plus de marché au sens de chaîne du livre.

Or cette chaîne, on fait tout pour préserver artificiellement même si à l'ère numérique elle n'a plus de sens. Il faut savoir qu'il y a un projet pour définir le livre de manière à en exclure les autoéditeurs (qui en nombre sont majoritaires), avec pour incidence la TVA à 19,6 et non plus 7 % et la disparition de l'Isbn livre (il aurait un code barre de produit), et l'interdiction de vente aux bibliothèques (un gros marché, qui écoule la plupart des livres non prévus pour être diffusés largement soit 90 % des titres), etc.

Mais bon, je sais, ce n'est pas de la pure photo alors ça n'intéresse pas.

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Oh que si...
Tout ce qui concerne les droits d'auteurs et le respect de la création des œuvres me passionne et je me sens tres solidaire...
Je ne suis pas tres competent en matière pour l'ecrit et je ne cherche qu'a m'informer.
Un auteur me semble contractuellement lié a son éditeur...
S'il s'édite a compte d'auteur la diffusion est assez aléatoire et limitée sauf s'il s'entoure d'un service...administratif
Donc dans la mesure ou certains livres ne seraient plus édités... pourquoi ne pas envisager, bien entendu avec l'accord des auteurs et editeurs concernés, une diffusion numérique, dés lors que la rémunération des droits soit préservée et proportionnelle à la diffusion...
En général je suis assez exigeant sur les droits photos pour toutes exploitations commerciales, les droits en edition papier sont aussi important, mais voir 1/8 de page sur une tablette ou un ecran 20" avec un profil "douteux"...(s'il n'y a pas de pub autour)
Je crois qu'il n'est pas negligeable de recuperer quelques droits directs et collectifs si la gestion est saine...

Zouave15

Image04 et VCR je vous réponds collectivement car il me semble que vous n'avez pas compris (à vous de trier ce qui s'adresse plus spécifiquement à chacun).

La plupart des contrats d'avant 1990 ne prévoient pas le numérique, et pour cause, un contrat prévoyant quelque chose qui n'existe pas est nul. Or il s'agit d'au moins 80 % des livres concernés par cette loi.

La loi n'est pas une mauvaise idée en soi, j'y étais favorable après quelques informations glanées ici ou là, mais deux dispositions sont clairement faites pour éloigner les auteurs :

• l'auteur a 6 mois pour s'opposer à la publication numérique et après il ne peut plus JAMAIS, et en plus il ne peut même pas reprendre l'exclu s'il veut exploiter lui-même

• l'éditeur a aussi 6 mois... mais il a un délai de 10 ans pour reprendre l'exclusivité. Il passera alors un contrat avec la société de gestion, et non plus avec l'auteur. L'intérêt de l'éditeur est évidemment d'attendre ces 6 mois, au moins avec les auteurs qui savent négocier (donc en fait ceux qui sont les plus intéressants à publier).

L'idée évidente est de se passer des auteurs !

Quant au corporatisme, il n'y en a pas chez les auteurs sauf ceux d'une petite association sans grand impact. Les auteurs de l'écrit sont encore moins organisés que les photographes (de loin). Par contre, et bien que se tirant dans les pattes entre eux et entre professions, tous ceux de la chaîne du livre (éditeurs, diffuseurs, libraires) s'entendent fort bien pour défendre leurs prérogatives.

Ils ont d'ailleurs tout fait pour limiter et contrôler le commerce électronique, et le développement du livre numérique. Gaymard le sait bien, et c'est aussi une des raisons de cette loi.

Au sujet des contrats, dans le cas de figure on s'en fout un peu. En effet, un contrat en édition n'est valable que si l'exploitation est suivie. Si le livre est épuisé, l'auteur reprend ses droits (il y a des modalités).

En clair, le coup des 6 mois pour l'auteur et 10 ans pour l'éditeur, c'est un tour de passe-passe qui permet à l'éditeur de récupérer des droits qu'il n'a plus !

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Citation de: Zouave15 le Janvier 22, 2012, 14:21:23
.

La loi n'est pas une mauvaise idée en soi, j'y étais favorable après quelques informations glanées ici ou là, mais deux dispositions sont clairement faites pour éloigner les auteurs :

L'idée évidente est de se passer des auteurs !

Quant au corporatisme, il n'y en a pas chez les auteurs sauf ceux d'une petite association sans grand impact. Les auteurs de l'écrit sont encore moins organisés que les photographes (de loin). Par contre, et bien que se tirant dans les pattes entre eux et entre professions, tous ceux de la chaîne du livre (éditeurs, diffuseurs, libraires) s'entendent fort bien pour défendre leurs prérogatives.

Ils ont d'ailleurs tout fait pour limiter et contrôler le commerce électronique, et le développement du livre numérique. Gaymard le sait bien, et c'est aussi une des raisons de cette loi.

Au sujet des contrats, dans le cas de figure on s'en fout un peu. En effet, un contrat en édition n'est valable que si l'exploitation est suivie. Si le livre est épuisé, l'auteur reprend ses droits (il y a des modalités).

En clair, le coup des 6 mois pour l'auteur et 10 ans pour l'éditeur, c'est un tour de passe-passe qui permet à l'éditeur de récupérer des droits qu'il n'a plus !

Il me semble qu'il y avait le gros risque que Google ou autre géant numérise et commercialise tout cela dans un avenir + ou - proche, à la culture ils ne sont pas complètement fous même si malheureuse l'économie a certaines visions inacceptables... le SNE veille au grain j'en suis sur...

http://bibliobs.nouvelobs.com/numerique/20110825.OBS9119/la-martiniere-et-google-enterrent-la-hache-de-guerre.html

Un contrat d'édition lie toujours l'auteur à son éditeur même après l'édition épuisée, s'il veut le rééditer lui même ou en trouver un autre il y aura des droits (des modalités) au passage pour l'éditeur initial, à moins que la maquette et format, typo, mise en page ait été réalisé entièrement par l'auteur...et bien stipulé sur le contrat mais l'éditeur ne sera qu'un imprimeur distributeur...

J'avais eu un litige avec une Sté immobilière qui avait reproduit un livre touristique , l'éditeur, l'auteur texte, et moi même avions touché 1/3 chacun.

Le délai pour refuser est peut être discutable mais franchement si un livre de plus de 10ans n'a pas été réédite en version papier c'est que la rentabilité n'est pas sûre d'être assurée...
L'édition numérique va encore beaucoup évoluer et profitera certainement plus aux auteurs, si toutes fois ils savent se regrouper et j'en reviens toujours à mon idée que face a ces géants de la diffusion, les auteurs ont tous un grand intérêt a se regrouper...
Car si l'on considère tous les types de diffusions copies privé, les chaines de Télés, opérateurs internet, la concurrence avec les bibliothèques, les droits collectifs ne sont pas négligeables et pourront rapporter plus que les droit directs d'une édition papier, si bien sûr les Sté de gestion collective et répartition des droits sont bien administrées...

Zouave15

Citation de: image04 le Janvier 23, 2012, 10:41:59
Il me semble qu'il y avait le gros risque que Google ou autre géant numérise

Il a abandonné (voir l'article). E tvu la tendance aux USA, ceux qui veulent pirater y compris « légalement » ne vont pas continuer

Citation de: image04 le Janvier 23, 2012, 10:41:59
Un contrat d'édition lie toujours l'auteur à son éditeur même après l'édition épuisée

Non (mais il y a des modalités)

Citation de: image04 le Janvier 23, 2012, 10:41:59
à moins que la maquette et format, typo, mise en page ait été réalisé entièrement par l'auteur...et bien

Rien à voir, c'est en effet une question de propriété intellectuelle de la forme (pas du contenu)

Citation de: image04 le Janvier 23, 2012, 10:41:59
J'avais eu un litige avec une Sté immobilière qui avait reproduit un livre touristique , l'éditeur, l'auteur texte, et moi même avions touché 1/3 chacun.

Rien à voir, c'était de la contrefaçon

Citation de: image04 le Janvier 23, 2012, 10:41:59
Le délai pour refuser est peut être discutable

J'ai expliqué qu'il introduisait une disproportion. Et puis un auteur qui est absent plus de 6 mois, ce n'est pas anormal pour un écrivain

Citation de: image04 le Janvier 23, 2012, 10:41:59
franchement si un livre de plus de 10ans n'a pas été réédite en version papier c'est que la rentabilité n'est pas sûre d'être assurée

Cela n'a absolument rien à voir, tu ne connais rien à l'édition. En général, c'est une question de gestion de catalogue

Citation de: image04 le Janvier 23, 2012, 10:41:59
L'édition numérique va encore beaucoup évoluer et profitera certainement plus aux auteurs

S'ils savent négocier un contrat oui. Pour des raisons qui seraient trop longues à expliquer ici, avec un contrat rédigé comme avant mais avec en plus une clause numérique, un auteur actuel est piégé à vie chez un seul et même éditeur.

Citation de: image04 le Janvier 23, 2012, 10:41:59
si bien sûr les Sté de gestion collective et répartition des droits sont bien administrées...

Ce qui est loin d'être certain, car ça risque de ressembler à la Sacem. Et tu parles de droits, mais on n'est pas sur les mêmes montants. Avant que je touche 50 000 euros de droits du numérique via une simili-Sacem...

C'est marrant mais je pense que si c'était ton métier, tu ne réagirais pas comme ça...

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Citation de: Zouave15 le Janvier 23, 2012, 15:28:10
Il a abandonné (voir l'article). E tvu la tendance aux USA, ceux qui veulent pirater y compris « légalement » ne vont pas continuer

Non (mais il y a des modalités)

Rien à voir, c'est en effet une question de propriété intellectuelle de la forme (pas du contenu)

Rien à voir, c'était de la contrefaçon

J'ai expliqué qu'il introduisait une disproportion. Et puis un auteur qui est absent plus de 6 mois, ce n'est pas anormal pour un écrivain

Cela n'a absolument rien à voir, tu ne connais rien à l'édition. En général, c'est une question de gestion de catalogue

S'ils savent négocier un contrat oui. Pour des raisons qui seraient trop longues à expliquer ici, avec un contrat rédigé comme avant mais avec en plus une clause numérique, un auteur actuel est piégé à vie chez un seul et même éditeur.

Ce qui est loin d'être certain, car ça risque de ressembler à la Sacem. Et tu parles de droits, mais on n'est pas sur les mêmes montants. Avant que je touche 50 000 euros de droits du numérique via une simili-Sacem...

C'est marrant mais je pense que si c'était ton métier, tu ne réagirais pas comme ça...

Bien entendu que ce n'est pas mon metier je me place sur une discussion nationale et internationale, il me semble que tu ne vois que l'edition locale, que je respecte entierement, il est evident que en dehors des livres vendus en direct lors des signatures en librairie la diffusion est tres limitée...et le principe de numeriser ne motivera pas un editeur à rééditer...

Tout comme ton projet pirate agir l'an dernier j'avais adhere et j'ai mis un lien en couv sur mon site (bien que je pensais l'idée naive et trop ciblée aux blogs privés) lorsque tu en a reparle je suis alle verifier et il y avait un lien sur un portail publicitaire...? curieux j'ai donc eliminé ce lien...
J'ai relu bien entendu ce projet...avec plus d'attention...
Bien evidemment que l'UPP n'a pas la capacité à controler ce problème privé de piratage ( c'est de la copie privé meme si certain blogs generent beaucoup d'annonceurs) d'ou ta frustration et ton rejet...
Certes l'edition du livre n'est pas mon metier...
Si un livre a rapporté 50 000 € je doute fort qu'il soit épuisé depuis plus de 10ans...
Mais si au bout de 10 ans un auteur n'a pas reflechi a rééditer ou faire rééditer son livre..., n'etant qu'un simple photographe adherent de base à l'UPP et fier de l'être, il me semble que si on ne lui laisse plus que 6 mois pour se decider a refuser, qu'il soit numérisé (pour toucher quelques royalties) afin qu'il ne sombre pas dans l'oubli total...c'est qu'il n'a pas une grande consideration pour son travail....
Je ne suis pas psychotherapeute non plus...mais je suis tres surpris par ta maniere de caricaturer mes propos, et donner des appreciations aussi negatives génériques car tu réagis comme editeur et d'autre fois comme auteur 2 points de vues avec une approche differente...

GOOgle n'a pas renoncé ce sont les editeurs francais qui vont negocier mais quid du petit ecrivain...?
Et est ce qu'il touchera plus d'apres la copie numerisée sans rien depenser ou avec l'idée que s'il depensait x OOO € il pourrait recuperer d'avantage en rééditant son livre... et l'editeur papier voudra vendre du papier de toute facon...
That's the question...


Zouave15

Citation de: image04 le Janvier 24, 2012, 08:16:35
lorsque tu en a reparle je suis alle verifier et il y avait un lien sur un portail publicitaire...?

En effet, la plate-forme de blog a été effacée, et c'est pour ça que je me suis fait un nouveau blog, et que j'ai transféré ici l'action Piratagir :
http://www.ame-nature.com/index.php/piratagir

Cette action n'a en effet pas d'autre prétention que de s'intéresser à internet, qui est devenu aujourd'hui la cause majeure de vols de photo, et la source de leur diffusion sur toute la planète.

Citation de: image04 le Janvier 24, 2012, 08:16:35
Si un livre a rapporté 50 000 € je doute fort qu'il soit épuisé depuis plus de 10ans...

Un livre non, mais plusieurs. C'est cela un auteur, il fait en général pas mal de livres.

Citation de: image04 le Janvier 24, 2012, 08:16:35
Mais si au bout de 10 ans un auteur n'a pas reflechi a rééditer ou faire rééditer son livre

En termes de création et d'activité d'un auteur, 10 ans ce n'est rien. Par exemple, je publie actuellement sur mon blog des articles liés à des travaux que j'avais publiés en 1990, et que j'avais totalement laissés de côté entre-temps.

Si ces travaux avaient été publiés sur internet au bout de 10 ans, soit en 2000, je n'aurais pas pu me lancer dans le projet que j'ai actuellement en tête (et qui prendra quelques années).

Quant à l'éditeur, c'est un peu pareil, pour lui 10 ans c'est court, bien des livres sont réédités 20 ou 50 ans après, en fonction de l'actualité ou d'un regain d'intérêt pour le sujet ou pour l'auteur.

Citation de: image04 le Janvier 24, 2012, 08:16:35
tu réagis comme editeur et d'autre fois comme auteur 2 points de vues avec une approche differente...

Et d'autres fois comme nègre, comme professionnel de l'écriture ou comme directeur de collection, comme libraire ou diffuseur, etc. : j'ai exercé de près ou de loin tous les métiers dans l'édition.

Et parfois aussi comme le simple lecteur-consommateur que je suis. Simplement je sais que certaines décisions qui peuvent sembler bonnes pour le lecteur ont pour résultat une baisse de la qualité de l'offre, donc ne sont pas bonnes pour le lecteur au final.

Citation de: image04 le Janvier 24, 2012, 08:16:35
quid du petit ecrivain...?
Et est ce qu'il touchera plus d'apres la copie numerisée sans rien depenser ou avec l'idée que s'il depensait x OOO € il pourrait recuperer d'avantage en rééditant son livre... et l'editeur papier voudra vendre du papier de toute facon...

Je défends surtout le petit auteur, car c'est lui qui se fera léser. Si on applique ton raisonnement à la photo, alors vive Fotolia : ne vaut-il pas mieux vendre 10 centimes une photo qui n'aurait pas généré de droits ?
Pour conclure, je ne suis pas défavorable à la loi dans son principe, mais dans quelques-unes de ses modalités d'application. Et j'avertis, ainsi les auteurs qui ne veulent pas céder leurs droits numériques surveilleront la base de données qui sera élaborée.

Zouave15

Je viens de voir une tête rouge de colère en icône du nom du fil. Ce n'est pas moi qui l'ai mis, ou alors par erreur (mais alors je ne vois pas comment). Merci au modo d'enlever l'icône : il ne s'agit en rien d'un coup de colère, juste d'une information.

yvo35

Bonjour,
C'est effectivement impossible de la mettre involontairement.
Plusieurs fils viennent d'être affublés de cette icône, et d'autres avec une icône différente.
Peut-être pour différencier les fils: protestation, question, humour...
Cordialement.
Yvonnick.

Zouave15

Dommage, c'est un coup à ce que ça vire à la polémique...

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Citation de: Zouave15 le Janvier 24, 2012, 10:53:23
En effet, la plate-forme de blog a été effacée, et c'est pour ça que je me suis fait un nouveau blog, et que j'ai transféré ici l'action Piratagir :
http://www.ame-nature.com/index.php/piratagir

Cette action n'a en effet pas d'autre prétention que de s'intéresser à internet, qui est devenu aujourd'hui la cause majeure de vols de photo, et la source de leur diffusion sur toute la planète.


Desole mais le lien que j'ai place l'an dernier m'envoyait sur un autre portail... bref
Mais les pirates n'ont pas attendu internet pour voler des photos ...certes cela c'est agravé mais beaucoup de photographes ne mettent aucun watermark et aucune identité dans les champs IPTC... certains s'etonnent...

Avec toutes tes competences en mztière d'eédition specialisée, tu devrais comprendre tout comme j'ai compris en 1995 que la diffusion de la photographie allait passer par internet, j'ai passé pres de 5ans aux USA au debut de l'internet
Eh oui...loin de là l'idée qu'elle serait bradée et bafouée par tous ces microstocks qui ne respecte rien et que je combat férocement, avec l'UPP. Mais En 95 lorsque j'en ai parlé à mon agence tout le monde m'a pris pour un martien...même s'ils avaient pu investir avec le raz de marée des photos de stock à 0,50ct personne n'aurait pu resister...

Non 10 ans c'est beaucoup, tu mélanges tout tu parles maintenant de travaux qu'il faut evidemment et obligatoirement remettre à jour donc c'est une nouvelle edition, et non pas une réédition...

Je n'ai jamais dit que parce que c'etait sur internet cela devait etre vendu comme une m...par des ms ...voyous pour peanuts...
Si les auteurs sont bien regroupés, et bien defendus par les editeurs il n'y a aucune raison que leur droits soient réduits en miettes, c'est comme pour la musique, le telechargement pas cher pour des usages privés est comprhensible, des lors que le diffuseur veut utiliser le morceau pour une exploitation commerciale il y a des droits sup...
Ce qui n'existe pas avec les ms...il faut comparer des choses comparables...
Et ce n'est pas les ecrivains de Bosnie ou Chinois qui vont concurrencer Yves Desjardins, Salomé...
Et bien évidemment que "le manifeste sur la couleur" de Gœthe sera réédité, "Du spirituel dans l'art" Kandisky aussi...
Et un petit ecrivain sera peut etre bien content de pouvoir etre dans le catalogue de la Fnac en version numérique...car avant qu'il trouve un editeur pour etre bien distribué... il mettra plus de 10ans...peut être

Mais je suis entierement d'accord il faut etre vigilant sur l'editeur, et l'organisme qui va diffuser les œuvres en exigeant toutes les securités et controles necessaires...
De toute façon soit rassuré dans le monde du livre il n'y a pas autant d'amateurs que dans la photo qui rèvent d'avoir des parutions dans le National geographic via une ms...ça se saurait...a moins que fatalia fasse de la recup... ils commencent a vendre des videos et musique au km...
il faut donc informer:
http://www.clovis-gauzy.fr/blog/formation-reflexion/12-Gagner-argent-avec-ses-photographies-lillusion-Eldorado.html

Zouave15

Citation de: image04 le Janvier 24, 2012, 19:27:25
tu devrais comprendre tout comme j'ai compris en 1995 que la diffusion de la photographie allait passer par internet, j'ai passé pres de 5ans aux USA au debut de l'internet

Je n'ai pas une telle ancienneté sur internet, que je n'ai découvert qu'en 2004, mais 100 % de mon CA en provient et plus de 50 % est fait par ce vecteur, sans que j'aie à m'en occuper (en progression constante).

Citation de: image04 le Janvier 24, 2012, 19:27:25
Non 10 ans c'est beaucoup, tu mélanges tout tu parles maintenant de travaux qu'il faut evidemment et obligatoirement remettre à jour donc c'est une nouvelle edition, et non pas une réédition...

Tu pourrais m'accorder du crédit quand j'affirme quelque chose surtout dans un domaine que je connais bien. Dans le cas que je citais, il ne s'agit pas de mise à jour, simplement d'utiliser une méthode autrement. Si le livre reparaissait maintenant, ce serait mon concurrent.

Il y a pas mal de domaines comme ça, d!s qu'il s'agit d'idées, de méthodes, de sciences, où une version ancienne épuisée remise sur le net tuera une nouvelle différente sur un même sujet. Et si c'est une actualisation, les gens achèteront l'e-book 40 % moins cher (d'après mes sources c'est ce qui est prévu) plutôt que le nouveau à jour.

D'une manière générale, tout auteur qui produit régulièrement reprend parfois ses premier livres sous une autre forme, souvent parce qu'il n'en était pas content. Republier serait donc aller contre lui.

Citation de: image04 le Janvier 24, 2012, 19:27:25
Si les auteurs sont bien regroupés, et bien defendus par les editeurs

Là, tu es en plein rêve éveillé. D'une part, il n'y aucune solidarité entre auteurs qui sont, bien plus que les photographes, des solitaires dont certains ne sortent jamais de chez eux (et n'ont pas internet), d'autre part les éditeurs qui défendent leurs auteurs, ce n'est vrai (quand ça l'est) que pour les quelques auteurs têtes de gondole.

Citation de: image04 le Janvier 24, 2012, 19:27:25
Et un petit ecrivain sera peut etre bien content de pouvoir etre dans le catalogue de la Fnac en version numérique.

Ça fait belle lurette qu'il y est et ce n'est pas très compliqué. Par contre, le petit écrivain galère en général pour récupérer ses droits, malgré un éditeur qui l'a arnaqué, et cette loi ne fera qu'aggraver les choses (là, ça rend définitivement impossible le fait de récupérer ses droits).

90 % des auteurs que je connais veulent récupérer leur liberté et ne peuvent pas.

Citation de: image04 le Janvier 24, 2012, 19:27:25
De toute façon soit rassuré dans le monde du livre il n'y a pas autant d'amateurs que dans la photo qui rèvent d'avoir des parutions

C'est tout l'inverse, les problèmes qui arrivent dans la photo sont bien connus dans l'édition depuis longtemps. C'est un monde où il y a quelques professionnels et 90 % d'amateurs (c'est pourquoi les contrats sont ce qu'ils sont, des arnaques). Quant aux éditeurs, 80 % au bas mot ne sont pas des professionnels non plus. Même dans le Top 200, qui représente 1 % de l'édition, la plupart des boîtes comportent 1 à 3 personnes.

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Citation de: Zouave15 le Janvier 24, 2012, 19:49:00

Tu pourrais m'accorder du crédit quand j'affirme quelque chose surtout dans un domaine que je connais bien. Dans le cas que je citais, il ne s'agit pas de mise à jour, simplement d'utiliser une méthode autrement. Si le livre reparaissait maintenant, ce serait mon concurrent.

D'une manière générale, tout auteur qui produit régulièrement reprend parfois ses premier livres sous une autre forme, souvent parce qu'il n'en était pas content. Republier serait donc aller contre lui.

Ça fait belle lurette qu'il y est et ce n'est pas très compliqué. Par contre, le petit écrivain galère en général pour récupérer ses droits, malgré un éditeur qui l'a arnaqué, et cette loi ne fera qu'aggraver les choses (là, ça rend définitivement impossible le fait de récupérer ses droits).

90 % des auteurs que je connais veulent récupérer leur liberté et ne peuvent pas.

C'est tout l'inverse, les problèmes qui arrivent dans la photo sont bien connus dans l'édition depuis longtemps. C'est un monde où il y a quelques professionnels et 90 % d'amateurs (c'est pourquoi les contrats sont ce qu'ils sont, des arnaques). Quant aux éditeurs, 80 % au bas mot ne sont pas des professionnels non plus. Même dans le Top 200, qui représente 1 % de l'édition, la plupart des boîtes comportent 1 à 3 personnes.

Tout cela ne fait que renforcer mes convictions..." faire partie d'associations d'auteurs" et donc par principe accepter de payer une adhesion, pour se federer.
A ceux qui veulent etre libres Bravo...j'espére qu'ils en ont les moyens mais leur individualité ne facilitera pas la défense collective,
et les diffuseurs seront toujours la pour en profiter et nous paieront la casse.
Bien evidemment que le petit auteur ecrivain ou photographe qui ne rève que d'être publié se fera rouler par le premier éditeur venu, au lieu d'apprendre avec une asso pro, s'il prefere apprendre en perdant de l'argent, dans son coin... qui pourra l'en empecher.
Il y a peu de chance que son œuvre est une audience internationale, en tous les cas ce n'est pas la profession qui va s'effondrer, par contre que des pros ou semi pro signent des contrats bidons ou participent a des concours bidons c'est beaucoup plus grave...surtout s'ils pensent pouvoir se defendre seuls
Donc dans la mesure  ou la diffusion serait bien controlée avec un service serieux de repartition, n'enlevant rien aux contrats directs... j'y suis favorable si l'UPP, SAIF, ADAGP, SACEM, SACD, SACM, SESAM,...ETC veillent aux grains bien sur

Zouave15

Dans ce sujet, on ne parle directement photo mais livres (j'ai ouvert un fil spécial pour la photo). Les livres, c'est majoritairement de l'écrit. Et à l'écrit, il y a très peu d'associations, je ne les citerais pas afin de rester libre de dire ce que j'en pense. Par exemple, pour entrer dans l'une, il faut deux publications chez des éditeurs, ce qui élimine de facto les autoéditeurs qui représentent pourtant la plus grande part du nombre de livres produits (bien sûr, pas les plus vendus).

D'une manière plus globale, le monde a changé, et les associations ne font plus recettes. Les vrais mouvements aujourd'hui sont spontanés. Cela n'empêche pas d'être à une asso mais il faut bien comprendre que lorsque les gens n'adhèrent pas, c'est rarement pour des raisons financières.

Il faut arrêter de croire que les gens qui n'adhèrent pas aux asso sont des abrutis pingres.

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Je parle aussi d'auteurs en general des creatifs...
Beaucoup trouvent les Sté d'auteurs "pas tres efficaces" mais face aux institutions, et monopoles...cela prend du temps
Peut etre serait ce le moment d'organiser une asso d'ecrivains independants...
Cela interessera aussi les editeurs pour decouvrir des talents cachés...
A moins qu'ils préfèrent continuer à vivre "heureux" cachés...
Mais à mon avis plus pour longtemps...
Je maintien le terme de pingre dans la photo car lors de nombreuses réunions ouvertes beaucoup de photographes trouvaient trop cher les cotisations, mais lorsqu'il y a de gros problèmes dans une profession, on a plutôt tendance à se regrouper...
Avec un matériel investi souvent démesuré; 15€ par mois ne semble pas énorme et cela permettrait sincèrement d'être plus représentatif auprés de nos interlocuteurs...
La manif au Mont Parioux..., et beaucoup d'autres actions professionnelles pourraient donner une autre dimension au respect des auteurs...je pense
Je ne crois pas avoir parlé d'abrutis... mais je suis persuadé que la plupart de ceux qui se plaignent face à divers problèmes, c'est par manque d'information...et je ne crois pas être le seul à penser que l'activité d'auteur photographe manque de professionnalisme... en cause principale notre individualité...
Contre l'abus du DR la pétition n'a recueilli que 4000 signatures...
J'ai lu il n'y a pas si longtemps sur le forum un photographe qui a signé un contrat avec une mega Agence, sans rien comprendre...
Certes cela peut arriver aussi à n'importe qui, lorsque l'on fait n'importe quoi...
L'UPP a fait exonérer la taxe pro à un très grand nombre d'auteurs chaque année, et cela représentait une somme beaucoup plus importante que le montant de la cotisation...
Hélas il n'y a pas eu après une grande reconnaissance en nouvelles adhésions...

P!erre

Citation de: Zouave15 le Janvier 22, 2012, 14:21:23
La plupart des contrats d'avant 1990 ne prévoient pas le numérique, et pour cause, un contrat prévoyant quelque chose qui n'existe pas est nul. Or il s'agit d'au moins 80 % des livres concernés par cette loi.

La loi n'est pas une mauvaise idée en soi, j'y étais favorable après quelques informations glanées ici ou là, mais deux dispositions sont clairement faites pour éloigner les auteurs :

• l'auteur a 6 mois pour s'opposer à la publication numérique et après il ne peut plus JAMAIS, et en plus il ne peut même pas reprendre l'exclu s'il veut exploiter lui-même

• l'éditeur a aussi 6 mois… mais il a un délai de 10 ans pour reprendre l'exclusivité. Il passera alors un contrat avec la société de gestion, et non plus avec l'auteur. L'intérêt de l'éditeur est évidemment d'attendre ces 6 mois, au moins avec les auteurs qui savent négocier (donc en fait ceux qui sont les plus intéressants à publier).

L'idée évidente est de se passer des auteurs !

En clair, le coup des 6 mois pour l'auteur et 10 ans pour l'éditeur, c'est un tour de passe-passe qui permet à l'éditeur de récupérer des droits qu'il n'a plus !

C'est assez incroyable ! Heureusement que je vis en Suisse et que la loi sur le droit d'auteur nous offre une bonne protection !

Je suis aussi d'avis que si certains livres peuvent être réédités en numérique, c'est une bonne chose. Mais je ne comprends pas le fait de vouloir déposséder l'auteur, source de l’œuvre. Pourquoi ne lui laisser que 6 mois de délai de réaction ? Juridiquement, pour un tel changement de loi, c'est extrêmement court.

"On" veut occire les auteurs ?
Au bon endroit, au bon moment.

P!erre

Au bon endroit, au bon moment.

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En tant qu'auteur je suis plutôt du coté des auteurs...
Mais suppose qu'un éditeur diffuse en version numérique un livre épuisé depuis + de 10 ans... ex : sur le vignoble en Roussillon, ou x thème générique avec 100 ou 200 illustrations...
Si un auteur se manifeste dans les 6 mois ( je pense que le but est de lui laisser le temps 6 mois pour qu'il se fasse connaître et non pas pour l'empêcher de percevoir ses droits) c'est pour trouver un accord sur cette nouvelle extension de diffusion...
Pour l'éditeur c'est aussi la possibilité d'exploiter le livre en version numérique, car numériser, mettre en ligne, référencer ce sont des frais et si après x temps un auteur pour x raisons ne veut plus être diffusé ce serait une perte sèche de retirer cette référence, pour l'éditeur...
Car en France aussi heureusement les auteurs sont quand même bien défendus, mais hélas manquent de cohésion...
Les éditeurs ont mis aussi un peu de temps pour accepter de partager les droits sur la copie privée  auprés des Sté de perception pour l'image fixe...
Quand au Syndicat des éditeurs de Presse sauf erreur de ma part, et changement récent ils n'acceptent toujours pas...

Zouave15

Ce n'est pas du tout ça. Le délai de 6 mois est celui pendant lequel on peut s'opposer à la mise en numérique de ses livres. Ce délai court à partir du jour où le livre est référencé sur la future base (référencé, mais pas encore réédité).

Un auteur peut vouloir s'opposer parce qu'il préfère exploiter son livre lui-même, ou pour toute autre raison y compris personnelle.

La rémunération est une autre affaire, il ne faut pas tout voir en termes d'argent. À ce sujet, pas de raisons de craindre de cette nouvelle loi (même s'il faut suivre ce que ça deviendra).

Le problème est celui du droit moral, dont le principe est d'être inaliénable, or là, on a juste 6 mois : après, on ne peut plus s'opposer à une édition, laquelle se fera via la société numérique. Et là, l'éditeur aura 10 ans pour reprendre ou non l'exploitation lui-même. S'il n'avait pas de contrat avec l'auteur, c'est avantageux !

Quand on est auteur, pas seulement quelqu'un qui a publié un livre, on comprend le problème et ses diverses implications.

Zouave15

Citation de: VCR le Janvier 31, 2012, 12:31:53
Par quel mécanisme se fait le référencement ?

Ce sera la société, et il y aura une base de données sur internet (donc pas demain matin).

Je ne sais pas comment ils sauront qu'un livre est épuisé depuis 10 ans (car, quand on connaît le droit, la notion est plus que vague).

Citation de: VCR le Janvier 31, 2012, 12:31:53
Qui est chargé d'informer l'auteur de l'intention probable de cette 'mise en numérique' ?

Il est prévu de ne pas l'informer : c'est à lui de le savoir ;D

C'est pourquoi l'éditeur a intérêt à ne rien dire, puis, passé le délai, demander l'exploitation exclusive à la société.

Citation de: VCR le Janvier 31, 2012, 12:31:53
De quelle manière va fonctionner ce processus d'information ?

Il n'y en aura pas

Citation de: VCR le Janvier 31, 2012, 12:31:53
Qui détermine, et comment, que l'auteur n'a pas formulé d'opposition ?

Pas prévu apparemment. Je suppose qu'il sera plus prudent d'envoyer un recommandé. Dans l'esprit de loi, il n'y a pas à prouver qu'il n'y a pas eu d'opposition, c'est à l'auteur d'avoir la preuve qu'il s'est opposé dans les délais.

Vu le rapport au matériel de bien des auteurs de l'écrit, la plupart se feront avoir.

Encore une fois, je ne suis pas contre cette loi, mais contre cette modalité qui comporte trois risques
- léser les auteurs
- se retrouver sans rien à numériser si, dans le doute et par prudence, tous les auteurs refusent. Ou si tous les éditeurs reprennent leur catalogue (il y a des moyens de faire traîner des années vu le peu d'obligation qui pèse sur eux.
- des procès et notamment une QCP vu que cette loi est contraire au droit moral

P!erre


Si je comprends bien.... un auteur inattentif au changement de loi, décide d'éditer lui-même un de ses anciens titres en numérique, disons, un titre paru dans les années 80.

Cet auteur pourrait être accusé de contrefaçon par "son" éditeur qui, par une pirouette juridique, deviendrait effectivement le nouveau détenteur de ses droits pour les éditions numériques alors qu'aucun contrat signé ne prévoit cela ?
Au bon endroit, au bon moment.

Zouave15


JMS

S'agissant d'un texte qui ne sera peut-être jamais voté en l'état, je pense qu'il est encore temps de vérifier que si un auteur ne s'aperçoit qu'après 6 mois qu'il est sur la liste il aura toujours ses droits.

P!erre

Citation de: JMS le Janvier 31, 2012, 15:59:03
S'agissant d'un texte qui ne sera peut-être jamais voté en l'état, je pense qu'il est encore temps de vérifier que si un auteur ne s'aperçoit qu'après 6 mois qu'il est sur la liste il aura toujours ses droits.

C'est une remarque pleine de bon sens.

Il ne coûte rien d'être attentif et d'informer sur le possible, cependant.
Au bon endroit, au bon moment.

Zouave15

Citation de: JMS le Janvier 31, 2012, 15:59:03
S'agissant d'un texte qui ne sera peut-être jamais voté en l'état, je pense qu'il est encore temps de vérifier que si un auteur ne s'aperçoit qu'après 6 mois qu'il est sur la liste il aura toujours ses droits.

Le Sénat a donné son accord lundi à l'unanimité au texte de la Commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés)

L'Assemblée devrait voter à son tour le texte le 22 février, ce qui vaudra adoption définitive.
Pas une virgule de changée.

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Citation de: P!erre le Janvier 31, 2012, 15:13:47
Si je comprends bien.... un auteur inattentif au changement de loi, décide d'éditer lui-même un de ses anciens titres en numérique, disons, un titre paru dans les années 80.

Cet auteur pourrait être accusé de contrefaçon par "son" éditeur qui, par une pirouette juridique, deviendrait effectivement le nouveau détenteur de ses droits pour les éditions numériques alors qu'aucun contrat signé ne prévoit cela ?
Je navais pas vu cette reponse...
Il me parait la moindre des politesses d'avertir son editeur si l'on desire republier un livre qui a dèjà été édité, par un autre editeur et bien evidemment a compte d'auteur aussi...
Ce n'est que du bon sens à mon avis

Je reste persuadé que des livres qui ont un certain interet, réalisés par des auteurs interessants...et édités par des editeurs "professionnels"  ; il y a plus de 10 ans... n'ont pas disparu de la mémoire...
Et le numérique bien géré devrait permettre sans engager des frais d'une nouvelle edition papier, d'offrir l'opportunité de récupérer quelques droits directs et par la copie privée...
Mais bien évidemment il faut ouvrir l'oeil...et le bon

Zouave15

Ça serait bien que tu arrêtes de donner ton sentiment sur un milieu que d'évidence tu ne connais pas du tout, car tu profères tellement de contre-vérités qu'il est trop long de tout reprendre.

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Citation de: Zouave15 le Février 14, 2012, 16:05:26
Ça serait bien que tu arrêtes de donner ton sentiment sur un milieu que d'évidence tu ne connais pas du tout, car tu profères tellement de contre-vérités qu'il est trop long de tout reprendre.
Je ne profere rien ...je soumet mon sentiment
Certes mon sentiment n'est basé que sur plus de 40 ans de pratiques, et mon agence a largement diffusé mes photos auprés de très nombreux éditeurs, je n'ai collaboré qu'avec un seul éditeur pour un livre... et j'étais toujours très proches avec de nombreux photographes qui travaillaient essentiellement avec des éditeurs...
Je ne pretends pas détenir la vérité mais pour le sens pratique...un peu...
Tu recommandes sur un autre fil à VAZEN
"de ne rien faire sans etre payé d'avance"
A part de s'appeller Roland Michaud, Hans Silvester et autres...YAB....
Il y a vraiment peu d'éditeurs actuellement hélas qui vont accorder leur confiance en avançant presque tous les frais et le temps...
A l'UPP nous avions eu une conférence avec Mr de la Martinière et j'ai écouté très très attentivement pour faire attention a ne pas raconter des non sens ... et que l'on ne croit pas que je n'y connais rien du tout...
Mais entre le discours et les pratiques il y a des visions différentes comme partout...
J'ai été co-auteur d'un livre il y a plus de 20 ans et je n'ai aucune envie de le faire rééditer en version papier ni l'editeur sûrement, par contre je maintien que si les conditions de contrôles peuvent être garanties; la diffusion electronique permettrait de le mettre à jour d'une manière moins couteuse et pourrait trouver une autre diffusion.

Zouave15

Je vois que tu livres tes faits d'armes, un aveu de faiblesse. Tes propos montrent simplement que tu n'y connais rien, et pas seulement que tu as une vue tronquée, même si c'est le cas.

Pour se faire mousser, citer Hervé de la Martinière, le mythe des photographes, est un bon exemple de tes conceptions biaisées. L'édition est un drôle de monde, qui fonctionne de manière éloignée de la réalité donnée à voir, et les éditeurs ont besoin d'idiots utiles pour entretenir le mythe.

Quant au cas de Vazen, tu le cites hors contexte, s'il s'agit d'engager un an de travail sans être payé d'avance, il vaut mieux assurer ses arrières. Bien sûr, parfois on risque et ça passe, et après on dit aux autres qu'on peut le faire. Mais si on fait une étude, on s'aperçoit que ça ne passe pas en général.

Je le répète, je ne suis pas contre la loi mais une de ses dispositions, et une seule. Toi tu ne vois que l'aspect financier, sur lequel pour l'instant on ne sait rien. Mais c'est révélateur, et représentatif de tes autres conceptions ici : pour toi le droit d'auteur, c'est juste pour être payé. C'est la position d'un vendeur, non d'un créateur. Les auteurs de l'écrit comprennent mieux la nuance, car ils sont confrontés aux difficultés du devenir de leurs créations, mais ceux qui écrivent au kilomètre ont les mêmes discours que les photographes (en gros : « peu importe si on se fait avoir du moment qu'on est payés »).

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Loin de moi l'idée de penser qu'une seule personne peut représenter l'ensemble d'une profession...et surtout que sa vision puisse s'imposer sur toutes les autres...
J'ai cité ce cas parce qu'evidemment ici on est sensé parler de livres photographiques qui représentent des investissements 10 à 10O fois supérieurs qu'aux livres textes...
La communication c'est avant tout savoir règler la fréquence pour avoir une bonne réception et donc une bonne compréhension...
Tu veux parler de livres textes tu a raison sur tout je n'y entends strictement rien...

Maintenant le cas de l'éditeur qui s'adresse à un photographe qui n'a aucune idée de l'étude d'un devis... à peine des droits d'auteurs... lequel photographe se demande s'il a le droit d'oser demander une avance, pour la réalisation un travail personnel sur plus d'une année comme tu me l'apprends en vue de publier un livre...
C'est d'emblée une proposition très "curieuse" à envisager qu'avec méfiance...
Bien évidemment qu'il faut demander des avances... sachant qu'aucun éditeur ne paiera jamais tout d'avance
Mais ce collègue photographe n'a pas l'air d'avoir une grande expérience et à ma petite connaissance les éditeurs se basent plus sur l'expérience que sur la bonne volonté,
je parle en matière d'édition de livre photographique bien entendu...
Pour le texte je ne demande qu'à apprendre ce que je sais c'est que le prix d'un crayon et de blocs petits carreaux et pour une petite partie d'entre eux un macbook et word voire une connexion internet et plus abordable comme investissement que le matos photographique...
Oui pour moi les droits d'auteurs servent surtout à payer le matériel et pas mal d'éditeurs diffuseurs de photographies croient qu'on travaille avec un crayon gomme vu le montant des droits qu'ils proposent...
C'est clair que cela demande plus de connaissances et j'ai le plus grand respect auprès des écrivains et je n'achète que des livres papiers.

Zouave15

Beaucoup de discussions ici viennent du fait qu'il y a méprise sur le mot auteur. Pour beaucoup de photographes, ce mot désigne surtout le statut. Or il y a un gouffre dans l'état d'esprit entre le photographe qui honore la commande d'une agence de pub et l'auteur qui écrit dans son coin un livre pour lequel il a travaillé pendant plusieurs années, et qui souvent est le fruit d'une expérience de 30 ans.

Même seulement en photo, quelle différence de mentalité entre le photographe de pasckshot et celui qui n'expose qu'en galerie !

Pour faire court, et donc trop simple, si on est plutôt du côté illustration, on voit ses photos comme des produits et on est dans l'esprit de se faire rémunérer au temps (mon cas par exemple pour les fleurs) mais quand on est est plutôt côté création, on tient à ses bébés et il vaut mieux avoir la main dessus car en général, on ne peut pas présenter plus de quelques photos par an (mon cas pour l'abstrait).

Autre différence, une photo d'illustration, sauf exceptions, peut toujours être refaite, ou à peu près pareil. Quand on crée (même si c'est mauvais artistiquement), cela correspond à des périodes de sa vie, et quand c'est fini on ne peut plus refaire semblable.

Pour être concret, si je fais un livre de photos de fleurs et que ça se passe mal avec l'éditeur, ce n'est pas très grave, j'en referai d'autres. Si c'est de l'abstrait, j'ai tout perdu.

À l'écrit, c'est en effet différent mais pas tant que ça, car 80 % des livres sont des commandes, et donc l'auteur (technicien de l'écriture) écrit en « pisse-ligne » et n'est pas attaché à sa création. Par contre, s'il écrit un roman qui le met en danger (par rapport à sa famille, son entourage ou une communauté), ce n'est plus pareil. Ou si c'est une série en cours, pas question de se tromper sur l'édition du premier.

Il y a aussi les essais et les livres techniques pour lesquels le droit moral est également important, car parfois on y met toutes ses connaissances, on livre par exemple des process psychologiques (j'ai fait ça) et si on se fait exploiter on se retrouve en slip. Souvent, le cauchemar finit à l'épuisement du livre, et c'est pourquoi je connais plusieurs écrivains qui n'ont aucune envie que leur livre soit réédité (j'ai parlé de mon cas plus haut). Or cette loi vise à le permettre.

D'une manière plus générale, le droit moral ne rapporte certes rien mais il est la protection de l'auteur, et je me serais attendu qu'une loi qui viole le droit moral lève les photographes contre, au lieu de devoir réexpliquer cent fois la même chose.

Zouave15

Il y a aussi des auteurs (nombreux) qui ont signé des contrats les liant à l'éditeur, sauf épuisement du livre. Or un livre pourtant pas disponible dans le commerce peut ne pas être considéré comme épuisé (via un petit stratagème très simple). Il ne faut pas croire que c'est rare, c'est même l'inverse, c'est un cas répandu lié à la gestion des catalogues.

Mais si, comme ce sera probablement le cas, la société de gestion, qui ne sera pas tenue par les contrats et les usages de la profession, décide que tel livre qui n'est plus disponible est épuisé (alors qu'en fait il ne l'est pas juridiquement), le livre sera réédité en e-book sans que l'auteur ait pu s'y opposer, moyennant quoi il perdra toute possibilité de se libérer de son éditeur (puisque c'est l'épuisement juridiquement constaté selon les termes définis dans le contrat qui compte).

J'imagine que c'est un peu difficile à comprendre mais cela tient aux particularités des contrats d'édition. J'ai un copain dont le livre (pourtant demandé) est indisponible depuis 25 ans, qui n'a jamais pu faire constater l'épuisement, qui a perdu deux procès contre son éditeur, et qui ne peut plus écrire sur le sujet (lié par la clause de préférence) : son seul salut est qu'un jour enfin le livre soit épuisé. Il est ravi de la nouvelle loi ;D

C'est d'ailleurs le problème du numérique, les auteurs seront liés à vie (pas d'épuisement possible) sauf ceux qui connaissent les tenants et aboutissants (moins de 1 % des auteurs).

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On ne peut vraiment pas comparer les contrats qui lient les écrivains et les photographes aux éditeurs.
Pour les écrivains sans éditeur ce n'est pas viable...
Leur relation avec leurs éditeurs est beaucoup plus régulière et engendre des actions de relations publiques, nombreuses émissions télés et radios; qui implique bien d'avantage leurs éditeurs d'où sûrement la difficulté de les quitter... et ils doivent bien utiliser toutes sortes de stratagèmes...
Tandis que pour un photographe une partie de son travail destiné à un livre pourrait être diffusé sur d'autres médias...
Un autre photographe que j'apprécie beaucoup collabore très étroitement avec un éditeur pour ses livres et cela n'empêche pas d'avoir sa photothèque, ventes de tirages et posters...
Je trouve tes comparaisons très simplistes il y  des "auteurs" photographes qui font 30 packshots à l'heure d'autres 1 en 3 jours ou 1 semaine, parce qu'ils ont étudié la cuisine de la lumière pendant 20 ans de même des poêtes qui pondent 2O feuillets en une demi journée et d'autres 1 par mois
Je sais faire la difference avec l'amateur qui aime et capte ce qu'il lui plait quand l'envie lui prend, et le professionnel qui met toute son expérience et talent créatif pour honorer une œuvre de commande publicitaire ou d'illustration...et ils ont droit autant au respect moral mais bien evidemment celui qui cherche à en vivre son droit moral c'est son travail et il est bien evident qu'il doit le transposer en droits d'auteurs...
A l'UPP aussi ils font la difference mais une asso est composée de nombreux individus et dans le cadre de la photographie il y a vraiment une multitude de specificités et tout autant de spécialités sachant que tout le monde touche un peu a tout ...
Je ne comprends vraiment pas pourquoi ta haine envers l'UPP et ou vas tu chercher que l'UPP se moque des amateurs ...
Maintenant tout le monde est "photographe" même avec son smartphone...
L'UPP c'est plus de 1500 photographes et nous avons tous été amateurs et a part pour les tirages d'art nous ne pouvons ceder des droits d'auteurs que si l'image est numérisée...
Evidemment avant qu'un tirage de smartphone de 150 ans atteigne 917 000 euros: comme la photo 30x40 de gustave le Gray... c'etait peut etre un amateur...
je trouve ton point de vue de l'UPP sur ton blog vraiment pas rationaliste et je trouve cela bien dommage...
"L'UPP pris dans le sac" c'est grotesque

Zouave15

Citation de: image04 le Février 15, 2012, 20:22:47
Leur relation avec leurs éditeurs est beaucoup plus régulière et engendre des actions de relations publiques

Tu parles de moins de 1 % des écrivains

Citation de: image04 le Février 15, 2012, 20:22:47
"L'UPP pris dans le sac" c'est grotesque

Puisque tu en parles, chacun pourra se faire une opinion mais en tout cas c'est une grosse bourde de votre part :
Droit de photographier : l'UPP contre les amateurs ?

Comme ce n'est pas la première, et que c'est systématique, ce n'est plus de la bourde à ce stade.

Je n'ai pas de haine contre l'UPP mais je défends le droit d'auteur, et je sais reconnaître ses ennemis, y compris dans ce qui pourrait sembler le bon camp. Or le corporatisme est de manière certaine ennemi du droit d'auteur car le droit d'auteur, en fait, protège et concerne surtout les amateurs.

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Citation de: Zouave15 le Février 16, 2012, 08:39:06
Or le corporatisme est de manière certaine ennemi du droit d'auteur car le droit d'auteur, en fait, protège et concerne surtout les amateurs.
Ca c'est énorme ...
Plus de 90% des amateurs ne cherchent qu'a avoir une parution avec leur nom et n'osent pratiquement pas parler des droits d'auteurs...

L'UPP fait des actions dans presque toutes les ecoles justement pour bien informer sur le droit d'auteur...
Tu voudrais peut etre qu'un membre de l'UPP puisse expliquer cela dans tous les photo - clubs ?
J'ai dejà bien expliqué que l'UPP  est présente dans tous les festivals, salons et lieux de rencontres sur la photographie... pour informer pros et amateurs
Il faudrait peut etre editer un livre a 30 000 000 ex sur le droit d'auteur et le distribuer à tous ceux qui prennent des photos...
Je me re repete encore, mais pour avoir une écoute auprès des institutions, organismes, pouvoir publics, un syndicat ou association doit représenter principalement des professionnels...
Je regrette vivement que tu considères cela comme du corporatisme, c'est de la logique pure, et cela est parfaitement rationnel.

Zouave15

Le droit d'auteur n'a pas été inventé pour les photographes, mais pour les écrivains et les peintres, qui sont à 99 % des amateurs, y compris parmi les plus connus.

Quant aux photographes, ceux qui font des livres sont souvent des amateurs (même quand ils ont un statut), idem avec ceux qui exposent.

D'une manière générale, les métiers de la création ne seraient rien sans les amateurs (même les génies ont commencé comme ça).

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Citation de: Zouave15 le Février 16, 2012, 17:27:25
Le droit d'auteur n'a pas été inventé pour les photographes, mais pour les écrivains et les peintres, qui sont à 99 % des amateurs, y compris parmi les plus connus.

Quant aux photographes, ceux qui font des livres sont souvent des amateurs (même quand ils ont un statut), idem avec ceux qui exposent.

D'une manière générale, les métiers de la création ne seraient rien sans les amateurs (même les génies ont commencé comme ça).

Je suis vraiment très très étonné de ce propos...
Le droit d'auteur n'a jamais été inventé...
Il a dû être imposé par les auteurs Beaumarchais a crée la première asso d'auteurs ...lire wikipedia... la photographie n'existait pas à l'époque
...
Je ne vois vraiment pas pourquoi vouloir séparer les amateurs et les pros, la grosse différence des premiers c'est que les droits d'auteurs ne sont pas leur pain quotidien, qu'ils ne font pas trop d"effort pour s'informer...

Faut aussi lire ce que j'ai écris plus haut que tous les professionnels ont commencés en étant amateurs...
Je n'ai jamais dénigré les amateurs j'ai une page sur mon site depuis plus de 5 ans justement pour les informer qu'il n'y a aucune raison qu'ils fassent cadeau de leurs œuvres et je ne fais aucune différence entre l'œuvre d'un pro et d'un amateur sauf si elle est bradée... sachant qu'il y a des pros qui bradent aussi...
Et que l'auteur s'est fait avoir, par ignorance ou bêtise... hélas il y en a beaucoup... mais j'en vois passer aussi pas mal dans ma galerie et je leur parle des droits d'auteurs quand j'ai le temps...
Ta dernière phrase est un non sens tu m'as mieux habitué...
Un métier par nature est une activité professionnelle... les métiers de la création aussi
Tu voulais parler de "passion" peut être qui n'est pas forcement liée à un métier.

Ce serait bien de mettre a jour ton site sur l'affaire du droit de l'image dont l'UPP s'est portée partie civile, et non pas a fait appel
http://ame-nature.com/index.php/colerique/165-droit-de-photographier--lupp-contre-contre-les-amateurs-
bien au contraire l'UPP s'est portée au coté de l'auteur photographe et tous les frais du procés ont été partagés :"le modèle n'a pas gagné"
http://www.upp-auteurs.fr/actualites.php?actualite=676
Pour un passionné de photographie je trouve dommage de véhiculer de fausses informations et de formuler des critiques qui n'ont aucun sens

Comprend bien une chose que l'UPP défend la photographie en général et bien évidemment ses adhérents et les 1500 adhérents ne font pas que des pack shots

Tu veux parler des peintres "amateurs" ( pas tous il y a des semis pros qui vendent) aussi je me bats contre eux dans la galerie lorsque j'entends: "elle est belle la photo pour faire un tableau", ou on achète une carte et on demandera qu'il nous la reproduise en tableau...
J'ai beau mettre partout photographies originales reproduction interdite... ils s'en foutent pour la plupart et quand ils n'essaient pas encore de les reproduire à l'intérieur de ma galerie... et il y a beaucoup d'amateurs hélas qui ne respectent rien...
et ils ne doivent pas tous être défendus

Zouave15

Je connais l'histoire du droit d'auteur, mais pas via Wikipédia qui es truffé d'âneries. Il est vrai que « inventé » est un raccourci, difficile de parler autrement de quelques siècles. Je persiste à dire que c'est le mot qui convient.

Puisque tu aimes le sens des mots, auteur n'est pas un métier mais pour le comprendre il faut lire un peu de sociologie et se plonger dans l'histoire administrative des statuts (et comprendre ce qu'est réellement un statut).

Il ne faut pas confondre le fait de gagner de l'argent et d'être professionnel, c'est la définition même de l'auteur de l'édition : quelqu'un qui gagne de l'argent mais qui n'est pas professionnel.

Arrête de dire que ce que j'ai écrit n'a aucun sens car depuis fort longtemps ici tu démontres que tu n'as rien compris et que tu confonds tout. Je vais finir par me fâcher. Aussi, je préfère te laisser déblatérer seul.

Quant à tes amis de l'UPP, s'ils continuent comme ça, ils vont faire grand tort au droit d'auteur, mais je leur ai déjà dit et à diverses reprises depuis deux ans. Plus bouché, tu meurs. Si mon article ne plaît pas, il est cependant modéré, vu tout ce que je sais par ailleurs.

Ce n'est pas parce que vous défendez le droit d'auteur, ou prétendez le défendre, que vous n'en êtes pas des parasites de ce droit d'auteur. Par exemple, à vouloir défendre le packshot et la reproduction de tableaux comme œuvres, le résultat que vous avez obtenu est que tout photographe doit aujourd'hui en justice démontrer que son œuvre est originale (chose que j'avais pronostiquée il y 3 ou 4 ans). Bravo, beau résultat, vraiment.

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Entièrement d'accord avec ton dernier point le packshot (certains packshots), car dès qu'il s'agit de reflets sur une bouteille cela devient une création...
et en général les packshots (souvent détourés en plus) sont confiés à des artisans et maintenant ce sont les infographistes qui les font pour le web...
Pour ma part depuis plus de 15ans je considere que les simples packshots devrait être considérés comme un travail de reprographie; mais je n'en fait pas ...

Reproductions de tableaux c'est different dans la mesure ou il y a tout un travail de mise en place recherche, et éclairage spécifique a chaque type de peinture, le choix et la qualité de la lumière étant un critère de création artistique... quand bien même la fidélité du rendu des couleurs est trés technique.
Que serait devenu une agence comme GIRAUDON... il faut quand même bien rentabiliser le classement, la mise a disposition des documents, œuvres d'art...
D'autant que les éditeurs de reproductions de tableaux et éditeurs de livres d'oeuvres d'art sont bien content de trouver des photographies de grande qualité.
Je préfère acheter cher des livres édités par SKIRA que les éditions ATLAS... mais certains s'en contentent
Il faut aussi laisser la responsabilité et du bon sens au photographe, afin de ne pas engager une procédure pour la reproduction d'une photo de boite de conserve détourée...
et laisser aux juges leurs appréciations...
mais j'ai photographié des poubelles d'ARMAN et je tiens à mes droits d'auteurs
Le bon sens de part et d'autre n'a jamais fait de mal...même s'il y a quelques entorses
Dans tous les litiges que j'ai eu mes avocats très spécialisés ont toujours eu le soucis de démontrer l'originalité de la prise de vue, choix d'objectif, cadrage; composition, lumière... et l'originalité n'a jamais été contestée...et toujours gagné...
Maintenant certains avocats n'insiste pas assez, et certains juges ont une perception particulière du droit patrimonial, et du droit moral...
Puisque lors de mon tout premier procès j'ai gagné car mon nom n'était pas mentionné sur des affiches 4X3m, et j'ai été condamné à restituer mon cliché original ce qui est contraire au CPI ...
Mes amis de l'UPP sont à l'écoute de toutes les propositions constructives pour la profession, mais comme partout il faut (pas forcement je pense) de tout pour faire un monde et il y en a qui ne sont pas mes amis...
L'important est d'en faire partie pour essayer d'améliorer les choses
J'ai donné mon avis sur cette triste affaire  d'assiette et poisson il n'aurait jamais fallu engager une telle action, mais il y a certainement d'autres problèmes cachés derrière...
En tout état de cause, il est aberrant que tu considères que c'est l'UPP qui parasite le droit d'auteur...
La plupart du temps ce sont les photographes directement qui engagent une action en ne s'adressant pas forcement hélas a des avocats spécialisés, et souvent cela ne tourne pas très bien et ils vont voir l'UPP...
Je me suis occupé pendant quelques temps de la commission juridique et contrats d'agences à l'UPC et c'est hélas la majorité des cas.
Je t'assure que les responsables consciencieux de l'UPP se serait bien passés d'un tel problème, et s'ils avaient pu le régler à l'amiable, ils l'auraient fait...mais ce n'est vraiment pas eux qu'il faut incriminer

Zouave15

Pour ceux qui se sentent concernés ou veulent donner leur voix contre la remise en cause du droit moral, une pétition :
http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2012N21047

Jc.

Slt Zouave,
Y a t il un lien entre cette loi et le projet de numérisation des livres "introuvables" par la BNF ?  ::)

;)

Zouave15

Oui, bien sûr. Je suis en train d'essayer de démêler les tenants et aboutissants et le moins qu'on puisse dire est qu'il y a des trucs pas clairs derrière cette loi. Mais l'un des buts était de mettre fin aux œuvres orphelines en n'obligeant plus à rechercher un auteur avant de faire ce qu'on veut de ses œuvres.

Zouave15


geargies

 8) .. ce qu'il y a de certain, c'est que, quand l'éditeur fait faillite et que son catalogue est repris par une autre maison d'édition et que les livres sont republiés, sans autorisation des auteurs, sous une autre forme (aka "poche") et sans certaines annexes (cahier de photos et graphismes) eh bien, les auteurs ne voient pas la couleur de leurs droits... même si ça se vend comme des petits pains... ;D

stougard

Citation de: Zouave15 le Février 16, 2012, 20:22:34
Je connais l'histoire du droit d'auteur ...

Ce qui est marrant dans tes propos (à part que tu débites beaucoup d'aneries), c'est que tu ne cites jamais tes sources, tu ne démontres jamais rien ... tu te contentes juste de sortir des vérités (qui n'en sont pas) de ton chapeau, comme un lapin magique.

L'auteur n'est pas professionnel, le fait de gagner de l'argent ne définit pas une activité professionnelle ... soit, ton interprétation est amusante, mais d'ou la tiens-tu ? cites nous tes références (à moins qu'elles ne soient aussi magiques que tes vérités).

Zouave15

Citation de: stougard le Mars 16, 2012, 10:15:11
L'auteur n'est pas professionnel, le fait de gagner de l'argent ne définit pas une activité professionnelle ... soit, ton interprétation est amusante, mais d'ou la tiens-tu ? cites nous tes références (à moins qu'elles ne soient aussi magiques que tes vérités).

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y a accord sur le fait qu'il faille distinguer profession/auteur/argent. Le fait que gagner de l'argent ne fasse pas un professionnel est une certitude d'une telle évidence qu'elle n'est pas débattue mais citée par tous comme préalable. Quant au fait que l'auteur ne soit pas un professionnel, c'est tellement vrai que ce n'est pas cela qui est discuté mais les dangers ou les avantages qu'il y aurait à ce qu'il le devienne.

Le fait de relever cela dans ce que je dis comme étant « amusant » montre simplement qu'on n'a jamais rien lu là-dessus, car s'il y a des débats (et il y en a), ils sont ailleurs.

Le débat porte plutôt sur le rapport profession/vocation, en quoi il est une vassalisation de l'auteur ou encore sur la pérennité d'un statut qui n'est peut-être qu'un moyen de contrôle accru (car avant d'avoir un statut les artistes vivaient aussi...). le débat porte également sur la pertinence des notions anglaises (profession/occupation) en France, ou encore sur le passage d'un métier à une profession au sens d'être une identification étatique ou un moyen de réguler des activités professionnelles dans le but de limiter la concurrence, etc.

Bénichou Paul, Le sacre de l'écrivain, Paris, J. Corti, 1973.
Champy F. (2009), La Sociologie des professions, Paris, puf
Christophe CHARLE, Naissance des intellectuels (1880-1900), Paris, éd. de Minuit, 1990.
Roger CHARTIER et Henri-Jean MARTIN, Histoire de l'édition française, Paris, Promodis, 1985.
Demazière D., Gadéa C. (2009), Sociologie des groupes professionnels, Acquis récents et nouveaux défis, Paris, La Découverte.
Claude Dubar (1991), La Socialisation. Construction des identités sociales et professionnelles, Paris, Armand Colin.
Claude Dubar, Pierre Tripier, Sociologie des professions, Armand Colin, Paris, 1998
Nathalie Heinich, Être écrivain, création et identité, Paris, La Découverte, 2000
Nathalie Heinich, Etre artiste. Les transformations du statut des peintres et des sculpteurs, Klincksieck, collection Etudes, 1996
J.-Y. Mollier, L'Argent et les lettres. Histoire du capitalisme d'édition (1880-1920), Paris, Fayard, 1988
Alain Viala , Naissance de l'écrivain, Sociologie de la littérature à l'âge classique, éditions de Minuit 1985

stougard

Citation de: Zouave15 le Mars 16, 2012, 11:51:27
Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y a accord sur le fait qu'il faille distinguer profession/auteur/argent. Le fait que gagner de l'argent ne fasse pas un professionnel est une certitude d'une telle évidence qu'elle n'est pas débattue mais citée par tous comme préalable. Quant au fait que l'auteur ne soit pas un professionnel, c'est tellement vrai que ce n'est pas cela qui est discuté mais les dangers ou les avantages qu'il y aurait à ce qu'il le devienne ...

Citer ses sources, ce n'est pas faire un inventaire des bouquins qui traitent d'un sujet. C'est citer les passages précis au quel tu fais référence et démontrer que ces citations valident ton point.

Une fois de plus, tu ne démontres rien, tu n'apportes rien. Tu te contentes de sortir des vérités toutes faites sorties de ton chapeau.

Professionnel :
Qui exerce régulièrement une profession, un métier, par opposition à amateur : http://www.larousse.com/en/dictionaries/french/professionnel/64161#63441

Amateur :
Personne qui s'adonne à une activité artistique, sportive, etc., pour son plaisir et sans en faire profession, par opposition au professionnel : Faire du théâtre en amateur. http://www.larousse.com/en/dictionaries/french/amateur/2695

Note que je n'utilise pas Wikipedia pour ne pas te froisser.

Il me semble que ce qui définit le professionnel de l'amateur est stricte au plus haut point. Le professionnel exerce un métier, le but est de faire de l'argent. L'amateur n'exerce PAS un métier et agit par plaisir, le but n'est PAS de faire de l'argent (puisqu'il n'en fait pas profession).

Continuons avec la définition de l'auteur : http://www.larousse.com/en/dictionaries/french/auteur

Il y en a pas mal, deux semblent répondre à notre problématique :

Personne qui est à l'origine de quelque chose de nouveau, qui en est le créateur, qui l'a conçu, réalisé ; initiateur, inventeur : L'auteur d'une découverte.

Personne qui fait profession d'écrire, homme ou femme de lettres ; écrivain : Un auteur à succès. Une femme auteur.

La première ne contredit pas le fait que ce peut être une activité professionnelle, on peut inventer et concevoir de façon régulière et pour faire de l'argent.

La seconde définit TRÈS clairement le status professionnel de l'auteur. C'est métier, une profession.

Donc, ce qui est évident pour toi ne l'est pas pour le Larousse. Lorsque je parle Français, je suis un code. Il est simple, j'utilise les mots pour ce qu'ils veulent dire et lorsque je ne suis pas sur de leur signification, je regarde dans un dictionnaire. Le dictionnaire fait référence et me fournit une définition que je considère acceptée de tous. Lorsque tu dis que l'auteur n'est PAS un professionnel, tu es en opposition directe avec le Larousse.

Bref ...

Zouave15

Bla bla bla

Si on devait définir les sciences par rapport au Larousse, on n'irait pas loin. Mais on a déjà vu au sujet de Wikipédia que tu confonds encyclopédie et dictionnaire, pour toi c'est pareil. Et là par exemple tu confonds métier et professionnel, entre autres.

Je te suggère de chercher ce que veut dire polysémique.

Quant à « citer ses sources » ce n'est justement pas citer un extrait car cela c'est de la malhonnêteté intellectuelle (appuyer des dires inconsistants par la citation d'une personne à la réflexion consistante ou une supposée autorité morale comme un Larousse).

Comme je ne prends pas mes lecteurs pour des andouilles, je ne cite jamais d'autre auteur, en effet : c'est un principe. Sauf quand vraiment je m'appuie sur lui ou que je conteste ses dires, mais alors je cite l'auteur et non pas un extrait (qu'on peut choisir comme on veut).

Il est vrai que ça ne t'avait pas empêché de citer Victor Hugo hors contexte pour tenter de faire accroire qu'il défendait le libre, ce qui est était un contresens vu qu'Hugo a été un des plus grands défenseurs du droit d'auteur. Tu t'étais fait démasquer, la rancœur ne passe pas ?

stougard

Citation de: Zouave15 le Mars 16, 2012, 13:46:21
Bla bla bla

Si on devait définir les sciences par rapport au Larousse, on n'irait pas loin. Mais on a déjà vu au sujet de Wikipédia que tu confonds encyclopédie et dictionnaire, pour toi c'est pareil. Et là par exemple tu confonds métier et professionnel, entre autres.

Tu as raison, c'est tellement plus pratique de redéfinir soit même la définition de chaque mot dans la discussion. Cela permet de démontrer que l'on a raison quel que soit le contexte, puisque l'auteur n'est plus un professionnel, et ce en parfaite contradiction avec le dictionnaire, alors l'eau est du sel, le ciel est sous terre et 2-1 = 4.

Ce type de démarche s'appelle la "novlangue", référence non cachée à 1984, ou le pouvoir redéfinit les mots pour assoir sa logique absurde. C'est malhonnête, mensonger et cela démontre tout simplement que ta démarche n'est pas scientifique, mais qu'elle est simplement absurde.

T'as essayé de faire de la politique ? tu as toutes les qualités requises (et c'est pas un compliment) !

Reflexnumerick

Citation de: stougard le Mars 16, 2012, 12:26:40
.....
Qui exerce régulièrement une profession, un métier, par opposition à amateur : http://www.larousse.com/en/dictionaries/french/professionnel/64161#63441

Amateur :
Personne qui s'adonne à une activité artistique, sportive, etc., pour son plaisir et sans en faire profession, par opposition au professionnel : Faire du théâtre en amateur. http://www.larousse.com/en/dictionaries/french/amateur/2695

...... Lorsque tu dis que l'auteur n'est PAS un professionnel, tu es en opposition directe avec le Larousse.

Bref ...

Bref, citer Pierre Larousse prouve surtout que la culture du libre ne mène pas à grand chose ! ...Larousse, pauvre type du XIXè, raciste notoire, hurluberlu patenté ...qui a osé écrire et je cite ta bible (aux sources non vérifiées) wikipedia"..."C'est en vain que quelques philanthropes ont essayé de prouver que l'espèce nègre est aussi intelligente que l'espèce blanche. Un fait incontestable et qui domine tous les autres, c'est qu'ils ont le cerveau plus rétréci, plus léger et moins volumineux que celui de l'espèce blanche. Mais cette supériorité intellectuelle qui selon nous ne peut être révoquée en doute, donne-t-elle aux blancs le droit de réduire en esclavage la race inférieure ? Non, mille fois non. Si les nègres se rapprochent de certaines espèces animales par leurs formes anatomiques, par leurs instincts grossiers, ils en diffèrent et se rapprochent des hommes blancs sous d'autres rapports dont nous devons tenir grand compte. Ils sont doués de la parole, et par la parole nous pouvons nouer avec eux des relations intellectuelles et morales, nous pouvons essayer de les élever jusqu'à nous, certains d'y réussir dans une certaine limite. Du reste, un fait plus sociologique que nous ne devons jamais oublier, c'est que leur race est susceptible de se mêler à la nôtre, signe sensible et frappant de notre commune nature. Leur infériorité intellectuelle, loin de nous conférer le droit d'abuser de leur faiblesse, nous impose le devoir de les aider et de les protéger." pierre larousse

c'est vrai qu'il semait à tous vent, surtout la connerie qui continue de se propager grâce aux fondations pourries qu'était le fondateur, pierre Larousse, d'un des  fossoyeurs de la pensée française et de sa langue : l'encyclopédie Larousse ....
S5 pro-x10-xa1

stougard

Citation de: Reflexnumerick le Mars 16, 2012, 14:10:28
c'est vrai qu'il semait à tous vent, surtout la connerie qui continue de se propager grâce aux fondations pourries qu'était le fondateur, pierre Larousse, d'un des  fossoyeurs de la pensée française et de sa langue : l'encyclopédie Larousse ....

Ton impartialité fait peur, on lit également : "On lui doit plusieurs définitions célèbres dont certaines pourraient choquer aujourd'hui mais qu'il faut remettre dans le contexte et les mentalités de l'époque."

De toute façon, la base de toute langue est le mot et dans toutes ces langues les mots ont une définition acceptée de tous. Le Larousse me semble un aussi bon dictionnaire qu'un autre (n'en déplaise à sa grandeur).

Maintenant, si tu veux citer un autre dictionnaire pour définir les mots "Professionnel", "Amateur" et "Auteur". Tu te rendras compte qu'on arrivera au même resultat, mais je n'ai pas de problème pour essayer. Je n'ai pas accès au Robert ici, si quelqu'un peut nous renseigner. Je viens de lire la définition de "Auteur" dans le dictionnaire de l'Académie Française, cela définit l'action d'avoir écrit un livre, sans plus de précision. Par contre la définition de l'amateur est on ne peut plus explicite et claire :

2. Personne qui pratique un art ou un sport sans en faire profession ni en tirer profit


Pour "Professionnel", on trouve 2. Qui exerce par profession une activité donnée.

À moins qu'il n'existe un troisième status entre "Amateur" et "Professionnel", je ne vois pas trop ce qu'un auteur régulier qui exerce cette activité dans le but d'en tirer un profit ferait dans la case "amateur" (d'ailleurs, l'auteur n'étant pas un sportif par définition, est-il un artiste ?).


Reflexnumerick

Citation de: stougard le Mars 16, 2012, 15:03:15
Ton impartialité fait peur, on lit également : "On lui doit plusieurs définitions célèbres dont certaines pourraient choquer aujourd'hui mais qu'il faut remettre dans le contexte et les mentalités de l'époque."

....

donc selon l'époque, la connerie est plus ou moins acceptable ? ... ;) Et la Vérité change de statut ? Et l'horreur devient acceptable ?....etc .... ;)

Citation de: stougard le Mars 16, 2012, 15:03:15....
À moins qu'il n'existe un troisième status entre "Amateur" et "Professionnel", je ne vois pas trop ce qu'un auteur régulier qui exerce cette activité dans le but d'en tirer un profit ferait dans la case "amateur" (d'ailleurs, l'auteur n'étant pas un sportif par définition, est-il un artiste ?)
professionnel : en latin (le français est une langue latine), professor, soit celui qui fait profession de ; qui s'adonne à....; qui cultive ....

le métier  : toujours dans sa racine et son acception originelle (mais Larousse a fait des dégâts depuis, relayé par wikipedia et autres joyeusetés de désinformation...), le métier suggère la notion d'artisan (artifex), d'artiste...mais pas d'un "professionnel" mais bien d'un "homme de l'art" qui peut ne pas tirer partis financier du métier qu'il maîtrise.

amateur : qui aime ...

Bref, oui, le choix des mots est important, surtout quand on touche à des notions essentielles et quand, comme toi, on est partisan prosélyte de la dissolution de la culture ... ;)

S5 pro-x10-xa1

stougard

Citation de: Reflexnumerick le Mars 16, 2012, 15:35:16
donc selon l'époque, la connerie est plus ou moins acceptable ? ... ;) Et la Vérité change de statut ? Et l'horreur devient acceptable ?....etc .... ;)

Oui, tout à fait. D'ailleurs vu l'époque, ce qu'il dit est plutôt très humaniste. Il est dans la théorie raciste (tu te reporteras au dictionnaire pour savoir ce que veut dire exactement ce mot) qui avait cours, mais il reconnait que noirs et blancs sont de la même espèce, peuvent procréer ensemble et qu'il convient de protéger nos frères de couleurs. C'était un point de vue presque révolutionnaire.

Je passe sur le reste de ton poste, déjà tu ne cites aucune source. Ensuite, personne ne nie que "amateur" veut dire "celui qui aime" et que "métier" suggère la notion d'artisan, ou même d'outil pour faire des tapis si tu veux pousser la mauvaise foi jusqu'à son extrème. Il est vrai que tout mot a plusieurs définitions.

Cependant lorsque l'on dit qu'un "auteur" n'est pas un "professionnel", cela ne veut pas dire qu'un écrivain de fait pas des tapis parce qu'on pourrait arriver à ce type d'interpretation en jouant sur les mots. Cela signifie que l'on nie le fait qu'écrire est un métier.

Et moi, je viens de démontrer, simplement que par définition, écrire peut tout à fait être un métier parce qu'on peut écrire de façon régulière et dans l'objectif d'en tirer profit.


stougard

Citation de: B12 le Mars 16, 2012, 21:08:59
Il y a le mot et la chose, si toutefois ça fait frémir un minimum tes neurones.  ;D

Tu viens de dire là la chose la plus stupide du thread. Essaye de comprendre pourquoi, ça fera peut être frémir tes neurones à toi ;D ;D

stougard

Citation de: B12 le Mars 17, 2012, 14:00:38
Tu crois que j'ai du temps à perdre avec tes balivernes ?  ::)   ;D

Visiblement ... Oui !

stougard

Citation de: B12 le Mars 17, 2012, 14:58:58
Il faut bien faire une pause de temps en temps au cours de ce WE laborieux.
Tes blablas ont au moins la qualité d'être involontairement "amusants".
Bon là, faut que j'y retourne.

Ah ces photographes du dimanche ...

stougard


Reflexnumerick

Le stougard s'est senti obligé de faire des commentaires dans ReflexNumerick, LE BLOG ... des commentaires affligeant de bêtise, bref, il a tenté de faire de la pub à bon compte pour son site. Je n'ai pas censuré ses deux messages pour que tout le monde puisse constater son niveau .... :D :D :D :D :D :D :D :D :D  (j'ai quand même supprimé le lien vers son site ...) ;)
S5 pro-x10-xa1

stougard

Citation de: B12 le Mars 17, 2012, 16:41:55
Marrant ça Stougart-Musiclive c'était couru d'avance.   ::)

Aux dernières nouvelles, on est pas franchement copain.

Mais Musiclive est un pro, un qui gagne vraiment sa vie avec ses images, il sait que diffuser une image n'est pas quelque chose de si facile et que même lorsqu'on les donne déjà, il y a pas forcément grand monde pour les prendre.

Il sait aussi que le vrai problème du pro n'est pas les CC ni même les MS parce que le pro fait avant tout de la prestation. Il sait que le vrai problème du pro sont les amateurs qui se prennent pour des pro et qui acceptent presta sur presta pour vil prix.

stougard

Citation de: B12 le Mars 19, 2012, 10:07:49
ah bon, t'as connaissance de mon planning et de la source de mes revenus ?   ;D
Comme d'habitude tu parles de choses que tu ne connais pas.
Fin de ma pause rigolade.

À aucun moment je n'ai parlé de toi !