Mode manuel vs semi auto.

Démarré par harobas, Octobre 27, 2012, 14:26:08

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Lyr

Citation de: Verso92 le Novembre 02, 2012, 09:21:05
Personnellement, je n'y crois pas trop. La commande de diaph des Nikon, par exemple, n'est pas aussi précise...

Non non, on a pas dit "contrôler l'exposition au 1/10ème", mais le ratio.

Tu gardes toujours genre 1/200ème f/8.
Mais tu approches ton réflecteur en fill-in pour ajouter 1/10ème de lumière dans les ombres.
A la limite, en mode A, ça va faire passer le seuil et l'appareil mettra 1/160ème f/8, ce qui va changer l'exposition globale.
Mais pas le ratio lumière principale/fill-in.

Laure-Anh

En portrait ou en macro, le sujet principal n'est pas toujours éclairé par la seule lumière directe. Il est souvent éclairé par un mélange de lumière directe et indirectes : quand les lumières sont indirectes, elles ont été au préalable réfléchies et/ou diffusées par des réflecteurs naturels. Si bien que nous utilisons souvent sans le savoir des réflecteurs, même quand nous n'avons pas de réflecteurs avec nous. Des positionnements différents du sujet par rapport aux lumières indirectes produisent des images avec des rendus différents.

A titre d'exemple, j'ai photographié une feuille d'eucalyptus rouge située à l'ombre en lumière naturelle sans flash. L'image que je souhaitais réaliser doit par conséquent montrer une feuille de teinte rouge sombre, avec des ombres, des nervures transparentes éclairées à contre-jour et une lumière en arrière-plan avec des nuances bleutées discrètes pour rappeler que la feuille située à l'ombre a été photographiée en journée et non pas en soirée.


Laure-Anh

Pour obtenir l'image finale, il a fallu observer au préalable le rendu de la feuille sous l'éclairage naturel : après ajustement de l'exposition calculée par le posemètre du boîtier via une correction de  -2L 1/3...



Comme vous le voyez, telle quelle, la feuille ne se détache pas bien du fond et il manque une petite touche de lumière du jour. D'où la nécessité de jouer du réflecteur pour diriger quelques rayons de soleil dans cette pénombre.

Je dois absolument garder l'exposition de la feuille située au premier plan constante tandis que je dose la quantité de lumière additionnelle nécessaire en arrière-plan, : le mode M est dans ce cas précis une aide précieuse ; grâce au mode M, je peux modifier la lumière en arrière-plan autant que je veux sans que cela influe sur l'exposition de ma feuille.

Laure-Anh

J'aligne par conséquent les prises de vues en variant progressivement la quantité de lumière réfléchie au moyen d'un réflecteur :





Laure-Anh


Laure-Anh

Bref, le mode M en permettant d'avoir une exposition constante au niveau de la feuille située au premier plan permet de doser l'apport de lumière additionnelle et sa colorimétrie, et par suite d'obtenir en 11 prises de vues successives exécutées en une poignée de secondes La photo qui va bien. (Les exifs ont été conservés)

En mode A, cela n'aurait pas été aussi simple et rapide...
Ce qui vaut pour ces macros vaut également pour un portrait en lumières mixtes directe et indirectes, avec réflecteurs naturels et/ou façonnés.

Bonne soirée à toutes et à tous.

Tonton-Bruno

Citation de: Laure-Anh le Novembre 02, 2012, 23:03:28
Ce qui vaut pour ces macros vaut également pour un portrait en lumières mixtes directe et indirectes, avec réflecteurs naturels et/ou façonnés.

Attention de ne pas tomber néanmoins dans le travers de la plupart des photographes de studio, qui photographient des modèles ou des mannequins, au lieu de photographier des êtres humains.

Le photographe doit être :

- Cadreur
- Eclairagiste
- Opérateur
- Mais surtout metteur en scène.

La relation que tu vas créer avec la personne dont tu vas faire le portrait est cent fois plus importante que le boulot d'éclairagiste ou de cadreur.

Sinon, il vaut mieux se cantonner à la photographie de potiches, et passer 3/4 d'heure à régler son éclairage.

seba

Citation de: Tonton-Bruno le Novembre 03, 2012, 09:13:58
Sinon, il vaut mieux se cantonner à la photographie de potiches, et passer 3/4 d'heure à régler son éclairage.

Pourquoi un modèle serait-elle une potiche ?

Tonton-Bruno

Citation de: seba le Novembre 03, 2012, 09:33:21
Pourquoi un modèle serait-elle une potiche ?

Un modèle, en peinture, cela désigne souvent une personne qui pose pour permettre au peintre de représenter un personnage idéalisé ou imaginaire.

A contrario, on fait le portrait d'une personne, un client ou un proche, en établissant d'abord une relation humaine et sensible avec cette personne.

C'est pareil en photographie, et il suffit d'aller faire un tour dans le sous-forum photo de studio pour constater que la plupart du temps, la dimension psychologique a été complètement évacuée par le photographe, qui représente un modèle impersonnel, un mannequin sans âme.

D'une part c'est la tendance, copiée sur les photos de mode et de charme, et d'autre part, c'est parce que le photographe se focalise plus facilement sur les questions techniques que sur le contact humain.

Quand on prend du temps pour régler sa lumière au 1/10 IL, on ne peut pas le consacrer à créer une relation plus personnelle avec la personne qu'on photographie, on ne peut pas l'observer pour trouver ses expressions et ses gestes les plus naturels, qui sont pourtant ceux qui traduisent le mieux ce qu'il ou elle est.

seba

Peut-être mais pour que la séance se passe bien il faut au minimum instaurer un climat de confiance et de décontraction.
Perso mes modèles, soit je les connais très bien, soit je ne les connais pas mais je prends contact plusieurs semaines avant la séance pour prendre le temps de discuter.
Après, ce qu'elles reflètent sur les photos n'est souvent pas du tout le reflet de leur personnalité si on veut des photos "qui vendent du rêve".

Lyr

Laure Anh, pour ton exemple, vu que tu voulais garder ta feuille sombre, une mesure spot sur la feuille avec une correction à, disons, -1 IL, n'aurait-elle pas donné la même chose?

Ici, le mode M va bien car l'éclairage sur ta feuille n'a pas changé, mais si il y avait eu un changement brusque de la lumière globale (nuage qui part) et que tu avais voulu la garder sombre, le mode A avec correction d'exposition et mesure de lumière appropriée aurait pu fonctionner aussi.

Je ne dis pas que ta méthode est mauvaise, mais elle n'est pas la seule pour arriver à un but donné, non?

Laure-Anh

Citation de: Lyr le Novembre 03, 2012, 14:57:17
1 - Laure Anh, je ne dis pas que ta méthode est mauvaise, mais elle n'est pas la seule pour arriver à un but donné, non?

2 - Ici, le mode M va bien car l'éclairage sur ta feuille n'a pas changé, mais si il y avait eu un changement brusque de la lumière globale (nuage qui part) et que tu avais voulu la garder sombre, le mode A avec correction d'exposition et mesure de lumière appropriée aurait pu fonctionner aussi.

3 - Pour ton exemple, vu que tu voulais garder ta feuille sombre, une mesure spot sur la feuille avec une correction à, disons, -1 IL, n'aurait-elle pas donné la même chose?
1 - Non, ce n'est pas la seule méthode pour arriver à un but donné. Mais c'est la plus pratique et la plus rapide. Le cheminement de pensées est limpide et nécessite un minimun de manipulations.

2 - En mode M, si la lumière change (nuage qui part), ne serait-ce qu'un tiers d'IL, on s'en aperçoit aussitôt et on corrige dans la seconde le tir.

3 - La mesure spot combinée au mode A est en théorie une solution comparable...mais ce n'est pas si simple. D'une part parce que mon EOS 300D n'a pas de mesure spot. D'autre part, parce qu'il faudrait pouvoir positionner au préalable le collimateur actif sur l'endroit approprié : ce qui n'est pas acquis d'avance...

Laure-Anh

J'ai photographié plusieurs feuilles de la manière suivante : je mets mon EOS 300D sur trépied et j'ai verrouillé rotule et trépied après avoir cadré au millimètre près. J'ai corrigé de - 2IL l'exposition préconisée par le posemètre pour avoir un rendu qui me plaît bien sur la feuille la plus lumineuse du lot. Je suis seule, je n'ai pas d'assistant, je positionne moi-même mon réflecteur en me tenant au plus près du sujet. Je fais les prises de vues en m'aidant du retardateur.

La photo en Mode avec correction de - 2IL (par rapport à l'exposition préconisée par le posemètre de mon EOS 300D) sans réflecteur :


La même avec réflecteur avec la lumière en arrière-plan qui change tandis que la lumière des feuilles reste - comme prévu - constante :


Laure-Anh

Je photographie la même chose en mode A en introduisant une correction de - 2 IL puis en faisant varier la lumière en arrière-plan avec le réflecteur :





Comme vous le voyez, la lumière en arrière-plan change mais la lumière sur les feuilles change aussi. De même que l'exposition qui passe presque du simple au double. Tandis que, je peux vous l'assurer, la lumière naturelle ambiante était restée constante !

Il est difficile de doser finement la lumière en arrière-plan au 1/10 Il près en mode A quand tout change et que rien ne reste constant à titre de repère et de comparaison.

Laure-Anh

Reste la solution du mode A combinée à la mesure spot. Mon EOS 300D n'a pas de mesure spot mais tous les boîtiers récents en sont pourvus. En jetant un coup d'oeil au viseur, vous pouvez constater comme moi que mettre en pratique cette solution n'est pas aussi simple qu'en théorie :

- car aucun collimateur actif n'est pas positionné sur une feuille uniformément éclairée par la lumière ambiante,
- il faudrait modifier le cadrage, le décaler d'un centimètre à droite pour pouvoir positionner le collimateur actif jaune sur la feuille voisine, faire la mesure spot, la mémoriser, puis revenir au cadrage antérieur et déclencher...

...mais qui tient dans ce cas le réflecteur dans la mesure où je suis seule ?
Autre souci supplémentaire : la mise au point a été faite sur la feuille la plus lumineuse puis débrayée. Mes prises de vues ont été faites en mise au point manuelle car la mise au point AF était impossible sur cette feuille lumineuse faute de collimateur actif positionné sur elle. Si vous travaillez en AF, il faut décadrer puis recadrer en restant le doigt sur le déclencheur enfoncé à mi-course si bien que personne ne tient le réflecteur. Et si vous débrayez l'AF pour aller auprès des feuilles pour tenir le réflecteur, vous ne disposez plus de la mémorisation d'expo car l'exposition en mise au point manuelle est mise à jour en temps réel, du moins dans le système Canon, dans tous les modes, dans le mode M y compris : et donc, vous ne pouvez dans ce cas pas mémoriser votre mesure spot...

VentdeSable

Ah Ah ! nous y Voilà !

Bonjour Laure Anh,

Je comprends bien mieux maintenant votre position. Si vous ne disposez pas de mesure Spot, il est effectivement bien difficile d'en défendre les intérêts et les avantages. Peut-être eut-il été plus simple de le dire dès le début ; tout se serait éclairé nettement plus rapidement.

Lyr a raison quand il dit que la mesure spot couplée avec le mode A est pertinente. Il a raison parce que que vous le voyiez ou non (ce qui reste de toute façon très subjectif), la cellule de l'appareil elle est bien plus rapide et efficace que vous pour ce qui est de réagir.

Elle donne donc l'information de variation de l'intensité lumineuse et le mode A, en maintenant l'ouverture (ce qui n'est pas du luxe en proxy ou macro photo), ajuste le temps de pose.

Comme avec la mesure spot on a pu déterminer exactement le l'exposition pour le sujet principal, il est très facile de se verrouiller par rapport à ça et faire varier l'éclairage du fond sans affecter celui du sujet principal.

La mesure spot est faite sur un point donné et le décalage est déterminé en fonction du résultat escompté. Si la zone concernée est plus ou moins lumineuse que celle qui sert de référence, cela n'a aucune importance qu'on a déterminé la bonne exposition pour la zone de référence.

La limite de cet exercice est l'amplitude sur laquelle on peut jouer 2 IL en général d'une part et, pour être honnête, un éclairage ponctuel qui viendrait changer la luminosité de votre collimateur jaune sans toucher la zone du collimateur mauve ajouté (roublarde la lumière...)

Enfin, la gestion de l'auto-focus ne change rien, pour moi en tous cas, à l'exposition.

A ce propos, et juste par curiosité, vous utilisez quoi comme mode de mesure de la lumière dans ce cas là ?

Vous êtes en manuel ; ce qui veut dire que vous déterminez votre couple ouverture-temps de pose en fonction d'une information donnée par votre cellule. Mais : quel est votre mode de mesure ? Centrale pondérée ? Matricielle (ou évaluative) ?

Je vous demande ça parce que je n'y connais pas grand chose dans ces modes de mesure. Mais sachant qu'une matricielle est une comparaison avec une base de données, y recourir en mode manuel n'est-il pas un peu irrationnel ?

"Je veux être en manuel parce que je veux maîtriser mon exposition, mais je base mon décalage sur une information dont je ne sais pas comment elle a été construite".

N'est-ce pas la porte ouverte aux tâtonnements ?

Bonne journée.

Jérôme

Laure-Anh

Pour la mémorisation d'expo, je devais avoir un gros coup de fatigue,  j'avais appuyé sur le mauvais bouton. Je ne risquais pas de mémoriser quoique ce soit en faisant cela. Tout est rentré dans l'ordre en appuyant sur la touche * dédiée.

En mode M, je suis toujours en centrale pondérée quand la sélection du mode de mesure de la lumière est possible. Jamais essayé la matricielle/évaluative, ni spot en mode M.
Sur le 300D, c'est noté dans les infos quand on pense à les consulter en visionnant la photo sur l'écran arrière sans autre avertissement dans le viseur mais il n'y a pas le choix : le mode de mesure de la lumière bascule automatiquement en mesure évaluative en mode A et en mesure centrale pondérée en mode M.

Bonne soirée à toi,

VentdeSable

Bien on avance encore.

Je parle bien du deuxième paragraphe. Il parait normal de ne pas pouvoir concilier "évaluative" et "M". Le contraire eut même été étonnant. L'obligation de passer dans ce type de mesure en "A" est "weird" !

Une mesure centrale pondérée étant sur un angle habituel de 30° (Canon peut-être spécifique, mais le plus souvent c'est cela), elle attrape obligatoirement du fond. Ce qui explique que vous ayez constamment à revenir sur votre exposition pour des images qui sortiraient en deux coup de cuiller à pot si vous étiez en "spot" et "A".

Bonne soirée.

J

Laure-Anh

#143
Citation de: VentdeSable le Novembre 09, 2012, 23:03:51
Bien on avance encore.

Je parle bien du deuxième paragraphe. Il parait normal de ne pas pouvoir concilier "évaluative" et "M". Le contraire eut même été étonnant. L'obligation de passer dans ce type de mesure en "A" est "weird" !

Une mesure centrale pondérée étant sur un angle habituel de 30° (Canon peut-être spécifique, mais le plus souvent c'est cela), elle attrape obligatoirement du fond. Ce qui explique que vous ayez constamment à revenir sur votre exposition pour des images qui sortiraient en deux coup de cuiller à pot si vous étiez en "spot" et "A".

Bonne soirée.

J

00:17 : 24 et 00:17:38  (l'horloge du 300D n'est pas à l'heure)

Pour ce qui est du temps nécessaire en mode M, il m'a fallu 14 secondes pour faire ces deux images successives en utilisant le retardateur du 300D paramétré par défaut sur 10 secondes : la première image ayant nécessité 2 secondes de pose, cela veut dire que l'espacement entre les deux prises de vues aurait pu être réduit à 2 secondes en déclenchant avec une télécommande filiaire. Au lieu d'être obligée d'attendre 10 secondes supplémentaires à cause du retardateur. (Les exifs ont été conservés)

;)



VentdeSable

;-)

Vous pouviez essayer !!!

Vous avez démontré qu'il est possible de changer l'orientation 'un réflecteur en moins de 14' !

Et rien en me dit que vous ne vous étiez pas entraîné auparavant... C'est ainsi que font les grands sportifs : répéter le même geste jusqu'à le faire les yeux fermés...

Ce d'autant plus que là votre exposition est calée sur le fond qui ne varie que très peu et la variation sur la feuille mise en lumière.

Ne seriez vous pas en train de changer les règles du jeu ? Je suis un tantinet tatillon je sais.

Et au final, sur une lumière que vous installez pour une nature morte, la vitesse compte-t-elle tant que cela ? Plus que la précision ?

Même si je ne mets pas en cause la qualité des images que vous produisez ; j'ai vraiment l'impression que les résultats que vous obtenez le sont plus de manière empirique que raisonnée.

Mais bon. Qu'importe le flacon. Pourvu qu'on ait l'ivresse !

Bon après midi.

J

Laure-Anh

Ce que je veux dire, c'est que Verso92 quand il a réalisé ses portraits en mode M a été capable de :

- fixer une bonne fois pour toutes l'exposition du fond, (le fond de mes feuilles est sous contrôle)
- fixer une bonne fois pour toutes l'exposition des vêtements, ((l'exposition de mes feuilles qui est différente du fond est également sous contrôle)
- et d'éclairer le visage comme il le souhaitait à l'aide d'un réflecteur (tout comme j'ai éclairé la feuille de droite sans que le canal rouge ne crame).

Cela s'apprend. En mode M, l'apprentissage est rapide car la recette est simple à comprendre et rapide à mettre en oeuvre.

En ce qui me concerne, c'est un peu galère de passer du modèle non éclairé (= de mon image avec feuilles dans l'ombre) au modèle avec réflecteur en place (=à mon image avec la feuille éclairée) en mode A. Pour faire la même chose en mode A, avec correction d'expo, mémorisation d'expo, éventuelle mesure spot mais pas obligé, et mise au point AF ou MF, ce n'est pas évident, toujours en ce qui me concerne.

Bon après-midi à toi également.

HBR69003

Laure Anh : tes interventions sont toujours précises, argumentées et instructives.

Voici ma pratique habituelle : je travaille à 95 % en manuel en mesure multizone (voc de fuji) et si possible en bracketting, ce qui a deux intérêts : gérer au mieux mon trio diaph, vitesse, focale et au cas où bénéficier de la meilleure image en RAW si je repasse par l'ordi ou disposer d'un Jpeg optimisé si c'est pour donner à voir tout de suite (cas fréquent dans mes activités bénévoles). En règle générale le RAW plus clair est meilleur pout traitement et le Jpeg normal pour visionner immédiatement (réglage du bracketting + ou-2/3). La vue la plus sombre est aussi utile lorsque je veux minorer l'arrière plan.

Si modifications brutales, je gère au pif en manuel et c'est pas mal. Ou alors je fais des corrections manuelles d'après le bracketting.

Je n'utilise l'automatisme priorité vitesse que lorsque je sais que le vais utiliser une longue focale pour un one shot, ou alors en version priorité vitesse pour éviter de monter dans les isos (because bridge).

Cela étant vingt ans fort denses de semi automatique argentique contre 18 mois de numérique, on ne se refait pas surtout si l'on veut tirer le max de son matos volontairement "amateur" vs le précédent pro dans sa jeunesse, puis semi pro en vieillissant.

PS Laure Anh, sur la même section, une discussion fort intéressante sur le bokeh, j'ai retrouvé me semble-t-il mes marques sur cette notion que j'ai découverte avec le numérique. Ma difficulté est en fait de travailler essentiellement sur l'écran (viseur peu efficient avec des lunettes à verres progressifs, la correction dioptrique imposant un réglage vue de loin n'étant pas compatible avec les besoins  simultanée d'une vue de près, ...) et des définitions souvent "folkloriques". Celle proposée d'une construction maîtrisée et volontaire de la distance entre le centre de netteté et l'arrière plan sans rupture brutale me convenant bien.

Merci à tous ceci n'est pas un  message personnel mais s'intègre bien à mon avis dans cette discussion.
HBR69003