Flash et mouvement

Démarré par nantes, Février 17, 2013, 22:23:57

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nantes

Bonjour à toutes et à tous

je reviens une nouvelle fois vers vous pour enfin comprendre mais surtout de passer de la théorie à la pratique....

Dans un précédent post qui date et que je n'arrive pas à retrouvé, j'avais demandé comment je devais procéder pour réaliser des photographies de sujets lors de mouvement très rapides tels qu'une attaque de serpent ou de figer des ailes de colibris.

Dans une des réponses qui m'avait été faite, j'avais compris qu'en travaillant dans le noir, on partait sur une pose longue, et que la lumière du flash figeait le mouvement de la scène.

Sachant que pour mes deux demandes (reptile et oiseau) il m'est impossible de travailler dans le noir, une autre réponse m'indiquait que de jour la technique était similaire, en photographiant à 1/60 le sujet serait aussi figer par le vitesse de l'éclair du flash.

Cependant, si je comprends le principe (vitesse figée par la vitesse de l'éclair du flash), je ne comprends pas l'application et encore moins la mise en œuvre de jour ...... Les seules indications que je possède sont de sous exposer, mais pour le reste je suis complètement perdu !!!

Serait il donc possible aux « pros » de m'expliquer le plus précisément et le plus simplement possible comment travailler cette technique  ???

Cordialement

PS : Excusez moi par avance de ne pas tout comprendre immédiatement !!!!

Verso92

Comme tu l'as certainement compris, il faut que ce soit le flash qui éclaire la scène (avec un éclair le plus bref possible, ce qui s'obtient à la "puissance" minimale du flash).
D'où le conseil de sous-exposer le fond (la lumière ambiante), pour qu'elle soit la moins influente possible...

drcharlot

Bonsoir
À consulter les explications de Laure-Anh et son lancé de peluche :
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,175363.75.html

Bonne lecture

louparou

Citation de: nantes le Février 17, 2013, 22:23:57
Bonjour à toutes et à tous

je reviens une nouvelle fois vers vous pour enfin comprendre mais surtout de passer de la théorie à la pratique....

Dans un précédent post qui date et que je n'arrive pas à retrouvé, j'avais demandé comment je devais procéder pour réaliser des photographies de sujets lors de mouvement très rapides tels qu'une attaque de serpent ou de figer des ailes de colibris.

Dans une des réponses qui m'avait été faite, j'avais compris qu'en travaillant dans le noir, on partait sur une pose longue, et que la lumière du flash figeait le mouvement de la scène.

Sachant que pour mes deux demandes (reptile et oiseau) il m'est impossible de travailler dans le noir, une autre réponse m'indiquait que de jour la technique était similaire, en photographiant à 1/60 le sujet serait aussi figer par le vitesse de l'éclair du flash.

Cependant, si je comprends le principe (vitesse figée par la vitesse de l'éclair du flash), je ne comprends pas l'application et encore moins la mise en œuvre de jour ...... Les seules indications que je possède sont de sous exposer, mais pour le reste je suis complètement perdu !!!

Serait il donc possible aux « pros » de m'expliquer le plus précisément et le plus simplement possible comment travailler cette technique  ???

Cordialement

PS : Excusez moi par avance de ne pas tout comprendre immédiatement !!!!


1/60 pour figer un mouvement C plutôt court, si tu te mets à la synchro maxi en pratique le flash te permettra de gagner une vitesse.
la photo C peindre un instant

Laure-Anh

Il faut que je me sauve vers 8h40 car j'ai école. Il faut absolument consulter les articles de Ghislain Simard dans CI et dans Nat'images dont voici la liste :  http://simpho.free.fr/gs/ci.html  notamment le Nat'images N°1, page 90.

Verso92

Citation de: nantes le Février 18, 2013, 18:36:16
Verso 92

Oui, effectivement, j'ai bien compris que c'est le flash qui fige le mouvement de la scène, j'ai aussi lu à plusieurs reprises que si les flashs cobra étaient utilisés à puissances minimales la vitesse de l'éclair était maximale, ce qui serait le contraire avec des éclairages type « studio »....
A force de lecture, cette technique est devenue évidente pour moi lorsqu'elle est utilisée dans le noir puisque seule cette source viendra impressionner le capteur.

Les flashes cobras et de studio se comportent exactement de la même façon : c'est à leur "puissance" minimale que l'éclair sera le plus bref.
(en fait, la puissance d'un flash est constante : on joue juste sur la quantité d'énergie délivrée en déchargeant plus ou moins une capa, ni plus, ni moins...)

Laure-Anh

Citation de: Verso92 le Février 18, 2013, 20:29:56
Les flashes cobras et de studio se comportent exactement de la même façon : c'est à leur "puissance" minimale que l'éclair sera le plus bref.

...Pas toujours. Par exemple, chez Elinchrom, la vitesse d'éclair la plus brève s'obtient à pleine puissance.  ;)

Laure-Anh

Citation de: nantes le Février 18, 2013, 18:36:16
Je vais regarder les articles, mais pour avoir ouvert rapidement le lien que tu m'as transmis, je vois une listes d'articles mais je ne peux pas les lire entièrement...

Il faut consulter les CI et les Nat'images figurant dans la liste. A défaut, il y a pas de renseignements sur le site de Ghislain. Dans ses livres "papillons" et "libellules" également.

Laure-Anh

Un colibri bouge plus vite que monsieur le curé au cours d'un baptême, ce n'est pas comparable. Pour figer un colibri en vol, il faut une vitesse d'au moins 1/3200è s. Il faut disposer le distributeur d'eau sucrée, les fleurs, les perchoirs et l'arrière-plan en conséquence. Partant de là, il y a deux cas de figure :

1 - Soit la lumière ambiante éclairant l'oiseau est suffisante et on fige l'oiseau en affichant une vitesse d'obturation de 1/3200è s, sans flash ou bien avec flash en fill-in.
2 - Soit la lumière ambiante éclairant l'oiseau n'est pas suffisante pour permettre d'utiliser une vitesse de 1/3200è s et on fige l'oiseau avec l'éclair d'un ou de plusieurs flashes cobras déportés.

On joue sur la durée de l'éclair pour doser la quantité de lumière efficace d'un flash cobra. Autrement dit, moins on sollicite un flash et plus l'éclair délivré sera bref. Pour obtenir un éclair de 1/3200è s ou un éclair plus bref, il faut utiliser un flash cobra Canon 550 EX au 1/16è de sa puissance totale. Selon les marques, il faut utiliser le flash cobra à 1/32è ou 1/68è.

En supposant que le flash soit utilisé au 1/16è de sa puissance totale, il faut placer ledit flash à une distance telle que cette puissance de 1/16è éclaire suffisamment et correctement l'oiseau : en montant au besoin en sensibilité ISO mais en respectant scrupuleusement l'ouverture de travail dans la mesure où cette ouverture de travail nous procure la PdC que nous jugeons appropriée aux prises de vues.

La lumière solaire ambiante étant une lumière continue, elle est susceptible de générer à ce titre des images fantômes par surimpression quand elle est mixée avec l'éclairage au flash. Il faut soit en tirer parti pour créer des effets esthétiques, soit réduire la participation de cette lumière ambiante afin de réduire les risques d'images fantômes.
Bien à toi,

Verso92

Citation de: Laure-Anh le Février 18, 2013, 21:10:53
...Pas toujours. Par exemple, chez Elinchrom, la vitesse d'éclair la plus brève s'obtient à pleine puissance.  ;)

Il faudra que tu m'expliques dans ce cas, Laure-Ahn, ce qu'est une "puissance"...
(dans le cas des flashes, physiquement, il n'est jamais question de "puissance" (ça n'a pas de sens)... mais je veux bien que tu m'expliques !)

Laure-Anh

Il y a des flashes de 1200J, des flashes de 600J, des flashes de 400J,...bref, des flashes de puissances diverses et variées.

Quand je mesure la durée de l'éclair effective d'un flash Elinchrom en augmentant la vitesse d'obturation de mon bridge Fujifilm S100FS pour voir quand la vitesse d'obturation fait décroître l'éclairage produit par l'éclair à une puissance de X Joules donnée, je constate que la durée de l'éclair d'un flash Elinchrom est plus courte à pleine puissance qu'à puissance plus faible. Par exemple, plus courte à 400J qu'à 100J.

Il y a un fil à propos de la durée des éclairs des flashes de studio ici. J'ignore comment ça marche mais pour certains flashes, c'est le contraire de ce qui se passe avec les flashes cobras : http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,140311.0.html

Verso92

Citation de: Laure-Anh le Février 18, 2013, 21:57:34
Il y a des flashes de 1200J, des flashes de 600J, des flashes de 400J,...bref, des flashes de puissances diverses et variées.

Le "joule" n'est pas une unité de puissance, Laure-Ahn...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Joule

Laure-Anh

Je ne fais que reprendre les termes utilisés par les uns et les autres.
Il est vrai que c'est un abus de langage.

Verso92

Citation de: Laure-Anh le Février 18, 2013, 22:28:02
Je ne fais que reprendre les termes utilisés par les uns et les autres.
Il est vrai que c'est un abus de langage.

Au delà de l'abus de langage, la construction physique des flashes fait que l'intensité plus faible de l'éclair sera obtenu par un raccourcissement de sa durée (à flash donné), souvent par déchargement d'un seul des condensateurs, sauf particularité de construction qui m'aurait échappé...

Laure-Anh

La documentation d'Elinchrom elle-même indique que la durée des éclairs des flashes RX est plus longue à 1/32 qu'à pleine puissance.
Pourquoi ? Je l'ignore.

Verso92

Citation de: Laure-Anh le Février 18, 2013, 22:47:02
La documentation d'Elinchrom elle-même indique que la durée des éclairs des flashes RX est plus longue à 1/32 qu'à pleine puissance.
Pourquoi ? Je l'ignore.

Là, je ne saurais te dire...
(circuits séparés en fonction de la "puissance" à générer ?)

Lyr

La "puissance" (l'énergie) stockée dans le système d'un flash (pas cobra, donc pas flash électronique à coupure) revient à la quantité de charges mises dans les condensateurs.

(1/2) * C * V^2

Donc en gros, pour faire varier l'énergie livrable par un flash, soit on change C, soit on change V.
Changer C est facile, on met plus ou moins de capacités dans le circuit, le tout toujours alimenté par la même tension.
Par contre, en aval, à la décharge, on a un circuit avec une certaine résistance connecté à ce groupe de condensateurs.
Plus il y aura de condensateurs (C élevé), plus la constante de temps de décharge du système sera grande, donc plus long sera l'éclair.

L'autre option est de faire varier V pour faire varier l'énergie stockée.
Mais à ce moment-là, c'est l'inverse, à grande "puissance", V sera plus grand, et le temps sera plus court.

Donc cela dépend de l'architecture du système.

(les flashs cobras ont la même puissance de sortie, et ils modulent l'énergie émise en changeant le temps d'émission, donc c'est simple: réglage le moins puissant = temps le plus court)

simpho

Comme l'a suggéré Laure-Anh, il y a plein d'infos pratiques dans les pages techniques de mon site.
Et pour te remercier Laure-Anh, je viens de mettre en ligne un nouveau site avec plein de nouvelles images dont les clchés pris au MF numérique et exposés à Montier cette année.

On accède aux nouvelles pages techniques par ici : http://simpho.businesscatalyst.com/technique.html

Quant aux techniques de prises de vue ultrarapides, elles sont très délicates à maîtriser et je crains que l'initiateur de ce fil soit en train de brûler des étapes...

Laure-Anh

Merci d'être passé poster le lien vers ton nouveau site, Ghislain.  C'est mis dans les favoris. (La police n'est pas facile à lire... ::) )

Bises,

Laure-Anh

La 1ère photo de papillon de ton portfolio : tout un symbole !
Un souvenir inoubliable et une reconnaissance officielle méritée à M-e-D 2004...

Laure-Anh

Citation de: nantes le Février 21, 2013, 02:08:54
Merci à tous pour vos réponses même si pour moi la mise en ouvre reste floue. Je vais donc suivre les différents liens pour tenter de mieux appréhender cette technique.

Il faut se confronter aux conditions de terrain, faire des essais  et examiner les différents rendus obtenus en fonction du matériel disponible. Je pars du constat qu'une vitesse de 1/3200è s est suffisante pour figer un colibri en vol en gros plan.


1 - Soit la lumière ambiante éclairant l'oiseau est suffisante et on fige l'oiseau en affichant une vitesse d'obturation de 1/3200è s, sans flash ou bien avec flash en fill-in.

2 - Soit la lumière ambiante éclairant l'oiseau n'est pas suffisante pour permettre d'utiliser une vitesse de 1/3200è s et on fige l'oiseau avec l'éclair d'un ou de plusieurs flashes cobras déportés.

2 A - Si la lumière ambiante éclairant l'oiseau n'est pas suffisante pour permettre d'utiliser une vitesse de 1/3200è s et si l'on a sous la main un flash avec fonction "synchro hautes vitesses", le plus simple est d'afficher 1/3200è s et de se servir du flash cobra déporté en mode "synchro hautes vitesses" et en automatisme TTL avec correction éventuelle de la puissance de l'éclair pour apporter le complément de lumière qui fait défaut.

2 B - Si la lumière ambiante éclairant l'oiseau n'est pas suffisante pour permettre d'utiliser une vitesse de 1/3200è s et si l'on travaille avec un appareil-photo limité par une vitesse synchro-flash maximale en ayant un flash cobra standard sans fonction "synchro hautes vitesses", il faut adopter une vitesse plus lente ou égale à la vitesse synchro-flash maximale (généralement comprise entre 1/200è s et1/250è s) et travailler avec le flash cobra déporté en mode M à 1/16è de sa puissance totale*** et placé à distance appropriée du sujet pour apporter le complément de lumière qui fait défaut. Pour photographier un oiseau de la taille d'un colibri en vol en gros plan, l'ouverture de travail sera en pratique comprise entre f14 et f16 pour bénéficier d'une PdC suffisante. Dans ces conditions, même par beau temps, on ne dépassera pas 1/200è s ou 1/250è s si l'on prend soin de travailler à 50 ou 100 ISO.

2 C - Si la lumière ambiante éclairant l'oiseau n'est pas suffisante pour permettre d'utiliser une vitesse de 1/3200è s et si l'on travaille avec un appareil-photo pouvant synchroniser à n'importe quelle vitesse sans limitation, le flash cobra déporté sera comme précédemment configuré à 1/16è de sa puissance totale en mode M*** et placé à distance appropriée du sujet pour apporter le complément de lumière qui fait défaut mais il sera possible de jouer librement avec la vitesse, en montant si on le souhaite en sensibilité ISO. Les possibilités d'équilibrer lumière ambiante continue et lumière du flash seront beaucoup plus étendues. (C'est par exemple le cas avec mon bridge Fujifilm S100FS : celui-ci peut synchroniser avec n'importe quelle vitesse comprise entre 30 secondes et 1/4000è s.)
Dans tous les cas, la lumière solaire ambiante étant une lumière continue, elle est susceptible de générer à ce titre des images fantômes par surimpression quand elle est mixée avec l'éclairage au flash. Il faut soit en tirer parti pour créer des effets esthétiques, soit réduire la participation de cette lumière ambiante afin de réduire les risques d'images fantômes.
(***On joue sur la durée de l'éclair pour doser la quantité de lumière efficace d'un flash cobra. Autrement dit, moins on sollicite un flash et plus l'éclair délivré sera bref. Pour obtenir un éclair de 1/3200è s ou un éclair plus bref, il faut utiliser un flash cobra Canon 550 EX au 1/16è de sa puissance totale. Selon les marques, il faut utiliser le flash cobra à 1/32è ou 1/68è.

En supposant que le flash soit utilisé au 1/16è de sa puissance totale, il faut placer ledit flash à une distance telle que cette puissance de 1/16è éclaire suffisamment et correctement l'oiseau : en montant au besoin en sensibilité ISO mais en respectant scrupuleusement l'ouverture de travail dans la mesure où cette ouverture de travail nous procure la PdC que nous jugeons appropriée aux prises de vues.)

blebi

J'ai l'impression que tu te compliques la vie, et que tu n'as pas tout à fait compris le fonctionnement et la gestion des flashs TTL. Déjà, travailleras-tu en TTL ou en manuel:

-Si tu utilises la mesure de l'exposition de l'appareil pour gérer la puissance du flash (TTL):
Alors tu ne t'embêtes pas avec la longueur de l'éclair et tout ça dans un premier temps.
Tu prends ton boitier sur pied, tu règles en manuel ton ouverture en fonction de la profondeur de champ voulue, tu règles la vitesse de manière à ce que ton image soir sous-exposée: plus elle est sous-ex, moins tu auras "d'images fantômes" (attention à ne pas monter au delà de ta synchro flash: 1/250 je crois). Ensuite, tu mets ton ou tes flash disposés comme il faut pour obtenir un éclairage satisfaisant, et tu déclenches. C'est l'appareil qui gèrera la puissance des flashs (et donc la durée de l'éclair) directement pour que ta scène soit correctement exposée.

-Si tu utilises tes flash  en manuel (mais je crois que ton matériel autorise la TTL, donc premier cas de figure).
Il faut que tu joues sur la puissance de tes flashs et ton ouverture ou exposer correctement. Une fois ce couple établit, tu choisiras là encore ta vitesse de manière à sous-exposer la scène comme dans le premier cas (en coupant les flash pour faire des essais si besoin).
Ici, je te conseille encore de d'abord choisir ton ouverture, puis ensuite de régler la puissance des flashs pour être correctement exposé.
Je me répète, mais il me semble que cette seconde méthode n'est pas utile pour toi.

Une fois que tout ça est ok, effectivement, si tu as des flous de bougé, il faudra étudier la longueur de l'éclair en essayant de demander mins de puissance à tes flash: soit tu les approches du sujet, soit tu ouvres plus ton diaph.
Sinon, potasse les liens que les collègues t'on donné et vois si tu ne peux pas rencontrer quelqu'un qui pourrait te montrer ça en "live", ce serait tellement plus simple.

Tu es de quel coin?

Benoit

blebi

Voilà, c'est l'avantage du numérique.

Fais des essais déjà sur un sujet fixe, et reviens avec tes photos et tes questions si cela reste obscur (au sens propre et figuré ;))

Benoit

paranthropus

Éventuellement je peux te fournir des méthodes testées avec des flashs cobra
Jean-Paul
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,170286.msg3502178.html#msg3502178
Jean-Paul

Laure-Anh

Citation de: blebi le Février 23, 2013, 10:36:17
J'ai l'impression que tu te compliques la vie, et que tu n'as pas tout à fait compris le fonctionnement et la gestion des flashs TTL. Déjà, travailleras-tu en TTL ou en manuel:

-Si tu utilises la mesure de l'exposition de l'appareil pour gérer la puissance du flash (TTL):
Alors tu ne t'embêtes pas avec la longueur de l'éclair et tout ça dans un premier temps.

Tu prends ton boitier sur pied, tu règles en manuel ton ouverture en fonction de la profondeur de champ voulue, tu règles la vitesse de manière à ce que ton image soir sous-exposée: plus elle est sous-ex, moins tu auras "d'images fantômes" (attention à ne pas monter au delà de ta synchro flash: 1/250 je crois). Ensuite, tu mets ton ou tes flash disposés comme il faut pour obtenir un éclairage satisfaisant, et tu déclenches. C'est l'appareil qui gèrera la puissance des flashs (et donc la durée de l'éclair) directement pour que ta scène soit correctement exposée.

-Si tu utilises tes flash  en manuel (mais je crois que ton matériel autorise la TTL, donc premier cas de figure).
Il faut que tu joues sur la puissance de tes flashs et ton ouverture ou exposer correctement. Une fois ce couple établit, tu choisiras là encore ta vitesse de manière à sous-exposer la scène comme dans le premier cas (en coupant les flash pour faire des essais si besoin).
Ici, je te conseille encore de d'abord choisir ton ouverture, puis ensuite de régler la puissance des flashs pour être correctement exposé.
Je me répète, mais il me semble que cette seconde méthode n'est pas utile pour toi.


Une fois que tout ça est ok, effectivement, si tu as des flous de bougé, il faudra étudier la longueur de l'éclair en essayant de demander moins de puissance à tes flash: soit tu les approches du sujet, soit tu ouvres plus ton diaph.
Il n'y a que deux solutions, et deux solutions seulement : tu figes ton colibri soit avec la vitesse d'obturation, soit avec la brièveté de l'éclair du flash.  Un colibri en vol cadré en plan serré se fige avec une vitesse de 1/3200è s. Donc la vitesse, que ce soit la vitesse d'obturation ou bien celle de l'éclair du flash, a une importance capitale. Elle doit tenir la première place dans tes préoccupations techniques.

1 - En synchro FP/hautes vitesses, si tu affiches une vitesse de 1/3200è s : tu as besoin que la puissance de ton flash, peu importe la durée de l'éclair délivré, soit suffisante pour compléter la lumière ambiante.

2 - En synchro normale, c'est-à-dire en restant sous la vitesse synchro-flash maximale de 1/250è s, il faut impérativement que l'éclair de ton flash soit de durée inférieure ou égale  à 1/3200è s.

Si on suit avec attention le parcours de Ghislain Simard, on note que le SB800 délivre un éclair dont la durée est de : 1/5900è s à 1/8è de sa puissance totale ; 1/10900è s  à 1/16è ; 1/17000è s à 1/32è ; 1/32000è s à 1/64è... Il faut par conséquent que ton flash Nikon SB800 soit au plus au 1/8è de sa puissance totale si tu veux un éclair de durée égale ou inférieure à 1/3200è s, durée nécessaire pour figer un colibri en vol en cadrage serré.  

Cela veut dire que travailler en mode TTL et en synchro flash normale n'est pas la bonne solution : parce qu'en synchro flash normale, tant en modes auto PAS qu'en mode M, tu ignores quelle est la durée de l'éclair délivré par le boîtier en mode TTL.... Il se peut que cette durée soit inférieure ou égale à 1/3200è s mais il se peut aussi que cette durée soit supérieure à 1/3200è s. Pour être sûre que l'éclair de ton flash est suffisamment bref, il faut configurer à la main la puissance qui te procure à coup sûr la brièveté nécessaire, en l'occurrence 1/8è de la puissance totale avec un SB800. Quitte à toi d'exploiter cette puissance réduite pour éclairer correctement ton colibri.
Edit : voir effectivement le retour d'expérience de Paranthropus qui est comme toi équipé en Nikon !!!