Trains, fil ouvert...

Démarré par rail77, Mai 18, 2013, 01:29:18

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gemphoto

Citation de: dme le Février 14, 2015, 11:40:21
Gare de Lyon.


Ce n'est pas la Gare de Paris Lyon mais le faisceau de remisage des TGV, sur votre photo on devine l'inscription "Technicentre quelque chose" (si ma mémoire ne me fait pas défaut on appelait ce lieu PLA).
Au fond on distingue le périphérique.

stratojs

Citation de: gemphoto le Février 15, 2015, 16:09:37
Ce n'est pas la Gare de Paris Lyon mais le faisceau de remisage des TGV, sur votre photo on devine l'inscription "Technicentre quelque chose" (si ma mémoire ne me fait pas défaut on appelait ce lieu PLA).
Au fond on distingue le périphérique.

N'est-ce pas "Conflans'?

gemphoto

Oui !!!! mais je crois qu'il y avait deux appellations. Et de l'autre coté du périphérique c'est Bercy.
Seriez-vous un ancien (ou pas) de la maison?
Fin du hors sujet pour moi.

gemphoto


stratojs

Non, pas du tout, mais le métier de photographe m'a permis de connaître beaucoup de milieux différents!  ;)

rail77

Bonjour
Oui, ce sont bien les ateliers de Conflans.
Et le nom officiel des ateliers TGV, quelque peu pompeux, est désormais "Technicentre Sud-Est Européen".
Amitiés
Pierre

rail77

Bonjour
Je viens d'ajouter un nouvel article sur mon site internet www.connnaissance-du-rail.com.
Celui-ci est consacré à la pittoresque ligne allemande du Höllental, qui au départ de Freiburg-im-Breisgau pénètre au cœur de la Forêt Noire.
Elle a servi de banc d'essai à la traction électrique par courant alternatif 50 Hz, aujourd'hui utilisée sur les réseaux ferroviaire de nombreux pays et qui équipe notamment la plupart des lignes à grande vitesse.
Amitiés
Pierre

dme

''Ce n'est pas la Gare de Paris Lyon mais le faisceau de remisage des TGV, sur votre photo on devine l'inscription "Technicentre quelque chose" (si ma mémoire ne me fait pas défaut on appelait ce lieu PLA).
Au fond on distingue le périphérique.''

Oui à partir de la passerell piétonne - Charenton.

Jean-Pierre_22

Bonjour Pierre,

Je suis allé voir ton article

"Près d'Hirschprung, deux 143 encadrant une rame à deux niveaux "Dosto"  "

J'aimerai assister au démarrage de la rame dans une telle rampe suite à un incident. Les patinages doivent être fréquents surtout en automne (et en conséquence les coûts d'entretien élevés). Et il faut une trémie de 2 tonnes de sable sur la motrice !!

Amitiés
Jean Pierre

canon pacifique

Thaïlande

parkmar

A Pierre!
J'entends à la radio une publicité pour vanter le train IVA à grande vitesse qui mettra Bordeaux à 2h de Paris en 2017!
C'est une concurrence de la SNCF? un autre TGV?

gemphoto

A rail77 lorsque je clique sur votre lien j'ai une page vierge.



Jean-Pierre_22

Citation de: gemphoto le Février 16, 2015, 14:43:58
A rail77 lorsque je clique sur votre lien j'ai une page vierge.

Oui car il a écrit :  connnaissance !

rail77

#940
Bonsoir
Toutes mes excuses, j'ai tapé le lien trop vite ce matin car je devais aller au travail.
Le lien vers le site est donc : www.connaissance-du-rail.com avec seulement deux "n" et non pas trois.

Pour Jean-Pierre_22 : compte-tenu de la rampe, la charge maximale admise est limitée à une locomotive + 3 voitures à deux niveaux. Dès que les compositions sont renforcées, cas de ce train, on rajoute une seconde locomotive.
La ligne possède des fréquences de desserte à la demi-heure et est très fréquentée car elle a un intérêt hautement touristique avec la desserte de Titisee (ville presque entièrement piétonne) et Seebrugg.
Pour tous, voici la photo dont parle Jean-Pierre.
Amitiés
Pierre

rail77

Citation de: parkmar le Février 16, 2015, 14:08:48
A Pierre!
J'entends à la radio une publicité pour vanter le train IVA à grande vitesse qui mettra Bordeaux à 2h de Paris en 2017!
C'est une concurrence de la SNCF? un autre TGV?
Bonsoir
J'ai aussi entendu cette publicité à la radio.
Non ce n'est pas une concurrence de la SNCF.
Il s'agit de la ligne à grande vitesse actuellement en construction entre Tours et Bordeaux.
Celle-ci à une particularité : elle est financée selon le principe d'un "PPP" (Partenariat Public Privé).
L'Etat a passé une convention avec Lisea (et non IVA) qui dépend je crois (mais je n'en suis pas sûr) du groupe Vinci.
Le principe est le suivant :
Lisea construit la ligne en apportant une grande partie de l'argent nécessaire puis en assure ensuite l'entretien et l'exploitation pendant un bon paquet d'années.
L'Etat remboursera alors petit à petit le "prêt" que lui a accordé Lisea.
Quant à la SNCF, ou tout autre opérateur éventuel dans le cadre d'une éventuelle ouverture à la concurrence, elle devra payer pour chaque circulation de TGV un "péage" à Lisea.
Le problème majeur est que l'on sait déjà que ce péage va être extrêmement élevé, bien plus que ce qui était dû jusqu'alors à Réseau Ferré de France (RFF) sur le reste du réseau ferroviaire, au point que la rentabilité des TGV de la relation Paris - Bordeaux et au-delà n'est plus du tout assurée.
Certes, il ne faudra plus que 2h05 pour aller de Paris à Bordeaux (contre 2h55 à la mise en service du TGV-Atlantique entre Paris et Tours en 1989), mais ce sera au prix d'une très forte augmentation du prix des billets (on parle de + 50 %) et d'une diminution du nombre de dessertes.
La SNCF prévoit déjà de faire circuler moins de trains, mais avec un maximum de compositions doubles de deux rames, si possible à étage (Duplex), afin de limiter les dégâts au niveau rentabilité :
Le nombre de TGV "Intersecteurs" (ne passant pas par Paris comme les Lille - Bordeaux) devrait baisser, les trains desservant Angoulême et La Rochelle seraient acheminés ensembles de Paris à Poitiers, la desserte de Châtellerault et de Libourne devrait être drastiquement réduite (3 allers - retours au lieu de 8 à 10 actuellement).
L'idée du partenariat public-privé peut sembler bon au départ car cela permet à l'Etat de voir des projets se réaliser plus rapidement.
Mais les entreprises privées avec qui sont passés ces partenariats se doivent évidemment de gagner de l'argent (c'est le principe même de toute société) et au final cela coûte finalement extrêmement cher à l'Etat qui est pieds et poings liés pendant de nombreuses années, voir décennies (voir le problème avec les autoroutes).
Et si c'est comme la ligne à grande vitesse Perpignan - Barcelone, actuellement fortement sous-utilisée, il faut en plus que l'Etat intervienne afin de pallier à la défaillance éventuelle de la société privée.
Car avec le montant des péages envisagés il va finalement y avoir beaucoup moins de trains que prévus initialement.
Et qui dit moins de trains, dit moins de recettes et donc risque financier accru.
On verra bien ce qu'il en sera réellement.
Je ne fais ici aucune propagande politique et je n'ai rien contre le fait qu'une société cherche avant tout à faire des bénéfices.
Mais je suis assez pessimiste quand à la pérennité financière de la ligne à grande vitesse Tours - Bordeaux et j'ai bien peur qu'à un moment ou à un autre l'Etat se voit contraint de devoir sauver en urgence la situation et de devoir mettre la main au porte monnaie. Et cela va coûter un bras.
Amitiés
Pierre


gemphoto

Bonjour à tous,

Pour compléter les craintes de rail77 ,qui si j'ai bien compris pense plus à l'intérêt de tous, ce petit lien qui n'émane pas d'un gauchiste ;)
http://www.decision-achats.fr/thematique/decideurs-achats-1035/Breves/Les-partenariats-public-prive-inquietent-la-Cour-des-Comptes-23512.htm

Bonne journée à tous.

parkmar

Merci Pierre!

On nous refait l'erreur des privatisations des autoroutes! C'est incroyable!
Pour l'aviation, Chirac a imposé une taxe internationale mais il n'y a que Air France qui l'a paye parce que sa base est à Roissy.
C'est désespérant!  ???

stratojs

Pierre a sans doute, hélàs, raison!
Juste pour info, le site Lisea
http://www.lgv-sea-tours-bordeaux.fr/


stratojs


gemphoto

Comme quoi P.Seguin  avait raison.

rail77

Bonjour
Quand on va sur le site de Lisea donné en lien ci-dessus, il y a un camembert expliquant la répartition du financement.
Soit les fonds apportés sont des subventions publiques (d'ailleurs pas toutes payées par les collectivités à ce jour, puisqu'aux dernières nouvelles 300 millions n'auraient pas encore été versés), soit ils le sont par Lisea. Mais pour la plus grande partie il s'agit de prêts qui ont été garantis par l'Etat. Donc en cas de défaillance de Lisea, ce sera bel et bien à l'Etat de combler l'éventuel manque à gagner.
Sinon pour les péages dus par la SNCF ou un autre opérateur éventuel, ils passeraient (mais ce n'est pas encore définitif, il ne s'agit que d'une estimation avant négociations avec le futur concessionnaire), pour un trajet Paris - Bordeaux, d'environ 8 000/9 500 € à 21 000/22 000 €.
Si vous avez 500 voyageurs dans un train, rien que la part du péage reviendra en moyenne à 42/44 € par voyageur.
Il sera donc certainement difficile d'obtenir des billets à prix abordables.
Bonne journée
Pierre

parkmar

Easy jet et blabla car ont encore de beaux jours à venir!

Jean-Pierre_22

à Pierre :

Merci pour cette info :
"L'Etat a passé une convention avec Lisea
L'idée du partenariat public-privé peut sembler bon au départ car cela permet à l'Etat de voir des projets se réaliser plus rapidement.
Mais les entreprises privées avec qui sont passés ces partenariats se doivent évidemment de gagner de l'argent (c'est le principe même de toute société) et au final cela coûte finalement extrêmement cher à l'Etat qui est pieds et poings liés pendant de nombreuses années, voir décennies (voir le problème avec les autoroutes)."

Je m'interroge : C'est le même montage  présume pour la LGV Le Mans - Rennes avec l'entreprise Effiage ?

Cordialement
Jean Pierre