Les photographes par l'alphabet...

Démarré par Verso92, Mai 20, 2013, 20:56:35

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Verso92

Peintre de la marine !

;-)
L'Abeille Bourdon :

madko

Eh oh, et O alors ?

Sergeant Harry Oakes of the Army Film and Photographic Unit

madko

Harry Oakes filma et photographia la libération des camps

Screeny

Moi j'en suis toujours aux "M" qui m'émerveillent !

Jean Moral (1906-1999), photographe français spécialisé dans la photo de mode essentiellement. A partir du milieu des années 50, il vivra surtout de sa peinture.


Screeny

Citation de: Verso92 le Juillet 04, 2013, 21:06:31
Peintre de la marine !

;-)
L'Abeille Bourdon :

Superbe. A propos de Philip Plisson, un petit diaporama intéressant montrant d'autres perles : http://www.photo.plisson.com/

Screeny

Barbara Morgan , photographe américaine (1900-1992) connue pour ses photos de danse.

"Letter to the World" (1940)



"Celebration" (Trio) 1937


jaric

Martin Munkácsi (1896-1963) photographe hongrois

Il photographia des sportifs et danseurs en action, sortit la photographie de mode des studios et mit le médium statique de la photographie en mouvement. Martin Munkácsi est considéré comme un des plus illustres pionniers du photojournalisme moderne.




et l'hommage de Richard Avedon (1957)





jaric

Shirin Neshat (en persan : شیرین نشاط), née le 26 mars 1957 à Qazvin en Iran, est une artiste vidéaste et photographe iranienne qui vit à New York.

Après s'être consacrée à la photographie, elle utilise, à partir du milieu des années 1990, la vidéo comme support de création. Elle réalise ainsi Anchorage (1996), et propose des installations où sont projetées deux vidéos : Ombre sous le Web (1997), Turbulent (1998), Rapture (1999) et Soliloquy (1999). Son travail se rapporte aux codes sociaux, culturels et religieux des sociétés musulmanes, et à la complexité de certaines oppositions. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Shirin_Neshat)

Le travail de Shirin Neshat traite des dimensions sociales, politiques et psychologiques de la vie des femmes dans les sociétés islamiques contemporaines. Neshat résiste vivement aux représentations stéréotypées de l'Islam, ses objectifs artistiques ne sont pas formellement polémiques. Plus exactement, son travail reconnaît la complexité des forces intellectuelles et religieuses formant l'identité des femmes musulmanes dans le monde.
Shirin Neshat est devenue internationalement connue en 1999, quand elle a obtenu le Lion d'or de la 18e biennale de Venise avec Turbulent, et Rapture, un projet avec 250 figurants, produit par la galerie Jérôme de Noirmont.

"Post 9/11 there has been an intense focus on the Middle East, and yet nothing is truly known about the people that live there. Most Americans can say only a few facts, like that they are Islamic and they live in a male dominated society. For me, it's the women of the Middle East that are the most misunderstood by the media."










Screeny

Citation de: jaric le Juillet 06, 2013, 18:55:59
Shirin Neshat (en persan : شیرین نشاط), née le 26 mars 1957 à Qazvin en Iran, est une artiste vidéaste et photographe iranienne qui vit à New York.

Belle femme !
Martin Munkacsi (1896-1963), photographe hongrois. Il photographia des sportifs et danseurs en action, sortit la photographie de mode des studios et mit le médium statique de la photographie en mouvement. Martin Munkácsi est considéré comme un des plus illustres pionniers du photojournalisme moderne. Il fut un des plus cotés de son temps.
Il eut comme grand ami Henri Cartier-Bresson. Il inspira les premières photographies de mode de Richard Avedon.
"Un champ plein d'enfants", Kissingen, Allemagne, 1929



D'autres photos


"Fun on the beach"- Lunabad, Berlin (1930)




jaric

#884
Tout le monde somnole tranquillement ou bien déjà en vacances?

Pour vous agiter un peu, j'ai mis plein de clichés d'un photographe qui mérite le détour :
Ikkō Narahara (1931, Tōkyō) photographe japonais.

Il photographie le Japon des années 1950, l'après-guerre de ce pays qui tente de se reconstruire.
Ses photographies sont celles d'individus confinés dans des espaces fermés comme des mines, des prisons, ou des monastères. Il expose aussi des photographies, de chariots de bébés de chiens de chats ou d'enfants, qui ont été coupées en forme circulaire. Il fait ces photos pour retranscrire le centre du cercle rond de l'image projetée par l'objectif.

Marchant sur une corde raide entre description et abstraction, objectivité et une narration personnelle, Narahara a transcendé la photographie journalistique documentaire alors répandu dans le japon des années 50.
             
 

jaric

En consultant les galeries dédiées à Ikkō Narahara, je suis tombé sur une photographie d'un des ses collègues contemporains; je ne résiste pas au plaisir de vous la montrer.

Takeyoshi Tanuma
Dancers resting on the rooftop of the SKD Theatre
Asakusa, Tokyo 1949


Screeny

Observer le temps qui passe sur le visage des êtres chers...

Nicholas Nixon, photographe américain né en 1947, est connu essentiellement pour sa série « The Brown Sisters ». Série qui a débuté il y a 37 ans, et où il photographie chaque année, sa femme Beverly et ses trois sœurs. Toujours dans le même ordre, année après année, dans des poses diverses, en plan rapproché, ces portraits de famille nous délivrent l'évolution des liens fraternels qui unissent ces 4 femmes.

"Cet hommage d'amour troublant à la beauté féminine ordinaire fascine, tant cet exercice de style en apparence simple, est d'une richesse sur la thématique du temps qui passe, de son empreinte au plus profond de nous.
La peau, le visage ne trichent pas sous l'action du cycle de la vie. Cette enveloppe charnelle et physique que le temps métamorphose, Nicholas Nixon la révèle avec la profondeur métaphysique incarnée de ses sujets, qui serait impossible sans ce rapprochement dans la prise de vue."

http://www.focus-numerique.com/nicholas-nixon-photographe-humaniste-news-3768.html

1) Mosaïque :



Quelques extraits

2) New Canaan, CT, 1975



3) E. Greenwich, RI, 1980


4) Brighton, MA, 1985


5) Woodstock, NY 1990


6) Cataumet, MA, 2005


jaric

#887
Un photographe qui présente un intérêt marqué pour les américains, dont l'histoire n'a guère plus de trois siècles (du moins pour la majorité WASP ;D), et pour ceux parmi nous amateurs de westerns.

Timothy O'Sullivan (1840-1882), photographe américain
Il fut chargé par son gouvernement de couvrir les expéditions vers l'Ouest américain à partir de 1869.
Pah-Ute (Paiute) Indian group, near Cedar, Utah, in 1872

Old Mission Church, Zuni Pueblo, New Mexico. View from the plaza in 1873

Boat crew of the "Picture" at Diamond Creek. Photo shows photographer Timothy O'Sullivan, fourth from left, with fellow members of the Wheeler survey and Native Americans, following ascent of the Colorado River through the Black Canyon in 1871

Timothy O'Sullivan's darkroom wagon, pulled by four mules

Aboriginal life among the Navajo Indians. Near old Fort Defiance, New Mexico, in 1873

Maiman, a Mojave Indian, guide and interpreter during a portion of the season in the Colorado country, in 1871

The "Nettie", an expedition boat on the Truckee River, western Nevada, in 1867

jaric

En fouinassant, on découvre de temps en temps des perles...

Arnold Odermatt (1925, Oberdorf) photographe de police suisse dont les clichés suscitent depuis quelques années un regain d'attention sur la scène artistique.

Son Rolleiflex toujours à portée de main, il a photographié obstinément, pendant plus de soixante ans, non seulement les paysages et les gens de sa région, mais également les accidents de la route et le quotidien de la police cantonale. Ce n'est qu'à sa retraite que son oeuvre fut mise en lumière et reconnue, tout d'abord grâce au travail d'éditeur de son fils Urs Odermatt, metteur en scène et réalisateur, qui sut repérer et mettre en valeur les motifs les plus constants et les plus originaux du travail de son père.







Comme quoi on peut être et policier et suisse et avoir un solide sens de l'humour  ;D ;D

Verso92

Dans la catégorie des "B", un photographe très apprécié de mon pote Jean, qui me force de temps à autre à trainer mes guêtres dans les expos photos :

Mohammed Bourouissa (1978).
(histoire de sortir un peu du sentier battu des "grands maîtres reconnus"...)

jaric

Robert Polidori (Montréal, 1951) photographe québécois d'architecture
Ses images de La Nouvelle-Orléans, de La Havane et de Tchernobyl ont attiré l'attention internationale.

Son œuvre la plus célèbre est sans doute sa série sur Versailles, un projet sur lequel il a travaillé pendant 20 ans après avoir gagné l'autorisation exclusive de documenter la restauration du château.  
Mais ici Versailles ne m'intéressait pas, voici donc d'autres formes d'architecture -- ou leur devenir...





jaric

Il en reste plein - et des talentueux - pour qui se donne la peine de chercher.
Je ne souhaite cependant pas rester tout seul à animer ce fil !

Donc, l'ordre alphabétique étant perdu...

Eva Marianna Besnyö (1910, Budapest - 2003, Laren,NL) photographe et photojournalist néerlandaise d'origine hongroise.

From 1970 to 1976 Eva Besnyö was active in the Dolle-Mina feminist movement for women's rights and through her photographs became the chronicler of events. In 1980 she rejected the Ritterorden (knighthood) which was to have been bestowed on her by the Queen of the Netherlands. In 1999, in Berlin, the "grand old lady" of Dutch photography was awarded the Dr. Erich Salomon Award for her life's work and at the end of the same year the Stedelijk Museum held an exhibition of her work (Jewish Women Encyclopedia).







jm_gw

Citation de: SurSon31 le Juin 28, 2013, 19:47:13
Un oublis impardonnable un des photographes français les plus médiatisé :

François-Marie Banier, né à Paris le 27 juin 1947






là je ne vois franchement rien qui vaille la peine de faire figurer cet auteur dans vos listes, désolé  ;)

jaric

Passage en revue des oubliés...

Sidney Kaplan (NY, 1938; vit à New York)

At the age of ten, Sidney Kaplan saw a black-and-white print develop in a darkroom. The experience hypnotized him and he began his lifelong career of photographing and printing. He has been and continues to be enthralled with what he calls "the magic" of making a black-and-white print. In 1952, Kaplan began his only formal education in photography at the School of Industrial Arts, a New York City vocational high school. At the same time, he attended meetings at the Village Camera Club, which served as a refuge for members of the recently defunct Photo League. After six years he gained enough skill to be hired by Compo, a well-known custom lab in New York. There he printed exhibition and book prints for several Magnum photographers: Philippe Halsman, Robert and Cornell Capa, and Weegee. At Compo, Kaplan met Ralph Gibson who later introduced him to Robert Frank. Kaplan began printing for Frank that day and still continues that relationship. He has become legendary as a darkroom master who has printed for Robert Frank among others. For years, his commercial darkroom, located on the fifth floor of a building at East 23 Street, on Madison Square Park, was a well-known hangout for photographers.
- Diana Edkins, 2012
   
   
 

jaric

Un autre exercice pour vous tirer de votre léthargie : les photographes photographiés, thème déjà abordé - timidement - sur ce fil.

Henri Cartier-Bresson, ca 1933 – par George Hoyningen-Huene

Viktor Hasselblad

Elliott Erwitt

Cecil Beaton

Robert Doisneau. autoportrait au téléobjectif 1956

Margaret Bourke-White on the scaffolding enclosing the then-under-construction Chrysler Building New York, 1931

Brassaï au Yosemite National Park - par Ansel Adams 1973

... A suivre si affinités ...

Verso92


carpat

Jean-François Jonvelle

jaric


jaric


jaric

#899
Je vois que j'ai mis une photo de Lillian Bassman sans qu'elle ait fait l'objet d'une présentation.
Donc je répare l'omission :

Lillian Bassman (Brooklyn, 1917 - NY, 2013) - Elle s'est éteinte en février dernier à l'âge de 94 ans.

Elle sera un temps l'assistante d'Alexei Brodovitch, le gourou du célèbre magazine Harper's Bazaar avant de s'aventurer en solo, en 1947
A une époque où la femme est plutôt miroir, Lillian Bassman prend position derrière l'objectif. Richard Avedon lui prête un studio et un assistant ; elle fait ses griffes en fixant de la lingerie avec un certain glamour et une féminité absolue, ne rechignant jamais à faire du commercial. Elle apprécie les mannequins en longueur, femmes fluides s'évaporant telle la fumée de cigarettes.
Lillian Bassman se plaisait à raconter ces douces années où la mode n'isolait pas les photographes de la réalité des mortels, et où tout paraissait plus direct : «Imaginez que j'étais seule avec le modèle, pas comme maintenant où chacun doit s'exprimer avant la prise de vue ! Ni maquilleur ni coiffeur, on s'occupait de tout.» A l'aise dans l'intimité du studio, la photographe quitta Harper's Bazaar vers 1970, et s'éloigna, peu attirée par les nouvelles mini-stars qui allaient squatter les podiums. Tri dans ses images (qu'elle jette dans un sac au fond de son appartement avant que l'historien Martin Harrison ne les mette en lumière), et début d'une longue étude sur les natures mortes en couleurs, fleurs, fruits, légumes.

Dès lors, reprenant le chemin de la chambre noire, Lillian Bassman réinterprète ses tirages, sublimant un graphisme raffiné jusqu'à l'excellence. En 2002, son feeling avait enthousiasmé les photophiles qui l'avaient accueillie à Madrid, dans le cadre de Photo España. Au Jardin botanique, la reine Sofia s'était arrêtée longuement devant ses photographies. Lillian Bassmann était aussi une reine.
- BRIGITTE OLLIER