Meilleure solution pour recadrer sans perte de définition

Démarré par Chiapacan, Novembre 18, 2013, 18:00:36

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Gus

Citation de: HSP le Novembre 24, 2013, 13:18:05
Nikon 500mm = 9000€
Nikon D800e  = 3000€
Total = 12.000€ à la louche  ;)

Avec plus de 10.000€ d'investissement j'en convient que l'on peut recadrer un peu... mais je ne suis pas sur que tous les intervenants de se fil... possède ce genre d'équipement.

CitationEt c'est précisémént là que le D800 devient intéressant....
Sinon il faut utiliser de gros télés, mais ça impose d'autres contraintes ! (budget, poids, etc...)



Kadobonux

quand on veut faire un certain type de photos "techniques" (animalier ou high-speed  ;) ), il y a toujours un investissement

pour répondre a la question du fil, recadrer sans (trop) de perte de définition suppose un boitier avec beaucoup de pixels et une excellente optique.

je laisse à d'autres le soin de décider pour eux s'il faut ou non recadrer, pour ma part je le fais sans état d'âme quand j'en ai besoin


Verso92

Citation de: poc128 le Novembre 24, 2013, 13:22:35
Je ne parlais pas de la perte de définition, il est évident qu'une perte de grains d'argent ou de pixels engendre de facto une perte de définition.
Je voulais juste dire que recadrer en argentique s'est toujours fait et que ça ne pose aucun problème.
;)

En argentique, je prenais un soin méticuleux dans mes cadrages, sachant que tout recadrage (je ne parle pas de 5%, hein...) allait se payer cash sur le tirage final...

HSP

Citation de: Verso92 le Novembre 24, 2013, 13:35:23
En argentique, je prenais un soin méticuleux dans mes cadrages, sachant que tout recadrage (je ne parle pas de 5%, hein...) allait se payer cash sur le tirage final...

+1  ;)

Pierred2x

Citation de: Verso92 le Novembre 24, 2013, 13:35:23
En argentique, je prenais un soin méticuleux dans mes cadrages, sachant que tout recadrage (je ne parle pas de 5%, hein...) allait se payer cash sur le tirage final...

Bien d'accord, je te remettrais tout le monde en diapo, moi...
ET sans AF bien entendu, le tri était vite fait !

Gus

Citation de: Pierred2x le Novembre 24, 2013, 14:02:48
Bien d'accord, je te remettrais tout le monde en diapo, moi...
ET sans AF bien entendu, le tri était vite fait !
Et avec une cellule à main pour l'expo !
La pure photographie quoi... non mais...

HSP

Citation de: Gus le Novembre 24, 2013, 14:23:47
La pure photographie quoi... non mais...

C'est d'actualité « la pure photographie » en ce moment... chez Nikon  ;D ;D en plus...

FroggySeven

Pourquoi pas un capteur rond, qui exploite tout le cercle image de l'objectif,

pour ne pas se cantonner à un ratio de cadrage  (ex: carré sans trop perdre en angle de vue diagonal)  :)  ?
Après tout, cela aurait un sens vu que c'est l'objectif qui prend le plus de place, pas le capteur...


FroggySeven

Par exemple, un Sony E 10-18 sur un Nex 7r

ça pourrait être pas mal sur un casque (difficile de cadrer en vertical...) !!!

Matou

Bonsoir,

Je propose le capteur circulaire qui recadre en rectangle avec un suivi automatique de l'horizontale. Deux options : suivi de l'horizontale "perçue", donc selon la sensation vécue par le porteur du casque en fonction de ses mouvements, ou bien de l'horizontale vraie. Dans le premier cas, celui qui regarde les images se met bien en situation, au risque d'avoir le mal de mer (dans le cas d'une video), dans le second cela peut être un peu trop neutre.
L'enregistrement des données brutes (raw) prend l'intégralité du capteur et aussi sa position et les mouvements. Cela permet de post-traiter en choisissant l'option de rendu.

FroggySeven


En vidéo ça serait génial dans certains cas (sinon on débrayerait le bouzin pour passer en "horizon manuel").
En revanche, en photo, ça n'aurait pas trop de sens (autant le faire soi-même).


Gus

Le problème d'un capteur circulaire c'est : Qu'est ce qu'on fait des chutes après son usinage dans la dalle de silicium (wafer)?  ....
Cela risque d'augmenter sensiblement les coûts de fabrication.

VentdeSable

Peut-être en posant la question autrement.

"Dans ce type de photographie, quel solution globale est la plus qualitative, y compris avec la nécessité de recadrage."


Si, parce que vous ne photographiez que du volatile à longue portée, ce qui vous intéresse c'est la capacité de remplir un cadre avec ledit emplumé. Alors, il parait intelligent de recourir à un capteur de type APS-C.

A part cette considération précise, il semble qu'il y ait d'autres éléments ou facteurs pouvant entrer en ligne de compte dans un choix d'appareil. Les deux ne sont pas au même coût par exemple et n'utilisent pas les mêmes optiques (ce qui induit une nouvelle considération financière).

Reste que si votre question concerne un comparatif de qualité entre les deux capteurs avec des focales équivalentes sur un même sujet pour voir si d'un côté plein cadre et de l'autre tronqué vous avez une image identique ou meilleure ; alors là cela peut entraîner d'autres réflexions. Mais ramenées au grand écart financier qui en résulte ; cela va relativiser les résultats du comparatif.

J

FroggySeven


C'est sûr que l'APS-C fait office de multiplicateur grand luxe sur un objectif full-frame...

... mais d'un autre côté c'est dommage de transporter du verre pour rien.
Dommage que l'offre APS-C soit si pauvre en longue focale  :-\ !!!!

Gus

Citation de: FroggySeven le Novembre 29, 2013, 22:45:50
C'est sûr que l'APS-C fait office de multiplicateur grand luxe sur un objectif full-frame...

... mais d'un autre côté c'est dommage de transporter du verre pour rien.
Dommage que l'offre APS-C soit si pauvre en longue focale  :-\ !!!!

ça, c'est sûr !

FroggySeven

CitationGus : Le problème d'un capteur circulaire c'est : Qu'est ce qu'on fait des chutes après son usinage dans la dalle de silicium (wafer) ?  ....
Cela risque d'augmenter sensiblement les coûts de fabrication.

Tout dépend comment ils découpent les wafers (j'aimerais bien savoir !  ) :
ils les cassent sur des lignes de fragilité (obligé de partir d'un carré pour y inscrire un cercle), ou ils les découpent mécaniquement ou au laser ???
Si je ne me trompe pas, ça ferait selon le cas 1-pi/2rac3=10% ou 1-pi/4=22% de pertes de surface.

Bref, rien d'insurmontable : vive le capteur de 50 Mpixels circulaire  ;D  qui exploite pleinement le potentiel des objectifs en allourdissant l'ensemble de façon négligeable,
et permet de recadrer comme on veut même si l'appareil est fixé sur un casque !

Simon Gay

j'ai lu récemment sur un leica photographie des années 80 qu'une image recadrée comme une focale de 80 prise dans un original fait au 28 avait une profondeur de champ double que la même image prise directement au 80 .(les focales ne sont peut être pas exact mais l'idée est bonne) . suivait une démo mathématique concluante . Il s'agissait de film et l'auteur précisait alors qu'il ne faisait pas intervenir le problème du grain.

Franciscus Corvinus

Ca dépend ce qu'on veut dire par "double" (surtout quand on est a l'hyperfocale). Mais oui, la PdC augmente---a champ cadré et diaphragme égal---quand la taille du capteur diminue. Entre le FX et l'APS-C, le facteur est de un diaphragme environ; il est de deux diaphragmes entre le FX et le 4:3.

Simon Gay

dit comme cela , c'est à peut près la même chose et cela parait plus évident.

FroggySeven

C'est une excellente façon de voir les choses en pratique ( PdC FF = PdC APS-C + 1diaph = PdC 4:3 + 2 diaph )...

...mais trompeuse du point de vue théorique, un peu comme si on confondait cause et conséquence.
Cela me fait penser au couvercle d'un pot de confiture : physiquement, ce n'est pas la dépression qui  le retient avec ses petites mains de l'intérieur,
mais la surpression due aux chocs plus nombreux des molécules sur le dessus du couvercle.

En réalité  la profondeur de champ "absolue" d'une image ne dépend pas du capteur.
Par exemple, sans changer d'objectif et de position, le flou d'un point lumineux derrière un portrait aura exactement le même diamètre en FF et en APS-C.
Mais en APS-C, le cadrage sera plus serré.
Pour retrouver le même cadrage en APS-C il faudra reculer... et là seulement, le flou du point lumineux diminuera !

Franciscus Corvinus

C'est plus compliqué que ca. Le diametre du cercle de confusion intervient également, et se rétrécie avec la taille du capteur. Mais il se rétrécie "moins" que la taille des rounds flous.

La formulation exacte est que la PdC dépend du rapport de reproduction (sur le capteur), du diametre du CoC et de l'ouverture.

FroggySeven

#47
  
CitationLa formulation exacte est que la PdC dépend du rapport de reproduction (sur le capteur), du diametre du CdC et de l'ouverture.

Oui mais il y a 4  façons de choisir le diamètre du cercle de confusion selon le facteur limitant retenu,
correspondant à 4 PdC différentes. De la moins exigeante à la plus exigeante :

1) Les capacités physiologiques de l'oeil.
 Typiquement, très bonne impression, et on s'interdit de s'approcher de l'impression ce qui augmente la PdF "2".
    C'est plein d'arbitraire, assez tordu... mais utile pour les professionnels de l'impression ou de l'affichage.

2) La qualité de l'impression.
   Là, on s'autorise de s'approcher, et même à sortir la loupe si on dépasse les 300dpi ;).
   C'est la PdF optimale quand on connait à l'avance l'usage qu'on va faire de l'image (typiquement, impression de définition limitée).

3) La définition du fichier (ou l'image fixée sur le négatif).
   A priori la plus pertinente au moment de la prise de vue, pour pouvoir exploiter au maximum l'image ensuite.

4) La définition de l'image fabriquée par l'objectif.
   En théorie, celle correspondant aux échelles de PdF inscrites sur l'objectif le cas échéant.
    En pratique, il est possible que la PdF indiquée sur le fût d'un ancien objectif de qualité soit optimiste avec un capteur actuel :
    On peut avoir intérêt par exemple à être moins gourmant sur la position d'hyperfocale  pour profiter du piqué maximal à l'infini.
    Bref, dans l'ancienne PdF gravé sur l'objectif, on considérait peut-être  que le film était le facteur limitant, alors qu'aujourd'hui c'est l'objectif.
   Ceci dit, la question de savoir si c'est la définition du capteur ou la qualité de l'objectif qui est la facteur le plus limitant du piqué est délicate à cause des quastions de  % tranfert de modulation.
   
   
   


dioptre

Citation de: FroggySeven le Décembre 01, 2013, 14:17:08
 
Oui mais il y a 4  façons de choisir le diamètre du cercle de confusion selon le facteur limitant retenu,
correspondant à 4 PdC différentes. De la moins exigeante à la plus exigeante :

1) Les capacités physiologiques de l'oeil.
 Typiquement, très bonne impression, et on s'interdit de s'approcher de l'impression ce qui augmente la PdF "2".
    C'est plein d'arbitraire, assez tordu... mais utile pour les professionnels de l'impression ou de l'affichage.

2) La qualité de l'impression.
   Là, on s'autorise de s'approcher, et même à sortir la loupe si on dépasse les 300dpi ;).
   C'est la PdF optimale quand on connait à l'avance l'usage qu'on va faire de l'image (typiquement, impression de définition limitée).

3) La définition du fichier (ou l'image fixée sur le négatif).
   A priori la plus pertinente au moment de la prise de vue, pour pouvoir exploiter au maximum l'image ensuite.

4) La définition de l'image fabriquée par l'objectif.
   En théorie, celle correspondant aux échelles de PdF inscrites sur l'objectif le cas échéant.
    En pratique, il est possible que la PdF indiquée sur le fût d'un ancien objectif de qualité soit optimiste avec un capteur actuel :
    On peut avoir intérêt par exemple à être moins gourmant sur la position d'hyperfocale  pour profiter du piqué maximal à l'infini.
    Bref, dans l'ancienne PdF gravé sur l'objectif, on considérait peut-être  que le film était le facteur limitant, alors qu'aujourd'hui c'est l'objectif.
   Ceci dit, la question de savoir si c'est la définition du capteur ou la qualité de l'objectif qui est la facteur le plus limitant du piqué est délicate à cause des quastions de  % tranfert de modulation.
   
 

C'est encore beaucoup plus compliqué que ça !

Franciscus Corvinus

Citation de: FroggySeven le Décembre 01, 2013, 14:17:08
 
Oui mais il y a 4  façons de choisir le diamètre du cercle de confusion selon le facteur limitant retenu,
correspondant à 4 PdC différentes. De la moins exigeante à la plus exigeante :

1) Les capacités physiologiques de l'oeil.
 Typiquement, très bonne impression, et on s'interdit de s'approcher de l'impression ce qui augmente la PdF "2".
    C'est plein d'arbitraire, assez tordu... mais utile pour les professionnels de l'impression ou de l'affichage.

2) La qualité de l'impression.
   Là, on s'autorise de s'approcher, et même à sortir la loupe si on dépasse les 300dpi ;).
   C'est la PdF optimale quand on connait à l'avance l'usage qu'on va faire de l'image (typiquement, impression de définition limitée).

3) La définition du fichier (ou l'image fixée sur le négatif).
   A priori la plus pertinente au moment de la prise de vue, pour pouvoir exploiter au maximum l'image ensuite.

4) La définition de l'image fabriquée par l'objectif.
   En théorie, celle correspondant aux échelles de PdF inscrites sur l'objectif le cas échéant.
    En pratique, il est possible que la PdF indiquée sur le fût d'un ancien objectif de qualité soit optimiste avec un capteur actuel :
    On peut avoir intérêt par exemple à être moins gourmant sur la position d'hyperfocale  pour profiter du piqué maximal à l'infini.
    Bref, dans l'ancienne PdF gravé sur l'objectif, on considérait peut-être  que le film était le facteur limitant, alors qu'aujourd'hui c'est l'objectif.
   Ceci dit, la question de savoir si c'est la définition du capteur ou la qualité de l'objectif qui est la facteur le plus limitant du piqué est délicate à cause des quastions de  % tranfert de modulation.
Un peu confus tout ca.

En particulier les marques de PdC sur un fut d'objectif sont basées sur le principe (1). La nature arbitraire de ce principe s'en ressent: en FX, Nikon et Canon utilisent un CdC de 33 microns pour Nikon, alors que Zeiss est plus strict avec 25 microns.