Publication de photo sans autorisation - Le Figaro

Démarré par brenner, Septembre 09, 2015, 21:40:42

« précédent - suivant »

M@kro

Citation de: 55micro le Septembre 11, 2015, 20:23:53
Cependant, il y a la difficulté de prouver que l'on est bien l'auteur (c'est là où les données IPTC peuvent servir).
Mais du fait que votre nom apparaît en crédit photos - ce qui d'ailleurs atteste a priori de la bonne foi du journal - , une transaction à l'amiable est possible.
Si tenté que son nom soit bien orthographié ... mesquin non ?
Mais bien vu pour le droit d'auteur, sauf que c'est aussi cette photo qui illustre le bouquin non ?
Enfin, le problème (amha) est qu'il a donné la photo pour le bouquin, signifie-t-il qu'il a cédé les droits de celle ci ?


JCCU

Déjà, pourquoi avoir donné la photo pour le livre?  ???

Si elle avait été vendue avec un contrat précisant l'utilisation ,il n'y aurait pas ce genre de situation....

parkmar

Citation de: M [at] kro le Septembre 11, 2015, 20:43:44
Si tenté que son nom soit bien orthographié ... mesquin non ?
Mais bien vu pour le droit d'auteur, sauf que c'est aussi cette photo qui illustre le bouquin non ?
Enfin, le problème (amha) est qu'il a donné la photo pour le bouquin, signifie-t-il qu'il a cédé les droits de celle ci ?

Si tant est que....

M@kro

Citation de: parkmar le Septembre 11, 2015, 20:55:57
Si tant est que....
Ouais j'ai hésité sur l'orthographe de mon début de phrase, merci pour la correction :)


55micro

Citation de: M [at] kro le Septembre 11, 2015, 20:43:44
Si tenté que son nom soit bien orthographié ... mesquin non ?
Mais bien vu pour le droit d'auteur, sauf que c'est aussi cette photo qui illustre le bouquin non ?
Enfin, le problème (amha) est qu'il a donné la photo pour le bouquin, signifie-t-il qu'il a cédé les droits de celle ci ?

Mais je n'ai pas lu au-dessus que Cécile E. a aussi donné la photo pour le livre? J'avais compris que la photo sert à illustrer l'article du Figaro sur ce livre.

Je peux offrir son portrait à quelqu'un à titre privé, mais je reste propriétaire des droits si cette personne utilise la photo dans un cadre marchand (pour faire court).
Choisir c'est renoncer.

dioptre

Citation de: 55micro le Septembre 11, 2015, 20:23:53
A ma connaissance, le droit d'auteur en France est inaliénable et ne nécessite pas qu'on ait mis une quelconque mention attachée à l'oeuvre en question.

Article L. 111-1 du Code de la propriété intellectuelle : 
L'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. 
Ce droit comporte des attributs d'ordre intellectuel et moral, ainsi que des attributs d'ordre patrimonial [...].


Cependant, il y a la difficulté de prouver que l'on est bien l'auteur (c'est là où les données IPTC peuvent servir). Mais du fait que votre nom apparaît en crédit photos - ce qui d'ailleurs atteste a priori de la bonne foi du journal - , une transaction à l'amiable est possible.
Pour votre amie je ne me prononcerai pas, mais je trouve son geste pour le moins indélicat.

Je pense que pour une grande majorité de personnes si tu leur donne une photo ils croient pouvoir la refiler à quelqu'un d'autre pour une certaine utilisation ( surtout que ce n'est pas souvent à but lucratif )

1er épisode :
- Le photographe : Tenez j'ai fait une photo de vous je vous la donne
- l'écrivain : Ah ! c'est gentil, merci beaucoup

2e épisode
- l'éditeur ou le journaliste ( s'adressant à l'écrivain ) : vous n'auriez pas une photo de vous pour illustrer ?
- l'écrivain : Ah si ! justement il y a M. le photographe qui m'a donné celle-ci
- l'éditeur ou le journaliste : elle est très bien cette photo. Rappelez moi le nom du photographe que je puisse la créditer
Merci, au revoir.

Personnellement pour la suite je laisse tomber.

dioptre

Citation de: 55micro le Septembre 11, 2015, 20:23:53
A ma connaissance, le droit d'auteur en France est inaliénable et ne nécessite pas qu'on ait mis une quelconque mention attachée à l'oeuvre en question.

Article L. 111-1 du Code de la propriété intellectuelle : 
L'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. 
Ce droit comporte des attributs d'ordre intellectuel et moral, ainsi que des attributs d'ordre patrimonial [...].


Cependant, il y a la difficulté de prouver que l'on est bien l'auteur (c'est là où les données IPTC peuvent servir). Mais du fait que votre nom apparaît en crédit photos - ce qui d'ailleurs atteste a priori de la bonne foi du journal - , une transaction à l'amiable est possible.
Pour votre amie je ne me prononcerai pas, mais je trouve son geste pour le moins indélicat.

Cet article de la propriété intellectuelle n'a rien à voir avec le problème des droits financiers qu'on peut tirer de son oeuvre.
" ... attributs d'ordre intellectuel et moral ...."
C'est à dire en dehors de tout aspect commercial.
Cet article veut dire que le possesseur de l'oeuvre ( que l'artiste l'ai donnée ou vendue ) n'a pas le droit de changer quoi que ce soit à l'oeuvre : la mutiler, la repeindre, la recadrer, la casser, la détruire...

Il y a eu mains procès à ce sujet où l'aspect commercial était exclu ( la vente de l'oeuvre c'était faite en respectant toute la légalité de la chose )

Il y a peu un maire a eu l'idée de repeindre une sculpture en bleu. L'artiste a protesté au nom du droit intellectuel et moral.( je ne sais où cela en est )

55micro

Citation de: dioptre le Septembre 11, 2015, 22:20:39
Cet article de la propriété intellectuelle n'a rien à voir avec le problème des droits financiers qu'on peut tirer de son oeuvre.
" ... attributs d'ordre intellectuel et moral ...."
C'est à dire en dehors de tout aspect commercial.


Si : les profits éventuels sont gérés par la clause de droit patrimonial (le code de la propriété intellectuelle contient d'autres articles afférents, évidemment).

L'attribut moral est notamment de respecter l'intégrité de l'oeuvre, mais ne traite pas du droit d'exploitation.
La cantine de mon entreprise était décorée d'une oeuvre d'un artiste ayant été rémunéré par le C.E.  Lors de sa rénovation, il a fallu en conserver aspect et localisation. Le lieu a été abandonné depuis, mais je crois que l'oeuvre a été conservée et entreposée ailleurs.

Pour l'enchaînement des faits, oui je crois assez à ton scénario. Si madame est lectrice, un abonnement d'un an serait une juste récompense  ;)

Choisir c'est renoncer.

M@kro

Citation de: 55micro le Septembre 11, 2015, 21:39:27
Mais je n'ai pas lu au-dessus que Cécile E. a aussi donné la photo pour le livre?
J'avais compris que la photo sert à illustrer l'article du Figaro sur ce livre.
Du peu que j'ai compris :
- notre ami fait une photo de l'auteur pour illustrer son bouquin, à priori sans accord/contribution financière
- il lui envoie en parallèle la même photo en version jpg (par mail je suppose)
- la dite photo en jpg illustre un article dans le figaro (papier/web)
- il vient se plaindre sur nci ...

Donc pour moi, le fait de donner une version allégée prête forcément à confusion, elle ne l'a pas volé non plus.
Car on peut aussi penser que cette dite version aurait pu être été donné pour faire la promo du bouquin.
Enfin, ce n'est pas son métier, tout a été fait à titre gracieux, donc ca serait parole contre parole ... pour pas grand chose.


brenner

Je ne pense pas que la photo ait été utilisée pour illustrer le livre, juste l'article.
Pour rappeler la problématique de début je voulais juste savoir si ça valait la peine de les démarcher pour récupérer des droits, et la réponse semble être de plus en plus "non", ce qui n'est pas un énorme problème.
Merci en tout cas pour ces éclairages, je ferai plus attention la prochaine fois :)

vernhet

Maintenant qu'on connaît un peu plus le contexte, marche à suivre, selon moi, pour résumer et être pratique:

1 contacter l'auteure du bouquin
2 lui demander clairement ce qu'elle a dit au Fig en lui remettant sa photo. Leur a-t-elle précisé que la photo était « libre de droits » pour la presse ou au contraire que sa parution devrait être payée ?
3 Selon sa réponse :
Si elle a précisé au journal que la photo n'était pas « gratuite » !! -contacter le Fig (coordonnées dans les pages jaunes, demander par exemple le secrétariat de rédaction ou le service photo .) Résumer l'histoire, demander le tirage du journal et l'entité à facturer ainsi que l'adresse postale. Si  vous voulez être particulièrement arrangeante, demander LEUR tarif pour la taille parue et l'appliquer. Sinon vous référer à un autre barème  (UPP ou autre, qui sera certainement supérieur...) et indiquez que vous revendiquez d'être payée sur cette base, faute d'accord préalable. Avant de pouvoir vous régler le journal vous enverra normalement une fiche de renseignements à remplir et retourner .
Si elle a dit que la photo était « gratuite » ou si elle n'a rien dit *, pas grand chose à faire, à mon avis, sinon se montrer pédagogue et lui expliquer qu'une photo offerte par courtoisie n'emporte pas le droit (sauf mention explicite) pour la personne qui la reçoit d'en faire un autre usage que strictement privé et que le droit d'auteur s'applique aux photos comme aux textes (parallèle qui devrait lui parler)
* en effet quand un journal reçoit une photo sans en faire la demande via son service photo, mais directement  par un artiste ou le service de presse de celui-ci, le journal va considérer par défaut qu'ayant eu l'image sans l'avoir demandée et choisie, celle-ci est « libre de droits presse ». C'est pas la loi, mais c'est pas facile de se faire payer si le journal n'a pas été alerté au préalable sur le fait que la photo remise N'EST PAS "libre de droits".

Et se servir ce cette « leçon » pour l'avenir! ;)
-

M@kro

Citation de: brenner le Septembre 12, 2015, 00:44:44
Je ne pense pas que la photo ait été utilisée pour illustrer le livre, juste l'article.
Ah ok, ca change la donne dans ce cas là.
Mais alors dans quel cadre as tu effectué ce portrait ?


brenner

C'est un portrait pris lors d'un autre événement, aucun rapport avec son propre livre, elle avait une autre casquette a ce moment la. Merci pour la marche a suivre et les conseils, je la contacterai lundi.

Olivier_83

Citation de: brenner le Septembre 12, 2015, 16:56:03
C'est un portrait pris lors d'un autre événement, aucun rapport avec son propre livre, elle avait une autre casquette a ce moment la. Merci pour la marche a suivre et les conseils, je la contacterai lundi.

Bonjour,
Quels ont été vos échanges avec l'auteure ? Dans quelles conditions lui avez-vous donné une copie de cette photo ?
Votre expérience est intéressante à partager.
Amateur, je "donne" parfois des photos à des proches de mon entourage, ou pire je me mets dans des situations où je suis obligé de donner la photo.

Quand on est amateur passionné, qu'on commence à faire des photos qui se remarquent, on commence à partager et à se faire un petit cercle, concentré sur la famille.
Certains demandent s'ils peuvent s'en servir comme fond d'écran, d'autres les font imprimer dans des petits formats...
Et d'autres pensent qu'ils peuvent les utiliser comme ils veulent...

Encore récemment, j'étais en Virginie et j'ai assisté à l'arrivée de l'Hermione. J'ai fait quelques photos et j'ai partagé avec mon cercle celles que j'aimais le plus.
Peu de temps après, j'apprends par l'intermédiaire de ma femme que René, un amis de Pierre, l'oncle de Fernande a utilisé ma photo pour illustrer un livre sur l'histoire de Lafayette. "Dis à Olivier, qu'on s'est permis de lui dire qu'il pouvait utiliser ta photos comme bon lui semble, tu sais, c'st un vrai écrivain !"... Et là que faire ? Passer pour le con de la famille qui a la grosse tête parce qu'il a un gros appareil qui fait de supers photos...

Autre anecdote récente. Un ami craque pour une de mes photos de rue de Brooklyn que j'ai imprimé en grand format. Plusieurs fois, il me dit qu'il la trouve superbe et il finit par me laisser entendre qu'il aimerait l'avoir. Je lui dis gentiment, biensure, je pourrais de l'imprimer en grand format et lui faire cadeau du tirage. Là, il me dit. "non, non, refile moi le fichier en HD, comme cela je peux me commander des posters à Photobox. Ils sont super à Photobox !". Et là, il a fallu lui expliquer gentiment que je ne lui donnerai pas.. Et là toujours pareil "T'es pas un pro, qu'est-ce que cela te fait de me donner le fichier, cela ne te coûte rien"...

Il y a vraiment une perte de repère dans le domaine de la photo... Toutes ces personnes sont très gentilles mais elles ne reconnaissent pas la valeur créative et artistique d'une photographie.

dioptre

Citation de: Olivier_83 le Septembre 12, 2015, 19:27:17
....
Il y a vraiment une perte de repère dans le domaine de la photo... Toutes ces personnes sont très gentilles mais elles ne reconnaissent pas la valeur créative et artistique d'une photographie.

Cela a toujours existé, mais en argentique il y a des contraintes techniques qui limitent les "cadeaux"

Raphael1967

D'un point de vue extra-juridique, je suis surpris que l'on puisse s'étonner de l'usage d'une photo que l'on a offerte.
La bénéficiaire l'a utilisée pour un article publié dans un journal.
Elle en a fait un usage d'utile pour elle sans arrière pensée.
Maintenant, chercher à faire des sous au prétexte que l'on en est l'auteur, ce n'est peut-être pas très élégant...
Raphaël

vernhet

Citation de: Raphael1967 le Septembre 12, 2015, 20:09:55
D'un point de vue extra-juridique, je suis surpris que l'on puisse s'étonner de l'usage d'une photo que l'on a offerte.
La bénéficiaire l'a utilisée pour un article publié dans un journal.
Elle en a fait un usage d'utile pour elle sans arrière pensée.
Maintenant, chercher à faire des sous au prétexte que l'on en est l'auteur, ce n'est peut-être pas très élégant...
réflexion pas fûtfût pour ne pas dire réflexion de neu-neu !!
Voyons le contexte. Le Figaro est un journal qui est vendu -même si des piles et des piles sont filées gratos dans les hôtels et aéroports afin de  maintenir un tirage important qui sert de base aux tarifs de pub ! Le Fig fait travailler des journalistes, des photojournalistes et fait aussi appel aux agences. Si tous les types qui font l'objet d'un papier filent des photos gratos au Fig, c'est certes tout bon pour Dassault-le journal lui coûtera moins cher à réaliser, mais c'est autant de taf en moins pour les photojournalistes du journal ou ceux des agences auprès desquelles le Fig se fournit !
Et qu'est-ce que vient foutre l'élégance dans cette histoire quand il s'agit juste de faire respecter le pan patrimonial du droit d'auteur?

Elgato94

Citation de: Raphael1967 le Septembre 12, 2015, 20:09:55
D'un point de vue extra-juridique, je suis surpris que l'on puisse s'étonner de l'usage d'une photo que l'on a offerte.
La bénéficiaire l'a utilisée pour un article publié dans un journal.
Elle en a fait un usage d'utile pour elle sans arrière pensée.
Maintenant, chercher à faire des sous au prétexte que l'on en est l'auteur, ce n'est peut-être pas très élégant...
[/b][/u]
Et chercher à se "faire des sous" alors qu'on est pas l'auteur, c'est élégant ?
:-\ ::) ??? :( >:(

brenner

Pour la petite histoire, Valérie Toranian (puisqu'il n'y a plus de mystère) dirige une revue qui s'appelle la Revue des Deux Mondes, et qui distribue un prix de l'Essai tous les ans. Je la connaissais à l'époque indirectement, elle savait que je faisais un peu de photo, et m'a demandé de venir faire les photos de la soirée de remise du prix. Cette prestation était gratuite, c'était pour rendre service, la soirée était sympa, et je ne suis pas photographe pro. Elle m'a dit que les photos serviraient à illustrer le site de la Revue, ce à quoi je n'ai pas vu de problème, c'était même assez logique qu'elle les utilise pour sa Revue. Voilà pour la partie "élégance". Quelques semaines plus tard elle m'envoie un mail pour me dire que ma photo est dans le Fig, ce qui à l'époque sonnait comme un "c'est génial, je suis étudiante et pas du tout en photographie, et ma photo est publiée". Au retour des vacances, mon père qui est un peu plus photographe que moi m'a demandé si j'avais reçu des droits du Fig. Puis incompréhension, début de démarches ratées, et message sur ce forum.
En espérant vous avoir éclairés :)

55micro

Citation de: brenner le Septembre 13, 2015, 10:00:11
Pour la petite histoire, Valérie Toranian (puisqu'il n'y a plus de mystère) dirige une revue qui s'appelle la Revue des Deux Mondes, et qui distribue un prix de l'Essai tous les ans. Je la connaissais à l'époque indirectement, elle savait que je faisais un peu de photo, et m'a demandé de venir faire les photos de la soirée de remise du prix. Cette prestation était gratuite, c'était pour rendre service, la soirée était sympa, et je ne suis pas photographe pro. Elle m'a dit que les photos serviraient à illustrer le site de la Revue, ce à quoi je n'ai pas vu de problème, c'était même assez logique qu'elle les utilise pour sa Revue. Voilà pour la partie "élégance". Quelques semaines plus tard elle m'envoie un mail pour me dire que ma photo est dans le Fig, ce qui à l'époque sonnait comme un "c'est génial, je suis étudiante et pas du tout en photographie, et ma photo est publiée". Au retour des vacances, mon père qui est un peu plus photographe que moi m'a demandé si j'avais reçu des droits du Fig. Puis incompréhension, début de démarches ratées, et message sur ce forum.
En espérant vous avoir éclairés :)

A propos... j'aime bien votre photo! Expression, éclairage, choix du fond.

(Ce qui n'empêche pas que le Figaro puisse s'acquitter de ce qu'il vous doit, pour les raisons justement exposées par vernhet)
Choisir c'est renoncer.

M@kro

Citation de: brenner le Septembre 13, 2015, 10:00:11
En espérant vous avoir éclairés :)
Et qui a transmis la photo au Figaro ?

Si brenner était professionnelle et avait été rémunérée pour cet évènement.
A moins de céder les droits d'auteur, le Figaro doit-il toujours payé l'auteur ?
Car il y a 2 notions là dedans : la propriété de l'oeuvre et son exploitation.

Enfin, si le Figaro ne paye pas, à part aller en justice, je ne vois pas ce que l'on peut faire ...
(bien que ça risque d'être long et cher pour pas grand chose)


vernhet

#46
Citation de: M [at] kro le Septembre 13, 2015, 23:25:11
Et qui a transmis la photo au Figaro ?

Si brenner était professionnelle et avait été rémunérée pour cet évènement.
A moins de céder les droits d'auteur, le Figaro doit-il toujours payé l'auteur ?
Car il y a 2 notions là dedans : la propriété de l'oeuvre et son exploitation.

Enfin, si le Figaro ne paye pas, à part aller en justice, je ne vois pas ce que l'on peut faire ...
(bien que ça risque d'être long et cher pour pas grand chose)
j voudrais pas paraître cassant,  camarade Makro , mais maintenant tout le monde a bien  compris les tenants et aboutissants du binz.
Respire un grand coup, relis ce fil du début et  tu comprendras aussi à ton tour....que toutes  tes questions supplémentaires sont hors de propos car elles ont déjà trouvé réponses Ce qui donne l'impression au choix que t'es un peu"malcomprenant" selon le terme employé par Bedos pour désigner les c..., ou que t'as envie de parler pour parler!! Comme je te connais, je penche pour la seconde hypothèse...

JCCU

Citation de: brenner le Septembre 13, 2015, 10:00:11
Pour la petite histoire, Valérie Toranian (puisqu'il n'y a plus de mystère) dirige une revue qui s'appelle la Revue des Deux Mondes, et qui distribue un prix de l'Essai tous les ans. Je la connaissais à l'époque indirectement, elle savait que je faisais un peu de photo, et m'a demandé de venir faire les photos de la soirée de remise du prix. Cette prestation était gratuite, c'était pour rendre service, la soirée était sympa, et je ne suis pas photographe pro. Elle m'a dit que les photos serviraient à illustrer le site de la Revue, ce à quoi je n'ai pas vu de problème, c'était même assez logique qu'elle les utilise pour sa Revue. Voilà pour la partie "élégance". Quelques semaines plus tard elle m'envoie un mail pour me dire que ma photo est dans le Fig, ce qui à l'époque sonnait comme un "c'est génial, je suis étudiante et pas du tout en photographie, et ma photo est publiée". Au retour des vacances, mon père qui est un peu plus photographe que moi m'a demandé si j'avais reçu des droits du Fig. Puis incompréhension, début de démarches ratées, et message sur ce forum.
En espérant vous avoir éclairés :)

Et vous avez posé la question à V Toranian de savoir si elle avait ou non passé votre photo au Figaro et si oui avec quelles conditions? Parce que c'est quand même un peu le point central pour savoir ce qu'il faut penser de l'histoire (surtout maintenant que les noms sont connus)

photodrone33.com

Citation de: brenner le Septembre 13, 2015, 10:00:11
Pour la petite histoire, Valérie Toranian (puisqu'il n'y a plus de mystère) dirige une revue qui s'appelle la Revue des Deux Mondes, et qui distribue un prix de l'Essai tous les ans. Je la connaissais à l'époque indirectement, elle savait que je faisais un peu de photo, et m'a demandé de venir faire les photos de la soirée de remise du prix. Cette prestation était gratuite, c'était pour rendre service, la soirée était sympa, et je ne suis pas photographe pro. Elle m'a dit que les photos serviraient à illustrer le site de la Revue, ce à quoi je n'ai pas vu de problème, c'était même assez logique qu'elle les utilise pour sa Revue. Voilà pour la partie "élégance". Quelques semaines plus tard elle m'envoie un mail pour me dire que ma photo est dans le Fig, ce qui à l'époque sonnait comme un "c'est génial, je suis étudiante et pas du tout en photographie, et ma photo est publiée". Au retour des vacances, mon père qui est un peu plus photographe que moi m'a demandé si j'avais reçu des droits du Fig. Puis incompréhension, début de démarches ratées, et message sur ce forum.
En espérant vous avoir éclairés :)

Mon avis qui vaut ce qu'il vaut bien sur.

Cette petite mésaventure ne peut que vous servir pour l'avenir. Eviter de donner, signer un contrat, une cession de droit. Soit on reste "amateur" et on fait des photos pour son propre plaisir et celui de son entourage proche en assumant les possibles dérapages, soit on a la fibre commerciale ou artistique et l'on attend rémunération de son travail.

Dans le premier cas, une publication devient une reconnaissance (à la condition qu'il n'y ait pas abus ni vol de l'image ce qui me semble le cas ici).

Dans le second cas, on prend des précautions, on ne donne pas de fichier JPG ou alors en très très basse définition pour la maquettiste et toute cession de droit doit être  accompagnée d'un contrat bien formulé limitant l'utilisation de l'image sur le ou les supports et dans le temps.

A votre place, je laisserai tomber et prendrai cette mésaventure comme une leçon pour débutant.

Amicalement


Katana

Citation de: Olivier_83 le Septembre 12, 2015, 19:27:17
Autre anecdote récente. Un ami craque pour une de mes photos de rue de Brooklyn que j'ai imprimé en grand format. Plusieurs fois, il me dit qu'il la trouve superbe et il finit par me laisser entendre qu'il aimerait l'avoir. Je lui dis gentiment, biensure, je pourrais de l'imprimer en grand format et lui faire cadeau du tirage. Là, il me dit. "non, non, refile moi le fichier en HD, comme cela je peux me commander des posters à Photobox. Ils sont super à Photobox !". Et là, il a fallu lui expliquer gentiment que je ne lui donnerai pas.. Et là toujours pareil "T'es pas un pro, qu'est-ce que cela te fait de me donner le fichier, cela ne te coûte rien"...

L'incompréhension réside dans le fait que tu accepte, d'un coté, de lui offrir un beau tirage, et que d'un autre coté, il veut simplement le fichier pour se payer le tirage et là, tu lui refuse.
Il considère sans doute que photobox fera un meilleur boulot que toi sur un tirage payant, je crois qu'il y a des fois ou il ne faut pas chercher a comprendre  ??? ???

Montre moi la photo, si elle me plait, je veux bien que tu m'offre le tirage que ton ami ne veut pas, je n'ai pas de soucis avec ce genre de considération, l'important, c'est que l'image me plaise  ;D ;D ;D ;D