Photos Flous avec flash en extérieur

Démarré par Ar Buzuc, Mai 13, 2016, 13:19:20

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seba

Citation de: pichta84 le Mai 26, 2016, 13:42:10
Cela dit, je préfère aussi la rigueur scientifique (comme Obélix, j'ai dû tombé dedans quand j'étais tout petit) mais ça ne passe pas auprès du public en général. Si tu as un peu de temps, tu peux visiter mon site, je fais peu référence aux sciences "dures" (j'adore cette expression), 98% de la population en voyant plus de 2 nombres s'arrête de lire.

Il y a une grosse erreur sur une de tes pages.

Pour les téléobjectifs dits catadioptriques, on utilise un miroir de forme parabolique qui en principe donne une image parfaite, ces téléobjectifs ont l'avantage d'être de longueur très réduite et assez lumineux, le coût de fabrication est peu élevé, mais il présente quelques inconvénients :...

seba

Citation de: pichta84 le Mai 26, 2016, 13:42:10
Cela dit, je préfère aussi la rigueur scientifique (comme Obélix, j'ai dû tombé dedans quand j'étais tout petit) mais ça ne passe pas auprès du public en général. Si tu as un peu de temps, tu peux visiter mon site, je fais peu référence aux sciences "dures" (j'adore cette expression), 98% de la population en voyant plus de 2 nombres s'arrête de lire.

Citation de: seba le Mai 26, 2016, 14:07:28
Il y a une grosse erreur sur une de tes pages.

Pour les téléobjectifs dits catadioptriques, on utilise un miroir de forme parabolique qui en principe donne une image parfaite, ces téléobjectifs ont l'avantage d'être de longueur très réduite et assez lumineux, le coût de fabrication est peu élevé, mais il présente quelques inconvénients :...

Tu comptes laisser ce texte comme ça ?

jesus

#52
Citation de: pichta84 le Mai 24, 2016, 19:02:26
Dans un N° de "La Recherche", un article passionnant sur les arts martiaux explique quelques mouvements avec une grande rigueur scientifique. En voici une des conclusions : "l'aïkidoka a passé des années à acquérir une connaissance intuitive de la mécanique classique, cette partie de la physique qui régit les forces, des couples et des rotations". En 45 ans de pratique, je n'ai jamais vu un partenaire terrassé à l'aide d'un quelconque appareil de mesure ou calculette...

Les calculs c'est bien, et peut être utile, mais ils ne te disent pas où tu dois placer ton flash ...
Je fais des calculs, mais pas ceux là, qui sont à mon avis inutile en numérique (en argentique on se servait de polas), l'écran donne une assez bonne idée du contraste entre ombre et lumière.
Il vaut mieux apprendre à lire la lumière et à la comprendre que de se mettre à faire des calculs pour assurer un fill in qui est une technique à éviter pour un beau portrait, c'est plus une technique de rattrapage quand on ne peut pas faire autrement ...

Un bon livre pour tout comprendre sur la lumière : "Manuel d'éclairage photo" une trentaine d'euro bien dépensé !

seba

Citation de: pichta84 le Mai 26, 2016, 13:42:10
Cela dit, je préfère aussi la rigueur scientifique (comme Obélix, j'ai dû tombé dedans quand j'étais tout petit) mais ça ne passe pas auprès du public en général. Si tu as un peu de temps, tu peux visiter mon site, je fais peu référence aux sciences "dures" (j'adore cette expression), 98% de la population en voyant plus de 2 nombres s'arrête de lire.

Et ça ? C'est inexact.

1) Moyenne de tout ce qui arrive sur la surface du capteur. On utilise ce mode lorsqu'il n'y a pas trop de contraste ou écarts de luminosité et que toutes les parties de l'image sont importantes (le terme " exposition matricielle" me semble trop pédant et inapproprié, mais vous le rencontrerez souvent).

seba

Citation de: seba le Juin 01, 2016, 07:06:49
Et ça ? C'est inexact.

1) Moyenne de tout ce qui arrive sur la surface du capteur. On utilise ce mode lorsqu'il n'y a pas trop de contraste ou écarts de luminosité et que toutes les parties de l'image sont importantes (le terme " exposition matricielle" me semble trop pédant et inapproprié, mais vous le rencontrerez souvent).

Une mesure moyenne et une mesure matricielle, ce n'est pas la même chose.

seba

Citation de: seba le Mai 26, 2016, 14:07:28
Il y a une grosse erreur sur une de tes pages.

Pour les téléobjectifs dits catadioptriques, on utilise un miroir de forme parabolique qui en principe donne une image parfaite, ces téléobjectifs ont l'avantage d'être de longueur très réduite et assez lumineux, le coût de fabrication est peu élevé, mais il présente quelques inconvénients :...

Quels sont les types de miroirs utilisés ?

jaric

En fait, les téléobjectifs catadioptriques n'utilisent jamais des miroirs paraboliques, bien trop coûteux à fabriquer pour un usage grand public, mais des miroirs sphériques corrigés au moyen d'un groupe de lentilles pour donner une image à peu près correcte d'un objet à l'infini (i.e. très loin de son foyer).

seba

Citation de: jaric le Juin 16, 2016, 11:12:13
En fait, les téléobjectifs catadioptriques n'utilisent jamais des miroirs paraboliques, bien trop coûteux à fabriquer pour un usage grand public, mais des miroirs sphériques corrigés au moyen d'un groupe de lentilles pour donner une image à peu près correcte d'un objet à l'infini (i.e. très loin de son foyer).

Exact jamais de miroirs paraboliques.
Deux types existent : miroir de Mangin ou Maksutov.

pichta84

Citation de: seba le Juin 01, 2016, 07:22:38
Une mesure moyenne et une mesure matricielle, ce n'est pas la même chose.

Ben, c'est justement pour ça que je ne suis pas d'accord avec ce terme.

seba

Citation de: pichta84 le Juin 16, 2016, 19:36:02
Ben, c'est justement pour ça que je ne suis pas d'accord avec ce terme.

Je ne comprends pas.
Une mesure moyenne fait simplement la moyenne de tout ce qu'il y a sur l'image. Ca peut se faire avec une unique cellule qui reçoit toute la lumière de l'image sans aucune pondération.
Une mesure matricielle demande une matrice de cellules (maintenant les cellules des posemètres des appareils photo sont des mini-capteurs) et en fonction des mesures de ces cellules (qui peuvent être plus de 1000), derrière ça turbine pour déterminer une exposition optimale, qui peut d'ailleurs être très différente d'une mesure moyenne, ou très proche, ça dépend du sujet.

pichta84

#60
Tu as raison seba, je ne suis pas assez précis. Je vais remanier le paragraphe.
Merci encore, il y a des choses qui me paraissent si évidente que je ne fais que rarement dans le détail.
Il faudrait que je me relise avec un oeil critique. Pour aller vite, j'ai choisi un hébergeur qui me facilite la rédaction qui se fait quasiment en direct. Seule, une petite partie des textes existait avant la création du site.

seba

Et bien voilà ce qu'on trouve dans un magazine ce mois-ci.
La matricielle fait la moyenne.

pichta84

Les article de magazine de vulgarisation sont loin d'être une référence.

le terme "matricielle" suggère une référence au terme mathématiques "matrice" utilisée pour faire des calculs matriciels, c'est évident.  Si tous les termes de la matrice sont égaux, on obtient une moyenne simple, s'ils sont différents, on obtient une moyenne pondérée.
C'est justement la raison qui fait que je pense que le terme est galvaudé, peu de photographes ou journalistes ont des connaissances suffisantes en mathématique pour en connaître le sens.

jaric

Citation de: pichta84 le Juillet 02, 2016, 10:55:14
le terme "matricielle" suggère une référence au terme mathématiques "matrice" utilisée pour faire des calculs matriciels, c'est évident.  Si tous les termes de la matrice sont égaux, on obtient une moyenne simple, s'ils sont différents, on obtient une moyenne pondérée.


Attention aux termes, ce n'est pas encore ça !
La mesure pondérée attribue un poids important à une zone spécifique (en général le centre et décalé vers le bas) qui va en diminuant à mesure que l'on s'éloigne vers la périphérie de l'image. C'est intermédiaire entre une moyenne simple sur toute l'image et une mesure spot (cercle de faible diamètre au centre de l'image, ou centré sur le collimateur actif).

La mesure matricielle - ou multizone - compare les valeurs trouvées dans une mosaïque de points (et il peut y en avoir des milliers) à des cas types stockés dans la banque de données de l'appareil.

La publication d'articles sur le web demande une certaine rigueur, on est suffisamment noyé d'info n'importe quoi !

seba

#64
Oui ce n'est pas une matrice au sens mathématique, d'autres fabricants l'appellent autrement.

ChatOuille

C'est incroyable les âneries qu'on arrive à écrire dans certains magazines, mais il y a une surenchère de ces magazines de vulgarisation car avec l'arrivée du numérique il y a pas mal de gens qui s'intéressent à la photo mais qui n'y connaissent rien. Dès lors ces « journalistes » doivent gagner leur tartine tous les jours.

Bien que cette mesure n'est pas matricielle dans le sens mathématique, il faut bien comprendre que « multi » veut dire plusieurs. Donc la mesure se fait au niveau de plusieurs zones. C'est n'est pas par conséquent une moyenne. Perso je trouve la mesure matricielle très intelligente et sans rapport avec la mesure moyenne.

Les bons musiciens ils jouent, les moins bons ils enseignent et les plus mauvais ils font de la critique. Mais il faut tout de même enseigner correctement.

seba

Une moyenne ça pourrait l'être (addition des valeurs de chaque zone divisée par le nombre de zones) et l'exposition doit correspondre à la moyenne dans un certain nombre de cas.
Dans les magazines, au niveau technique, il y a du bon, de moins bon et parfois du n'importe quoi, sinon dans l'ensemble je les trouve quand même pas mal.

pichta84

Citation de: seba le Juillet 03, 2016, 09:03:27
Une moyenne ça pourrait l'être (addition des valeurs de chaque zone divisée par le nombre de zones) et l'exposition doit correspondre à la moyenne dans un certain nombre de cas.
Dans les magazines, au niveau technique, il y a du bon, de moins bon et parfois du n'importe quoi, sinon dans l'ensemble je les trouve quand même pas mal.

La plupart des magazines contiennent des infos si erronées que je m'en sert parfois de base pour écrire un article qui donne les bonne infos.
Non seulement le langage est galvaudé, mais les connaissances scientifiques des rédacteurs est parfois si "approximatives" que j'ai lu des articles entiers bon pour la poubelle. Il est même parfois possible de se fourvoyer, parce qu'un terme est si couramment utilisé à mauvais escient qu'il peut être admis, qu'on puissent l'employer comme tel.

Si le terme "matriciel" n'est pas d'origine mathématique alors j'aimerais bien connaitre son étymologie. Merci.

seba

Citation de: pichta84 le Juillet 03, 2016, 23:08:44
Si le terme "matriciel" n'est pas d'origine mathématique alors j'aimerais bien connaitre son étymologie. Merci.

Matrice vient de matrix (mère).
Pour les appareils photo, c'est utilisé dans le sens de tableau (on pourrait utiliser mosaïque ou quadrillage ou damier).
Mais ça n'a rien à voir avec une matrice mathématique.
Dans d'autres marques la même chose s'appelle évaluative ou multizones, donc sans référence au mot matriciel.

Julian

Olivier AUBEL avait donné, le 30-08-11, en un fil qui n'est plus là:

   http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,132940.msg2498834/topicseen.html#top

les définitions suivantes.

L'"évaluative" ou "matricielle" (100 %) est un AUTOMATISME. Elle est conçu pour ceux qui ne veulent pas ou ne savent pas mesurer l'expo justement. Comme tous les automatismes, il a ses limites : il vaut mieux l'utiliser dans des cas "faciles" où on n'a pas de contre-jour violent, pas de robe blanche en plein soleil ou un corbeau sur un tas de charbon...
L'évaluative ne supporte que rarement qu'on essaye de la contourner ou de l'anticiper. L'algorithme peut être complexe et il est difficile de prévoir la réaction du système, surtout si cette mesure est couplée à une utilisation de l'autofocus multicolimateurs qui permet dans ce cas (c'est paramétrable souvent) de pondérer la mesure par les collimateurs actifs : il est déconseillé de recadrer dans ce mode !

Les autres modes ne sont que des façons simples de mesurer la lumière (toujours de façon centrée) mais avec un "cône" de mesure plus ou moins large.

La mesure "spot" (2 %) étant la plus précise, elle est adapté au cas difficile où la zone mesurée est très réduite dans le cadre. Il ne vaut mieux pas rester en spot pour faire de la photo "souvenir" à la va-vite. Dans ce mode, il faut être prêt à faire systématiquement une mémo d'expo (touche * ) sinon ça risque d'être la cata...

Le mode pondéré centrale (15 %) est peut-être le moins risqué : dans les cas "standards".
Le système ne fera pas de grosse erreur si on ne fait pas trop attention (rien d'irrécupérable en raw), et ça permet quand même une anticipation de la réaction du système et une mémo d'expo sur le ciel bleu par exemple, si besoin. On s'en est contenté pendant des années sur les reflex argentiques premières générations...

Julian

Précisons le vocabulaire qui est loin d'être normalisé en la matière

Pour exprimer la mesure de l'intensité lumineuse sur toute la surface de l'image cadrée (100 %), les fabricants utilisent la terminologie suivante:

- Mesure intégrale,

- Mesure multizone (Pentax),

- Mesure évaluative (Canon),

- Mesure matricielle (Nikon).

- Mesure ZESP numérique (Olympus)

Julian

Sur d'autres fils
Pourquoi des appellations différentes ?

Parce que cette mesure n'est pas qu'une mesure intégrale.

Intégrale, elle l'est par le fait qu'elle analyse l'intégralité de l'image cadrée.

Réduite à ceci, et effectuant une moyenne, la mesure intégrale existe depuis les années 60.

La mesure matricielle ou évaluative n'a jamais été une simple moyenne (bien que le résultat puisse être similaire parfois).
Cette appellation est officiellement apparue avec le Nikon F401 en 1987 (boîtier grand public).
.
Pour une moyenne il suffit d'une seule cellule qui fait une mesure sur l'ensemble de la scène, sans aucune pondération.

La matricielle mesure sur de nombreuses zones indépendantes de l'image (plus de 1000 parfois).
Ces mesures sont traitées par un algorithme très compliqué, comparées à de nombreux cas types exposés correctement et placés dans la base de Données (de plusieurs milliers de cas).


Alain 91

Citation de: seba le Juin 16, 2016, 11:42:07
Exact jamais de miroirs paraboliques.
Deux types existent : miroir de Mangin ou Maksutov.

En télescope astronomique le Mak revient moins cher à fabriquer car la lame de Schmidt est remplacée par un ménisque. Par contre pour la photo, que ce soit le Schmidt-Cassegrain ou le Mak, les ouvertures sont faibles (peu de lumiere). Le top reste les lunettes, donc les lentilles, mais c'est horriblement cher.

ChatOuille

Citation de: Julian le Juillet 04, 2016, 00:47:58
Précisons le vocabulaire qui est loin d'être normalisé en la matière

Pour exprimer la mesure de l'intensité lumineuse sur toute la surface de l'image cadrée (100 %), les fabricants utilisent la terminologie suivante:
- Mesure intégrale,
- Mesure multizone (Pentax),
- Mesure évaluative (Canon),
- Mesure matricielle (Nikon).
- Mesure ZESP numérique (Olympus)
Ce n'est pas seulement la terminologie qui n'est pas normalisée, mais la mesure en elle-même. C'est normal car elle dépend fortement du software et des zones (nombre et situation). Il s'agit de reconnaître le sujet principal, l'arrière plan, des visages... L'APN doit déterminer ce qui est le plus important pour le reproduire correctement. Et pour cela chaque constructeur a sa propre conception pour parvenir à une mesure pondérée.